Capitolo 9 :: Chérie, j’ai trouvé un travail, euh, une école !!!

Pubblicato: 05-04-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Salut à tous, vous ne rêvez pas, voici un nouveau chapitre. Bon, j'espère que qq1 auront survécu et se rappeleront de cette histoire. j'ai failli ne pas majer vu le nombre de fic qui sortent chaque jour mais je me suis dit que peut etre certains attendaient la suite donc voilà. Les coms sont toujours les bienvenus, merci au passage à mes fidèles revieurs de choc Pitite, Moon, Eden, Grifter, Myriam, pleins de bisous et bonne lecture.

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Ecole privée Tanaka, 9h00.  

La mini rouge venait juste de se garer à quelques pas de la grande bâtisse et les deux passagers en descendirent. Ils se présentèrent à la porte et n’eurent qu’à attendre quelques secondes avant que la charismatique madame Tanaka ne vienne les accueillir.  

-« Bonjour Mr Saeba, entrez donc. », fit-elle, accompagnant ces quelques mots d’un petit sourire qui semblait sincère.  

L’homme pénétra dans l’établissement et s’installa dans le bureau de la directrice. Il fit s’asseoir Alia sur l’un des sièges libres.  

-« Nous voilà, qu’avez-vous donc à nous proposer madame Tanaka ? »  

La femme au chignon grisonnant sortit un dossier du tiroir de son bureau et présenta le document qui s’y trouvait au nettoyeur.  

-« Voilà un contrat de travail. »  

Ryo ouvrit en grand les yeux de surprise, ne comprenant pas trop le rapport avec sa requête.  

-« Euh, je crains que l’on ne se soit pas compris, je cherche une école pour ma fille, et non un travail, enfin, pas ici ! »  

-« Oui, j’ai parfaitement compris et moi je cherche avant tout un gardien pour mon école. J’ai discuté avec monsieur Sanosuke après votre départ qui m’a appris deux ou trois petites choses sur vous et je trouve que votre curriculum vitae conviendra parfaitement à ce que nos parents d’élèves recherchent pour leur progéniture. »  

Ryo était presque sans voix. Cette vieille bique savait qu’il était nettoyeur et elle en était ravie.  

-« Vous croyez vraiment ? Je ne suis pas aussi sûr que vous ! »  

-« Mais je ne suis pas la seule à le penser, monsieur Sanosuke me l’a aussi affirmé, croyez-moi. »  

-« Ca ne m’étonne pas de ce vieux fou. Je suis désolé mais je… »  

-« Attendez. Bien entendu, la petite Alia sera automatiquement inscrite dans notre école et ses frais de scolarité seront minimes. »  

A cette dernière phrase, Ryo ne sut quoi répondre. Dans un sens, il gagnait sur toute la ligne ; une école privée quasi gratuite, un boulot fixe et sans grand danger qui lui permettrait en plus de garder un œil sur sa fille, mais de l’autre, il bosserait indirectement pour les plus grandes familles mafieuses du pays.(NDB : cruel dilemme..)  

Une donne qui risquait de peser lourd dans la décision finale.  

-« Bon, je ne dis pas que j’accepte votre proposition mais en quoi consisterait ce travail ? »  

La vieille dame sourit, sûre de sa victoire.  

-« Vous devrez veiller au bon fonctionnement de l’école, au niveau logistique et sécuritaire. En quelque sorte un travail de maintenance si ce n’est que vous serez aussi chargé de la sécurité des enfants, ça ne changera pas beaucoup de votre travail de garde du corps. Il faut s’assurer que les enfants ne risquent rien dans l’enceinte de l’établissement mais je suis sûre qu’il n’y aura aucun problème ! »  

Ryo montra bien son mécontentement à l’entente de ces derniers mots. Il n’avait pas franchement envie de jouer les baby-sitters 24 heures sur 24.  

-« Vous me comprenez Mr Saeba, il faut bien que quelqu’un veille sur ces enfants en dehors des heures de cours, croyez-moi, il n’y aura rien de plus. »  

-« Bien sûr, je vous comprends. », feinta le nettoyeur dont le visage mentait pour lui.  

-« Très bien, je vous laisse le week-end pour réfléchir à ma proposition mais je suis sûre que vous saurez prendre la décision qui s’impose ! » (NDB : au moins elle n’y va pas par quatre chemins la vieille bique !)  

-« Oui, je vous rappellerai lundi pour vous donner ma réponse. »  

-« Mr Saeba, - intervint madame Tanaka alors que Ryo et Alia sortaient de son bureau. – N’oubliez pas que grâce à vous, Alia pourra bénéficier des meilleurs cours possibles. »  

Il lui sourit une dernière fois avant de quitter l’établissement. Il avait un peu plus de deux jours pour se décider mais il devait avant tout voir ça avec sa femme qui aurait, pensait-il, beaucoup de choses à en dire. » (NDB : hum…hum…)  

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Quartier des affaires, 11h45  

De son côté Kaori était très impatiente de connaître l’issue de l’entretien de Ryo alors elle prit son après-midi.  

Shinobu n’avait omis aucune objection et il avait seulement rappelé à Kaori qu’elle pouvait avoir confiance en son mari.  

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Immeuble de City Hunter.  

Ryo et Alia étaient rapidement rentrés à l’appartement et ils s’apprêtaient à déjeuner quand la maîtresse de maison fit son entrée.  

-« Bonjour Ryo, bonjour Alia. »  

-« Kaori, tu rentres déjà ? »  

Kaori répondit par l’affirmatif tout en embrassant sa petite fille.  

Elle passa un instant à la cuisine pour se servir une assiette et prit place en face de Ryo.  

-« Toi tu es rentrée plus tôt pour savoir comment s’est passé notre rendez-vous ce matin ! », lâcha Ryo.  

-« C’est vrai, tu as raison, je ne pouvais pas attendre jusqu’à ce soir. Alors ? »  

Alia, qui écoutait sagement ses parents jusqu’ici prit la parole.  

-« Et bah papa il a dit que si tu voulais bien, j’aurais le droit d’aller à l’école avec lui. Y peut hein maman ? », interrogea la petite Saeba, le regard plein de malice.  

-« Quoi ? », s’étonna Kaori avant de se tourner vers Ryo pour avoir en savoir plus. « Mais de quoi parle-t-elle Ryo, tu peux m’expliquer ? »  

« Aïe, Alia ne sait décidément pas tenir sa langue. », pensa le jeune papa.  

-« Eh bien, tu sais la directrice, madame Tanaka, me propose un travail dans son école en plus d’une place pour Alia, mais je préférais d’abord en discuter avec toi. », finit-il avec un sourire pour accompagner ses dires.  

Kaori resta interdite l’espace de quelques secondes avant que son visage ne s’éclaire et que ses yeux pétillent de joie.  

Tout allait pour le mieux.  

Alia allait intégrer une école à la rentrée et Ryo allait enfin avoir un métier sans danger et qui rapporterait un salaire fixe tous les mois.  

-« Mais c’est merveilleux, il faut absolument dire oui et tout de suite, avant que cette gentille dame ne change d’avis. Ryo, appelle la ! »  

Un corbeau vint frapper le crâne du nettoyeur, tellement la réaction enjouée de la jeune femme était surprenante.  

-« Kaori, calme-toi. Tu acceptes sans rien savoir. »  

-« Ah, oui mais tu m’as déjà dit que l’école était très bien donc tu n’as plus qu’à me parler du travail que te propose madame Tanaka. »  

Ryo se sentait déjà vaincu en voyant l’enthousiasme de sa femme. Elle semblait plus que ravie et il décida donc de ne pas gâcher sa bonne humeur en lui omettant certains détails. (NDB : détails ?! lol)  

-« Et bien c’est une sorte de boulot de gardiennage, et en ce qui concerne l’inscription d’Alia, madame Tanaka accepte même de réduire au strict minimum les frais de scolarité. »  

-« C’est parfait, signe ! », conclut seulement Kaori. Elle avait en main toutes les données utiles et n’avait besoin de rien d’autre.  

-« Tu es sûre ? »  

-« Mais oui, pourquoi ? Tu ne me caches rien, n’est-ce pas ? »  

C’est avec un sourire moyennement convaincant qu’il lui répondit que non.  

Le reste du déjeuner se passa bien et après un petit café au salon, Kaori et Ryo étudièrent plus en détail le contrat de l’école Tanaka.  

La jeune maman finit ensuite de remplir le dossier de renseignements d’Alia et Ryo signa le document qui lui donnerait pour la première fois de sa vie un travail reconnu.  

La journée s’écoula rapidement et la famille Saeba resta au calme dans l’appartement.  

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Commissariat de Shinjuku, 20h07.  

Saeko Nogami venait de refermer le dossier marron qui renfermait son affaire en cours. Une série de cambriolage dans plusieurs entreprises de la ville avait eue lieu ces derniers mois. L’inspectrice avait d’abord orienté son enquête vers l’espionnage industriel mais elle avait rapidement abandonné cette piste. Les activités des entreprises victimes étaient beaucoup trop variées pour que c’en soit la cause.  

Les voleurs étaient de vrais pros, agissant en pleine journée, étant nets et sans bavures dans leurs interventions.  

Saeko avait tenté de faire travailler City Hunter sur son enquête mais sans succès. Les deux pervers du Japon avaient jugé l’affaire inintéressante, elle ne répondait pas à leurs critères.  

Aujourd’hui, elle piétinait.  

Ce soir, l’inspectrice voulait oublier son boulot, penser à autre chose.  

C’était vendredi, elle n’était pas de permanence ce week-end et elle voulait décompresser.  

Elle attrapa son sac à main et prit la direction d’un pub non loin du commissariat, dans le quartier des affaires.  

Qui sait, elle rencontrerait peut-être l’homme de sa vie ce soir !  

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Le Tequila, 20h32.  

Saeko était installée au bar.  

L’établissement commençait à se remplir mais le lieu était encore relativement calme. Le barman venait de lui servir sa vodka orange et la première gorgée lui serra légèrement la gorge.  

Après dix minutes, un homme s’installa à droite de l’inspectrice et tenta d’engager la conversation. Saeko prit quelques instants pour l’analyser et voyant qu’il n’était pas vraiment son type, elle essaya de lui faire comprendre qu’elle n’était pas intéressée. (NDB : hum…elle cherche peut-être quelqu’un avec du fric, désolée, peux pas m’en empêcher… NDA : attention ma Nanou, t’es méchante là !)  

Contre toute attente, le dragueur ne se découragea pas et lui offrit même un verre mais une voix qui n’était pas inconnue à la jeune femme, intervint :  

-« Vous êtes beaucoup trop insistant jeune homme. Lorsqu’une femme dit non, c’est que c’est non ! », finit-il avec un sourire qui montra au dragueur qu’il ne fallait pas insister davantage.  

Ce dernier finit par prendre son verre et alla s’attabler un peu plus loin.  

Saeko s’était retournée, surprise de retrouver son mystérieux sauveur ici.  

-« Shinobu, mais que faites-vous ici ? »  

-« Bonsoir Saeko, le monde est petit vous ne trouvez pas ? »  

L’inspectrice détacha son regard de l’homme et saisit son verre :  

-« Oui, vraiment trop petit ! », claqua la jeune femme avant de boire une nouvelle gorgée de sa vodka.  

-« Mon bureau n’est pas loin et je pensais juste prendre un verre pour me détendre, en aucun cas passer un moment avec vous ! »  

Shinobu s’installa lui aussi au bar, mais en gardant une distance raisonnable avec Saeko. Malgré leurs quelques rendez-vous arrangés par Kaori, le courant avait, dans certaines situations, encore beaucoup de mal à passer.  

L’homme d’affaires commanda un whisky avec double glace et le serveur accompagna la boisson de quelques amuse-gueules.  

-« C’est assez calme ce soir chef. », prononça Shinobu à l’attention du barman.  

-« Oui, pour une veille de week-end, c’est rare. Heureusement que nos fidèles clients ne nous oublient pas. »  

Une vingtaine de minutes s’écoula avant que Saeko n’adresse à nouveau la parole à Zane.  

-« Alors, les affaires vont bien ? »  

-« Oui, on s’en sort pas trop mal. Et vous, les malfrats se tiennent à carreau? »  

-« Si seulement ! Je ne sais pas, ils pourraient prendre quelques jours, nous laisser souffler de temps en temps, au moins pour les vacances ou les fêtes ! », râla l’inspectrice dont le troisième verre vide commençait à faire effet.( NDB : oh, pauvre chou, on va te plaindre ! Bon ok, je sors ! NDA : NANOU !!!)  

-« Ah, que serait le monde sans le crime, que serait votre vie sans le crime Saeko ? Vous avez beau râler, vous adorez votre boulot, vous en avez besoin pour vous sentir vibrer. »  

Saeko fut étonnée par les paroles de son interlocuteur. Il semblait la comprendre, d’une façon étrange certes, mais sans porter de jugement.  

Il ne faisait qu’énoncer une vérité. Elle détourna son regard et commanda un autre verre.  

Ce soir elle n’avait pas envie de réfléchir, elle voulait seulement se détendre.  

-« Vous n’avez pas envie de manger un bout, on pourrait s’installer à une table ? », proposa Shinobu.  

Saeko releva la tête et acquiesça :  

-« Pourquoi pas, si c’est vous qui offrez ! » (NDB : Radine, va !) (NDA : censurée !)  

Il lui répondit d’un sourire charmeur et l’invita à le suivre.  

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