Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Kaori28

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 20-11-05

Ultimo aggiornamento: 24-09-06

 

Commenti: 62 reviews

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General

 

Riassunto: City Hunter est à la croisée des chemins... Nos deux héros sauront-ils faire le bon choix quant au déroulement de leur destin ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le bon choix" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le bon choix

 

Capitolo 7 :: Douceur et tracas

Pubblicato: 20-04-06 - Ultimo aggiornamento: 20-04-06

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

L'entente de cette nouvelle avait été un véritable choc, mais elle prenait sur elle-même. Elle ne voulait pas que l'on puisse lire la frayeur qui la possédait à cet instant. Elle serra les poings afin de canaliser cette sourde peur. Malheureusement pour elle, son comportement ne passait pas inaperçu, surtout aux yeux du nettoyeur. Alors, lentement, il se dirigea de l'autre côté du bar et prit délicatement Kaori dans ses bras. Cette douce étreinte leur fit un bien fou. Chacun se sentait rassuré par la présence de l'autre. Instinctivement, ils se serrèrent plus fort, de plus en plus fort…  

Kaori, la tête sur l’épaule de Ryô, avait clôt ses yeux afin de mieux apprécier ce moment. On pouvait voir un sourire apparaître sur son visage, faisant retrouver à celui-ci, la chaleur qui le caractérisait si bien. Le sentiment de bien-être que pouvait ressentir ces deux personnes, à ce moment-là, était fort, demeurait inexplicable, voire indescriptible.  

Ils s’accrochaient désespérément l’un à l’autre, comme si leur vie en dépendait. Ce n’était que dans des moments comme celui-ci qu’on pouvait deviner, sans grande peine, l’amour qui les unissait. Il n’y a pas besoin d’ajouter de qualificatifs… ce que l’on voit devant nous, c’est l’expression de l’Amour, le seul et l’unique, le vrai… Celui qu’on ne rencontre qu’une seule fois dans sa vie. Il faut donc veiller à ne pas le laisser s’envoler, et il semblerait bien que notre nettoyeur tokyoïte ait pris des dispositions allant en ce sens.  

Lui-même était en totale fusion avec la jeune femme. La sentir tout contre lui, lui procurait un bien fou, une plénitude qu’il n’avait jamais connu auparavant. Ce contact charnel l’éveillait et tous ses sens en étaient exacerbés. C’était auprès de Kaori qu’était sa place, et nulle part ailleurs. Il ne pouvait plus se passer d’elle, il avait soif d’elle, à tout instant. Cet amour qu’il éprouvait pour elle était si fort qu’il en avait mal.  

 

Sentiment paradoxal et pourtant c’était la vérité. Pouvait-on aimer comme lui aime Kaori ?  

 

Son cœur brûle d’amour pour elle et se serre à chaque fois que celle qui le fait battre, s’éloigne un peu plus. Il souffre aussi lorsqu’il lit la tristesse dans ses yeux… Il aimerait tant lui crier qu’elle se trompe, qu’il n’existe que pour l’aimer, qu’il ne pourrait supporter de la savoir loin de lui… A chaque fois, il est sur le point de le faire, mais c’est là que la raison prend le pas sur les sentiments. Sournoise, elle le persuade de l’utilité de ses paroles, de son comportement envers la jeune femme, et se veut être une excellente conseillère. Même s’il se maudit intérieurement d’être aussi faible, il ne peut qu’écouter cette amie, venue l’aider à retrouver le droit chemin.  

Aujourd’hui, cependant, tout était différent. Trop longtemps la raison l’avait éloigné du véritable chemin à suivre. Il était plus que temps à présent de laisser parler le cœur. Ryô s’était enfin fixé un objectif, et rien ni personne n’allait l’en détourner. Il s’en était fait un point d’honneur et était plus que déterminé.  

 

Il resserra son étreinte et, tout naturellement, nicha sa tête au creux de l’épaule de Kaori. Celle-ci répondit à ce témoignage de tendresse, en s’accrochant à lui de toutes ses forces, renforçant ainsi la prise de ses mains sur le dos du nettoyeur.  

Kaori sentait le souffle chaud et régulier de son partenaire sur sa nuque. Le sentir aussi près d’elle la grisa complètement. Et dire qu’elle risquait de quitter cette chaleur qui lui était si précieuse. Sa résignation s’effondrait au fur et mesure. Cet homme avait le don de la mettre dans tous ses états. Même si elle était heureuse dans ses bras, elle ne devait pas oublier  

 

A présent, Kaori était persuadé des sentiments qu’éprouvait son partenaire à son égard. Ceci était bien plus qu’une étreinte qui se voulait rassurante. A travers ce geste, toute la force de leur amour était dévoilée au grand jour, sans faux-semblants, sans tabous.  

Avec émotion, Kaori pouvait, maintenant, ressentir l’intensité des sentiments de Ryô. Elle ne voulait pas y croire et pourtant, force était de constater qu’ils étaient bien là. D’ailleurs, la jeune femme, de par sa position, entendait les battements du cœur de son partenaire. Son ouïe identifia un rythme effréné et doux à la fois. Cette suave mélodie eut pour effet de l’apaiser sur l’instant. Elle se sentait rassurée à présent, elle savait.  

Elle était si bien, qu’elle ne put s’empêcher de soupirer d’aise. Elle caressa le dos du nettoyeur en dessinant des arabesques imaginaires, comme pour lui signifier qu’elle avait bien saisi le message.  

 

Apparemment, Ryô fut réceptif puisque, délicatement, il détacha de Kaori. C’est alors qu’il se mit à la dévorer des yeux. La jeune femme fut quelque contrariée de quitter cette chaleur que lui insufflait cet homme mais le regard de braise qu’elle rencontra, suffit à faire disparaître son mécontentement.  

Si autrefois, elle aurait pris une teinte rouge carmin, ça n’était plus le cas désormais. Cela faisait tellement longtemps qu’elle attendait ce moment, qu’elle ne voulait pas tout gâcher. Alors, elle aussi le fixa, armée d’une étrange lueur dans les yeux.  

 

L’intensité qui régnait dans la pièce était vraiment émouvante. La pauvre Miki en eut les larmes aux yeux. En effet, elle n’avait pas pu s’empêcher d’écouter leur conversation, tout en sachant que c’était contre toute éthique. Sa curiosité était bien punie, en quelque sorte car même si elle était contente pour eux, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Cet instant n’appartenait qu’à eux et personne d’autre, et voilà qu’elle venait s’immiscer. C’est en étant toute honteuse qu’elle redescendit vaquer à ses occupations.  

 

Lentement, leurs fronts se collèrent l’un à l’autre. Leurs lèvres étaient soudainement beaucoup plus près les unes des autres. Peu à peu, elles s’approchèrent et… un sifflement caractéristique se fit entendre.  

 

D’un même mouvement, nos deux nettoyeurs se jetèrent de part et d’autre du bar. Ainsi, Kaori était à l’extrême droite du comptoir tandis que Ryô était à l’extrême gauche. Ce qui n’était qu’un sifflement, se transforma en une véritable rafale qui abattait tout sur son passage. A en juger par la trajectoire des balles, ils devaient être face à trois hommes, tout au plus. Ceux-ci ne cessant de tirer, Ryô avait du mal à cerner la position de ses adversaires.  

Kaori lança en l’air, une bombe fumigène que Ryô fit exploser, d’une seule balle. Le gaz s’échappant plus rapidement, les tireurs se retrouvèrent vite désemparés. Bientôt, ils perdirent tout contact visuel avec leurs cibles et le café se retrouva dans un épais brouillard. Profitant de ce subterfuge, Ryô se glissa hors de sa cachette, pour se placer au plus près de ses adversaires. Comme il l’avait estimé, il n’était que trois et apparemment, ne savaient pas du tout manier une arme. Le nettoyeur secoua la tête en signe de désolation. Dire que l’on continuait à lui envoyer des novices, c’était vraiment déprimant !  

Pendant ce temps, ces mêmes hommes commencèrent leur périple dans le café, un peu à l’aveuglette. Nos deux nettoyeurs s’amusaient vraiment de la situation mais s’inquiétèrent tout de même d’autant de facilité. Si, en toute logique, ces hommes étaient des messagers de l’Union Teope, la tâche aurait dû se révéler plus ardue… Quoiqu’il en soit, dans tous les cas, on voulait attenter à leur vie et ils n’allaient pas se laisser faire.  

Ryô s’occupa donc de celui qui vint vers le côté gauche de la salle. Il l’assoma avec la crosse de son arme.  

De son côté, Kaori réserva un accueil des plus fracassant à celui qui se dirigeait vers la droite. Elle lui asséna un royal coup de massue dont elle seule avait le secret. Ryô se demandait toujours d’où elle pouvait tirer une telle force !  

Evidemment, la déflagration qui s’en suivit retentit dans tout le café. C’est ainsi que le dernier homme sentit qu’il était seul à présent. Les jambes quelque peu flageolantes, il s’avança tout de même vers le comptoir.  

Surveillant constamment sa droite et sa gauche, il ne fit pas attention à la grande masse sombre qui s’avançait derrière lui. Bien mal lui en prit car lorsqu’il s’en rendit compte, il était déjà trop tard… C’est un Umibozu furieux qui le prit par le pantalon, le mit en boule et l’envoya valdinguer quelques pâtés de maison plus loin.  

Lentement, le brouillard se désépaissit, dévoilant les nombreux dégâts qui ont été causé par les malfaiteurs. En voyant ce spectacle, Umibozu leva ses épaules et poussa un soupir de lassitude.  

 

« Ca ne nous change pas vraiment de nos habitudes, finit-il par dire.  

- Comment ça ? lui dit alors Kaori, As-tu bien vu dans quel état était ton magasin ? C’est un véritable champ de ruines !  

- C’est bien ce que je dis, ça ne change rien à nos habitudes. »  

 

Kaori cligna des yeux, dubitative. Elle ne comprenait pas la réaction d’Umibozu. Il aurait du être fou de rage de voir son commerce aussi délabré. Au lieu de ça, il affichait une totale sérénité. Décidemment, cet homme était bien étrange !  

 

« Il n’y pas vraiment de différences entre ces malfaiteurs et vous, dit-il alors  

- Comment ça ? demanda Ryô, explique toi !  

- Eh bien, vous faîtes autant de dégâts, à vous deux, qu’en ont fait ces malfrats, répondit Umibozu »  

 

Kaori et Ryô se retrouvèrent les quatre fers en l’air tandis qu’une libellule, qui passait par là, arborait une banderole qui disait : « Il n’y a que la vérité qui blesse ». Sous les rires amusés de Miki et de son mari, ils se remirent debout et s’époussetèrent un peu. Curieusement, cette scène les ramenèrent tous les deux à un moment très particulier, dans une certaine cuisine…  

 

Leurs regards se croisèrent, juste l’espace d’un instant, laissant entrevoir tout l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.  

 

Au même moment, sur un toit avoisinant, un homme jeta sa cigarette et se dirigea vers la sortie de secours, tout en arborant un sourire énigmatique.  

 

 

 

 

 

 


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