Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Kaori28

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 20-11-05

Ultimo aggiornamento: 24-09-06

 

Commenti: 62 reviews

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General

 

Riassunto: City Hunter est à la croisée des chemins... Nos deux héros sauront-ils faire le bon choix quant au déroulement de leur destin ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le bon choix" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le bon choix

 

Capitolo 12 :: Entre mise au point et réconfort

Pubblicato: 07-07-06 - Ultimo aggiornamento: 07-07-06

Commenti: Bac avec mention bien, ça se fête ^^ Et pour cela, quoi de mieux qu'une nouvelle maj ? Et quoi de mieux pour me féliciter que des rewiews ? N'ayez surtout pas peur d'être généreux ^^ Je vous dit à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures ;)

 


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Baie de Tokyo  

05h42  

 

Les lumières du petit jour filtraient les fenêtres brisées de ce lieu qui semblait abandonné. L’endroit paraissait complètement désert, on y distinguait à peine les quelques caisses qui étaient disposées ça et là, sur le sol. Lorsqu’on se concentrait suffisamment, on arrivait pourtant à percevoir une certaine activité. Oui… il y avait des hommes qui s’affairaient, qui faisaient des allers-retours incessants entre ces mêmes caisses.  

Soudain, une lumière jaillit du plafond et le hangar se retrouva envahi d’une lumière aveuglante. Les quelques hommes qui étaient présents furent subjugués quelques instants avant de reprendre leurs tâches. Maintenant qu’on y voyait plus clair, on pouvait identifier plus facilement ce qui se tramait. De gros camions étaient stationnés à l’intérieur et plusieurs personnes y entreposaient les caisses qu’on avait pu remarquer auparavant. Une fois le chargement effectué, les « ouvriers » se mirent en rang ordonné devant les imposants véhicules.  

Shimon pénétra sur les lieux, suivi de quelques hommes de mains. À la vue de l’individu, les « ouvriers » se mirent au garde à vous. Lentement, il défila devant eux, corrigeant le moindre défaut qui pourrait contrarier son patron. Une fois fait, il fit signe à un subalterne, qui disparut derrière une lourde porte en acier.  

Quelques minutes plus tard, Shin Kabaira pénétrait sur les lieux. L’air passablement de bonne humeur, c’est tout sourire qu’il se dirigea vers son « armée ». Il passa entre les rangs, apparemment satisfait de ses hommes et du travail qu’avait fourni Shimon. Il était le plus fidèle homme de main sur qui, un individu aussi important que lui, pouvait compter. Il était particulièrement reconnaissant envers cet homme, vu le peu d’attention que lui accordait le milieu, depuis l’énorme fiasco qu’il avait subi il y a quelques mois de cela. Et dire qu’il avait osé croire que reformer une famille était possible… que de bêtises !!  

Tout en étant plongé dans ses réflexions, il ne fit pas attention à Shimon qui essayait d’attirer son attention depuis plusieurs minutes déjà.  

 

« Patron ? Patron ? Vous allez bien ? »  

 

Kaibara demeurait toujours aussi songeur, complètement absorbé par ses pensées. Ce n’est seulement lorsque son bras droit vint se planter devant lui, qu’il émergea. C’est d’un ton inquiet que Shimon osa demander :  

 

« Il y a quelque chose qui ne va pas patron ? »  

 

Kaibara esquissa un léger sourire. Bien que cette preuve d’attention rassura Shimon, il éprouva une certaine crainte. Depuis quelques jours déjà, il n’avait jamais vu son chef si « bienveillant », calme et serein. Il faut dire qu’il a mis un certain temps avant de remonter la pente après le coup du bateau. Le grand Kaibara n’était plus ce qui avait fait sa renommée à cette époque-là. Shimon l’avait soutenu du mieux qu’il pouvait, se jurant de faire payer à ce Saeba, en lui faisant souffrir mille morts… Tout en pensant à cela, son visage arbora une expression haineuse.  

 

Oui… Ryô Saeba devait être l’homme qu’il détestait le plus sur cette Terre. Il avait tenté de tuer son propre père, celui qui s’est débattu pour le rallier à sa cause, reformer une famille… Il ne comprenait pas pourquoi son chef lui portait un si grand intérêt. Lui qui avait toujours été à ses côtés, dans les bons moments comme dans les mauvais, il n’avait jamais eu droit à une telle considération de sa part.  

Ce Ryô Saeba n’était qu’un vulgaire nettoyeur, un homme de l’ombre…Après tout, là était sa place… dans le monde des ténèbres et rien d’autre. Selon lui, un tueur restait un tueur, quoiqu’il puisse dire ou faire. Rien ni personne ne pouvait pardonner le si cruel crime d’ôter la vie de quelqu’un. D’ailleurs qui le pourrait… ? Peut-être des gens comme cette Kaori Makimura ?  

Des personnes comme elles n’étaient qu’un obstacle dans la vie d’un tueur. Si l’on part du principe que notre destin est tout tracé, nous nous devons de suivre la route qui a été déroulée devant nous. Cette femme a rendu Saeba si faible, si… gentil. C’était vraiment inacceptable ! Du moins ça l’était, dans la mesure où son patron avait besoin de son fils. Et cette femme faisait obstacle au bonheur de son chef en maintenant Saeba dans le monde des vivants. Et c’était ce qu’il désirait plus que tout, que son pygmalion soit heureux… Ce qui était dûment mérité après toutes les épreuves qu’il avait traversées. S’il fallait pour cela que Saeba fasse partie des leurs, soit, il s’en accommoderait.  

 

Ce fut au tour de Kaibara de scruter son subordonné. Il semblait être en proie à une réflexion intense. Il posait sur lui un regard empli d’inquiétude et d’incompréhension. Shimon finit par se rendre compte qu’il était observé, et c’est sur un ton des plus naturels qu’il reprit :  

 

« Nous sommes dans les temps M. Kaibara. Tout se passe comme vous le désiriez.  

- Je te félicite pour ton efficacité Shimon, dit alors l’interpellé, je ne pouvais pas espérer mieux venant de ta part.  

En entendant cela, Shimon se sentit gonflé de fierté. Il appréciait toujours autant que son chef lui fasse des compliments.  

- La marchandise m’a l’air tout à fait conforme à nos règles, continua Kaibara, c’est bien vraiment très bien.  

Il passa entre les rangs et inspecta les hommes un à un. Ceux-ci demeuraient figés, tels des statues. Leurs regards semblaient totalement dénués d’expression. Si nous ne percevions pas le soulèvement constant de leur poitrine, on aurait pu jurer qu’il s’agissait de poupées grandeur nature. Kaibara arbora un air plus que satisfait et adressa un sourire à l’intention de Shimon.  

- Ce concentré est réellement efficace. Comment ton équipe scientifique a-t-elle réussi à transformer de vraies bêtes sauvages, en des créatures aussi douces et dociles ?  

- Elle a mis au point un puissant sédatif qui, une fois inséré dans les veines, réduit les capacités cérébrales au strict minimum. Je ne dirai pas que nous sommes revenus à l’âge de pierre mais, c’est quasiment ça. Toute volonté a été réduite à néant. C’est là que notre « potion » intervient.  

- En effet, grâce à l’amélioration de la formule, je suis désormais capable de contrôler, de façon totale, les actions de ces individus ; jusqu’à parler ou même penser. C’est prodigieux, vraiment prodigieux !!! »  

 

Shin Kaibara était plus qu’enthousiaste de la tournure que prenaient les événements. Tous les éléments de sa réussite, qui était plus que probable, étaient réunis. A moins d’une imperceptible faille, tout ce qu’il avait entreprit depuis ces derniers mois, finirait certainement par aboutir au résultat qu’il avait prévu.  

Devant la joie débordante de son patron, c’est presque avec peur que Shimon lui demanda :  

 

« Que fait-on de la fille, monsieur ? »  

 

Le regard de Kaibara s’assombrit quelques instants. Il avait presque oublié cette femme. Pourtant, il ne pouvait pas se le permettre, étant donné qu’elle était la clé du bon déroulement de son stratagème. C’est sur un ton désinvolte qu’il demanda à Shimon :  

 

« Dis-moi, imaginons que tu sois un jardinier passionné mais qu’un jour, tes belles roses se retrouvent assaillies par des pucerons. Que ferais-tu ?  

- Eh bien, hésita Shimon, je suppose que je me procurerais des larves de coccinelles, dans le but de les détruire.  

- Très bonne réponse mon cher Shimon, fit Kaibara, et c’est exactement ce que je vais m’employer à faire pour cette femme.  

- Vous voulez dire que…, répondit Shimon, quelque peu dubitatif.  

- Oui, je vais éradiquer Melle Kaori Makimura de la surface de cette terre. »  

 

 

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*  

Hôpital de Shinjuku  

09h19  

 

Il était tout de même assez tôt, mais déjà le soleil déployait ses rayons sur le bâtiment. Ils étaient tellement éblouissants qu’ils parvinrent à transpercer le verre et venir réveiller la jeune patiente de la chambre 707. C’est d’ailleurs avec un peu de mal, qu’elle finit par ouvrir les yeux. Elle voulut se lever afin de profiter de la belle journée qui s’annonçait mais une masse la retint sur le lit. Disons plutôt un bras tout entier qui, sentant que sa proie tentait de s’échapper, resserra son étreinte autour de la taille de la jeune femme.  

Kaori paniqua quelque peu, puis fut rassurée en découvrant l’identité de l’individu. Elle se remit sous les couvertures et vint se caler contre le torse de Ryô. Celui-ci ne fut pas insensible au rapprochement de sa partenaire et la serra davantage contre lui. Il était tellement bien tout contre elle qu’il laissa échapper un soupir d’aise. Kaori fut quelque peu surprise. Il était vrai que leur relation avait évolué et que, de ce fait, Ryô se montrait un peu moins réservé ; mais il n’avait jamais exprimé aussi ouvertement son contentement. La jeune femme rougit quelque peu. Elle n’était pas encore habituée à toutes ces marques d’affection… mais elle était heureuse malgré tout.  

C’est sur ce constat que ses paupières se fermèrent quelques instants. Mais elle se réveilla en sursaut à peine quelques secondes plus tard. Elle arborait une teinte rouge carmin, plus proche de la surprise que de la colère. Elle fut tellement étonnée qu’elle faillit se retrouver les quatre fers en l’air. Mais c’était sans compter sur les réflexes du nettoyeur qui lui empoigna le bras, et la ramena près de lui. Prise de panique, Kaori prit tout de même ses distances, tout en veillant à ne pas tomber cette fois-ci.  

 

Ryô demeura incrédule quelques instants. Mais qu’avait donc sa partenaire ce matin ? Elle se comportait de manière bien étrange tout d’un coup. Peut-être était-ce dû à l’environnement hospitalier ou au choc de l’accident. La jeune ne cessait de triturer ses doigts, préférant les regarder que d’affronter le regard de son partenaire. Ryô commença à devenir vraiment inquiet.  

 

« Que se passe t-il Kaori ? Tu ne sens pas bien ?  

- Ca peut aller, lui répondit-elle, tout en gardant les yeux rivés sur ses mains.  

- Qu’est-ce qui te tracasse à ce point dis-moi ? lui demanda Ryô, pas vraiment convaincu par la réponse de sa partenaire.  

- Eh bien…, hésita-t-elle, tu.. tu.. m’as… m’as… l’air plutôt en forme ce matin. »  

 

En disant cela, Kaori devint plus rouge qu’elle ne l’était déjà, de la fumée s’échappant de ses oreilles. Devant cette gêne, Ryô ne mit pas longtemps à comprendre le pourquoi du comment. Ainsi c’était donc à cause de ça que sa partenaire était si perturbée. Un petit sourire en coin apparut sur son visage. Décidemment, elle ne changerait jamais ; mais au fond, c’était comme ça qu’il l’aimait.  

 

« Je suis désolé de te dire ça mon ange mais il va falloir t’y habituer, lui dit Ryô avec un sourire enjôleur.  

- Plus facile à dire qu’à faire, lui répondit une Kaori plus que gênée.  

- En plus, poursuivit le nettoyeur d’un air rêveur, ça ne risque pas de s’arranger de sitôt, si on prend en compte la situation actuelle.  

- Comment ça ? fit la jeune femme, incrédule.  

- Etant donné que je te trouverai chaque matin à mes côtés à présent…  

- Qu’insinues-tu par là exactement ? interrogea Kaori, qui commençait à saisir ce que son partenaire essayait de lui faire comprendre, tu me trouves désirable ?  

 

Ryô demeura surpris quelques instants. Il n’aura jamais qu’elle aurait été jusqu’à lui demander une chose pareille. Mais c’est vrai que Kaori avait changé depuis quelques temps. D’ailleurs, il ne lui avait jamais demandé si elle avait changé ses positions quant à un éventuel départ. Bien qu’elle ne lui avait pas dit, il se doutait bien des intentions de sa partenaire.  

Le regard inquiet de celle-ci le fit redescendre sur terre. Il avait failli oublier la question qu’elle lui avait posée. Il décida de jouer un peu.  

 

- Je n’irai tout de même pas jusque-là ! lui dit-elle en arborant son éternel tête d’idiot (Ryô : merci pour le compliment !!! Je m’en serais bien passé !!! ; Kaori28 : je suis désolée mais tu devras te débrouiller avec ça ! Ce n’est tout de même pas de ma faute s’il n’y a que la vérité qui blesse ^^)  

 

Soudainement, la température monta d’un cran dans la pièce. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’était pas une onde de désir qui se propageait dans la chambre. Kaori bouillonnait de l’intérieur et cela commençait à se faire sentir. Comme par enchantement, une massue en or massif, 710 carats, se matérialisa dans les mains de la jeune femme. Elle s’apprêtait à lui enfoncer le crâne dans le sol, pour ses bêtises, mais deux mains lui empoignèrent le visage.  

 

- Tu n’es pas seulement désirable Kaori, tu es celle qui peuple mes rêves d’amour les plus fous. Tu es l’amour de ma vie ma chérie (nda : référence à un certain épisode 125 ^^).  

 

Tout d’un coup, la massue que tenait Kaori dans ses mains, s’envola comme elle était venue. Sans s’en rendre vraiment compte, elle entoura le visage de son partenaire et prit sauvagement possession de ses lèvres.  

Ryô, quelque peu surpris, faillit tomber à son tour mais se ressaisit bien vite devant l’aplomb de son partenaire. Il l’entoura de ses bras puissants et se mit à faire de langoureuses caresses sur le dos de la jeune femme. Celle-ci émit des gémissements plutôt révélateurs. Ce n’est qu’à bout de souffle que le couple se sépara, le rose au joues (nda : eh oui, même Ryô rougit ^^).  

 

- Je ne crois avoir saisi la dernière platitude, tu peux me la ré expliquer, lui demanda la jeune femme, l’air mutin. »  

 

Ryô ne se fit pas prier plus longtemps et s’empara à nouveau des lèvres de Kaori. Elles étaient si sucrées et si douces, c’était un vrai supplice. S’il ne se contrôlait pas un minimum, il serait capable de la faire sienne à l’instant même. Mais il chassa bien vite toute pensée libidineuse. Il prendrait son temps avec sa partenaire, l’éveil se ferait tout en douceur.  

Un petit bruit, ressemblant à un cognement, sur la porte les fit redescendre de leur nuage. Bien vite, ils reprirent leur place respective, à savoir Ryô sur une chaise, et Kaori allongée sur son lit.  

 

« Mademoiselle Makimura, je suis le docteur Moshin. Puis-je entrer ?  

- Je vous en prie.  

 

Le médecin salua Ryô et se pencha vers Kaori pour effectuer les mesures d’usage. Il nota quelques mots dans le dossier dans la jeune femme et releva vers elle, un visage souriant.  

 

- Vous semblez récupérer à une vitesse phénoménale mademoiselle Makimura. Vos signes sont parfaitement normaux et j’en suis très heureux.  

- Je vous remercie docteur, lui répondit-elle joyeuse, quand pourrai-je sortir ?  

- Eh bien, si ça ne tenait qu’à moi, vous serez libérée sur le champ mais la procédure m’oblige à vous garder 24h en observation, par simple précaution.  

- Oh…je comprends tout à fait, répondit la jeune femme, un peu déçue, je vous remercie docteur.  

 

Un petit bip sonore se fit entendre dans la pièce. Le médecin regarda son téléphone et prit un air soucieux.  

 

- Je suis désolé mais je vais devoir vous laisser, dit-il alors, monsieur, je vous la confie.  

- N’ayez crainte, lui répondit Ryô, j’en prendrais grand soin.  

- Très bien, à bientôt mademoiselle Makimura. »  

 

Sur ce, il sortit de la pièce, laissant le couple à nouveau seul. Cependant, l’ambiance était différente. L’air semblait plus lourd tout d’un coup. On pouvait sentir toute la tension qui émanait des deux nettoyeurs. Après de longues minutes de silence, Kaori décida de prendre la parole.  

 

« Ryô, c’est vraiment mauvais signe tout ça, je ne le sens pas du tout ce type, fit la jeune femme, ne cachant pas son inquiétude.  

- Je te rassure, tu n’es pas la seule, lui répondit alors le nettoyeur, il y a quelque chose de pas net.  

 

Tout en disant cela, Ryô se dirigea au pied du lit, afin de se saisir du dossier médical de sa partenaire. Il le feuilleta rapidement, jusqu’à arriver à la page qu’il voulait, celle notifiant les observations du médecin. C’est avec un air sérieux qu’il dit, sans s’en rendre compte :  

 

« Mais vraiment quelque chose de pas net du tout… »  

 

 


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