Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Tiffany

Beta-reader(s): Maruku

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 11-08-05

Ultimo aggiornamento: 20-06-10

 

Commenti: 27 reviews

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RomanceRomance

 

Riassunto: Une petite fille, une simple petite fille qui pourtant à une place spéciale dans le coeur de Ryo. Il croit ne plus jamais aavoir à faire à elle mais il se trompe. Des années plus tard, il sauve une jeune femme d'une mort certaine mais comment réagira-t-il en apprenant que cette belle jene femme dont il s'éprend peu à peu est en fait cette petite fille ? Attention, ceci est une fic ALTERNATIVE

 

Disclaimer: Les personnages de "Amour quand tu nous tiens " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour quand tu nous tiens...

 

Capitolo 2 :: La fuite 1/1

Pubblicato: 18-08-05 - Ultimo aggiornamento: 18-08-05

Commenti: Slt, voici la suite de ma fic. J'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à laisser des reviews. Grand Merci à Maruku et ses conseils !!!! N'oubliez pas les reviews. Et pour ceux qui se pose la question, Hideyuki vient d'avoir 19 ans dans ma fic. Biz.

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

11 ANS PLUS TARD…  

 

Une jeune femme tapotait nerveusement sur le clavier de son ordinateur. Elle semblait assez pressée et jetait des regards furtifs derrière elle. À côté d’elle, se tenait une autre femme qui semblait plus âgée.  

 

- « Eh bien alors, qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi ça prend autant de temps ? » demanda celle-ci.  

- « Ce n’est pas ma faute, je fais pas de miracle » répliqua sèchement l’autre jeune fille tout en continuant à pianoter sur le clavier. Soudain, elle poussa une exclamation de victoire.  

- « Voilà, j’ai réussi à entrer dans les fichiers de la police » annonça-t-elle fièrement.  

- « Et alors ? »  

 

- « Et alors ? Alors je vais pouvoir chercher les dossiers que je veux en toute liberté. »  

- « Je me suis laissé entraîner dans vos manigances mais si jamais ton plan foire, je n’y suis pour rien. D’ailleurs, je ne te fais pas confiance. Pourquoi voudrais-tu nous aider alors que tu ne fais pas partie de la famille ? Tu peux faire croire tout ce que tu veux aux enfants, moi je ne suis pas aussi naïve qu’eux. »  

- « Arrête avec ça s’il te plaît, je ne vois pas quelle menace je pourrais représenter pour vous. »  

- « Ça c’est ce que tu dis, mais je garde un œil sur toi, on ne sait jamais. Même la "pure Kaori" est capable de traîtrise » ironisa la jeune femme.  

 

Kaori leva les yeux au ciel avant de continuer son travail. Discuter avec Ayumi ne servirait à rien si ce n’est qu’à perdre du temps.  

 

- « Alors… voyons voir ça. Dossier Kitao » murmura Kaori pour elle-même.  

- « Alors, tu trouves ? » s’impatienta Ayumi.  

- « Laisse-moi un peu de tem… Ah ça y est, j’ai trouvé !!! Passe-moi une feuille de papier. »  

- « À quoi cela va te servir ? » demanda Ayumi en s’exécutant.  

- « Réfléchis un peu, ça te fera du bien. À écrire l’adresse tiens ! »  

 

Après avoir écrit l’adresse, Kaori rangea la feuille dans sa poche et commença à éteindre l’ordinateur.  

 

Soudain, elle vit Ayumi détaler comme un lapin. Elle se demanda pourquoi, mais elle fut vite fixée quand elle se retourna. Derrière elle se trouvait son père et il n’avait pas l’air de bonne humeur.  

 

- « Papa ? Je ne t’attendais pas si tôt » bredouilla-t-elle.  

- « C’est ce que je vois » répondit Junichi en la prenant brutalement par les cheveux.  

 

- « Je viens de passer une soirée éprouvante, mes nerfs ont été mis à rude épreuve, je rentre chez moi en croyant que je pourrais enfin me reposer et qu’est-ce que je vois en arrivant ? Non seulement le dîner n’est pas prêt mais en plus tu utilises mes affaires sans y être autorisée, d’ailleurs qu’est-ce que tu fais sur mon ordinateur ? » demanda-t-il d’une voix douce qui le rendait plus menaçant.  

 

- « Je suis désolée pour ta journée éprouvante mais fallait y réfléchir à deux fois avant de devenir hors-la-loi, c’est pas rose tous les jours la vie de criminel. Ensuite pour ton repas, il n’est pas écrit bonniche sur mon front, demande à quelqu’un d’autre de te le préparer parce que moi j’en ai marre d’être traitée comme une esclave. Et pour finir, même si je te l’avais demandé, tu ne m’aurais jamais autorisée à utiliser ton ordinateur » riposta sèchement Kaori avec une lueur de défi au fond de ses yeux.  

Junichi tira un peu plus les cheveux de sa fille. Décidément, il ne comprendrait jamais cette fille, sa fille. S’il avait tenu le même discours à l’un de ses employés (ce qui était peu probable) celui-ci se serait confondu en excuses mais elle, elle s’amusait à le défier, à le rendre fou de colère.  

 

- « Tu sais que le défaut que je hais le plus est l’insolence ? »  

- « Oui, et tu sais que la personne que je hais le plus sur cette terre… c’est toi ? »  

 

Il la gifla de toutes ses forces, il n’aimait pas cette sensation de ne pas pouvoir la contrôler. Il avait beau user de la violence, elle lui tenait tête.  

 

- « Vas-y, si ça te fait du bien, défoule-toi !!! Mais sache que tu auras beau me torturer, jamais je ne me laisserai faire, je ne suis pas de ceux qui se laissent marcher sur les pieds ou qui te supplient, je garderai la tête haute quoi qu’il arrive » prévient-elle.  

- « Tu es bien la fille de ta mère, toujours à se rebeller » ironisa-t-il. Il la lâcha et prit une ceinture qui traînait sur la table.  

- « Tu veux jouer les dures, alors tiens-toi bien parce que je suis imbattable à ce jeu » menaça-t-il avant de la rouer de coups. Il ne s’arrêta que lorsqu'il la vit inerte sur le sol.  

 

Quand il eut quitté la pièce, elle se leva et s’assit sur la première chaise qu’elle vit.  

 

- « Ça ne peut plus durer… c’est hors de question, il faut réagir » murmura-t-elle.  

 

Elle se leva, se dirigea vers sa chambre et s’assit sur son lit en réfléchissant aux failles qu'ils pourraient y avoir dans son plan. Elle allait entraîner les enfants avec elle et s’il leur arrivait quelque chose, elle serait totalement responsable. Elle partit ensuite à la salle de bain et chercha de quoi panser les blessures qu’elle avait. À peine eut-elle rejoint sa chambre que la porte s’ouvrit et trois enfants se bousculèrent sur elle.  

 

 

- « Bonjour Kaori » dirent-ils d’une même voix.  

- « Bonjour les enfants. Ça c’est bien passé l’école ? Et toi Shaolan, tu n’as pas trop dérangé aujourd’hui j’espère ? » demanda-t-elle.  

- « Moi ? Déranger ? Mais non, tu me connais » répondit Shaolan.  

 

- « Oui justement. Et toi Aï, ce contrôle, ça c’est bien passé ? »  

- « Euh oui, je crois que je me suis plutôt bien débrouillée. Mais c’était pas trop dur. »  

- « Je te l’avais dit. Et toi ça a été Yo ? »  

- « Oui, sauf que notre prof était malade alors on a eu un remplaçant. Avec lui, on avait l’impression de ne rien apprendre du tout, c’était ennuyeux. »  

 

- « Et toi, ça avance ? » demanda Shaolan.  

- « Moi oui, ça avance. Normalement le départ est prévu pour après-demain » dit-elle en baissant la voix.  

- « Et où allons-nous aller ? » questionna Aï.  

 

Kaori eut une hésitation avant de répondre. Elle doutait franchement que l’endroit où ils se rendraient convienne à trois enfants de onze, treize et quatorze ans.  

 

- « À Tokyo, plus exactement à Shinjuku » finit-elle par dire.  

- « Et pourquoi Tokyo ? Au hasard ou pour une raison particulière ? » demanda Shaolan.  

 

Étant le plus grand des trois, elle pouvait tout lui expliquer ainsi qu’à Yo mais elle doutait que Aï puisse comprendre. Et comme si elle suivait le cheminement de ses pensées, Aï la rassura. Elle n’était plus une gamine.  

 

- « Eh bien, je connais un policier qui pourra nous aider là-bas. »  

- « Un policier? Et tu es sûre qu’il ne nous renverra pas ici parce que si c’est le cas, papa ne sera pas content et ça risque de mal aller pour nous. »  

- « Oh non, ne vous inquiétez pas, il est digne de confiance. Et si jamais papa réussit à nous retrouver, je me chargerai de lui moi-même, vous n’avez aucun souci à vous faire. »  

 

- « Merci beaucoup Kaori. Tu es vraiment la seule personne que je connaisse qui serait prête à faire ça pour nous. Mais toi, quand on aura retrouvé notre vrai papa, tu vas rester avec nous ? » demanda Yo.  

- « Moi, non… je ne fais pas vraiment partie de votre famille. »  

- « Mais qu’est-ce que tu vas faire, qu’est-ce qu’on va faire s’il ne veut pas de nous, après tout nous serons une charge pour lui. Qui nous dit qu’il ne va pas refuser de nous recevoir. »  

- « C’est envisageable. Mais ne vous inquiétez pas, s’il ne veut pas de vous, ce qui m’étonnerait, je m’occuperai de vous. »  

 

- « Et s’il nous accepte, que vas-tu faire toi ? »  

- « Moi, je vais partir à la recherche de quelqu’un. »  

- « De qui ? » demanda Shaolan.  

- « De ma sœur, Sayuri. »  

 

- « Tu te souviens d’elle ? »  

- « Oui, quand papa m’a enlevée, j’étais déjà grande, j’avais huit ans. Je me souviens plus ou moins de ma mère et de ma sœur. »  

- « Tu peux nous parler d’elle ? » demanda Aï.  

 

Elle se mit à raconter tout ce dont elle se souvenait de sa sœur et de sa mère. Les anecdotes, toutes les bêtises qu’elles avaient faites étant petites. Elle leur raconta comment, un jour alors qu’elles s’étaient disputées, leur mère n’avait pas aimé voir ses deux petites filles se faire la tête. Elle était sortie et revenue une ou deux heures plus tard avec quatre petits écrins : ils contenaient deux colliers identiques ainsi que deux bagues, exactement les mêmes.  

Elle avait dit aux deux petites filles de garder précieusement ces deux présents. Tant qu’elles les conserveraient, elles seraient liées l’une à l’autre et se souviendraient toujours l’une de l’autre.  

 

 

- « Et tu as toujours cette bague et ce collier ? » demanda Yo.  

- « La bague, oui » dit-elle en se levant. Elle alla au fond de sa chambre, prit un couteau sorti de je ne sais où et enleva l’un des carreaux du sol. Elle attrapa un objet, remit le carreau en place, puis revint à sa place sur le lit, entourée des trois enfants.  

 

- « Qu’est-ce que tu as pris ? » dit Aï.  

- « Tiens, regarde par toi-même » répondit Kaori en lui tendant l’objet.  

 

Elle ouvrit l’écrin et vit une magnifique bague.  

 

- « Waouh !!!! Elle est très jolie !!! » s’exclama-t-elle.  

- « Fais voir ? » demandèrent ses frères.  

- « Et le collier, tu l’as ? » demanda Yo.  

- « Eh bien non. »  

 

- « Qu’est-ce qu’il est devenu ? »  

- « Je l’ai donné… »  

- « Tu l’as donné ? À qui ? » questionna Shaolan.  

- « À… à un ami, un ami que j’ai dû quitter » répondit Kaori d’une voix brisée.  

 

Chaque fois qu’elle pensait à Ryo, elle avait de la peine. Elle n’avait pas pu oublier les quelques mois passés avec ces gens formidables. Elle venait de vivre une période difficile, avec le divorce de ses parents, son père… et grâce à eux et surtout à Ryo, elle avait pu oublier ses soucis pendant quelques temps.  

 

- « Bon, on a assez parlé comme ça, vous devriez penser à descendre manger, ensuite vous irez faire vos devoirs, OK ? »  

- « Mais à quoi ça va servir ? De toute façon, dans deux jours on ira plus à l’école » rouspéta Yo. Kaori sourit. Avec lui, dès qu’on parlait de devoirs, tout était prétexte pour ne pas les faire.  

- « Oui, mais quand on sera à Shinjuku, vous allez reprendre l’école et… »  

- « Mais pourquoi ? Si on y va pas, ça évitera des dépenses inutiles » argumenta Shaolan.  

- « Je n’appelle pas ça des dépenses inutiles. Je tiens à ce que vous y alliez. Et pour les dépenses comme tu dis, ne t’inquiète pas, je m’en occuperai, je vais trouver un travail » répondit Kaori en souriant.  

 

- « Avant que vous ne partiez, je vais vous expliquer mon plan. Après-demain, quand l’école sera finie, au lieu de rentrer ici, vous irez à la gare. Ayumi et moi, nous serons déjà là. On va prendre le train de 14h00. Ne soyez pas en retard. »  

- « 14h00 ? Mais… »  

- « Mais après-demain c’est mercredi, vous terminez plus tôt. »  

- « Tu as vraiment pensé à tout » dit Shaolan en embrassant Kaori sur la joue.  

 

 

Dès qu’ils furent partis, Kaori s’allongea sur son lit et se mit à penser. Shinjuku… la ville où elle l’avait vu pour la première fois.  

 

-« Ryo… Ryo… » murmura-t-elle.  

 

 


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