Capitolo 4 :: Dure journée !

Pubblicato: 25-06-05 - Ultimo aggiornamento: 25-06-05

Commenti: Pour le titre j'était pas très inspirée mais que ça ne vous décourage pas à lire ce chap. Je voudrais remercier toutes celles qui m'on laissée une review, ça encourage et n'hésitez pas à m'en laissé d'autres. Et surtout un grand merci à ma béta Sabi, sans elle, l'histoire ne serai pas ce qu'elle est !!! Bonne lecture.

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Le réveil fut pénible pour Kaori, sachant qu’elle aurait une dure journée. Après une bonne douche, elle retrouva son aplomb naturel et partit à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Elle n’eut pas le cœur à réveiller son partenaire de si bonne heure et se dirigea au Cat’s Eyes après avoir laisser un mot à l’intention de Ryo.  

Quand elle arriva, Saeko était déjà là.  

- « Alors Kaori, prête pour l’entraînement ? » demanda cette dernière  

- « J’ai le choix ? », ironisa la jeune fille.  

- « Non, allez suis-moi » répondit Miki  

Bon grès, mal grès, elle fut forcée de les suivre jusqu’à l’escalier qui menait au sous sol du café.  

Saeko la laissa passer mais Kaori était à peine au milieu de l’escalier qu’une grenade fumigène (bah sinon y’a plus de café) explosa, suivi de près par un enchaînement de pièges en tout genre. Elle ne mit que quelques secondes avant de comprendre qu’elle s’était fait piégée. Effectivement, Saeko et Miki avaient mis trois heures pour installer tous les pièges.  

Kaori prit près d’une demi-heure pour rejoindre Miki en bas.  

Elle était essoufflée et ses vêtements étaient un peu abîmés mais elle s’en sortait plutôt pas mal.  

- « Sales traîtresses !!! » parvint-elle à dire en reprenant son souffle.  

- « Tu nous remercieras plus tard » l’assura Saeko qui descendait les escaliers en évitant ce qu’il restait des pièges comme si c’était aussi naturel que de respirer.  

- « Je n’en doute pas une seconde » se moqua Kaori  

- « Je t’explique. Ça a l’air chargé mais ne t’inquiète pas » dit Miki sans relever le sarcasme de son amie.  

Pourtant il y avait de quoi s’inquiéter, au programme : initiation au maniement des couteaux (NDA : fallait s’y attendre avec Saeko (^_^)), pièges, bombes et autres explosifs en tout genre (NDA : elle doit y être habituée avec Ryo à surveiller), amélioration du tir (NDA : Ryo va pas être content du tout), combats au corps à corps et enfin, le meilleur pour la fin, le maniement des... hommes !!! (NDB : ouhhh hommes = objets ici ??? ouais…)  

Kaori resta enfermée durant une heure et demi avec Saeko comme professeur pour maîtriser les techniques de bases. Il lui fallut ensuite trois bonnes heures avant qu’elle ne réussisse à faire quelques un des tours de passe-passe dont Saeko avait le secret.  

Cela pris moins de temps pour les pièges car Falcon lui avait apprit pas mal de choses à l’insu des autres. Elles lui avaient préparé un véritable parcours du combattant afin que Kaori puisse s’entraîner à dissimuler sa présence et à déjouer explosifs et bombes.  

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- « Bon, à présent, nous allons faire un petit jeu très intéressant, annonça Miki d’un ton exagérément rassurant.  

- « Qu’est ce que vous m’avez réservé cette fois ? » demanda Kaori résignée.  

- « Pour commencer, nous avons installé un terrain d’entraînement et tu ne dois pas dépasser ces limites » expliqua Saeko.  

Tout en parlant, elles avaient emmené Kaori dans une salle voisine. Enfin si on pouvait appeler ça comme ça. Ça ressemblait plus à une jungle.  

Miki lui tendit une arme, en donna une à Saeko et en garda une pour elle.  

Elle était assez lourde et Kaori eut du mal à s’y habituer.  

- « Ce sera Saeko et moi, contre toi. Nous avons placé des pièges et tu dois les éviter en plus d’éviter nos tirs. Les armes sont chargées de peinture. Celle qui est touché, est éliminée mais avant on te laisse une demi-heure pour installer tes propres pièges » dit Miki  

Kaori s’en donna à coeur joie. C’était son seul moyen de se venger (pour l’instant) contre tout ce qu’elles lui avaient fait endurer.  

Elles revinrent une demi-heure plus tard et le « jeu » pu commencer.  

Saeko et Miki faillirent plus d’une fois se faire avoir par les pièges de Kaori mais elles s’en sortirent in extremis. Kaori, quand à elle, n’eut aucun mal à repérer ceux de Saeko et Miki. Avec Falcon comme maître, elle était pour ainsi dire experte en la matière.  

Au bout d’une heure, Kaori réussi à toucher Saeko et quelques minutes plus tard Miki. Ensuite, elle se dirigea vers la salle de tir. Pendant qu’elle s’entraînait, les deux jeunes femmes sentirent que Kaori se donnait entièrement pour s’améliorer. Elles savaient que Ryo lui interdisait de se servir d’une arme et donc, elle n’avait jamais eu l’occasion de prouver qu’elle était à la hauteur, qu’elle était digne d'être la partenaire de City Hunter. Une heure plus tard, elles se décidèrent enfin à arrêter le cours.  

- « Maintenant que le plus dur est passé, passons à l'opération séduction » proposa Saeko  

- « C’est ok pour moi, tu viens Kaori » répliqua Miki  

- « Mais tu ne vas tout de même pas y aller dans cette tenue... » commença Saeko  

- « Oui, monte te changer, tu trouveras quelque chose de plus approprié dans mon armoire » » compléta Miki  

- « Et tu as intérêt que ça nous plaise sinon... »  

- « ...On montera te choisir la tenue nous même et... »  

- « ...On ne te fera pas de cadeau cette fois. », finit la charmante inspectrice.  

Kaori s'empressa de monter dans la chambre de Miki.  

"Qu'est ce qu'elles peuvent être agaçantes quand elles s’y mettent et cette manie de terminer la phrase de l'autre. Si elles continuent, elles vont me rendre chèvre" pensa Kaori.  

Et encore elle n'était pas au bout de ses surprises. Saeko et Miki la conduirent dans un café et elles s'assirent à la terrasse.  

Le café était calme avec seulement quelques clients. En passant, plusieurs hommes abordèrent les trois jeunes femmes et pour la plupart, ils cherchèrent à avoir le numéro de Kaori. Elle était vraiment très belle dans sa robe d'été rouge qui ne recouvrait pas grand chose.  

Une fois installées, les instigatrices de cette journée confièrent tous leurs petits secrets de séduction à la jeune femme, ainsi que les règles de base à suivre en compagnie de la gente masculine.  

En tout cas, l'épreuve fut dure et éprouvante autant pour les professeurs que pour l'élève. Il fallut deux heures pour que Kaori ne rougisse plus lorsqu’ un homme l'abordait et encore plus de temps pour qu'elle ose enfin lui répondre.  

Comme je le disais ce fut une épreuve éprouvante mais elles y arrivèrent quand même. Il devait être 22h00 quand elle rentra chez elle. Mais cette fois, Ryo ne l'attendait pas, il devait sûrement être sorti dans les quartiers chauds de Shinjuku, vautré dans les bras d'une de ces serveuses déguisées en lapin.  

Pitoyable, elle se trouvait pitoyable. Elle était honteuse d'avoir pu croire que Ryo s'était inquiété pour elle la veille. Il devait certainement être en colère que sa femme de ménage ne lui ait pas préparé son dîner.  

Comment avait-elle pu croire que son "baiser" avait eut un quelconque effet sur Ryo ? On parlait de Ryo Saeba, l'étalon de Shinjuku, pervers n°1 du japon et certainement de la planète toute entière.  

Dire que c'est pour lui qu'elle faisait tous ses efforts. Elle aurait beau courir nue dans l’appartement que môssieur n’aurait pas remarqué sa présence.  

Elle s'endormit après avoir pleuré pendant des heures. Quand Ryo rentra, il monta dans la chambre de sa belle et s'approcha du lit. Il constata qu'une fois de plus, elle avait pleuré... à cause de lui.  

- « Mon ange, pardonnes-moi... » murmura-t-il en remettant une mèche rebelle à sa place.  

Son regard parcourut son corps, des pieds jusqu'à sa tête. Savait-elle à quel point elle était belle ?  

Il s'attarda sur ses lèvres légèrement entrouvertes, si tentantes. Et quelle meilleure façon de résister à la tentation que d'y céder (NDB : c’est bien dit !). Il approcha ses lèvres de celles de son ange et lui vola un baiser. Ce fut un baiser tendre et sauvage à la fois, un baiser qui reflétait son désir envers elle. Il avait tant rêvé de le faire.  

Mais sa raison reprit le dessus et il se reprocha ce geste. Après avoir admirer ce corps si parfait, il quitta la chambre.  

S'il savait ce qui l’attendait...  

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