Capitolo 5 :: Fantôme et sentiments...

Pubblicato: 13-02-06 - Ultimo aggiornamento: 13-02-06

Commenti: Salut les filles!!!! Désolée de vous avoir fait attendre, en tout cas voila la suite!!!! J'espere que ça vous plaira et que ça valait le coup d'attendre un peu plus que d'habitude lol Je vous laisse decouvrir ce chapitre pendant que je travaille au prochain....Kissssssssssss

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Lorsqu’elle ouvrit ses yeux quelques heures plus tard, il faisait plein jour… Elle ne bougea pas de peur de réveiller son amant qui dormait comme un bébé la tête posée sur sa poitrine… Il était si beau et son cœur battait si vite quand elle posait les yeux sur lui… Ses grands yeux bordés de longs cils faisaient penser à ceux d’une fille tant ils étaient fournis… Son visage était sans défauts pourtant combien de fois des balles en avaient éraflées la peau…  

Elle s’attarda aussi sur ses mains… Pour la première fois de sa vie un homme avait touché son corps… Et cet homme c’était Ryo… Elle sentit les battements de son cœur accélérer tandis que les images de cette nuit lui revenaient en tête…  

Jamais elle n’aurait cru qu’elle pouvait atteindre un tel niveau de bonheur…  

Dans les bras de celui qu’elle aimait elle avait failli s’évanouir de plaisir (NDA : on comprend pourquoi….)  

Cette contemplation dura encore quelques minutes, puis certainement prévenu par son instinct, le nettoyeur ouvrit un œil…  

Il découvrit le visage de Kaori penché sur lui… D’un seul coup tout lui revient à la mémoire à lui aussi… Les baisers, les caresses, le corps de Kaori cambré sur le sien… Il se mordit les lèvres…comme il avait aimé lui faire l’amour !  

Mais le sourire radieux qu’affichait sa partenaire lui fit comprendre, ou du moins croire, qu’il avait eu tord d’aller aussi loin… Il ne fallait pas qu’elle croit que c’était arrivé ! Il ne voulait pas qu’elle ait de faux espoirs tout simplement parce qu’il ne pouvait pas lui donner ce qu’elle attendait de lui…  

Il lui fallait un homme capable de la rendre heureuse sans la faire vivre dans la peur…  

Il se redressa brusquement et enfila son caleçon en lui tournant le dos (NDA : ce qui, je vous le rappelle, permet à Kaori d’admirer ses petites fesses musclées… Ca –y est je suis ravagée) (NDB : rhoooo ma Love chasser le naturel il revient au galop ^^).  

Elle attendit qu’il parle le premier, parce qu’elle ne savait vraiment pas comment lui dire bonjour, car ce bonjour là serait différent de tous les autres… Il se retourna enfin vers elle et tomba en arrêt devant un tableau ravissant… Kaori, cachant à demi sa nudité sous les draps en satins, les cheveux en batailles, les joues rosies, qui le dévisageait de ses yeux pétillants…  

Il ne savait peut-être pas que l’image qu’il renvoyait lui aussi, mettait Kaori dans tous ses états…  

Il n’arrivait pas à détacher ses yeux de sa partenaire… Kaori de son côté sentait son sang battre dans ses veines sous le regard brûlant de Ryo…  

A quoi est-ce qu’il pouvait bien penser ?  

Enfin il se décida à parler.  

-« Bonjour… Tu as bien dormie ? dit-il d’une voix étrange.  

-Ryo…  

-Hum ?  

-Tu es mal à l’aise ?  

-Bien sûr que non, répondit-il piqué au vif. Mais bien sûr, c’était faux ; jamais il ne s’était senti aussi mal… Il aurait voulu ne jamais avoir à vivre ce réveil, non pas parce qu’il regrettait ce qui s’était passé, mais plutôt parce qu’il était incapable de lui dire ce qu’il ressentait vraiment… Ce qu’il aurait voulu lui dire restait coincé dans sa gorge…  

Mais si il lui disait que cette nuit était la plus belle de sa vie, qu’il s’était senti renaître entre ses bras, il lui donnerait encore plus de faux espoirs…. Mais comme il aurait voulu voir ses yeux briller et sa réaction s’il le lui avait dit…  

Mais tous les désirs d’une vie ne peuvent pas se réaliser…  

-Tu m’en veux ? Demanda-t-elle inquiète de le voir réagir ainsi. Je sais que je n’ai pas beaucoup d’expérience, je suis désolée tu as dut t’ennuyer….  

Il fit volte-face, éberlué par ce qu’il venait d’entendre.  

D’un bond, il fut près d’elle, la saisissant par les épaules.  

-Ne dis pas n’importe quoi !! Tu as… Tu as été parfaite cette nuit…  

Et c’était vrai… Jamais aucune des femmes qu’il avait rencontré, dans les bars ou dans les love-hotels, n’avaient pu le rendre aussi heureux, lui donner autant de plaisir…  

Il avait prononcé ces mots avec tant de sincérité que Kaori se mit immédiatement à pleurer… Elle se jeta dans les bras de Ryo qui resta ainsi, sans savoir comment réagir devant ses larmes…  

-Ryo… si tu savais comme je…comme je….  

Elle n’arrivait pas à s’exprimer à travers ses sanglots.  

Il ferma les yeux comme pour chercher en lui les paroles réconfortantes qu’il pouvait lui dire… Mais il ne voulait surtout pas entendre ce qu’elle voulait dire... Ces mots là, il se les interdisait et il ne voulait pas se meurtrir le cœur avec…  

Quand on aime quelqu’un on finit toujours par souffrir… Et si lui avait le mental suffisamment fort pour cacher ce qu’il ressentait quand il était avec elle, il savait bien que ce n’était pas son cas à elle…  

-Chut… Pourquoi est-ce que tu pleures ?, souffla-t-il contre ses cheveux. Je suis là…  

-Je veux te le dire…  

-Ecoutes, dit-il en prenant son visage entre ses mains. Il y des mots qu’il ne faut pas dire quelquefois… Je… Je les ai lu dans tes yeux toute la nuit Kaori… Alors… Ne dis rien, je sais ce que tu penses de moi.  

Elle l’écoutait et comprenait que Ryo savait déjà depuis bien longtemps, qu’elle l’aimait… Mais elle n’arrivait pas à se dire que ses yeux criaient plus fort que sa voix… Elle voulait lui dire, entendre sa propre voix dire ces mots à Ryo.  

Alors, bien avant qu’il ne puisse réagir et l’en empêcher, elle prit son visage à son tour entre ses mains et planta son regard dans le sien d’un air déterminé  

-Je t’aime Ryo.  

Il écarquilla les yeux, pris au dépourvu… Ce n’était pas tant le résonnement de la voix de Kaori au plus profond de lui qui le surprenait, mais la violence des sentiments qui s’était engouffrée dans son cœur au moment où elle avait parlée…  

-Kaori…  

-Non, ne dis rien. Mes yeux parlent peut-être pour moi, mais il fallait que je te le dise… C’est trop difficile de cacher ce qu’on ressent c’est comme si on m’avait bandé la bouche depuis des années…  

Elle attendit une réaction, quelque chose qui pourrait montrer que lui aussi avait des sentiments pour elle…  

Mais Ryo restait à la regarder tendrement, un voile triste sur les yeux…  

Il allait lui répondre quand on frappa trois coups à la porte.  

-Vas prendre ta douche je vais ouvrir, dit-il en se dirigeant vers la porte. Il se retourna pour attendre qu’elle soit dans la salle de bain ; elle lui lança un regard avant d’ouvrir la porte et de la refermer derrière elle.  

Il soupira. Dans quoi est-ce qu’il s’était fourré ? C’était sa partenaire et il vivait avec elle ! Ce serait encore plus difficile à partir d’aujourd’hui…  

Il ouvrit la porte. C’était Trevor. (NDA : m’énerve celui-la, je me demande si je vais pas le faire tuer par le fantôme !!!) (NDB : ouais ma Love t’as raison moi aussi il m’énerve et puis d’abord il avait pas à les déranger grrrrrr >_<)  

-Bonjour Mr Saeba, dit-il. Je venais vous prévenir que le petit déjeuner est servi et que Mlle Mary vous attend dans la salle à manger.  

-Très bien, on descend dans une minute, répondit-il.  

Après avoir refermé la porte il s’assit sur le canapé en attendant que Kaori sorte de la douche ; le bruit de l’eau qui coulait, commençait à lui jouer des tours… Il imaginait le corps trempé de Kaori apparaissant dans la vapeur…  

Brusquement, il se ressaisit ; elle venait de sortir.  

Déjà habillée elle se dirigea vers la petite commode et attrapa un flacon de parfum dont elle vaporisa quelques gouttes dans son cou. Une douce effluve de vanille embauma la pièce tout à coup et Ryo se leva précipitamment pour échapper à ce sortilège involontaire de Kaori…  

-Je vais sous la douche je te rejoins en bas…  

Elle se retrouva seule dans la chambre et jeta un coup d’œil en direction du lit encore défait…  

Elle sortit en soupirant et se dirigea vers les escaliers. Tout en descendant les marches elle pensait à la réaction de Ryo ; elle sentait bien qu’il n’était pas indifférent à ce qu’elle lui avait dit… Alors pourquoi fuyait-il les discussions ?  

Si il continuait il allait finir par la perdre pour de bon…  

Quand Ryo entra au salon un quart d’heure plus tard il trouva Mary et Kaori en train de plaisanter tout en buvant du thé. Il s’approcha d’elles et fit un grand sourire à Mary en s’asseyant à côté d’elle et en lui prenant la main.  

-« Bonjour ! dit-il gaiement. La nuit n’a pas été trop longue sans moi Mary ?  

-Demande lui plutôt si elle n’a pas entendu d’autres bruits suspects au lieu de faire l’idiot !!! Intervint Kaori en armant sa massue.  

-Oh, répondit celle-ci, je crois que de toute façon vous n’avez pas trop eut le temps de penser à moi vous deux non ? Répondit Mary tranquillement.  

Ryo et Kaori virèrent au rouge écarlate tandis qu’un corbeau moqueur traversait la table…  

Kaori toussota pour se donner de la contenance.  

-Hum hum… Heu Mary nous sommes là pour travailler non ?...  

-Oui, c’est vrai pardonnez moi, après tout chacun utilise ses nuits à faire ce que bon lui semble…  

Cette fois-ci les deux partenaires tombèrent de leurs chaises dans un même mouvement. Décidément, la journée commençait de façon...plutôt étrange…  

Peu après, installés dans la véranda, Kaori expliqua à Ryo ce que Mary lui avait dit avant qu’il n’arrive dans le salon. En effet la jeune femme avait à nouveau entendu ses coups contres les murs de sa chambre ; elle n’avait même pas pu venir les prévenir car la peur l’avait pétrifiée sur place.  

-Je n’ai pas dormi de la nuit, je n’en peux plus….dit-elle en passant une main sur son front.  

-Ecoutez, dit alors Kaori, nous trouverons ce fichu fantôme avant cette nuit, je vous promets que vous allez pouvoir dormir tranquillement ce soir !  

-Je vous fais confiance, répondit Mary en souriant. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser j’ai du travail à faire aujourd’hui ; je serai dans mon bureau si vous me cherchez. Bien sûr vous êtes libre d’aller et venir dans le manoir comme bon vous semble, vous pourrez peut-être trouver des indices…  

-C’est une bonne idée, enchérit Ryo, je comptais jeter un coup d’œil dans l’aile inhabitée, je suis certain qu’on va y découvrir pas mal de choses intéressantes…  

Quelques minutes plus tard les deux nettoyeurs arrivaient dans l’aile ouest du manoir. Il y faisait aussi sombre qu’en pleine nuit et les courants d’air s’infiltraient partout.  

Qui plus est le ciel avait commencé à s’assombrir pendant le petit-déjeuner et le tonnerre grondait au loin depuis un bon moment et l’ambiance était empreinte de mystère un peu comme dans un conte…. Le silence était reposant malgré tout pour Kaori, car elle n’aurait pas su quoi dire…  

Elle se contentait pour l’instant de suivre Ryo à travers les pièces qu’ils visitaient…  

A un moment ils arrivèrent dans une pièce sombre mais chaude, qui apparemment devait servir d’ancienne bibliothèque… Des tas de livres étaient posés par terre les uns sur les autres et formaient des piles partout dans la pièce.  

La cheminée était magnifique… Ce qui attira l’attention de Ryo, c’est qu’une légère braise fumait encore dans l’âtre…  

-Regarde, murmura-t-il en s’accroupissant par terre.  

-Ca alors… Mais ça veut dire qu’un feu brûlait ici il n’y a pas si longtemps…  

-Oui… Cette nuit peut-être…  

-Et tu vas me dire qu’un fantôme n’a pas besoin de se réchauffer c’est ça ? dit-elle en se redressant.  

-Exactement, répondit-il sûr de lui.  

Pourtant Kaori n’était pas d’accord avec lui. Depuis qu’ils étaient dans cette pièce, elle sentait encore cette présence… Elle n’était pas si crédule que ça, mais elle savait qu’hier soir il y avait eu quelque chose près d’elle dans l’obscurité… Même Ryo l’avait senti… Mais il était beaucoup trop terre à terre pour avouer qu’effectivement il y avait quelque chose d’étrange dans ce manoir…  

Il la regarda, une étrange lueur dans les yeux.  

-A quoi tu penses ? dit-il.  

-Hum ? A rien… Juste que cet endroit me donne la chair de poule…  

-Tu crois encore qu’il y a un véritable fantôme ici ? Demanda-t-il moqueur.  

Elle saisit la balle au bond.  

-Tu trouves ça ridicule ?  

-Evidemment, répondit-il avec un sourire.  

-Peut-être, dit-elle. Mais sûrement moins que d’avoir peur de ses propres sentiments…  

Il se raidit.  

Mais Kaori avait déjà quitté la bibliothèque…  

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