Capitolo 10 :: L'orphelinat

Pubblicato: 25-01-06 - Ultimo aggiornamento: 24-09-06

Commenti: Slt, me voici de retour avec un nv chap après de long mois d'absences. J'espère que j'vous ai manqué au moins !!! lol. Non, sérieux, j'espère que ce chapitre va vous plaire. Laissez moi vos avis. Merci à tous les lecteurs qui prennent le temps de me lire. Et n'oubliez pas !!!! DES REVIEWS TOUT PLEIN !!!!!!!!!!!!!!!!! LOL

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Pendant que Kaori était partie voir Mélodie, Ryo avait réfléchi au comportement de sa partenaire et à la façon dont il allait réagir.  

Depuis presque huit ans, il s’était défendu de la toucher, pendant presque huit ans, il l’avait fait souffrir et tout cela dans un seul but : la protéger. Et ce n’est pas parce que Kaori lui faisait du charme qu’il devait céder, au contraire.  

Mais comment pourrait-il lui résister ? Il avait réussi à se contenir pendant toutes ces années mais réussirait-il à le faire un an de plus ? Rien n’était moins sûr ! Il fallait absolument qu’il trouve un moyen pour survivre à l’ouragan "Kaori". Il en était là de ses réflexions quand son attention se posa sur Leila. Il la déshabilla du regard.  

Elle était belle, vraiment très belle mais une expression anxieuse troublait les traits gracieux de son visage. Il ne put s’empêcher de vouloir faire disparaître ces rides soucieuses sur le front de cette belle jeune femme.  

Il engagea la conversation avec Leila. Ce ne fut pas facile de lui faire oublier ses soucis mais il y parvint finalement. Ils parlèrent de tout et de rien, de leur métier respectif…  

Ils ne remarquèrent pas Mélodie et Kaori quand elles les rejoignirent. Kaori les observa avec un regard triste et se dit qu’elle avait encore une rivale. Une de ces femmes qui avait beaucoup de choses à offrir qu’elle n’avait pas.  

Mélodie le remarqua et demanda tout bas :  

- « Tu l’aimes n’est ce pas ? »  

- « Moi ? Mais non, qu’est ce qui te fait penser ça ? Non mais franchement tu me vois avec cet espèce d’obsédé ?! »  

- « Tu auras beau dire ce que tu veux, tes yeux te trahiront toujours » répondit Mélodie.  

- « Non mais qu’est ce que tu vas imaginer ? »  

- « Cause toujours ! » répondit Mélodie en lui tirant la langue.  

Kaori lui sourit. Un simple sourire qui voulait pourtant tout dire. Elles se décidèrent enfin à signaler leur présence.  

- « Tiens vous êtes de retour ? » demanda Ryo.  

- « Oui comme tu le vois » répondit sa partenaire.  

- « Leila je…excuse-moi pour mon comportement, j’ai vraiment mal agi et j’en suis désolée »  

- « Ce n’est rien Mélodie, c’est oublié »  

- « Auprès de vous aussi, je tiens à m’excusez monsieur Saeba »  

- « Tu peux m’appeler Ryo »  

- « Bon les enfants vont bientôt rentrer, il est temps de penser à préparer le repas » annonça Leila. Kaori se proposa pour concocter quelques recettes et après maintes et maintes objections, Leila finit par accepter.  

Juste au moment où Kaori finit de préparer les différents plats, les enfants rentrèrent. Leila leur donna des instructions puis elle rejoignit Kaori dans la cuisine.  

- « Ca va, tu n’as pas besoin d’aide ? »  

- « Non, ça va. Je viens de terminer »  

- « Tant mieux, les enfants vont bientôt se mettre à table »  

Un jeune homme entra dans la cuisine.  

- « Alors, commen…. »  

Sa phrase fut laissée en suspens quand il vit la jeune femme qui se tenait à côté de sa sœur.  

Il s’approcha d’elle, lui prit la main et l’amena à ses lèvres.  

- « Ca alors, jamais je n’aurais cru vous revoir belle ange. Mais ce n’est pas pour me déplaire»  

En un instant, Kaori oublia les leçons que ses amies lui avaient apprises. Elle rougit sous le compliment.  

- « C’est bon frangin, pas la peine de jouer la comédie pour l’impressionner » dit Leila en lui donnant une tape dans le dos.  

- « J’vois pas de quoi tu parles et je te signale que ça fait mal. » répondit Toshi en abordant un air boudeur.  

- « Au lieu de te plaindre, tu pourrais mettre les plats sur les tables »  

- « C’est si gentiment demandé » dit-il avant de s’exécuter.  

Pendant ce temps, Ryo regardait la scène d’un air désapprobateur. Qui avait autorisé ce bellâtre à tourner autour de SA Kaori ?! (NDB : non mais Ryo, depuis quand c’est TA Kaori ?)  

S’il avait pu, il lui aurait collé son point dans la figure mais Kaori avait beau être naïve, elle n’en était pas idiote pour autant ; s’il le faisait, elle n’était pas prête de le lâcher avec ça.  

D’un autre côté, il n’était pas contre l’idée de coller son poing dans la face de tous ceux qui essayaient de draguer Sa Kaori !!  

Après ces réflexions, il se décida à rejoindre les autres. En ouvrant la porte, il fut impressionné par la taille de la salle à manger. Il fallait avouer qu’elle devait bien faire trois fois son salon. Il y avait trois rangées de six tables qui comportait chacune six places. Et au fond de la salle, il y avait une autre table réservée aux adultes et exceptionnellement, Mélodie s’était jointe à eux.  

Quand le dîner fut terminé et la vaisselle faîte, Kaori monta tout de suite dans sa chambre, elle ne voulait pas voir Ryo draguer Leila, car il n’y manquerait sûrement pas, comme elle avait pu le constater avant le repas. Son moral n’était pas vraiment au beau fixe. En passant devant une pièce, elle entendit quelqu’un pleurer. Elle s’arrêta et frappa à la porte mais comme personne ne répondit, elle entra.  

Elle vit un enfant qui pleurait caché sous sa couverture. Les deux autres gamins qui partageaient sa chambre était en train de parler comme si de rien n’était.  

- « Qu’est-ce qu’il se passe ? » demanda Kaori.  

Ils sursautèrent en l’entendant.  

Personne ne lui répondit.  

- « Pourquoi pleure-t-il ? » répéta Kaori en désignant le petit garçon sous sa couverture.  

- « Euh…je ne sais pas, il pleure chaque soir et il ne parle à personne » expliqua finalement un des deux garçons.  

- « Et chaque fois, il reste tout seul dans son coin » ajouta l’autre.  

Kaori s’approcha du lit et enleva la couverture, mettant l’enfant à découvert. Ses genoux étaient ramenés contre lui et son visage enfoui dans ses mains. Il ne prit pas la peine de la regarder en lui criant.  

- « Laisse-moi tranquille ! »  

- « On peut parler au moins ? » demanda-t-elle d’une voix douce.  

- « Je ne veux pas te parler »  

- « Dans ce cas, c’est moi qui vais le faire »  

- « Et moi je veux que tu partes !!! »  

" Quel caractère !!! " pensa Kaori. Mais elle n’abandonna pas pour autant  

- « Tu es à l’orphelinat depuis longtemps ? »  

- « Non et pourquoi tu veux le savoir ? Et d’abord t’es qui toi ? » questionna le garçon en levant sa tête vers elle. Quand il vit le visage de son interlocutrice, il fut comme paralysé et dans ses yeux, on pouvait lire de l’étonnement mêlé à de la peur.  

- « Et bien quoi ? Je suis si moche que ça ? » plaisanta Kaori. Mais en voyant qu’il ne réagissait pas, elle commença vraiment à s’inquiéter.  

- « Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ? »  

- « Tu…tu t’appelles comment ? » dit enfin le petit en arrêtant de pleurer.  

- « Euh…Je m’appelle Kaori et toi ? »  

- « Je m’appelle Tenshi »  

- « Pourquoi pleures-tu Tenshi ? »  

Ses larmes refirent surface et Kaori le prit instinctivement dans ses bras et le berça.  

- « Chut… Dis-moi ce qui ne va pas »  

- « Je…Elle…elle m’avait…promis de ne pas me…quitter »  

Kaori préféra attendre qu’il se soit calmé avant de demander des explications. Après un certain temps, ses larmes se tarirent.  

- « Explique-moi ce qui ne va pas »  

Il décida de se confier à elle. Non seulement il en avait besoin mais en plus avec elle, il se sentait en confiance.  

- « Quand papa est mort, elle m’avait promis qu’elle ne me quitterait pas, elle m’avait promis, elle n’avait pas le droit de m’abandonner, elle n’avait pas le droit de mourir !!! » cria-t-il révolté.  

- « Calme-toi. Tu sais, ils ne t’ont pas abandonné. Si tes parents t’ont quitté c’est parce qu’il n’avait pas le choix. S’ils avaient pu choisir, ils seraient restés auprès de toi toute leur vie. Mais tout le monde doit quitter cette terre un jour. Quand ils sont morts, ta maman et ton papa n’auraient sûrement pas voulu que tu sois triste. Et toi si tu étais loin d’elle, tu voudrais que ta maman soit triste à cause de toi ? »  

- « Non »  

- « Et bien elle non plus. N’oublie pas que ta maman te regarde d’en haut. Elle n’est pas vraiment partie, elle est toujours là, au fond de ton cœur. Allez, maintenant sèche-moi ces larmes et fais-moi un beau sourire » dit Kaori.  

Malgré lui, Tenshi ne put s’empêcher de sourire. Comment aurait-il pu résister à Kaori ?  

- « Tu sais, tu ressembles beaucoup à ma maman»  

- « Moi ? Et comment elle était ta maman ? »  

- « Elle était très belle, comme toi. Attends, je vais te montrer une photo »  

Tenshi fouilla dans le tiroir de la table de nuit qui se trouvait à côté de son lit et poussa une exclamation de victoire quand il trouva ce qu’il cherchait.  

Il lui tendit fièrement la photo. Elle représentait une femme qui tenait dans ses bras un petit garçon qui devait être Tenshi en un peu plus jeune et juste à côté se trouvait un homme qui enlaçait la femme et l’enfant.  

- « C’est ta mère ? »  

- « Oui, elle te ressemble hein ?! »  

Kaori l’observa. C’est vrai qu’elle lui ressemblait, les mêmes yeux, les mêmes cheveux mais en plus long, les mêmes traits du visage. Pourtant cette femme sur la photo était belle.  

" Tellement plus belle que moi ", pensa la partenaire de City Hunter.  

Mais en même temps, elle comprenait mieux pourquoi Tenshi avait été surpris en la voyant.  

- « Oui, elle est très belle… Bon je te laisse, mais n’oublie pas ce que je t’ai dit. Je veux que dès demain, tu essaies de te trouver des amis. Je suis sûre que tous les enfants ici sont très gentils. »  

- « Oui »  

- « C’est promis ? »  

- « Oui, promis. »  

- « Bon il est temps de vous coucher. C’est valable pour vous aussi » dit-elle en parlant aux deux autres enfants qui avaient continué de discuter. Après avoir éteint la lumière, elle se dirigea vers sa chambre. Quand elle y entra, Mélodie l’attendait assise sur le lit.  

- « Je commençais à me demander si tu ne t’étais pas perdue. »  

- « Non, j’étais …occupée. Mais qu’est ce que tu fais là ? »  

- « Et bien je voulais te parler. »  

- « De quoi ? »  

- « De Ryo, en fait, de Ryo et de toi. »  

- « Ah oui, encore ton délire, je t’ai pourtant déjà expliqué qu’entre Ryo et moi il n’y a rien, nous ne sommes que partenaires !!! »  

- « A d’autres s’te plaît, j’suis pas dupe. Et j’ai décidé de vous aider » (NDB : c’est une manie chez les gens de vouloir les aider, mais est-ce qu’ils le veulent vraiment ces deux là ?)  

- « Qu’est ce que tu entends par « nous aider » ? » demanda Kaori soupçonneuse.  

- « Par exemple, j’ai remarqué que Toshi avait des vues sur toi. Ca serait bien de rendre Ryo jaloux. Ouais….De le séduire et le rendre fou d’amour…et de jalousie » ricana la jeune fille. (NDB : pauvre enfant, que d’illusions sur l’homme ! Euh Sabi se retire car elle commence à divaguer, désolée)  

Le sourire machiavélique qu’elle affichait ne présageait rien de bon pour le pauvre Ryo. Mais pour l’instant, Kaori était trop fatiguée pour y attacher une quelconque importance. Elle était cent pour cent partante pour exécuter le plan de Mélodie mais, malgré elle, un sentiment de culpabilité l’envahit.  

- « Tu ne trouves pas que ce n’est…pas bien de se servir de Toshi ? »  

- « Oh… ne t’inquiète pas pour lui, il s’en remettra. »  

- « Si tu le dis » répondit-t-elle en étouffant un bâillement. (NDB : ah, la fatigue nous empêche de réfléchir parfois !)  

- « Bon je te laisse. Passez une…bonne nuit » dit Mélodie d’un ton plein de sous-entendu.  

Elle se changea rapidement et se glissa dans les draps. Quelques minutes plus tard, elle entendit la porte s’ouvrir. Ryo, car s’était bien lui, se changea lui aussi et se mit debout devant le lit avant d’approcher d’un pas hésitant.  

- « Ne t’inquiète pas, je ne mords pas tu sais » dit Kaori d’une voix moqueuse.  

- « Ah…hum…tu es réveillée ? »  

- « Non, je dors profondément » répondit-elle. (NDB : in your face, Kaori 1 / Ryo 0000, ha ha ha !)  

Elle s’amusait de le voir devant ce lit avec l’air embarrassé.  

C’était drôle de voir à quel point les rôles avaient été interchangé. Finalement, il se décida enfin à aller s’allonger auprès de Kaori.  

Après quelques instants de gêne, la tension baissa et Kaori se permit de se coller à lui. Elle sentit le corps de son partenaire se raidir mais au bout d’un moment, il se détendit. Elle passa ses mains autour de son cou et après avoir hésité, il entoura sa taille. Kaori posa ses lèvres sur celles de son partenaire. Ils ne tardèrent pas à s’assoupir…  

(NDB : QUOIIIIIIII, COMMMMMMENNNTTT, que vois-je ???)  

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