Capitolo 16 :: Rentrée scolaire…

Pubblicato: 10-08-07 - Ultimo aggiornamento: 10-08-07

Commenti: Salut à tous, me revoici. La suite des aventures de la famille Saeba. Merci à Shan in xyz, Grifter, Phineas, Mendes pour vos encouragements. J'attends vos impressions avec impatience. Ps.: bientot le retour de 'La maladie de Kaori', mais chut, c'est une surprise. Bises

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Jour de la rentrée scolaire, 7h00  

-« Ah Ryo, tu n’es pas possible, sors de ce lit, on va être en retard ! »  

-« Mais Kaori, il n’est que 7h00, on a encore du temps, beaucoup de temps. »  

-« Non, je sais très bien que tu vas traîner et puis il y aura beaucoup de circulation aujourd’hui alors fais un effort s’il te plait ! »  

-« Ok, j’abandonne… de toute façon avec le bruit que tu fais inutile, de tenter de rester couché ! Alia est déjà debout ? »  

-« Bien sûr, elle finit de déjeuner alors file la rejoindre pendant que je me prépare. »  

-« Je ne pourrais pas plutôt t’aider à te… - Ok, j’y vais ! », fit-il à la vue de son amie la massue.  

Ryo pénétra dans la cuisine et s’installa à sa place.  

-« Alors ma grande, prête pour ton premier jour d’école ? »  

-« Kenzo aussi il va venir à l’école ? »  

-« Pas cette année ma chérie, il est encore trop petit mais toi tu es déjà une grande fille. Et puis ton papounet d’amour ne sera pas loin. »  

-« Oui mais y’aura pas d’amis à moi ! »  

-« Tu en auras bientôt beaucoup d’autres, ne t’inquiète pas. Bon si tu as fini ton petit déjeuner, rejoins vite maman pour t’habiller. »  

-« A tout à l’heure. », termina la fillette en se dépêchant de rejoindre sa mère et de pouvoir enfin porter son petit uniforme.  

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8h15…  

-« Tu vois Ryo, j’avais raison, on arrivera jamais à l’heure ! », ronchonna Kaori.  

-« Mais qu’est-ce qu’ils foutent devant ! – Il passa la tête par la fenêtre pour râler un bon coup même si cela ne ferait en rien avancer les autres véhicules. – Bon, pas le choix, à la prochaine sortie, on prend l’itinéraire bis ! »  

-« Quel itinéraire bis ? »  

-« Ha ha, le chemin que seul le grand Ryo Saeba aurait pu trouver ma chère Kaori. Dans 10 petites minutes, nous serons arrivés ! »  

C’est sous le regard peu convaincu de sa femme que Ryo bifurqua par une petite ruelle, percutant au passage quelques poubelles pleines, pour au final déboucher sur une rue beaucoup moins chargée que l’avenue principale.  

Tout sourire, le nettoyeur fit un clin d’œil à Kaori du style ‘T’as vu, t’as vu !’, mais le rêve fut bien vite rattrapé par la réalité. Quelques centaines de mètres plus loin, plusieurs dizaines d’ouvriers installaient leurs matériels pour rénover la chaussée.  

Ryo l’aurait su s’il avait pris cet itinéraire au commencement de cette route, l’énorme panneau ‘Route barrée à 1200 mètres’ l’aurait prévenu.  

À cet instant, la colère de Kaori se matérialisa par un lourd et écrasant silence, laissant le soin à Ryo de les sortir de ce guêpier. Malheureusement, le jeune papa n’eut d’autre choix que d’emprunter, comme les autres, la déviation indiquée.  

C’est à 8h45, seulement et au plus grand malheur de Kaori, que la famille Saeba arriva à l’école. Ryo connaissant déjà les lieux, ils tentèrent de rejoindre discrètement l’amphithéâtre où la cérémonie d’accueil devait se dérouler, mais lorsqu’il ouvrit la double-porte, l’ensemble de l’assistance se retourna sur les retardataires.  

Kaori salua poliment la salle avant de rejoindre, rouge pivoine, les rangs de la classe de sa fille, suivie de près par Ryo qui pouvait ressentir parmi les centaines de paires d’yeux, le regard meurtrier de madame Tanaka.  

-« Bien, reprenons. », lâcha la directrice.  

Elle enchaîna ensuite avec le discours habituel de début d’année avant de présenter les différentes classes, le corps enseignant et quelques informations pratiques sur l’école.  

La fin de la cérémonie fut suivie par la dispersion dans chaque classe.  

Alia tenait toujours fermement la main de sa mère. Tout ce monde autour d’elle l’effrayait un peu, elle n’avait pas vraiment l’habitude. Elle suivit néanmoins les recommandations de sa maman et s’installa à sa place, à côté d’un petit garçon et en face de deux autres filles.  

Elle était dans la classe des Coquelicots qui comptait 16 élèves, divisés en 4 tables de 4 enfants.  

Elle se présenta poliment à l’ensemble de ses camarades avant de faire un dernier câlin à sa maman qui devait, avec les autres parents, quitter maintenant l’établissement.  

Ryo rassura Alia en lui promettant de passer la voir plus tard et accompagna Kaori devant l’entrée principale.  

-« Ca va aller ? », demanda le nettoyeur, voyant Kaori très émue du fait que son petit bébé entre à l’école.  

-« Oui, c’est juste que le temps passe tellement vite, mon poussin est à l’école, tu imagines Ryo. »  

-« Oui, carrément, ça veut dire que je vais devenir vieux ! »  

Il lui sourit un instant avant de demander, plus sérieusement :  

-« Alors, l’école te plait, je ne t’avais pas menti, c’est une école tout ce qu’il y a de sérieux ! »  

-« Oui, c’est vrai que tu as fais fort pour rattraper ta boulette. Le cadre est très agréable. Ce n’est pas vraiment à côté de la maison mais bon, on s’y fera. J’ai pu discuter avec quelques parents et il semble que ce ne soit pas des familles dans le besoin, même si certains restent très vagues quant à leurs métiers. » (NDB : ah bon ? lol)  

« Oups ! »  

-« Tu sais, beaucoup n’aiment pas étaler la provenance de leur argent. »  

-« Ah oui, et depuis quand ? Seuls les gens malhonnêtes se tairaient ! »  

-« Bref, passons, l’essentiel c’est qu’Alia se fasse sa place dans cette école et que tu ne sois plus fâchée contre moi ! »  

-« Tu sais très bien qu’on ne peut pas rester fâché contre toi. »  

-« Alors embrasse-moi pour le prouver ! »  

Kaori déposa un chaste baiser à la commissure de ses lèvres, lui rappelant qu’ils n’étaient pas seuls.  

-« Pour le reste, il va falloir attendre ce soir, Monsieur le Super Intendant ! »  

Un dernier sourire de Ryo accompagna Kaori jusqu’à la mini avant que le nettoyeur ne retourne voir madame Tanaka.  

Il fit à peine un pas dans l’établissement qu’une voix familière l’interpella.  

-« Ah mon vieux Saeba, c’est bien vous ! »  

Ryo n’eut pas besoin de se retourner pour saluer son interlocuteur.  

-« Sanosuke, encore vous ici ! »  

-« Oui, mon fils fait aussi sa rentrée aujourd’hui, je crois même qu’il est dans la classe de la vôtre, j’ai cru apercevoir votre charmante femme tout à l’heure.  

-« La classe des coquelicots ? »  

-« Oui c’est ça, bizarre comme nom. A mon époque, c’était beaucoup plus simple ; 1A, 2B, 3C. », finit-il, nostalgique.  

-« « Oui, mais vous savez ce que c’est, tout change. C’est pas tout ça, mais j’ai du boulot qui m’attend. »  

-« Vous avez raison, je vous laisse et surtout veillez bien sur nos petits bouts ! »  

-« Oui, c’est ça, au revoir. Et à jamais j’espère ! », finit-il pour lui-même.  

Le yakusa laissa partir le nettoyeur avant de rejoindre quelques uns de ses compères qui attendaient un peu en retrait.  

-« Alors, c’est sûr ? Saeba s’est retiré du milieu ? »  

-« On peut dire ça, il s’est reconverti et je pense que c’est surtout parce qu’il n’est plus seul maintenant. Mais inutile de croire qu’un type comme lui fermera définitivement les yeux sur le seul monde qu’il n’ait jamais connu ! »  

L’un des plus jeunes semblait inquiet :  

-« Vous ne pensez pas que c’est dangereux pour nos enfants que lui soit ici ? »  

-« Mais non, - intervint fermement Sanosuke. – bien au contraire ! Qui s’attaquerait à cette école en sachant City Hunter là ? Il faudrait être fou. Je dirais même que nos enfants sont maintenant encore plus en sécurité dans l’établissement. », fit-il en souriant.  

Ils rejoignirent ensuite respectivement leurs grosses cylindrées.  

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Ryo de son côté avait rejoint mme Tanaka dans son bureau.  

-« Saeba, vous voilà enfin ! Prenez donc un siège, que nous commencions enfin cette longue journée de travail. »  

Le message était clair, la vieille directrice n’avait pas aimé le retard de ce matin, Ryo se devait de montrer l’exemple.  

Elle sortit un épais dossier vert contenant des dizaines de fiches récapitulatives sur les différentes classes : effectif, plan de classe, programme de travail. Dans d’autres sous-chemises, il y avait tous les documents nécessaires à la connaissance parfaite de l’établissement, en passant de l’organigramme de l’école avec les coordonnées personnelles de chaque professeur aux menus proposés par la cantine privée pour la semaine à venir.  

Tout avait été méticuleusement préparé et classé, ce qui semblait être les mots d’ordre de la directrice, en ajoutant la discipline.  

Avec tout ça, le nettoyeur était paré pour toute éventualité. Fumiko Tanaka le libéra après une bonne demi-heure et il put enfin rejoindre son bureau.  

-« Ah, est-ce que j’ai bien fait d’accepter ce fichu boulot ? Je ne suis pas sûr de vraiment pouvoir supporter ça très longtemps ! », pesta le nettoyeur en ôtant déjà sa cravate pour la déposer négligemment sur le coin de son bureau.  

Il alluma ses 4 écrans de contrôles qui filmaient en permanence l’entrée principale, l’entrée de service, la cour et les terrains de sports.  

Il prit ensuite place sur le fauteuil noir plus confortable qu’il n’y paraissait et commença à feuilleter son dossier.  

Le reste de la matinée se déroula bien vite et il passa très rapidement voir comment se débrouillait Alia à l’heure du déjeuner.  

Il ne voulait pas trop perturber ce premier jour et surtout ne pas offrir à Alia la présence d’un de ses parents alors que les autres se retrouvaient seuls.  

Il la laissa donc avec ses petits camarades et rejoignit son bureau pour un déjeuner en solitaire.  

Il ne se sentait pas encore prêt à partager un moment avec les enseignants.  

La fin des cours arriva bien vite et c’est une Kaori, le sourire aux lèvres, qui vint récupérer les deux amours de sa vie.  

Son patron étant plus que compréhensible, il avait bien vu l’impatience de la jeune femme à retrouver sa fille en ce premier jour d’école.  

Il l’avait vu partir comme une fusée à 16h15 pour être sûre de ne pas arriver en retard.  

Le retour à l’appartement s’était déroulé dans une certaine animation, Alia racontant sa journée à ses parents, Ryo expliquant plus en détails le contenu de son travail et Kaori, aux anges, que sa vie soit des plus normales.  

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