Capitolo 3 :: Shinjuku, on a un problème…

Pubblicato: 19-09-05 - Ultimo aggiornamento: 19-09-05

Commenti: Hello everybody. Voici le chap 3 sans attendre. Merci de vos reviews à Nanou, Adnil, Imala, Milene, Titia, Shan In XYZ, Eden, Chibiusa, Debitara, vous me motivez pour écrire la suite. Merci aussi à tous ceux qui me suivent dans mes délires; gros bisous et bonne lecture. A vos coms. (Merci ma Nanou pour tes corrections.)

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-« Miki, je crains pour la vie de Ryo cette fois-ci. », chuchota Falcon à sa femme en voyant une énorme massue se matérialiser dans les airs.  

-« Oui, tu as raison, mais j’hésite entre fuir cette nouvelle guerre et sauver ce pauvre Ryo de sa dernière bêtise ! »  

Mais le couple n’eut pas le temps de se poser davantage de questions que la tension meurtrière de Kaori atteignait déjà la cuisine où se trouvaient Ryo et son homologue américain.  

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Pendant ce temps, dans la cuisine, Ryo se plaignait de la présence de Mick chez lui et surtout du fait qu’il collait encore beaucoup trop sa femme à son goût. Le blond ne se laissa pas démonter pour autant et commença à énumérer le nombre de fois où il avait surpris le nettoyeur en train de compter fleurette à son infirmière personnelle.  

Mais leur conversation hautement intellectuelle fut interrompue par un gigantesque nuage de colère qui s’insinuait peu à peu autour des deux hommes.  

-« Ryo, tu sens ça ? », questionna Mick, apeuré de découvrir l’origine de cette tension.  

-« Ouais… », osa répondre le japonais. « Je le crains… »  

-« Ravie de t’avoir rencontré mon vieux, je te laisse ! », conclu Mick, en mimant son départ de ses mains, un sourire crispé sur le visage.  

-« Non, attends… »  

Trop tard, l’ombre qui menaçait la pièce voisine il y a encore quelques secondes se trouvait maintenant dans l’embrasure de la porte de la cuisine ce qui n’offrait plus aucune chance de fuite au nettoyeur numéro 1 du Japon.  

-« Ka… Kao chérie… »  

Kaori chérie ne répondit pas. Son regard ne reflétait qu’envie assassine envers ce cher papa qui venait de faire la boulette de sa vie aux yeux de la jeune maman.  

Elle fit un pas, puis un deuxième tandis que Ryo avait ses fesses encastrées entre le frigo et l’évier, tentant désespérément de trouver l’échappatoire qui ne semblait nullement venir. (NDB : j’imagine bien la scène !)  

Derrière cet étrange échange se jouait une toute autre scène où on apercevait une montagne de muscle, une tête blonde, une belle jeune femme les yeux exorbités et deux petits bouts de choux complètement médusés par le pouvoir de maman Saeba sur le bientôt défunt papa Saeba. (NDB : paix à son âme ! lol)  

-« Aya, crois qu’ ta maman et bah elle est pas contente. », commenta Kenzo de sa petite voix d’ange.  

-« Vouis, j’crois qu’ papa il a fait une grosse bêtise là. » (NDB : tu m’étonnes !)  

La curiosité de Mick prit le dessus et il commença à questionner l’ex mercenaire.  

-« Miki, qu’est ce qu’elle a ? »  

-« Je sais pas, quand on est arrivé, elle remettait de l’ordre dans le salon, quelques coussins par ci par là. Mais… »  

-« Je sais ! C’est une des planques de Ryo pour ses magazines. »  

-« Crétin, tu crois vraiment que Kaori piquerait une telle colère pour les torchons de ce pervers ! »  

-« Eh, vous deux, pensez-vous que ce soit réellement le moment de pinailler là dessus. », finit le géant de sa grosse voix.  

Mick lui répondit par une grimace avant de se taire et de porter son attention sur City Hunter.  

-« Kaori ? », tenta le nettoyeur sans grand espoir et en n’osant imaginer la raison de son état.  

La jeune femme sortit presque de nul part un dossier portant le nom de sa fille et le plaça sous les yeux de son mari, la massue flottante toujours à portée de main.  

-« Ryo, qu’est ce que c’est que ça ? »  

L’homme comprit immédiatement ce qui était en train d’arriver et un demi sourire commença à se dessiner sur son visage mais sa piètre tentative d’explication ne semblait pas fonctionner.  

-« E… écoute Kaori, je sais que… »  

-« Tu sais quoi Ryo ? »  

-« Je… Pitié pas la massue, pas cette massue !!! », dit-il en désignant l’objet parfaitement identifié qui surplombait sa tête parfois vide.  

La seule fois où il l’avait vu fut mémorable par la douleur qu’elle avait laissée mais surtout du fait qu’elle l’avait frappé le jour de la naissance d’Alia.  

Mais Kaori n’eut pas le temps de répondre que quelqu’un sonna avant que la porte ne s’ouvre.  

-« Kaori, Ryo, c’est nous. »  

Le professeur, son jeune protégé maintenant âgé de 16 ans Jin et Kazue venaient de pénétrer dans l’appartement, chargés de paquets et de bonbons pour les enfants.  

Les trois nouveaux arrivants ne se doutaient en rien du drame qui était sur le point de se produire.  

-« Euh Kaori, les autres viennent d’arriver. », tenta Miki sans trop y croire.  

-« Oui, je sais ! », répondit tel un automate la jeune femme.  

-« Maman… », essaya à son tour Alia, d’une toute petite voix et avec un tendre regard pour son papa qui était sur le point de vivre ses derniers instants.  

Et contre toute attente, la colère de Kaori diminua. La tentative de sa fille semblait avoir eu l’effet escompté. La massue perdait peu à peu de sa taille pour finir en poids moyen pour jeune adolescente.  

La jeune maman se tourna ensuite avec calme vers la petite bande qui s’était ameutée derrière elle et leur sourit.  

-« Bon, allons faire une fête digne de ce nom. », déclara-t-elle pour finir.  

Alia sauta dans les bras de sa maman pour lui donner un bisou et fit un petit signe de victoire à l’attention de son papa.  

Mais ce dernier n’était pas dupe et il s’attendait bien à recevoir tôt ou tard la punition divine. (NDB : c’est qu’il la connaît bien sa femme chérie !)  

Ce qui d’ailleurs n’allait pas tarder et qui commença à l’instant même où le nettoyeur se retrouva seul dans la cuisine. Le reste de massue vint violemment le percuter sur l’arrière du crâne ce qui le mit K.O. pour quelques minutes. (NDB : Aïe !)  

Une fois revenu à lui, Ryo rejoignit ses amis au salon.  

Saeko, Reika, Kasumi et Shinobu les avaient rejoints et toute la bande était à présent au complet. (NDA : enfin je pense. Je n’ai oublié personne? NDB : je ne pense pas ma sœur !)  

Kaori avait littéralement changé d’humeur en leur compagnie et elle riait maintenant à gorge déployée. Alia jouait avec Kenzo sous la surveillance de Jin qui leur apprenait deux ou trois trucs tandis que Ryo était malheureux, dans son coin, ignoré de tous, sauf de Mick bien entendu. (NDB : pauvre chou !)  

-« Mon vieux, tu l’as échappé belle cette fois. »  

Il lui jeta un regard en coin l’air de dire « Tu crois ? » et tourna la tête dans la direction opposée.  

-« Allez quoi, c’est l’anniversaire de ta fille et tu restes là à bouder comme un gosse ! »  

-« Tout ça c’est la faute de cette folle. Non mais t’as vu un peu comment elle me traite ? Moi ? L’homme le plus craint du pays, celui dont le nom évoque peur et respect. J’en suis réduis à implorer une femelle, plus aimante envers son instrument de douleur qu’envers moi, snif. »  

L’américain avait depuis quelque temps décroché et s’était déjà accoudé à la chaise qui le maintenait éveillé.  

-« Crétin, tu m’écoutes ! », hurla le nettoyeur contre son « ami ».  

-« Ryo, là, tu avoueras que tu as poussé le bouchon un peu loin. Comment comptes-tu faire dans un peu plus d’un mois quand Alia se retrouvera sans école. »  

-« D’ici là j’aurais eu le temps de l’inscrire à celle du coin. »  

-« Je vois, je préfère laisser à Kaori le soin de t’expliquer le fonctionnement de l’administration en ce qui concerne les inscriptions scolaires. Allez, viens ! », finit le blond en se levant pour se rapprocher de sa jolie épouse.  

Le japonais le suivit avec quelques regrets mais il se mit rapidement en mode gros pervers à la vue des sœurs Nogami ou plutôt de leurs décolletés sans fond, ce qui lui valut une belle gifle de la part de chacune. (NDB : ben elles n’ont pas qu’à s’habiller comme ça ces grognasses !! Oups…désolée, ça m’a échappé !)  

S’en fut trop pour Kaori. Elle respira un bon coup et s’approcha avec un grand sourire de son adorable mais néanmoins crétin de mari.  

-« Ryo, mon cœur, tu peux venir m’aider une minute à la cuisine ? » (NDB : j’aimerais pas être à sa place !)  

Le dit Ryo se méfia un instant avant de la suivre docilement.  

-« Kaori, ma chérie, je suis désolé l’inscription… »  

La dite Kaori se lova un peu plus contre le nettoyeur et lui murmura à l’oreille avec sourire mais déterminée :  

-« Ecoute moi bien Ryo Saeba, tu as intérêt à te tenir tranquille pour le reste de la soirée sinon ça va faire mal, très mal. – Elle lui sourit un peu faussement avant de reprendre. – Et ne t’en fais pas, je n’ai pas oublié ta punition. »  

Kaori l’embrassa non sans lui mordre les lèvres avant de partir en lui marchant négligemment sur le pied. (NDB : il me fait presque de la peine le Ryô !)  

Elle reprit ensuite ses bavardages comme si rien ne s’était passé, n’oubliant pas au passage d’embrasser son bébé, toujours prise à ses jouets.  

Dans la cuisine, Ryo pleurait à grosses larmes et son nez commençait à lâcher…, (NDA : Ryo peut être cradingue parfois ! NDB : beurk, c’est dégoûtant !)  

« Personne ne m’aime. Snif, ma femme est une psychopathe, snif, mes amis m’ignorent, snif, je suis seul au monde, ouinnnn » (NDB : on y croirait presque !)  

Se croyant abandonné de tous, Ryo ne fit pas attention au géant qui venait de le rejoindre, mais le coup de poing qui venait de heurter le haut de sa tête le ramena rapidement à la réalité.  

-« Espèce d’imbécile, tu comptes rester là encore longtemps, tout le monde t’attend pour qu’Alia ouvre ses cadeaux, alors amène-toi ! »  

L’ex mercenaire attrapa le nettoyeur par le col de sa chemise et le balança sans ménagement vers le salon.  

Ryo déboula plus vite que son ombre, se rattrapant au canapé comme il le pouvait et voulant faire bonne figure, il fit un grand sourire du style « Attention, c’est moi que v’là ! ».  

Toute l’assistance lui lança un regard meurtrier et il s’installa en silence avant de prendre Alia sur ses genoux, comme tout bon papa.  

-« Bon, si on commençait ? », réussit-il à dire avec un sourire cette fois-ci niais et se grattant l’arrière de la tête.  

-« Oui, commençons. », finit Kaori qui s’amusait déjà de toutes les tortures qu’elle pourrait lui infliger une fois seule avec lui. (NDB : hum…no comment !)  

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