Capitolo 6 :: La petite fille qui souriait

Pubblicato: 24-03-06 - Ultimo aggiornamento: 24-03-06

Commenti: Salut les fiiiilles!!! Ben oui je sais je suis impardonnable ça fait des lustres que je ne viens plus!!! Et mon chpitre a tardé c'est le moins qu'on puisse dire!!! Mais bon je suis de retour et meme si je suis moins dispo je vous promet d'etre plus reguliere!!!!! J'espere que vous m'avez pas oublié et que vous allez continuer a me lire avec autant de plaisir!!!! A tres vite et love kiss a ma tit soeur BB de moi EDEN!!!!!!!!!!!

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L’après-midi était déjà bien entamée. Ryo et Kaori avaient visité les trois quarts des pièces du manoir et, mis à part les cendres dans la cheminée, ils n’avaient trouvé aucun autre indice susceptible de les faire avancer... D’ailleurs ils n’avaient pas pu avancer dans leur conversation non plus car après la réflexion de Kaori ce matin, Ryo n’avait pas pipé mot… Enfin du moins pas en ce qui concernait ce qui s’était passé entre eux…  

De toute évidence, Kaori avait fait mouche mais il fuyait la confrontation…  

Mary n’était sortie de son bureau qu’une demi heure pour avaler son déjeuner et écouter le compte rendu de Ryo. A présent elle était de nouveau dans son bureau.  

La demeure semblait déserte et la pluie tombait à torrent à l’extérieur.  

Pour passer le temps Kaori avait décidé de lire un livre dans la bibliothèque qui lui plaisait tant ; elle avait trouvé un roman d’amour, et confortablement installée dans le grand fauteuil devant la cheminée, elle était plongée dans une merveilleuse histoire d’amour…  

Si tout pouvait être aussi simple dans la vie que dans les romans… (NDA : oui on en serait pas là !!!!)  

De son côté, Ryo passait le temps d’une autre façon : cela faisait presque une heure qu’il faisait du sport dans la véranda. En l’occurrence il essayait de ne pas penser à cette nuit…  

« Mais à quoi je joue, je deviens fou ou quoi ??, pensa-t-il. Je n’aurai jamais dû franchir la limite… C’est ma partenaire… Mais pourtant c’était impossible de résister… »  

Il attrapa sa serviette et s’épongea le visage avec puis, il descendit d’un trait sa bouteille d’eau.  

Oui, c’était impossible de résister parce que pour lui elle était bien plus que sa partenaire…Beaucoup plus…  

Emmitouflée dans une épaisse couverture, Kaori s’était endormie son livre dans les mains.  

Ce fut ainsi que Ryo la trouva lorsqu’il entra dans la pièce.  

Il avança lentement vers elle les mains dans les poches, un sourire énigmatique aux lèvres… Comme elle était jolie…  

Il s’accroupit et, comme si elle avait senti sa présence tout près d’elle, Kaori ouvrit les yeux et sursauta avant de reconnaître Ryo…  

-« Oh c’est toi !! Dit-elle soulagée. Je croyais…  

-Que c’était le fantôme ? finit-il d’un air moqueur.  

Elle le dévisagea les lèvres pincées.  

-Tu peux te moquer mais je sais qu’il y a quelque chose de pas normal dans cette baraque !  

Il ne répondit pas et resta à la regarder, l’air rêveur…  

Il attrapa une mèche de ses cheveux du bout des doigts et joua avec sans la quitter du regard.  

Elle sentit son sang battre dans ses veines tant ce geste était tendre… Si tendre…  

-Tu sais ce qui me plait le plus chez toi ? Murmura-t-il.  

Elle lui lança un regard surpris.  

-Ah, parce qu’il y a des choses qui te plaisent ?  

Il secoua la tête en riant.  

Puis, caressant sa jour du dos de sa main il pencha son visage vers le sien, planta son regard dans les yeux de la jeune femme et souffla :  

-Si rien ne me plaisait je ne t’aurais pas fait l’amour cette nuit…  

Le silence s’installa dans la pièce… Et comme si plus rien n’existait, elle ne vit plus que son visage devant elle… Ses yeux… Sa bouche qui avait embrassée la totalité de son corps… Son cou… Elle frissonna sans s’en rendre compte et il se rapprocha encore une peu plus.  

-Tu as froid ? Demanda-t-il.  

-Heu… Non… enfin oui un peu… Ryo ?  

-Hum ?  

-Tu…Tu as fait l’amour à beaucoup de femmes ? (NDB : oulah la question qui tue ^^’’)  

Elle se sentit rougir jusqu’aux oreilles de lui poser une telle question, mais, il fallait qu’elle sache. Il fallait oui… Elle savait bien qu’il avait eu un nombre incalculable de femmes dans son lit, mais à combien avait-il fait réellement l’amour ? Combien de fois avait-il dit « je t’aime ?... »  

Il sourit légèrement et la força à se relever. Elle se retrouva le corps moulé contre celui du nettoyeur.  

Il y avait ces mots : ceux qu’il voulait lui dire…  

Bien sûr que non il n’avait jamais fait l’amour… Trop de gens confondaient ce sentiment d’être en fusion totale avec l’autre, celui ou celle qui nous tient contre lui, et le simple fait de passer une nuit dans la même chambre.  

Cette nuit, avec elle, ça avait été tout sauf ça… Et elle lui avait avouée ses sentiments pour lui ; même s’il savait depuis longtemps ce qu’elle ressentait, tout son corps s’était mis à trembler quand ses paroles avaient frôlées son âme…  

Mais il jouait décidément trop avec le feu… Il n’arrivait pas à retenir ses gestes et ses mots lorsqu’il était avec elle… C’était bien trop difficile. Et pourtant… Il y avait quelques jours à peine tout était comme avant ; comme pendant toutes ces années où il avait vécu avec ses sentiments en les lui cachant comme un voleur…  

C’était mieux pour elle… Et si horrible pour lui.  

Il soupira et la serra brusquement contre lui, très fort…  

Le premier moment de surprise passé, elle noua ses bras autour de sa taille et le serra encore bien plus fort.  

Comme si c’était la dernière fois où ils pouvaient profiter de la présence de l’autre ils s’enlacèrent avec passion…  

Lorsqu’il la relâcha un peu elle mit sa tête en arrière pour le regarder et lui dit :  

-Tu ne réponds pas Ryo…  

-Je sais…  

Elle secoua la tête.  

-Comment ça tu sais ?  

-Je sais que je ne te réponds pas.  

Elle recula légèrement.  

-Ah et c’est tout ce que tu trouves à dire ? Tu me lances des phrases du style « oh ! Kaori tu me plais et je t’ai fait l’amour » et quand je te demande combien de femmes tu as aimé tu ne réponds pas et en plus ça t’amuses ?  

-Qui a dit que ça m’amusait ? Répondit-il d’un air grave.  

-C’est que tu le penses très fort…  

-C’est faux et tu le sais ! Coupa-t-il sèchement. Tu sais très bien que je ne peux pas tout te dire…  

-Mais de quoi tu parles ?  

-Je… Kaori c’est compliqué.  

-Oui, évidemment c’est bien plus compliqué que de faire l’amour avec moi c’est sûr !!!  

Il se rembrunit.  

Elle n’avait pas tord.  

-Ecoutes, je vais aller finir ma ronde dans les jardins…  

Il se détourna d’elle et se dirigea vers la porte.  

-Oui, c’est ça fuis encore, ça te va bien !! Deux pas en avant, et trois en arrière ! Cria-t-elle.  

Il marqua un temps d’arrêt puis, posant la main sur la poignée, il murmura :  

-Toi aussi tu ne m’as pas répondu…  

-Quoi ? De quoi tu parles ?  

-Je t’ai posé une question moi aussi tout à l’heure…  

-Une question ? Demanda-t-elle surprise. Laquelle ?  

-Je t’ai demandé si tu savais ce qui me plaisait chez toi…  

Elle ferma les yeux…  

Ryo était si imprévisible.  

-Je ne sais pas ce qui te plait chez moi Ryo, répondit-elle alors. Mais je commence à croire que c’est juste mon corps…  

Il se retourna et la détailla des pieds à la tête.  

-C’est vrai que tu es magnifique, dit-il, ce qui eut le don de la faire frémir. Mais non, ce n’est pas ça qui me plait le plus… En vérité ça n’a rien à voir avec ton physique.  

Elle fronça les sourcils, consciente qu’il allait lui dire quelque chose de très beau…  

-A… Alors c’est quoi ?  

-C’est ce qui flotte autour de toi…  

Elle le regarda sans comprendre.  

-Il y a quelque chose autour de toi Kaori… Quelque chose d’indéfinissable, comme un voile infime qui fait que tu es différente des autres… Tu me fais penser à un ange parfois et j’ai peur de te toucher, de passer à travers ce voile…  

Ca m’effraie vraiment… Alors dis moi… Tu es magicienne ? Tu m’as lancé un sort ?  

-Je… Je… Mais non…  

-Je suis sûr en fait que tu serais incapable de jeter un sort, dit-il en souriant.  

Mais voilà, tu es un ange tombé du ciel, et je ne me pardonnerai jamais s’il t’arrivait quelque chose par ma faute. Je veux toujours sentir cette aura près de moi… Je veux te voir vivre et être heureuse avec ce beau sourire aux lèvres. C’est ce qui me plait le plus chez toi : ton sourire de petite fille…  

Une larme coula sur la joue de la jeune femme.  

-Ryo… Pourquoi crois-tu qu’il va m’arriver quelque chose si tu me dis ce que tu ressens vraiment ?  

Il ferma ses yeux une fraction de seconde puis la regarda à nouveau.  

-Je suis désolé pour cette nuit… Je ne voulais pas te faire croire que c’était possible toi et moi… Même si j’en meurs d’envie… » (NDB : ma Love mais tu me fais quoi là après cette déclaration c’est pas possible O_o)  

Elle saisit la balle au bond et, en quelques pas elle se retrouva pendue à son cou en train de l’embrasser passionnément.  

Il lui rendit tous ses baisers en la serrant contre lui.  

Mais, quelques secondes plus tard il relâcha son étreinte et se retourna pour sortir de la pièce précipitamment.  

Elle ne fit aucun geste pour le rattraper.  

Elle avait eu ce qu’elle voulait ; elle savait à présent qu’il l’aimait. A elle de faire en sorte que les barrières qu’il avait dressé entre eux s’effondrent…  

Elle se retourna pour récupérer son livre sur le fauteuil et resta figée un instant : les pages de l’ouvrage tournaient toutes seules !!!!!!  

Son cœur battit de plus en plus fort car elle sentit une présence derrière elle au moment où les pages cessaient de bouger… Comme si elle ne contrôlait plus ses jambes elle s’approcha lentement du fauteuil. Elle se pencha sur le livre et le prit dans ses mains.  

Celui ou plutôt « ce » qui avait fait tourner les pages les avait arrêté au chapitre trois.  

Le cœur de Kaori fit un bond dans sa poitrine.  

Ce chapitre s’appelait « La petite fille qui souriait »….  

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