Capitolo 7 :: "Dialogue avec un esprit"

Pubblicato: 08-05-06 - Ultimo aggiornamento: 08-05-06

Commenti: Salut les filles! Enfin la suite!! Je sais j'ai mis encore 20 ans a l'ecrire je m'excuse de ce retard j'ai eut du mal ces derniers temps...Mais je pense a vous! Alors pour me faire pardonner et pour eviter de vous faire relire les chapitres precedents si vous avez un peu oublié je vous resume un peu ok? Souvenez vous...Ryo et Kaori sont engagés pour proteger une jeune femme du fantome qui hante son manoir au fin fond d'une foret...Ils dorment dans la meme chambre et il font l'amour des la premiere nuit...Le lendemain bien sur, Ryo fait marche arriere et Kaori le met au pied du mur ; elle decide de tout faire pour qu'il avoue enfin qu'il a des sentiments pour elle lui aussi...Il lui avoue d'ailleurs a demi qu'il a envie d'être avec elle... Parralellement a ça, une presence suit Kaori un peu partout dans le manoir ; au chapitre precedent "elle" a même fait touner les pages de son livre... Bref ambiance mysterieuse et passionée assurée...Regalez vous les miss et a tres vite!!!!! Mon EDEN je t'adooooore!! Kiss kiss

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Le soir même, le repas se déroula dans une ambiance calme et sereine. Mary résumait avec passion à ses deux invités ; le roman qu’elle était en train d’achever d’écrire.  

Apparemment elle était passionnée par son métier d’écrivain…  

Kaori se demanda une seconde si elle avait déjà ressenti ça en protégeant quelqu’un ou en accompagnant Ryo dans une de ses missions… Oui. Oui elle avait ressenti son cœur battre son sang en frôlant tous les dangers avec l’homme qu’elle aimait… Oui, elle était passionnée par ce métier même si elle risquait sa vie tous les jours…  

Le temps ne s’améliorait pas et alors qu’ils s’installaient dans le salon devant un bon feu de cheminée pour déguster leurs cafés, l’orage éclata à nouveau.  

-« Ce temps est vraiment démoralisant, lança Kaori en portant sa tasse de porcelaine à ses lèvres.  

-C’est vrai, poursuivit Mary…Mais il est vrai que de toute façon je ne sors pas beaucoup, je suis éternellement enfermée dans mon bureau pour écrire…  

-Bah, nous sommes là pour surveiller le manoir de toute façon, reprit Kaori, on ne serait pas sorti…Mais j’avoue que je serai bien passée par votre piscine, ajouta-t-elle d’un rire cristallin.  

Ryo la regarda en souriant discrètement.  

« Qu’elle est jolie… se dit-il. Si jolie….Avec ses grands yeux angéliques, sa bouche rose, son sourire d’enfant… »  

Kaori tourna son regard vers lui une seconde…et tomba en arrêt elle aussi sur le visage de son partenaire…Un si beau visage…Jamais elle n’avait trouvé un homme aussi beau en fait…  

Elle détourna les yeux ; même s’il lui avait à demi avoué ses sentiments, il avait aussi dit que rien n’était possible entre eux…Elle voulait tout faire pour lui prouver le contraire mais s’il persistait ? S’il ne voulait pas la croire ?  

Comment tirer un trait sur lui en sachant qu’il éprouvait quelque chose pour elle… Tout aurait été plus facile s’il se fichait d’elle… Mais ce n’était pas le cas, elle le savait bien… Même si elle ignorait la nature exacte des sentiments de Ryo.  

Mary se redressa et s’excusa auprès de ses deux invités.  

-Je m’excuse je dois retourner travailler si je veux rendre mon dernier chapitre à temps à mon éditeur ! (NDA : ben au moins elle fait pas comme Shiguré hein mon Eden lol) (NDB : tout à fait d’accord avec toi ma Love ^^)  

-Bien sûr, répondit Ryo. Vous pouvez travailler tranquillement… Bien sûr je peux aussi rester avec vous si vous le souhaitez…  

Tout en parlant le nettoyeur clopina jusqu'à sa cliente, l’œil lubrique… Il fit gigoter ses doigts en avançant ses mains vers les hanches de celles-ci… Une ombre gigantesque passa alors au-dessus d’eux… Ryo pria mentalement pour se tromper… Mais non. C’était bien Kaori les yeux rougeoyants de fureur armée d’une massue 10 000 tonnes, qui volait littéralement dans l’air… Elle abattit son arme sur son partenaire avec une telle rage qu’il s’enfonça dans le sol…  

Elle finit de le planter en lui donnant de petits coups de massue 10 tonnes. (NDB : désespérant ^^’’)  

-Voilà, lança-t-elle à une Mary décontenancée devant Ryo cloué dans le parquet… Il ne vous ennuiera plus !  

Un corbeau à l’air atterré passa tranquillement devant la mine déconfite de la cliente.  

-M…Merci Kaori…C’est…Gentil.  

*****  

Quelques heures plus tard plus un bruit ne se faisait entendre dans le manoir. Ryo était sous la douche et Kaori lisait le roman qu’elle n’avait pas pu finir dans l’après-midi… Ce roman, dont les pages avaient tournées toutes seules comme si un souffle vivant les avaient animés…  

Le chapitre intitulé « la petite fille qui souriait » était un très beau passage de l’histoire cependant, Kaori fut contrariée de voir qu’il manquait plusieurs pages… Jusqu’au chapitre suivant en fait. Etrange…  

Elle frissonna.  

Encore cette présence… Une présence qui l’effraya au début mais qui rapidement se fit chaleureuse… Non. Ca n’était pas la même « personne ». C’était une autre aura, bien plus pacifique que celle de l’autre fois… C’était elle qui avait fait tourner les pages elle le savait. Elle resta sans bouger, effrayée malgré tout…  

Une sorte de voile frôla son bras. Elle retint son souffle et jeta un coup d’œil furtif du côté de la salle de bain ; la présence de Ryo la rassura…  

Elle voulut fermer les yeux, mais elle eut peur alors elle resta ainsi, en attendant que quelque chose se passe… Elle savait qu’ « il » était là, tout près…  

Alors c’était vrai… Les fantômes existaient vraiment ?  

Elle ravala sa salive et voulut parler.  

-« Qui…Qui est-tu ? Souffla-t-elle.  

Elle avait peur d’entendre une voix lui répondre avec une voix d’outre tombe.  

Ce fut une voix chaleureuse qui lui murmura à l’oreille…  

-« Je l’aime aussi…….. »  

Elle se figea.  

C’était une voix d’homme.  

Ce pouvait-il que ce soit… Le défunt époux de Mary ?  

De qui parlait-t-il en disant qu’il « L »’aimait aussi…. ?  

De Mary ? Probablement si c’était bien lui…  

-De…de qui parlez-vous ? Murmura-t-elle encore.  

Ce fut une voix beaucoup plus virile et moqueuse qui lui répondit…  

-A qui est-ce que tu parles ? Demanda Ryo en s’essuyant le torse avec une serviette humide. Une autre était nouée autour de ses hanches et la vue de l’homme qu’elle aimait ainsi vêtu, le corps encore mouillé lui fit oublier tout, même la présence d’un fantôme près d’elle.  

-Hein ? Heu… A personne, je réfléchissais tout haut… J’ai pas le droit ?  

-C’est ce livre, qui te rend folle ? La taquina-t-il. Tu lis trop de roman à l’eau de rose…  

-Et alors ? Riposta-t-elle. C’est mieux que de rêver d’un homme qui ne m’aime pas non ? Qu’est-ce que tu en penses Ryo Saeba ?  

Il la dévisagea d’un regard pénétrant.  

-Tu mélanges tout, souffla-t-il.  

-Je ne crois pas, dit-elle en se redressant.  

-Dit lui que c’est un crétin !  

Elle sursauta.  

-Hein ???  

-Quoi ? Reprit Ryo. Qu’est-ce que j’ai dit encore moi ?  

-Toi ? Heu rien…rien c’est que…  

-Tu es un crétin !  

-Tu es un crétin ! Lâcha-t-elle.  

-Kaori, je sais que tu crois que je joue avec toi…  

-C’est la vérité ! Dit lui que c’est un menteur !  

-Tu es un sale menteur d’abord ! Répéta-t-elle.  

-Je t’assure que non, crois moi…  

-Alors prouve-le !  

-Alors… Oh mais je sais ce que je dois dire à la fin ! S’écria-t-elle en s’adressant à la voix comme si c’était parfaitement normal... Elle se concentra à nouveau sur Ryo qui ne comprenait plus grand-chose au monologue de sa partenaire… Prouve moi le si tu ne mens pas !  

-Kaori tu es sûre que ça va ? demanda-t-il perplexe.  

-Bien sûr que ça va ! Enfin ça irait mieux si tu jouais franc jeu avec moi !  

-Tous les hommes sont des menteurs… Sauf moi bien sûr… J’étais quelqu’un de franc et…  

-Oh ça va la ferme ! S’écria-t-elle en levant les yeux vers le plafond.  

Cette fois un corbeau désabusé passa devant Ryo complètement déconfit.  

-Ca y est, elle est carrément à côté de ses pompes…dit-il en se grattant la tête.  

-Ryo je ne suis pas folle il y a …  

-Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Ca fait au moins dix minutes que tu parles seule !  

-Il y a… Non rien… Tu ne comprendrais pas…Tu es trop terre à terre…  

-Quoi, c’est encore ton fantôme ? Il te parle maintenant ?  

Elle hésita à lui répondre. Etrangement elle attendait un conseil de « son fantôme ».  

-Laisse tomber, je suis fatiguée. Je me couche.  

Elle retourna au lit et éteignit sa veilleuse.  

Ryo resta une minute à l’observer puis s’approcha d’elle.  

Elle pleurait.  

-Je suis désolé Kaori… Je te fais encore pleurer…  

-Non…non ça n’est pas toi c’est que… Je suis fatiguée et stressée… C’est cet endroit… Il… Il me fait peur.  

-Je sais, mais je suis là ; tu n’as rien à craindre tu le sais non ?  

Il ponctua sa phrase en lui caressant les cheveux comme à une enfant.  

-Je sais, murmura-t-elle en fermant les yeux.  

-Je vais aller faire une ronde avant de me coucher d’accord ?  

Il se leva et se dirigea vers la porte.  

-Attends…  

-Hum ?  

Elle se redressa sur les coudes et le regarda droit dans les yeux.  

-Ryo… Quand tu reviendras, il faudra que je te demande quelque chose…  

-Ah bon ? et quoi donc ?  

-Quand tu reviendras, reprit-elle.  

-Très bien dit-il en haussant les épaules. Alors à tout à l’heure…  

Il referma la porte et elle entendit le bruit de ses pas disparaître dans le couloir. Elle attendit quelques secondes, pensant que la présence allait revenir mais rien. Elle en fut soulagée.  

Malgré la perspicacité de ce fantôme elle se sentait un peu mal à l’aise à l’idée de converser avec un revenant…  

Un quart d’heure plus tard Ryo revenait de sa ronde.  

-Alors ? demanda-t-elle. Tu n’as rien…senti ?  

-Si, répondit-il l’air grave.  

Elle se redressa brusquement.  

-Ah bon ?! Mais qu’est-ce que c’était ?!  

-Quelque chose d’inhabituelle, répondit t-il en s’asseyant près d’elle.  

-Tu as pu savoir de quoi il s’agissait ?  

-Oui… Je l’ai reconnu tout de suite… LE PARFUM DE MARYYYYYYYYYY !!!!!  

Un violent coup de massue en pleine figure stoppa net l’élan de joie du nettoyeur qui se retrouva encastré dans le mur….  

-Tu es pitoyable !!! Hurla-t-elle en furie.  

Il se redressa rapidement et reprit son air sérieux un peu trop vite au goût de Kaori…qu’allait-il encore inventer ?  

-Alors ? dit-il simplement.  

-Alors quoi ?  

-Tu voulais me demander quelque chose après ma ronde ; je te signale que je suis là et je t’écoute.  

Il se planta devant elle, nonchalamment adossé au mur, les mains dans ses poches. Seigneur ce serait trop difficile de lui parler s’il la regardait comme ça !  

Elle déglutit difficilement et secoua la tête.  

-Tu as mal à la tête ? Demanda-t-il ironiquement.  

-N’importe quoi ! C’est que… Je réfléchis.  

-A quoi ? Continua-t-il amusé.  

Elle décida alors de la prendre à son propre jeu.  

-A comment… Elle hésita encore.  

A présent il la fixait avec intensité, sans l’ombre d’un rire dans le regard.  

Elle se lança.  

-A comment te dire que j’ai envie de toi….souffla-t-elle en fermant les yeux.  

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