Capitolo 8 :: Une enquète qui piétine

Pubblicato: 29-10-05 - Ultimo aggiornamento: 29-10-05

Commenti: voici mon nouveau chapitre ... je sais j'ai mis beaucoup de temps a vous le délivrer mais j'ai peu de temps a moi .... Mais je répare mon manque de constance par ce chapitre... bonne lecture ...

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Les yeux de Kaori devinrent noirs … La demoiselle se redressa, son regard était vitreux. Elle enleva sa chemise, me montra la partie haute de son anatomie généreuse. Kaori s’approcha un peu plus de ma personne. Je n’eu pas le moindre mouvement de recul. Elle s’apprêtait à me toucher quand son regard changea une nouvelle fois. Ses joues devinrent roses, elle déposa ses deux bras sur sa poitrine. Elle bredouilla quelques mots incompréhensibles, se jeta dans mes bras. Des larmes coulèrent le long de ses joues…  

Je lui pris la tête dans mes mains, les mirettes de la demoiselle fixaient encore le sol. Mes lèvres étaient attirées une fois de plus par la douce chaleur de sa peau de velours. Elle vint loger sa tête au creux de mon épaule. Les bras de la demoiselle qui pendaient le long de mon corps s’agrippèrent au peu de vêtements qui couvraient mon anatomie. La jeune femme pleura ainsi pendant plus de dix minutes.  

Son visage tout humidifié se détacha de mon académie. Kaori avait maintenant le sourire aux lippes. Elle me regardait intensément…  

Ses lèvres douces, sensuelles, généreuses, humidifiées par ses larmes m’attiraient un peu plus, que devais je faire … Elle ouvrit un peu la bouche…  

« Ryo »  

Sortit de ma torpeur je lui répondis en bredouillant : « O… Oui »  

« Est-ce que je me suis comportée bizarrement ? »  

Je sentis les poils de mes bras se dresser… Voyant le regard paniqué de la demoiselle, je fis une chose qui ne me ressemblait qu’a moitié : j’émis une réponse négative.  

« Non… mais j’avoue que ta plastique ne m’a pas laissé de glace quand tu m’as sauté dessus…»  

Je voulais dédramatiser la situation … Je n’aime pas voir une femme pleurer… Mais ce manque de tact qui m’est légendaire, me value une bonne douzaine de bosses, et l’osmose quelque peu violente avec le parquet.  

Kaori avait filé dans la cuisine, elle s’acharnait sur les pauvres légumes que j’avais achetés ce matin… La demoiselle passait ses nerfs sur le peu de verdure que j’avais pu trouver en cette saison dans la matinée. Ne voulant pas être de nouveau en proie aux foudres de la jeune femme, je quittais, avec je dois bien l’avouer un peu de lâcheté, l’appartement que l’on partageait depuis deux semaines maintenant.  

Je devais absolument découvrir ce que la demoiselle cachait… J’entrepris donc mes recherches… Mes pas m’emmenèrent vers le bar cabaret habituel. Entre mes frasques coutumières pour lever une belle jeune femme, et mon manque de séduction banal, j’eu la présence d’esprit de demander au barman si il connaissait la jeune femme que j’abritais. Je commençais à désespérer lorsqu’une des danseuses se figea devant le dessin que j’avais montré quelques instants plus tôt au dit garçon. La danseuse me fixa quelques secondes avant de revenir sur le sujet qui nous occupait.  

« Mais oui… je connais ce dessin, une des filles qui avait travaillé avec moi, il y a longtemps, portait cette marque sur l’épaule… Par curiosité je lui avais demandé d’où venait cette marque, mais elle m’a répondu sèchement que ça ne me regardait pas… Elle avait pourtant l’air bien gentille.»  

« Et vous l’avez revue… »  

« Non, le jour d’après, elle avait quitté ce cabaret puant… Mais je voyais bien que cette femme venait de la haute … Elle n’avait pas le même maintient que les autres filles que j’avais déjà croisés. »  

« De quoi avait elle l’air… »  

« Un peu farouche la minette… Toujours sur ses gardes… Comme si elle avait des ennuies, et la demoiselle était un peu coincée, comme ci elle n’avait jamais été avec un homme… Elle avait des drôles de réactions avec les clients…. »  

« Oui, je vois… vous ne savais pas comment elle se faisait appeler ? »  

« Bah la donzelle avait un nom de scène : Angel Heart, j’ai jamais su comment elle s’appelait… En tout cas j’espère que cette petite souris n’a pas eu trop de soucis… »  

« Vous avez d’autres informations ? »  

« Comme je vous disais, elle restait très discrète… Mais je sais qu’elle parlait pas mal avec une autre belette : Maria du Safran…»  

Je me précipitais sur la demoiselle pour la remercier avec un de mes mokkori… Mais bien sur le succès ne fut pas au rendez vous.  

Je sortis de ce bouge et me dirigeais vers l’appartement, quand je sentis une aura meurtrière…  

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