Capitolo 6 :: Ryo à la recherche d’une école perdue.

Pubblicato: 19-12-05 - Ultimo aggiornamento: 19-12-05

Commenti: Eh non vous ne revez pas, me revoici avec un nouveau chap tout beau, tout neuf. J'espère que vous vous souvenez de l'histoire et que la suite vous ira. Je remercie les fidèles lecteurs, les revieweuses Fauve, Eden, Milene, Moon, Fan2CH, Shan In XYZ, Myriam, Pitite, Chanlyr et je vous dis bonne lecture. PS. Les coms sont toujours appréciés.++

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Immeuble de City Hunter, 17h30  

Le calme régnait dans l’appartement. Ryo avait réussi à corrompre sa fille à une petite sieste de fin d’après-midi en lui promettant de la conduire au parc d’attractions le lendemain et de faire tous les manèges avec elle. Le plaisir qu’il avait eu de retrouver son lit l’avait vite fait rejoindre le pays des songes.  

Tut, tut, tut…  

-« Ah déjà ! », s’exclama le nettoyeur, fatigué, en éteignant le mini radio réveil qu’il avait programmé.  

-« Allez, debout mon petit Ryo. Si Kaori te trouve en train de roupiller, ça va être ta fête ! »  

Il se releva doucement pour ne pas réveiller sa petite fille qui dormait à ses côtés et il passa par la salle de bains pour se donner une mine plus fraîche.  

Il descendit ensuite au salon où il se mit en tête de ranger les quelques jouets d’Alia qui traînait encore par ci par là.  

Cinq petites minutes plus tard, la porte d’entrée s’ouvrit sur Kaori, souriante et lumineuse comme à chaque fois qu’elle retrouvait les siens.  

-« Bonsoir Ryo. »  

-« Bonsoir ma reine. » (NDB : et vas-y que je te passe la pommade !)  

La jeune femme l’embrassa à la commissure des lèvres mais surtout en le regardant du coin de l’œil. Elle connaissait assez son époux pour reconnaître ce ton mielleux qu’il employait dans les moments de crise.  

-« Alors, comment s’est passé ta journée ? Tu as trouvé une école pour ta fille ? » (NDB : Oui !! Te laisse pas faire Kaori !!)  

« Aïe, c’est mal parti. », pensa le nettoyeur.  

-« Assieds-toi, tu dois être fatiguée. Tu veux boire quelque chose de frais ? »  

-« Ryo, ne cherche pas à fuir et réponds à ma question. »  

-« Eh bien pour le moment je n’ai pas encore trouvé de solution idéale mais j’y travaille très consciencieusement et j’ai quelques pistes sérieuses, ne t’inquiète pas. »  

-« Ah oui et lesquelles ? »  

« Lesquelles, lesquelles, t’en a de bonnes toi ! », maugréa pour lui-même le nettoyeur.  

-« Tout d’abord un désistement. (NDA : tu rêves !). Ou une école un peu plus éloigné du quartier ou bien encore une école privée. », sourit Ryo, fier d’avoir un argumentaire qu’il trouvait solide.  

Kaori le fixa durement un instant avant de se diriger vers la cuisine et de lui répondre :  

-« On verra bien mais réfléchis à long terme Ryo et trouve une solution rapidement. En attendant, tu auras toujours une place de choix sur le sofa. – Elle marqua une légère pause une fois dans l’autre pièce avant d’ajouter : - Au fait, où est Alia ? »  

-« Elle dort. », miaula presque le nettoyeur, dépité par le détachement affectif qu’éprouvait sa belle à son égard.  

Kaori se mit à préparer le dîner tandis que Ryo se servit un bon verre whisky avant de se jeter de désespoir sur le canapé. (NDA : nul ! NDB : je dirais même archi nul !)  

-« Tu peux aller réveiller la petite, sinon elle ne voudra jamais se coucher ce soir. », demanda la jeune maman à l’attention de son mari.  

La tête de ce dernier tomba de dépit sur son torse avant que ses membres inférieurs ne s’exécutent en silence. « Je ne suis qu’un homme de maison, snif ! » (NDB : estime toi heureux que Kaori ne te fiche pas dehors !)  

Le reste de la soirée se passa un peu mieux pour le pauvre nettoyeur qui eut tout de même droit à quelques « bisous » de la part de Kaori, non sans l’aide de leur petit trésor qui s’amusait de voir ses parents faire les enfants. (NDB : sacré Alia !)  

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Le lendemain.  

Kaori venait tout juste de quitter l’appartement lorsque Ryo sortit tout frais de la salle de bains. Il prépara en vitesse le petit déjeuner de sa fille avant de monter la réveiller.  

Il ouvrit la porte silencieusement et ramassa la grosse peluche de tonton Mick qui traînait au sol. Il s’abaissa et décolla une fine mèche brune du front humide de la fillette.  

-« Alia ma chérie, réveille-toi. »  

A l’entente de son prénom, l’enfant écarquilla avec peine les yeux. C’est seulement après quelques calinous que la petite fille se leva.  

Un passage éclair dans la salle de bain, une tenue rapide à enfiler, le petit déjeuner avalé et voilà papa et mini Saeba en route pour le centre ville.  

La circulation à cette heure-ci était très dense et le nettoyeur faisait tout son possible pour rester calme. Alia, elle, s’amusait en regardant les automobilistes voisins.  

-« C’est pas possible, ils le font exprès ou quoi ? » (NDA : Quelqu’un pourrait lui expliquer la vie des hommes avant 12h !)  

-« Pa, regarde le gros chien, il embête l’aut’ chien. », hurla presque Alia lorsque la voiture marqua l’arrêt au feu.  

Ryo tourna la tête dans la direction opposée et son regard tomba sur un énorme cabot qui « comptait fleurette » à un petit caniche femelle qui semblait ne pas vouloir de ce petit tête à tête.  

« Au moins lui il prend son pied ! », pensa le nettoyeur. (NDB : cochon, va !)  

-« Oui, il est méchant et vilain alors ne le regarde pas ! »  

-« Oui mais pourquoi qui fait ça ? » (NDB : excellente question Alia !)  

-« Il veut juste s’amuser avec lui mais l’autre ne veut pas jouer, c’est tout. ». « C’est comme ta maman qui ne veut pas jouer avec mon mokkori ! » (NDA : Attention Ryo, je pourrais censurer tes pensées !!! NDB : oui, vas-y ma sœur, il est tellement obsédé !)  

« Bon essayons par là. », finit-il avant de s’engouffrer dans une ruelle moins embouteillée.  

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Après une matinée à courir d’école en école, Ryo et Alia firent une pause au Cat’s Eye. L’entrée qu’ils firent au café démontrait parfaitement leur état d’esprit. Ryo avait la tête baissée, fatigué de son périple matinal tandis qu’Alia le traînait par la main, joyeuse et pleine de vie.  

-« Bonjour ! », s’écria presque l’enfant en courant vers le comptoir.  

-« Bonjour la belle, salut Ryo. », salua Miki. « Alors, qu’est-ce que je vous sers mademoiselle ? »  

-« Un gros gâteau au choco, te plaît tata. » (NDB : c’est bien la fille de son goinfre de père !)  

-« Non, non, non. », intervint Ryo qui installa la petite fille sur un des tabourets. « Salut Miki. Tu n’aurais pas quelque chose de moins énergisant, de plus sain ; »  

Elle sourit avant de répondre par l’affirmatif et de filer en cuisine pour préparer le repas de ses amis.  

Soudain, la porte s’ouvrit dans un grand fracas et une ombre survola la salle avant de se stopper net en une fraction de seconde.  

-« Mais où est ma Miki d’amour ? »  

-« Coucou tonton Mick ! »  

-« Ahhhhh, non pas elle !! », fit l’Américain en faisant un pas en arrière.  

Ryo se leva et attrapa son frère d’arme par le col de sa veste.  

-« Dis donc tonton Mick, c’est comme ça que tu salues ta filleule préférée ? »  

Le blond sourit de façon crispée.  

-« Non, mais ta fille est comme toi, elle veut ma mort ! »  

-« Mais qu’est-ce que tu racontes ? »  

-« Ah, laisse tomber. »  

Miki revint en salle avec deux assiettes et salua le nouveau venu. Elle discuta une minute avec lui avant de prendre sa commande et de débarrasser une table au coin où les clients avaient fini.  

-« Tonton Mick, tu sais quoi et bah papa il va m’emmener au parc d’attrations aujourd’hui. »  

-« Parc d’attractions Alia. Oui Mick, tu veux venir ? », tenta le nettoyeur.  

-« Euh c’aurait été avec plaisir mais je ne suis pas disponible cet après-midi. Une autre fois. »  

Ryo remarqua immédiatement l’air rassuré qu’adopta l’américain en voyant qu’Alia ne s’intéressait déjà plus à lui. Il lui souffla :  

-« Faux frère ! », ce qui lui valut un magnifique sourire.  

Le blond ne s’attarda pas longtemps et une fois son repas avalé, il quitta l’établissement.  

Ryo se tourna alors vers la mercenaire pour lui demander :  

-« Falcon n’est pas là aujourd’hui ? »  

-« Non, le petit est malade et il a préféré l’emmener chez le médecin plutôt que de rester seul ici ce midi. Tu sais comment il est, le monde ce n’est pas son truc. »  

-« Tu m’étonnes ! Bon, c’est pas tout mais on va y aller. Tchao Bella. »  

Le nettoyeur et sa fille quittèrent le café en direction du parc Hojo.  

Une fois sur place, Alia voulut faire tous les manèges, manger toutes les friandises que les « bonhommes en peluche » voulaient bien lui proposer et gagner tous les cadeaux, au grand désespoir de Ryo.  

Mais ce dernier craqua rapidement face à la persuasion de son petit ange et il utilisa même son talent de nettoyeur pour lui gagner un énorme lapin rose et blanc qu’il s’empressa de fourrer dans la mini.  

Vers 18 heures, Alia eut une baisse de forme et elle accepta de rentrer à la maison.  

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