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Capitolo 20 :: Ballade, chatouilles et baisers volés ! Pubblicato: 03-04-06 - Ultimo aggiornamento: 03-04-06 Commenti: Oyé Oyé gente gens! Chapter on line! Bonne lecture à tous, kisou à Loreley, Nanou et Lovely.
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Rappels des faits : Ryo et Kinna se trouvent au Cat’s avec Miki et Umi. Marc vient tout juste de partir…
- « Bon je crois que je vais vous laisser aussi »
- « Déjà Kinna ? »
- « Oui Miki, je repasserais peut-être cet après-midi » dit-elle alors qu’elle poussait la porte.
- « Bonne journée »
Ce fut avec un grand sourire destiné à ses nouveaux amis et un petit signe de la main, que Kinna quitta le Cat’s eyes.
- « Bon, ben reste plus qu’à trouver de quoi s’occuper »
Effectivement, la jeune femme n’avait pas beaucoup de chose à faire. S’il ne tenait qu’à elle, elle n’aurait pas quitté le café, mais malheureusement pour elle, Ryo était là et il lui était impossible de rester dans le même lieu que lui.
Pourquoi ? Et bien (NDA : elle est amoureuSE, elle est amoureuSE – NDKMB : eh, de quoi je me mêle auteur de pacotille ! – NDA : euh…c’est ma fic je te signale – NDKMB : et alors, c’est pas une raison pour intervenir dans la vie privée des gens !! – NDA : mouai…quoiqu’il en soit tu cries, tu grognes mais tu ne nies pas !! Elle est amoureuSE, elle est.. – NDKMB : mais je vais la tuer cette folle…reviens ici…j’ai dit revient ici que je te tue !!!)
Je crois que tout le monde aura deviné pourquoi ^_^
Kinna marchait tranquillement en direction du parc. Il faisait un temps splendide, idéal pour une ballade au parc.
Elle arriva à destination quelques minutes plus tard. Elle adorait la tranquillité de ce parc. Au loin elle pouvait voir des enfants jouer dans le bac à sable. « Qu’ils sont mignons » pensa-t-elle sans vraiment sans rendre compte.
Elle aperçut un banc libre et décida de s’y asseoir. Elle avait une vue parfaite sur le bac à sable. Kinna adorait les enfants, mais cela, personne, ou tout du moins, rares sont ceux qui le savaient. Cela n’avait rien d’étonnant. Elle connaissait peu de femmes dans le milieu, probablement parce qu’il ne devait pas y en avoir des masses. Celles qu’elle connaissait nourrissaient certes l’espoir de donner la vie un jour, mais n’étaient pas certaines qu’elles le feraient.
Ces femmes pour la plupart, étaient mariées à des hommes du milieu. Leurs maris n’étaient pas forcément contre le fait d’avoir un enfant, mais cela les rendrait plus vulnérable et mettrait la vie de leurs femmes et enfants encore plus en danger. Peu nombreux sont ceux qui ont choisi d’avoir une vie de famille comme « Mr tout le monde » on va dire. En connaissant les risques auxquelles ils sont confrontés on comprend aisément le pourquoi du comment. Comment leur reprocher leurs réticences à avoir enfant ?
- « Je dérange ? »
- « … Vous m’avez suivi à ce que je vois »
- « C’était plus fort que moi »
- « … »
« C’est pas possible, je le fuis et lui me suit ! Vivement que je lui trouve une autre cliente » (NDA : j’en étais sure ! C’était trop louche cette histoire – NDKMB : *tire la langue)
Ryo s’était assis près d’elle.
(NDA : je précise, à une distante raisonnable – NDRS : pff comme si je pensais qu’à ça ! – NDA : hum…dois-je vraiment répondre à cela ? – NDRS : non pas la peine ^_^)
- « Ne me dis pas que toi aussi t’as envie de pouponner ? » Dit-il en apercevant le groupe d’enfants en face d’eux.
- « C’est une idée comme une autre… » Répondit-elle songeuse le regard posé vers les bambins.
- « Qui sera l’heureux élu ? »
- « L’heureux élu ? »
- « Aux dernières nouvelles il fallait être deux pour concevoir un enfant »
Kinna sourit. Oui, il fallait être deux. Ce n’était pas son cas, et puis elle n’avait pas non plus envie d’avoir un enfant maintenant. Un jour peut-être qui sait ! (NDA : merci pour l’idée ! ^_^)
- « Je m’étonne que vous soyez au courant de ces choses-là Mr Saeba » fit-elle tout sourire
- « Eh, c’est que je suis cultivé moi Mademoiselle »
Kinna ne pu s’empêcher d’éclater de rire.
- « Sur qu’il faut avoir beaucoup lu pour savoir comment naissent les bébés. Et je suppose que pour parfaire vos connaissances, vous avez décidé de tester par vous-mêmes les différentes possibilités de concevoir un enfant »
- « Tout à fait »
- « Et c’est donc à cause de cette noble recherche de savoir que vous êtes devenu l’Etalon de Shinjuku »
BAM
Ryo en tomba à la renverse. Comment était-elle au courant de…pff question bête ! Qu’allait-elle penser de lui maintenant ? (NDA : bah comme toutes les autres femmes tiens ! – NDRS : c’est-à-dire ?– NDA : que tu ne penses qu’avec ton entrejambe ! – NDRS : même pas vrai d’abord, c’est quand même pas de ma faute si j’ai une libido super élevée à assouvir moi ! NDA :…)
Le silence s’installa entre eux. Ryo ne savait plus quoi dire après que Kinna lui ait littéralement clouer le bec (NDRS : ehhh c’est pas la peine d’en rajouter !) et quant à cette dernière, elle n’avait rien de particulier à dire.
Tous deux observaient les enfants jouer entre eux. Il y en avait cinq au total, quatre filles un garçon, qui devaient certainement ne pas avoir plus de trois-quatre ans. (NDA : Qu’ils sont chou à cette âge là). Chacun d’eux essayaient de faire ce qu’il pouvait avec les instruments qu’on leur avait donné : une petite pelle et un petit seau. Le résultat n’était pas des plus artistiques, si toutefois résultat il y avait, mais le principal après tout était bien de s’amuser et de passer le temps. Qu’il est bon d’être bambin…ne pas comprendre ce qui se passe autour de soi, ne pas avoir conscience de vivre dans un monde cruel et sans pitié…Oui, qu’elle était douce et sécurisante cette partie de la vie que l’on appelle enfance…
- « C’est vrai que j’adorerai avoir un enfant. Donner la vie, avoir un petit être qui grandit en soi, qu’on devra protéger de tout jusqu’à ce qu’il puisse le faire lui-même… » dit-elle en observant toujours les bambins.
- « Rien ne t’en empêche » lui répondit-il en la fixant
- « …peut-être le fait que je ne puisse pas le faire toute seule » ironisa la jeune femme
- « Je ne m’en fais pas pour ça… »
- « Moi non plus ! » lui rétorqua-t-elle aussitôt, puis elle continua « je n’ai pas besoin d’homme pour vivre »
- « Tu en es sure ? »
- « Certaine ! » conclut-elle alors qu’elle commençait à partir en direction du lac, suivit, quelques secondes plus tard, par notre nettoyeur.
Ils marchèrent côte à côte en silence. Le lac n’était pas très loin. Il ne leur fallut que quelques mètres pour y arriver. Cette partie du parc était le plus splendide et le plus désert aujourd’hui il semblerait.
Kinna resta un instant debout à admirer la vue, puis alla rejoindre Ryo qui s’était assis au pied d’un arbre.
- « Dites moi Mr Saeba »
- « Ryo, je m’appelle RYO »
- « Qu’auriez-vous aimer être si les choses avaient été autrement »
- « Les choses ne sont pas autrement alors pourquoi imaginer ce qu’on ne sera jamais »
- « Rien ne vous empêche de changer de métier »
- « Nous le savons tous les deux, ce métier, ce milieu, on ne les quitte pas comme cela »
- « Alors pourquoi m’avoir dit que rien ne m’empêchait d’avoir un enfant »
- « …Tu es jeune dans le milieu »
- « Et vous, vous êtes un dinosaure »
- « … »
- « Un dinosaure qui saute sur tous ceux qui portent une jupe ! » ironisa Kinna.
Kinna s’allongea sur l’herbe et regarda les quelques rares nuages qui passaient par là, continuer leur traversée du ciel.
- « Combien d’enfants voudrais-tu avoir ? »
- « …je n’y ai jamais vraiment réfléchi, mais je sais que j’aimerai avoir une petite fille »
- « Une fille… »
- « Oui… et vous, combien d’enfants vous voudriez ? »
Il sourit à la question. Lui, City Hunter, nettoyeur, pervers numéro un du Japon, avoir un enfant, pfff.
- « Je ne suis pas fait pour être père »
- « Je suis sure qu’Umibozu pensait comme vous »
- « Peut-être…mais lui n’est plus dans le milieu »
- « Vous pourriez ne plus l’être également. La retraite ça existe, même dans le milieu. »
- « Eh je ne suis qu’un jeune dinosaure moi »
Kinna se rassit, et se positionna face à Ryo, pouvant ainsi plonger son regard dans le sien.
- « Vous ne le feriez même pas par amour ? »
Il se regarda longuement droit dans les yeux mais le regard de Ryo se fit ensuite plus sombre. Kinna s’en aperçut et se maudit intérieurement d’être aller aussi loin dans ses questions.
- « Mr Saeba ne bougez plus ! »
Ryo ne bougea pas mais s’était mis en alerte. Il ne sentit aucun ennemi, mais alors pourquoi…Il vit alors Kinna se rapprocher doucement de lui… « Du calme Ryo, du calme elle t’a dit pas bouger…du calme, respires ! »
Kinna se tenait à peine à quelques centimètres de lui, de quoi chambouler la libido de notre cher obsédé japonais.
- « Oh non, il est parti ! »
- « Hein…quoi ? » fit Ryo revenant soudainement à la réalité.
- « Vous aviez un papillon sur l’épaule mais il s’est envolé » expliqua-t-elle observant la direction où il était parti.
Regardant de nouveau notre nettoyeur elle s’aperçut qu’elle était vraiment très proche de lui, tellement proche qu’il ne lui aurait fallut qu’un simple geste pour … « Non mais à quoi je pense moi ! »
Ryo de son côté pensait à la même chose, mais sans le « Non mais à quoi je pense moi ! » Non, lui voulait et mourrait d’envie de l’embrasser. Il s’apprêtait à le faire lorsque la jeune femme se releva promptement, le coupant ainsi dans son élan. Mais Ryo Saeba n’avait pas dit son dernier mot. Il se releva lui aussi et avant que Kinna ne s’en rende compte, elle était déjà adossée à l’arbre.
- « Saeba, mais qu’est-ce qui vous prends »
- « Que dirais-tu d’un petit jeu ? »
- « Est-ce pour un jeu que je me retrouve coincée contre cet arbre »
- « Acceptes-tu d’y jouer ? »
- « … »
- « Je prends ça pour un oui. Le but du jeu est simple. Tant que tu ne m’appelleras pas RYO et que tu me tutoieras pas, tu auras… un châtiment »
- « Un châtiment ?! »
- « Oui, un châtiment »
- « Quelle sorte de châtiment ? »
Ryo approcha son visage un peu plus du sien et lui susurra à l’oreille :
- « Tu le verras bien assez tôt » puis il se dégagea un peu et reprit « Prête ? »
- « Non, je ne veux pas jouer à ce jeu stupide Saeba, je veux HUMMMM….mais…vous êtes barge HUMMMMM…je…»
Ryo était tout sourire. Il venait de l’embrasser, à deux reprises en plus. Il attendait cela depuis longtemps, trop longtemps. l se félicita intérieurement d’avoir trouver ce jeu pas si stupide que ça après tout.
- « Je t’avais prévenu »
- « Je ne suis pas d’accord, vous n’avez HUMM..HUMMM »
- « Pas de vouvoiement »
- « Si c’est comme çà je ne parlerais plus »
- « Bien, mais dans ce cas tu risques un autre châtiment »
- « … »
- « Tu l’auras voulu »
- « …non….non…pas ça…non…c’est bon…suffit…je me rennnnnnnnnds… »
Kinna venait de subir un terrible supplice : une séance de chatouilles ! (NDA : je compatis à ta souffrance). Le résultat était des plus triomphants pour Ryo.
Effectivement, la jeune femme n’avait pu tenir longtemps face aux chatouilles et s’était rapidement retrouver par terre, entraînant par la même Ryo. Finalement, ils se retrouvaient allongé l’un sur l’autre. Cette situation était loin de déplaire à l’homme, bien au contraire. Toutefois, c’était elle qui se trouvait au-dessus et par conséquent elle était de nouveau libre de ses mouvements.
- « Vous me le paierez Saeba » dit Kinna désormais debout et un brin énervé
- « C’est de ta faute après tout, tu n’as qu’à m’appeler Ryo comme tout le monde »
- « Pour la peine, non ! Je continuerais à vous vouvoyer et à vous appeler MR Saeba ! »
- « Ah oui ? » Ryo lui lança un regard rempli de malice.
Kinna vit ce regard et présagea que cela n’était pas bon signe, pas bon signe du tout, mieux valait ne pas s’éterniser ici. Elle s’apprêtait à partir lorsque Ryo la retint et la fit pivoter pour l’amener contre lui. Elle allait lui dire ses quatre vérités mais il fut plus rapide qu’elle.
- « Avant que tu ne partes j’aimerai une faveur »
- « Vous vous foutez de moi ou quoi ?! »
- « … »
Comprenant qu’elle n’avait pas vraiment le choix elle se résigna.
- « Vous me laisserez partir après ? »
- « … » Il fit signe que oui de la tête
- « …Bon, je vous écoute »
- « Je veux un dernier baiser »
- « Quoi ? Non mais vous êtes cinglé Saeba, d’abord vous m’embrassez de force et ensuite vous voulez que ce soit moi qui vous embrasse ? J’ai du rater quelque chose »
- « M’accordes-tu cette faveur ? »
- « Il en est hors de question »
- « Tant pis… » Il la libéra de son étreinte et commença à partir.
Toutefois, à peine s’était-il retourné qu’il sentit qu’on le faisait pivoter et que deux lèvres se posaient sur les siennes.
Elle l’avait fait.
D’abord étonné, puis revenant à la réalité, il la colla un peu plus contre lui et approfondit ce baiser, baiser qui se voulait à la fois passionné, tendre et rempli de désir.
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