Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Maraya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 26-01-03

Ultimo aggiornamento: 26-01-03

 

Commenti: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Un cauchemar dans lequel Kaori meurt assassinée, contraint Ryô à quitter celle qu'il aime. Mais cette séparation ne sera pas sans conséquence pour la jeune femme, qui finira par accepter de loger chez un homme aux intentions plus que douteuses...

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je ne peux pas vivre sans toi

 

Capitolo 3 :: Le temps des regrets

Pubblicato: 26-01-03 - Ultimo aggiornamento: 26-01-03

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

- Merci beaucoup… monsieur Hamura… c’est vraiment très gentil à vous de m’accueillir… Je vous promets de ne pas vous déranger longtemps…  

 

Le visage de Kaori rosit légèrement sous les yeux attendris du frère de l’homme qu’elle avait sauvé quelques heures auparavant.  

 

- Mais vous ne me dérangez pas du tout mademoiselle… je vous assure… Restez autant que vous vous voudrez… Vous êtes ici chez vous…  

 

L’homme baissa les yeux quelques secondes avant de la fixer à nouveau.  

 

- C’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier d’avoir sauvé mon frère… C’est ma seule famille vous savez…  

- Oui je comprends ce que vous ressentez… très bien même… mais je suis quand même un peu gênée…  

- Il ne faut pas Mademoiselle Makimura…  

 

L’homme la fixait à nouveau.  

 

- M’autoriseriez-vous à vous appeler Kaori ?  

 

Sous le coup de la surprise, Kaori écarquilla les yeux. Comment connaissait-il son nom ? Elle ne s’était pourtant pas encore présentée…  

 

Comprenant la raison de sa stupeur, l’homme lui sourit et lui expliqua qu’il l’avait aperçut par mégarde sur le registre de l’hôpital.  

 

En entendant sa réponse, Kaori se sentit soulagée et lui rendit son sourire.  

 

- C’est entendu… Je vous autorise à m’appeler par mon prénom  

- Merci c’est un grand honneur, vous savez…  

 

Tout en prononçant ces paroles, l’homme prit la main de Kaori dans la sienne et y déposa un baiser. Il releva ensuite la tête vers elle pour observer sa réaction. Les joues de la jeune femme étaient rouge écarlate. Satisfait, l’homme lâcha sa main et s’éloigna un peu d’elle.  

 

Le cœur de Kaori battait très fort. Mais pourquoi est-ce que ce simple geste la mettait dans un état pareil ? Puis Kaori essaya de se souvenir… Ryô avait-il déjà agi de la sorte avec elle ? Non jamais… Ryô avait toujours été si distant avec elle… sauf peut-être à de rares occasions… mais cette époque était aujourd’hui révolue.  

 

- Vous devez être morte de fatigue, Kaori. Si vous vous voulez bien me suivre, je vais vous montrer votre chambre.  

- Oui… Merci beaucoup, monsieur Hamura…  

- Appelez-moi Toshi, voyons…  

- Euh… oui… Toshi…  

 

Kaori commençait à se sentir un peu mal à l’aise. Appeler un homme par son prénom alors qu’elle le connaissait à peine… ce n’était pas du tout son genre…  

 

- Voici votre chambre, Kaori. Si vous avez besoin de quoique ce soit, surtout prévenez-moi.  

- Je le ferai… Encore merci du fond du cœur pour votre hospitalité monsieur Ham… euh Toshi.  

- Tout le plaisir est pour moi, charmante demoiselle…  

 

A nouveau décontenancée par les paroles de son hôte, Kaori lui sourit timidement et pénétra promptement dans sa chambre.  

 

Un sourire de satisfaction apparut sur le visage de Toshi. Kaori réagissait exactement comme il l’espérait. Il serait si facile d’arriver à ses fins ! A cette pensée, Toshi sentit l’excitation s’emparer de lui. Mu par une impulsion soudaine, Toshi entrouvrit la porte de la chambre de Kaori avec beaucoup de précaution et risqua un œil à l’intérieur. Kaori avait ôté son pantalon et s’apprêtait à entrer dans le lit. Immédiatement son regard se posa sur les jambes nues de la jeune femme. Un frisson de plaisir lui parcourut l’échine. Il s’imaginait déjà, allongé à ses côtés, caressant voluptueusement ses cuisses délicates et se délectant du plaisir que lui procurait le contact de sa peau contre la sienne. Arrh… Combien de temps tiendrait-il encore ? Cela faisait maintenant un mois qu’il la suivait discrètement sans pouvoir combler ses désirs. Un mois. L’attente devenait intolérable. Patience, Toshi, se dit-il à lui même. Au moins était-elle débarrassé de cet homme collant qui ne la méritait pas…Plus que quelques jours et Kaori lui appartiendrait corps et âme…  

 

***  

 

Depuis qu’elle s’était couchée, Kaori ne cessait de se tourner et se retourner dans son lit. Mais pourquoi avait-elle accepté la proposition de cet homme ? Elle aurait pu demander à Miki de l’héberger… Non au lieu de cela, Kaori se retrouvait dans le même appartement qu’un homme qu’elle connaissait à peine… et qui au fond, la mettait mal à l’aise… Mais d’un autre côté, si Miki avait accepté de la loger quelques jours au Cat’s eye, elle aurait certainement fini par revoir Ryô… et Kaori n’était absolument pas prête pour ça. Que lui aurait-elle dit ? Simuler l’indifférence aurait été la meilleure des solutions, ne serait-ce que pour lui faire croire, par pure fierté, qu’elle pouvait se passer de lui. Mais y serait-elle parvenue ? Kaori en doutait. Tôt ou tard, elle aurait fini par craquer. Et Ryô aurait eu une raison supplémentaire de la considérer inapte à exercer le même métier que lui. Mais peut-être avait-il raison au fond… Après avoir passé sept ans à traquer les criminels aux côtés de Ryô, Kaori aurait dû être habituée au sang, à la violence… à la mort. Or, chaque fois qu’elle était confrontée à ce genre de situation, la jeune femme sentait son cœur défaillir. Si ça n’avait pas été pour Ryô, Kaori n’aurait certainement jamais eu le courage de continuer un travail aussi pénible et traumatisant. Pourtant, Kaori ne regrettait rien. Après avoir soutenu Ryô pendant toutes ces années dans sa lourde tâche, la jeune femme avait enfin compris les raisons qui le poussaient à risquer sa vie chaque jour. Voir le bonheur s’afficher sur le visage d’une petite fille qui retrouvait son père après de longues années de séparation. Pouvoir entendre à nouveau rire une jeune femme qui s’était renfermée sur elle-même depuis la mort d’un être cher. Assister aux retrouvailles d’une petite fille et sa grand-mère. Mettre fin au cauchemar d’une jeune mère qui ne vivait plus depuis que son unique enfant était menacé par un tueur. Toutes ces petites choses qui vous réchauffaient le cœur et qui vous donnaient envie de vous accrocher à la vie. Voilà ce qui était important pour Ryô… ce qui le poussait à agir dangereusement sans jamais se soucier de lui-même… Kaori comprenait ses motivations et les partageait. Ce travail était toute sa vie… Loin de Ryô et des joies que lui procurait son métier, que deviendrait-elle ? Un immense désespoir s’empara d’elle et Kaori se mit à pleurer doucement sous les draps.  

 

***  

Le lendemain au café Cat’s eye.  

 

La sonnerie de la porte retentit. Miki leva la tête et aperçut Ryô qui avançait lentement vers le comptoir le regard sombre. Lorsqu’il se fut assis devant elle, Miki ne put s’empêcher de lui demander la raison de cet air inquiet.  

 

- Le manque de sommeil… rien de plus… lui répondit Ryô les yeux rivés sur la tasse de café qu’elle venait de lui servir.  

- Tu en es sûr ? insista-t-elle. A voir la tête que tu fais en ce moment, il est évident que ce n’est pas la seule raison.  

- …  

 

Ryô approcha la tasse de café de son visage pour y tremper ses lèvres.  

 

- Kaori va bien ?  

- Pourquoi me demandes-tu ça ? Ce serait plutôt à moi de te poser la question, non ? Ca fait une semaine que Kaori et toi n’avez pas mis un pied dans ce café…  

 

Ryô la regarda quelques instants sans comprendre.  

 

- Tu veux dire que Kaori n’est pas venue ici ?  

- Non… pourquoi ?  

 

Le visage de Ryô était devenu blanc comme un linge.  

 

- Qu’y a-t-il Ryô ? Tu es si pâle, tout à coup…  

- …  

- Ryô ! Mais réponds, bon sang !!  

 

Mais Ryô restait silencieux. Les pensées se bousculaient dans sa tête. Si Kaori n’était pas ici, où était-elle ? Arrh… mais pourquoi ne l’avait-il pas suivie lorsqu’elle avait quitté l’appartement ? Pourquoi ? Ryô pesta contre lui-même. Il était tellement persuadé qu’elle viendrait se réfugier chez Falcon et Miki après leur séparation que l’idée de s’en assurer ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Quel crétin ! La panique s’empara de lui. Kaori n’avait quand même pas passé la nuit dehors ? Oh, non ! Kaori…  

 

- RYÔÔÔÔ !  

 

La voix stridente de Miki le ramena brusquement à la réalité.  

 

- Mais ne cries pas si fort ! Je ne suis pas sourd…  

- Ah, enfin tu réponds… Ce n’est pas trop tôt…  

 

Miki commençait sérieusement à perdre patience  

 

- Mais vas-tu me dire ce qui se passe à la fin ?!  

- Tu ne sais vraiment pas où est Kaori ?  

 

Ryô avait repris son air dégagé et indifférent mais Miki n’était pas dupe.  

 

- Ryô ! Si tu ne me dis pas tout de suite ce qu’il y a avec Kaori, je…  

 

Ryô ne lui laissa pas terminer sa phrase.  

 

- Merci pour le café, Miki… Comme d’habitude, je me suis régalé… J’aurais bien voulu rester un peu plus longtemps avec toi pour prendre mon pied… mais malheureusement le devoir m’appelle… Ciao !  

 

Ryô était sur le point de franchir la porte du café, lorsque Miki attrapa son bras, le forçant à lui faire face. Le regard de la jeune femme était suppliant. Vaincu, Ryô consentit à lui fournir une bribe d’explication.  

 

- J’ai demandé à Kaori de renoncer à être ma partenaire.  

- Co… comment ?  

- Tu as bien entendu… maintenant, laisse-moi partir… Il faut que je la retrouve…  

 

Sachant pertinemment qu’il serait inutile d’essayer de le retenir plus longtemps, Miki relâcha son emprise, et Ryô en profita pour quitter définitivement le café.  

 

***  

 

De retour chez lui, Ryô se précipita sur le téléphone et appela successivement Mick, Eriko, Reika, Saeko et le vieux professeur. Malheureusement pour lui, pas un n’avait revu Kaori depuis près d’une semaine. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé ! Le seul fait de penser que quelqu’un ait pu poser, ne serait-ce qu’un doigt sur elle, le glaça littéralement d’effroi. Que devait-il faire maintenant ? Partir à sa recherche ? Ryô réfléchit un instant. Maintenant qu’Aïka était retournée chez elle, il n’avait plus personne à sa charge et se retrouvait donc seul. A quoi bon rester chez lui si Kaori n’était pas là pour partager ces moments de tranquillité en sa compagnie ? Ryô arpenta la pièce de long en large quelques minutes puis jeta un coup d’œil à la pendule. 20H00. N’y tenant plus, Ryô enfila sa veste et quitta bruyamment l’appartement. Il était hors de question que Kaori passe à nouveau la nuit hors de chez elle… et surtout loin de lui…  

 

***  

 

Toshi rageait contre lui-même. Kaori s’avérait beaucoup plus difficile à séduire que prévu. Toujours très gentille avec lui, Kaori semblait à première vue constituer la proie idéale pour ses projets de conquête. Pourtant, chaque fois qu’il la regardait, la jeune femme semblait ailleurs, perdue dans ses pensées et Toshi sentait pertinemment qu’il n’y avait pas sa place. Et cela avait le don de le faire entrer dans une rage folle. Mais à qui pouvait-elle donc penser ainsi à longueur de temps ? Pas à cet homme tout de même ? Non, ce n’était pas possible… Si un homme devait occuper les pensées de la jeune femme, il ne pouvait s’agir que de lui et de lui seul…  

 

La première fois que Toshi avait aperçu Kaori, celle-ci effectuait son habituelle visite à la Gare de Shinjuku. Vêtue d’un jean et d’un pull qui épousaient parfaitement les courbes de son corps, Kaori attira tout de suite son regard. Toshi fut subjugué par sa beauté. Kaori n’avait rien de comparable avec ces femmes provocantes qui n’hésitaient pas à dévoiler leurs charmes au moyen de vêtements aguicheurs et n’en était pourtant pas moins désirable. Bien au contraire même. Le charme et l’innocence qui émanaient d’elle rendaient les formes délicates de sa silhouette plus envoûtantes et attirantes que jamais.  

 

Toshi sentit un frisson de plaisir lui parcourir le corps. Son âme était inaccessible et sans doute ne pourrait-il rien y changer. Mais son corps, lui, n’attendait qu’à être possédé par le sien. Toshi en avait l’entière certitude. A la nuit tombée, l’homme se glissa sans bruit dans sa chambre et s’approcha lentement de la jeune femme qui ne s’était rendue compte de rien. Doucement, Toshi posa ses mains sur les épaules nues de la jeune femme et fit délicatement glisser les bretelles de son débardeur avant de poser ses lèvres sur sa peau soyeuse. Surprise par ce geste inattendu, Kaori se retourna brusquement pour lui faire face.  

 

- Qu’est-ce… Qu’est-ce que vous faîtes ? bégaya la jeune femme, interdite.  

- Laisse-toi faire, mon amour… Tu verras, tout se passera bien… murmura Toshi avant de lui embrasser le cou.  

 

Réalisant les intentions de l’homme, Kaori s’écarta promptement de lui et réajusta ses bretelles. La peur se lisait dans ses yeux. Qu’espérait-il obtenir d’elle ?  

 

Vexé d’avoir été repoussé si brutalement par la jeune femme, Toshi l’attira brusquement à lui et pressa sa bouche contre la sienne. Stupéfaite, Kaori tenta de se dégager de son emprise mais en vain. L’homme resserra son étreinte autour de la jeune femme et, voyant qu’elle se débattait toujours, la poussa violemment sur le lit avant de chevaucher son corps tremblant. D’un coup sec, Toshi déchira son débardeur et posa la tête contre ses seins nus. Kaori était pétrifiée. L’homme la maintenait si fermement qu’elle n’arrivait plus à esquisser le moindre mouvement.  

 

- Ryô ! cria la jeune femme au comble du désespoir.  

 

En entendant ce mot, Toshi bouillonna de fureur. Voilà donc le nom de celui qui hantait ses pensées ! Les yeux injectés de sang, l’homme serra les bras de la jeune femme encore plus fort et enfouit violemment sa tête au creux de son épaule.  

 

- Je vous en prie… Ne me faîtes pas de mal… sanglota Kaori avant de fondre en larmes.  

 

Lorsqu’elle sentit ses mains parcourir le haut de son corps et presser fortement sa poitrine, Kaori ne put s’empêcher de pousser un cri de douleur. Toshi n’y prêta pas attention et continua à explorer sauvagement le corps fluet de la jeune femme. Ses mains arrivèrent bientôt à hauteur de ses hanches. Brûlant de désir, l’homme déboutonna son pantalon et celui de sa victime. Prise de panique, Kaori se débattit aussi violemment qu’elle le put. L’homme relâcha son emprise et Kaori profita de l’occasion pour le pousser à terre. Avant que celui-ci ait pu faire quoique ce soit pour la retenir, Kaori franchissait le seuil de la porte et disparaissait dans le couloir.  

 

***  

 

- SAEKOOOOOO ! Ma douce ! Je suis venue récupérer tooouuut de ce que tu me dois ! Ne bouge surtout pas… J’arriiiiiiiive !  

 

Et VLAN !! Ryô se retrouva aplati comme une crêpe sur le sol carrelé du commissariat. Trois corbeaux firent leur apparition et se mirent à tourbillonner rapidement autour de sa tête endolorie. Malgré l’humeur exécrable qui était la sienne, Ryô n’avait pu s’empêcher de se jeter à corps perdu sur la belle policière. Que voulez-vous, c’était plus fort que lui ! Dès qu’il apercevait Saeko, il perdait tout contrôle !! Sa réaction différait de celle adoptée en présence de Kaori mais n’en était pas moins un témoignage de son affection pour elle. Saeko le savait et s’en accommodait. Qu’il s’agisse d’amour ou d’amitié, Ryô n’avait de toute façon jamais été très doué pour montrer ses sentiments.  

 

- Que me vaut l’honneur de cette visite ? demanda sarcastiquement Saeko en s’asseyant derrière son bureau.  

 

Ryô se massa la nuque quelques instants avant de prendre place en face d’elle, le visage grave. Le nettoyeur le plus célèbre du japon s’adressa à la policière d’une voix lente et monocorde.  

 

- Tu t’es renseigné comme je te l’avais demandé au téléphone ?  

- Oui.  

- Et ?  

- Malheureusement Kaori n’a été aperçue nulle part. Je suis désolée…  

 

Le regard de Ryô disparut derrière la touffe de cheveux qui parsemait son front. Si au moins elle avait conservé son micro…  

 

- Ryô ?  

- Hmm ?  

- Pourquoi as-tu décidé de te séparer d’elle ?  

- Je ne sais pas… pour respecter ma promesse sans doute…  

- Dans ce cas, pourquoi seulement maintenant ?  

- …  

- Tu aurais pu prendre cette décision plus tôt, non ?  

- Oui…  

- Alors pourquoi ne l’as-tu pas fait ?  

- Je… je n’en sais rien…  

- Tu le sais très bien Ryô. Alors, pour l’amour du ciel, cesse de te mentir et admets-le une bonne fois pour toute ! le réprimanda sévèrement Saeko.  

- Que j’admette quoi, Saeko ? Que j’ai été égoïste et indifférent au bonheur de Kaori pendant toutes ces années ?  

 

Ryô s’était levé, hors de lui et fusillait Saeko du regard.  

 

- Non, que tu l’aimes et que tu as besoin d’elle pour vivre, tout simplement, répondit calmement Saeko, les yeux plongés dans la siens, attentive à la moindre de ses réactions.  

 

Déstabilisé par les paroles de son amie, Ryô ne put soutenir son regard plus longtemps et se rassit en silence, la tête légèrement inclinée sur le côté.  

 

- Avoir besoin de quelqu’un n’est pas une preuve de faiblesse, Ryô… Et si je ne m’abuse, Kaori a choisi toute seule de devenir ta partenaire. Tu ne l’y as pas forcée. Tu ne dois pas te sentir responsable mais continuer à l’aimer et à la soutenir comme tu l’as si bien fait jusqu’à maintenant. Kaori aussi a besoin de toi… L’un sans l’autre, vous n’êtes rien… Je l’ai compris le jour où Sayuri est repartie en Amérique… « Si j’avais avoué à Kaori qui j’étais, je les aurai forcés à se séparer car je ne suis pas aussi forte que ça ». Ce sont ses propres paroles, Ryô… Même si cela lui a fait de la peine, Sayuri savait parfaitement au fond d’elle que Kaori ne serait heureuse qu’en restant à tes côtés…  

 

La sonnerie du téléphone retentit, interrompant Saeko dans son élan. Après s’être excusée auprès de Ryô, la jeune policière décrocha le combiné.  

 

- Inspecteur Saeko Nogami à l’appareil, j’écoute… Comment ? Vous en êtes sûr ?.... Euh… oui… non ce n’est pas la peine… Je me débrouillerai, merci.  

 

Saeko raccrocha et fit immédiatement part à Ryô de ce qu’elle venait d’apprendre.  

 

- Il semblerait que Kaori ait séjourné quelques heures à l’hôpital de Shinjuku il y a de cela deux jours…  

 

Ryô écarquilla les yeux. Il ne savait s’il devait être heureux ou inquiet.  

 

- J’y vais.  

 

Sans hésiter une seule seconde, Ryô se leva de son siège et se dirigea vers la sortie.  

 

- At… Attends ! Je viens avec toi…  

- Non ! S’il te plaît Saeko, ne m’en veux pas mais je préfère y aller sans toi… C’est à moi et à moi seul de régler cette affaire…  

 

Saeko n’insista pas et le laissa partir en priant pour que le destin finisse enfin par lui accorder le bonheur qu’il méritait.  

 

 

Fin du chapitre  

 

 


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