Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Tiffany

Beta-reader(s): Sabi

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 02-06-05

Ultimo aggiornamento: 07-11-07

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Ce qui était au départ un simple bras de fer va devenir le commencement d'un mois plein d'aventures et d'émotions.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un petit bras de fer " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Un petit bras de fer

 

Capitolo 12 :: Etranges retrouvailles

Pubblicato: 05-09-07 - Ultimo aggiornamento: 05-09-07

Commenti: Salut tt le monde. Et oui, après toutes ces années, je suis de retour ! LOL. Bon, voici le prochain chapitre de mon hsitoire. Les événements vont s'enhaîner très vite. Je crois qmême que pour certains, il faudra relire un peu les chapitres précédents. Je m'excuse d'avoir pris autant de temps avant de majer. J'espère que vous n'aurez pas attendu pour rien. Dîtes§moi ce que vous en pensez. Laissez§moi pleins pleins de reviews surtout. Biz

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Comme Kaori l'avait prévu, la sortie fut...intéressante dirons-nous.  

Sur le chemin qui conduisait au cinéma, les deux jeunes enfants se montrèrent plutôt calmes. Mais une fois devant le guichet, la dispute commença.  

- Non, je veux voir « L’attaque des mutants vengeurs » !  

- Et moi, je te dis qu’on ira voir « Harry Potter et le prince de sang mêlé » !  

- Non, Harry Potter c’est nul ! Je ne veux pas aller le voir !  

Mélodie le regarda avec agacement.  

- De toute façon, ton film est interdit au moins de seize ans. Kaori a plus de seize, j’ai seize ans. Mais toi, quel âge as-tu ? Cinq ans ?  

- Même pas ! J’ai dix ans.  

- Ben ce n’est pas assez. Plus que six ans et tu pourras le voir. En attendant, on regardera Harry Potter.  

Kaori acheta donc les places pour aller voir le film. Un détail lui vint à l’esprit.  

- Dis Mélodie, Leila nous avait dit que tu avais quinze ans.  

- Non, j’en ai seize.  

Dès que Mélodie se retourna, Tenshi lui tira la langue. Kaori éclata de rire en le voyant. Puis une nouvelle dispute commença, cette fois-ci devant le stand de confiserie.  

 

- Qu’est-ce que vous voulez ?  

- Des M&M’s, demanda l’adolescente.  

- Non, des chips, c’est mieux, répliqua le jeune garçon.  

Ils auraient pu continuer ainsi longtemps si la jeune nettoyeuse n’était pas intervenue.  

- Et si je vous achetais les deux ?  

 

Durant la séance, tout se passa bien. A la fin, même si Tenshi essayait de le cacher, on voyait à l’expression de son visage que le film lui avait beaucoup plu.  

- Bon, qu’est-ce que vous diriez si je vous emmenais manger une glace ?  

- Oui ! Ca serait génial.  

- Oui, pourquoi pas dit simplement la jeune fille.  

- Bon, pour une fois, vous êtes d’accord sur quelque chose. Je connais un super café, le Cat’s eye. La propriétaire est une amie et elle fait les meilleures glaces de toute la ville.  

 

Sur la route, Kaori ressentit une impression étrange. Elle avait la sensation qu’ils étaient suivis. Elle eut l’impression qu’"ils" ne tarderaient pas à attaquer. Elle pressa le pas. Personne n’oserait les attaquer dans le café d’Umibozu. Quelques minutes plus tard, ils y étaient.  

- Bonjour tout le monde !  

- Bonjour Kaori. Tu as l’air de bonne humeur remarqua Miki.  

Ryo était déjà au bar avec Leila. Avant que Kaori ne puisse répondre, un truc informe lui sauta dessus.  

Elle eut du mal à reconnaître Mick mais déjà Ryo avait sorti son arme et menaça son homologue américain.  

- Toi le blondinet, tu t’éloignes d’elle.  

Mick, ayant retrouvé une apparence normale, passa son bras autour de la taille de la jeune femme et la serra étroitement contre lui.  

- Rien ne pourra me séparer de ma dulcinée, pas même t… Mais attends une seconde. Tu ne serais pas jaloux. Mais si, regardez-le. Il défend son territoire.  

- Mais pas du tout ! Pourquoi est-ce que je serais jaloux ? Ce n’est pas comme si moi et Kaori, on sortait ensemble.  

- Alors je peux la draguer ?  

- Essaie pour voir !  

Kaori était totalement larguée. Comment osaient-ils parler d’elle comme si elle n’était pas là ? Alors qu’ils allaient en venir aux poings, le colosse posté derrière le comptoir sortit un bazooka.  

- Je ne veux pas de dispute dans mon café. Allez-vous battre dehors !  

- Quel bar de fou ! Sérieux, où est-ce que tu nous as emmené ?  

 

Tout le monde se tourna vers celle qui avait dit ça. Mélodie.  

- Kaori, tu ne m’avais pas dis que tu avais amené des amis, reprocha Miki.  

- C’est vrai que j’ai oublié de faire les présentations. Les gars, je vous présente Mélodie, notre cliente, et Tenshi, un ami. Mélodie, Tenshi, voici Miki, elle tient le café avec son mari, Falcon. Et l’autre crétin blond, c’est Mick.  

- Oh Kaori, pourquoi me brises-tu le cœur ainsi ? questionna Mick en pleurant à chaudes larmes.  

- Mick, ça suffit. Tu n’as pas bientôt fini de faire l’idiot. Bonjour les enfants. Asseyez-vous à côté de Ryo et Leila. Je peux vous offrir quelque chose ?  

Les deux jeunes gens regardèrent Miki. Elle semblait être la seule plus ou moins normale de tous ces gens bizarres. Ils s’assirent donc à côté de Leila. Cette dernière avait plutôt l’air effrayée. Elle était déjà venue au Cat’s Eye pour leur confier la mission, mais elle n’avait pas fait la connaissance de Mick. Elle n’avait pas non plus vu le cocktail explosif que formait celui-ci avec Ryo.  

 

Kaori prit place entre les deux énergumènes.  

- Je leur ai vanté les mérites de tes glaces. Tu nous en fais une ? A la fraise pour moi.  

- Moi, citron commanda Tenshi.  

- Et pour moi, pistache.  

Mélodie regarda les personnes réunies dans le café.  

- J’n’arrive pas à croire que tu vis parmi tout ce petit monde, dit-elle à Kaori.  

- C’est vrai que je vous voyais dans un monde différent, renchérit Leila.  

- Oh, ne t’inquiète pas. Ils sont bizarres mais on s’y habitue vite.  

Miki déposa les glaces devant eux.  

- Cadeau de la maison.  

- Merci. Dîtes, vous ne seriez pas le célèbre Mick Angel ?  

Mélodie dévisageait l’américain avec de grands yeux.  

- Si mais…  

- Et vous, Vous êtes LE Falcon ?  

- Tu les connais ? demanda Kaori  

- Bien sûr ! Mon père parlait souvent de vous avec ses collaborateurs. Chaque fois qu’ils préparaient un coup, ils parlaient de vous comme étant les seules personnes pouvant leur mettre des bâtons dans les roues. A ce qu’il paraît vous êtes les meilleurs dans votre genre.  

Elle parlait d’eux avec beaucoup d’admiration.  

- Tu es plutôt bien renseignée pour une gamine. En fait, si tu veux tout savoir, je suis LE meilleur, le numéro 1. Le type le plus craint de tout le japon.  

- Si vous voulez mon avis Monsieur Saeba, vous êtes surtout LE plus vantard.  

Tout le monde éclata de rire à la remarque de la gamine.  

 

Soudain, la clochette du café sonna. Un homme entra. Il était assez jeune. Quarante ans à tout casser. Les cheveux bruns, les yeux verts, il était plutôt beau. Il portait un costume probablement de marque. Il avait tout de l’homme d’affaire typique. Pas un cheveu qui dépasse, parfaitement rasé et habillé chic.  

Leila et Mélodie sursautèrent en le voyant.  

- Papa ?  

Kaori et Ryo se retournèrent en même temps. Etait-il possible que l’ennemi se soit aventuré seul sur leur territoire ? Il n’aurait pas osé ?  

- Ma chérie, je t’ai manqué ?  

En entendant cette voix, Kaori tiqua. Elle l’avait déjà entendue quelque part. Elle ne savait plus très bien où mais…  

- Reiji !  

Ca lui était revenu brusquement. Ce dernier se tourna vers elle. Il avait l’air surpris. D’où est-ce que cette jeune femme le connaissait. Il n’était pas le seul. Ryo se posait des questions lui aussi.  

- Kaori, tu connais cet homme ?  

- Kaori ? Kaori Makimura ? C’est toi ?  

- Je…je ne m’attendais pas à… C’est toi le père de Mélodie ? Je…  

- Tu n’es pas la seule à être surprise. Je ne m’attendais pas non plus à te revoir dans ces circonstances. Toi, la partenaire de Ryo Saeba !  

 

Tout le monde les dévisageait. Mélodie fut la première à prendre la parole.  

- Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ? Je suis totalement paumée là ? Kaori, tu connais mon père ?  

- Je…oui. Reiji et moi sommes de vieilles connaissances.  

Ce dernier éclata de rire.  

- Une vieille connaissance ? C’est tout ce que je suis pour toi ? C’est dommage, pour moi tu représentes bien plus.  

- Ce n’est pas le moment de parler de ça ! Qu’est-ce que tu viens faire ici ?  

- J’étais venu voir par moi-même si City Hunter était vraiment aussi fort qu’on le prétend. Mais c’était avant de te voir. Tu viens de bouleverser tous mes plans. Après tant de temps, on a beaucoup de choses à se dire, non ? J’aimerais te parler seul à seule. Dans un autre endroit qu’ici. Si tu veux bien me suivre, évidemment.  

- Pourquoi est-ce que je te suivrais ?  

- A la base, je devais vous faire chanter. Plusieurs de mes hommes ont suivit les enfants de l’orphelinat de Leila. Un seul geste déplacé de votre part et ils sont condamnés. Mais je préfère te laisser le choix. Que tu viennes ou pas, il n’arrivera rien à ces enfants. Du moins pour l’instant.  

- Kaori, ne l’écoutes pas.  

Elle ne fit pas attention aux paroles de son partenaire.  

- Si je viens avec toi, tu me promets de ne rien faire à ses enfants ? J’ai un deal à te proposer. Je te suis et en échange je veux ta parole que tu ne toucheras pas à cet orphelinat, ni à ses habitants, ni à Leila et son frère. Ca se passera entre toi et City Hunter.  

- Kaori ? Qu’est-ce que tu fais ? s’écria Miki.  

 

Elle se demanda si son amie n’était pas devenue folle. Elle voulait marchander avec l’ennemi. Elle voulait tout ça en échange d’une simple conversation avec ce Reiji.  

- Même si je refuse, tu viendras avec moi dit celui-ci en tendant une main vers la jeune femme.  

- Je veux ta parole.  

- Très bien. La seule qui sera en danger sera Mélodie.  

Kaori attrapa la main qu’il lui tendait. Il l’entraîna hors du café.  

- Qu’es-ce que tu fais ? Tu es folle ?  

Elle regarda son partenaire droit dans les yeux pour le rassurer.  

- Tout ira bien. Mélodie peut emménager chez nous, l’orphelinat n’a rien à craindre. Je reviendrais plus tard.  

Elle lut dans ses yeux sombres de l’inquiétude.  

- Comment peux-tu lui faire confiance ?  

- Tout ira bien je te dis. Je t’expliquerai plus tard.  

 

Elle se détacha de l’emprise de Reiji et se dirigea vers Ryo. Elle se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa sur la joue. Ensuite, elle rejoignit leur ennemi. Elle entra dans sa voiture et il démarra. La bande, qui les avait suivi à l’extérieur, les regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’ils disparaissent.  

- Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ? demanda Miki.  

- J’avoue ne pas avoir compris grand-chose déclara Leila.  

- Est-ce que Kaori va revenir ? interrogea le petit Tenshi, des larmes pleins les yeux.  

Ryo se pencha, prit le petit dans ses bras et essuya les larmes qui coulaient sur ses joues.  

- Bien sûr qu’elle va revenir.  

Mais c’était plus pour se rassurer lui-même qu’il avait prononcé ces paroles. Il avait conscience du regard de ses amis posé sur lui.  

- Ryo, est-ce que tu sais qui est cet homme ? demanda Mick  

- Qui il est, oui. Le père de Mélodie. Celui qui paie des gens pour tuer sa propre fille. Quel est le lien entre lui et Kaori ? Non.  

- Comment peux-tu la laisser partir avec lui alors ? S’il lui arrive quoique ce soit, ce sera de ta faute.  

Falcon prit sa femme dans ses bras.  

- Calme-toi chérie. Ryo a confiance en Kaori, elle sait ce qu’elle fait.  

- Bon, allons faire les bagages de Mélodie. Elle vient habiter chez nous.  

Leila fut surprise.  

- Hein mais pourquoi ?  

- Tu as entendu ce que Kaori a dit non ?  

- Heu… Je voudrais juste préciser que ce n’est pas dans les habitudes de mon père de respecter ses promesses. Ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler un homme d’honneur.  

Ryo resta sur ses positions. Mélodie vivrait chez City Hunter à présent que l’orphelinat n’était plus en danger.  

 

Kaori marchait au côté de Reiji. Elle avait eu du mal à se résigner à abandonner son partenaire, ses amis et les deux enfants pour suivre ce type totalement inconnu à leurs yeux, qui plus est, un criminel. Il l’avait conduit dans un parc non loin du café.  

- Qu’est-ce qui te fait dire que je tiendrais ma promesse ? demanda Reiji pour briser le silence.  

- Tu vas me trouver stupide mais une partie de moi me répète que je peux te faire confiance.  

Le jeune homme s’arrêta soudainement. Il fit face à Kaori. Il caressa tendrement sa joue.  

- Tu sais que je ne te trouverais jamais stupide. Au contraire, ça me fait plaisir que tu écoutes cette partie de toi. J’ai une autre question à te poser. Comment ça se fait que tu sois la partenaire d’un tueur à gages ? Je n’aurais jamais crû qu’Hideyuki te laisserait faire un métier pareil.  

- Et toi, comment ça se fait que ta fille nous est engagés pour la protéger de toi et tes hommes de mains ?  

- Réponds.  

Il avait dit ça d’une voix douce mais qui ne laissait pas place à la discussion.  

- A vrai dire, c’est Hideyuki qui travaillait avec Ryo à la base. Mais il est mort durant une de leurs affaires et j’ai repris sa place. Je n’avais pas d’autre famille à part lui. Je n’avais rien à perdre.  

- Toutes mes condoléances.  

Ils remarchèrent en silence pendant un bout de temps avant que Reiji ne trouve le courage de poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il l’avait revue.  

- Qu’est-ce qu’il y a entre Saeba et toi ?  

- Rien, soupira la jeune femme.  

- Mais tu aimerais qu’il y ait quelque chose. Tu es amoureuse de Ryo Saeba.  

Plus qu’une question, c’était une affirmation. Kaori ne nia pas.  

- Je ne pensais pas tomber amoureuse d'un autre homme après...notre séparation. Mais Ryo est spécial. C'est quelqu'un d'exceptionnel.  

- Tu le connais depuis combien de temps ?  

- Depuis presque huit ans. Depuis la mort de mon frère. Et toi, depuis quand as-tu viré du mauvais côté ?  

 

Il ne répondit pas. Kaori s’arrêta.  

- J’ai répondu à tes questions, j’attends de toi que tu répondes aux miennes.  

- Désolé. C’est juste que…je ne peux pas répondre à cette question. Pas pour l’instant. J’ai imaginé cette scène tellement de fois.  

Voyant que la jeune femme ne répondait pas, il continua.  

- Sauf que dans mes rêves, tu n’étais pas l’associée de Ryo Saeba, on n’était pas dans des camps adverses et surtout, tu m’aimais encore.  

Voyant qu’elle ne répondait pas et continuait simplement à avancer, il perdit patience. Il lui empoigna le bras et la força à le regarder dans les yeux.  

- Kaori, je prends des risques pour toi. Me balader avec toi alors que tu es mon ennemie, ce n’est pas rien. C’est comme si tu n’en avais rien à faire.  

- Lâche-moi, tu me fais mal.  

- Désolé, je ne voulais pas, s’excusa-t-il en s’exécutant.  

- Ce n’est rien. Excuse-moi de ne pas réagir comme tu le voudrais seulement, j’ai du mal à me rendre compte de la situation.  

- Je comprends.  

- Mais malgré tout, je suis contente de te revoir.  

- Kaori, tu sais pourquoi est-ce que j’ai tenu à te parler ? Moi aussi je suis heureux de te revoir mais pas seulement. Je voulais te dire que je t’aime. Oui, malgré toutes ces années, malgré tout ce qui s'est passé, je t’aime encore.  

- Reiji, pourquoi tu me dis ça ? Qu’est-ce que tu attends de moi ?  

- Rien. Je suppose que je voulais que tu le saches. Tu as tes amis, ton métier, Saeba. Je ne peux pas entrer dans ta vie et tout chambouler.  

- Et pourtant c’est ce que tu fais en ce moment. Tu ne m’aurais pas emmenée ici si tu pensais qu’il ne peut rien avoir entre nous.  

 

Kaori le dévisagea. Oui, c’est exactement ce qu’il faisait. Elle avait une vie assez peu banale mais ça lui plaisait. Et lui, il se ramenait avec ses déclarations et se permettait de la faire douter sur ses sentiments.  

Elle revit les yeux sombres de son partenaire, ses cheveux couleur noir corbeau. Oui elle aimait Ryo. Mais maintenant qu’il avait semé le trouble en elle, elle n’était plus sûre de ne plus rien ressentir pour lui  

Il avait réussi à la troubler.  

- Je vois que tu me connais toujours aussi bien.  

- J’aimerais rentrer chez moi s’il te plaît.  

- Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?  

- Oui.  

- Dommage. Moi, c'est autre chose que je veux.  

Il avait dit ça en la dévorant des yeux. Soudain, Kaori regretta d'avoir mis un short aussi court et moulant. Encore plus d'avoir choisi un haut aussi sexy. A la base, c'était pour plaire à son partenaire et à personne d'autre. Reiji avait au fond des yeux une lueur de désir. Un désir ardent et passionné.  

Lorsqu'il la prit dans ses bras, elle ne broncha pas. Il captura ses lèvres en un baiser fougueux. Il l'embrassa dans le cou avant de revenir à ses lèvres. Il l'embrassait comme si sa vie en dépendait.  

Kaori se rendit compte de ce qu'il faisait en sentant ses mains passer sous son débardeur.  

- Non Reiji. Je ne peux pas.  

- A cause de lui ?  

- Ramène-moi chez moi.  

 

Ils refirent le chemin dans le sens inverse jusqu'à la voiture. Le trajet se fit en silence. Kaori n'eut pas besoin de lui indiquer le chemin. Il savait déjà où vivait City Hunter.  

Il la déposa devant l'immeuble. Elle descendit de la voiture. Il en fit de même.  

- Kaori, si tu n'as plus aucun sentiment pour moi, dis-le-moi et je te laisserais. Mais si tu sens qu'au fond de toi, tu ressens quelque chose pour moi, laisse-moi une chance de te conquérir.  

Il la prit à nouveau dans ses bras. Cette fois, ce fut elle qui prit l'initiative de l'embrasser. Ils détachèrent leurs lèvres le temps de reprendre leurs souffles et revinrent à l'assaut. On aurait dit que ce baiser ne devait jamais s'arrêter. La jeune femme y mit quand même un terme.  

- Reiji. Pardonne-moi. Je ne veux pas te donner de faux-espoirs. La vérité, c'est que, moi-même, je ne sais pas ce que je ressens. Je ne sais plus.  

Elle posa ses lèvres une dernière fois sur celle de Reiji avant de rentrer dans leur appartement. Ca ressemblait à un baiser d’adieu.  

 

 


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