Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 25-06-03

Ultimo aggiornamento: 09-09-05

 

Commenti: 210 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Capitolo 9 :: Home, sweet home

Pubblicato: 12-11-04 - Ultimo aggiornamento: 16-05-05

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

- « Où est Ryô ? »  

- « Parti courir la gueuse, boire un verre, voire même les deux en même temps qui sait. »  

« Oups… D’accord, sujet à éviter pour les dix prochaines minutes, terrain dangereux. » songea Sayuri tandis qu’elle descendait l’escalier en essayant de ne pas trébucher avec les pantoufles trop grandes que lui avait prêtées Kaori.  

La jeune femme se dirigea vers la fenêtre et posa son front sur la vitre. La fraîcheur du contact lui plut : elle était encore fatiguée et elle avait besoin de se réveiller un peu afin d’éclaircir ses idées.  

- « La ville est si belle. Tokyo m’a manqué, tu sais… Je n’ai pas trouvé d’endroit qui respire le calme à New-York… Il n’y a qu’ici qu’on trouve des jardins où règne la paix… Oui, le Japon m’a manqué »  

- « Tu m’as manquée. »  

 

Elle se retourna, surprise, puis échangea un regard complice et un sourire avec sa sœur. Kaori avait une facilité déconcertante pour avouer ses émotions et chambouler le cœur de ceux qui l’entouraient.  

- « Toi aussi tu m’as manquée. Heureusement que j’ai eu tes lettres pour me tenir compagnie les soirs de solitude. Mais d’ailleurs, tu n’aurais pas des nouvelles fraîches à m’annoncer ? Qu’est-ce qui se passe entre Ryô et toi ces derniers temps ? »  

- « Mais rien ! Rien du tout ! Je… » tenta Kaori, cramoisie.  

- « Allez, avoue… Dis-moi tout ! »  

- « Tu as vu l’heure ? Il faut absolument qu’on t’achète des vêtements de rechange, les miens ne te vont pas du tout. Je vais chercher mon sac et on y va, on a juste assez de temps avant la fermeture ! »  

 

Kaori sortit presque en courant de la pièce. Restée seule, Sayuri secoua la tête : « Et voilà mesdames et messieurs ce qu’on appelle une défilade. Décidément, il est temps qu’on ait une petite discussion toutes les deux sur les relations homme-femme ! ».  

Sayuri avait parlé sur le ton de la plaisanterie mais songea soudain à ce que Kaori lui avait écrit un jour : il n’y avait jamais vraiment eu de présence féminine dans sa vie à part Eriko, son amie de lycée. A présent, elle était entourée de gens du milieu à une seule exception près : sa « sœur ».  

 

Sayuri serra les poings de rage : elle ne supportait plus le rôle d’amie. La vie les avait séparées, et à présent qu’elles étaient réunies il y avait un mur de non-dits qui les empêchait de se retrouver et d’être sœurs à part entière. Elle avait longtemps cherché une raison à ce destin étrange, et à présent elle avait trouvé un fautif : leur père. C’est à cause de lui qu’elles s’étaient perdues, à cause de lui que leur mère n’avait pas revu sa cadette avant de mourir. « Papa, je ne te le pardonnerai jamais », murmura-t-elle.  

 

*****  

 

- « Non, non et non, je ne mettrai pas ça ! »  

- « Mais voyons, c’est joli, féminin, et surtout pratique ! »  

- « Kaori, ceci est une mini-jupe ! »  

- « Et comment veux-tu courir en cas de danger avec une jupe longue et des hauts talons, tu peux me le dire ? C’est ça ou le pantalon, à prendre ou à laisser. »  

 

Kaori prit son air le plus décidé. Sayuri se tournait et se retournait devant la glace, gênée de ce qu’elle y voyait. Elle avait dû mettre des pantalons deux fois dans sa vie en tout et pour tout, et quant à ce genre de tenue… Jamais !  

Elle glissa un œil vers Kaori. Sur elle, ça allait plutôt bien… Des cheveux courts, un blouson de cuir, une jupe courte, et voilà un style jeune et branché… Comment faisait-elle pour ne pas se sentir nue avec les jambes à l’air ?  

- « Le pantalon… » soupira Sayuri.  

 

Soulagée de voir le calvaire du shopping tirer à sa fin, Kaori attrapa les quelques vêtements qu’elles avaient choisis et partit payer. Elle avait décidé d’inverser les rôles et de faire subir à Sayuri ce qu’elle-même avait enduré une année auparavant : tenter une garde-robe différente de d’habitude. Et elle avait pris un malin plaisir à voir que Sayuri était aussi mal à l’aise qu’elle dans ce genre d’activité !  

A présent Sayuri avait suffisamment d’affaires pour se sentir bien et oublier qu’elle était revenue en catastrophe. Kaori avait deviné d’instinct que ce genre de détail avait son importance, et elle désirait avant tout que son amie soit forte mentalement s’il devait arriver quelque chose dans les jours à venir. La fatigue était toujours présente, mais Sayuri pensait à présent à autre chose, et c’était tout ce qui importait.  

Bras-dessus, bras-dessous, elles rebroussèrent chemin pour rentrer. Au bout de quelques dizaines de mètres, Kaori se sentit observée Elle se retourna vivement, s’attendant à devoir gifler un dragueur de bas-étage, mais elle ne vit personne. Des badauds ici et là, des mères de familles finissant leurs courses, des écolières… La foule normale d’un jeudi après-midi.  

Devant l’air étonné de Sayuri, Kaori se justifia en prétendant avoir entendu quelqu’un crier son nom, et continua de marcher, pressant le pas en prétextant que Ryô allait être d’une humeur de chien si le repas n’était pas prêt à son retour. Mais l’impression de malaise restait présente, pesante. Elle pouvait physiquement sentir un regard posé sur elle. Cette persistance l’inquiéta et instinctivement elle allongea le pas. Elle résista à l’envie de se retourner une nouvelle fois et s’arrêta devant un magasin à la vitrine étincelante, cherchant à apercevoir dans un reflet ce qui avait pu l’alerter. Il lui sembla apercevoir une silhouette immobile, sur l’autre trottoir.  

Elle fouilla dans son sac : portefeuille, revolver, deux ou trois grenades « au cas où », une plaquette de pastilles pour la gorge… mais rien qui puisse ressembler à un miroir. « Pour une fois, j’apprécierais d’avoir un sac de fille ! ».  

 

Dans un secret espoir, elle se tourna vers Sayuri :  

- « J’ai l’impression d’avoir une poussière dans l’œil. Tu ne te promènerais pas avec un miroir de poche, par hasard » ?  

- « Si, bien entendu ! »  

 

Sayuri lui tendit un minuscule poudrier de secours. Kaori orienta tant bien que mal le petit miroir de quelques centimètres carrés : la silhouette était vêtue d’un jean et d’une veste large. Lorsqu’elle tenta d’apercevoir ses traits, elle disparut. Kaori se retourna, mais en vain : la foule était trop dense pour repérer qui que ce soit.  

« Si c’est vrai pour lui, c’est aussi vrai pour nous. », pensa-t-elle en rendant le miroir.  

Elle changea d’idée et prit la direction du Cat’s Eye, plus proche que l’appartement, en passant par les rues les plus fréquentées.  

- « Mais au fait, je ne t’ai jamais réellement présenté Miki ? Tant pis pour Ryô, et fêtons dignement ton retour. »  

 

La jeune femme ne s’autorisa à se détendre qu’une fois la porte du café refermée. Falcon était derrière le bar, comme à son habitude. Au son de la porte qui s’ouvrait, il avait tourné son regard désormais aveugle vers les arrivants et avait senti la présence de Kaori ainsi que son trouble. Il posa d’emblée deux tasses de café fumant sur le bar, devant lui. Les deux jeunes femmes s’installèrent, encore un peu essoufflées. Sayuri ne pouvait détacher ses yeux du géant chauve qui semblait remplir la pièce. Son crâne n’était pas si éloigné que ça des poutres du plafond, et les tasses semblaient issues d’un jeu d’enfant entre ses doigts. Fascinée, elle regardait les mains gigantesques qui s’affairaient, saisissant avec une délicatesse insoupçonnée les porcelaines fragiles.  

Kaori remarqua son trouble et se pencha vers sa sœur :  

« C’est agaçant, hein ? Je sais, c’est à se demander s’il ne passe pas l’intégralité de ses journées à essuyer encore et encore chaque verre, chaque assiette, chaque table, attendant des clients qui ne viennent jamais. A part Ryô et moi, j’ai dû voir une dizaine de personnes à tout casser dans cet endroit, dont la moitié sont repartis avant d’avoir fini leur verre. » murmura-t-elle  

Kaori s’interrompit brusquement en apercevant du coin de l’œil une paire de lunettes noires qui s’était approchée dangereusement d’elle. Elle se composa en catastrophe son visage le plus innocent.  

- « Oh grand Falcon, pourrais-tu nous faire l’immense faveur de goûter ton fantastique café ? »  

Un tintement sec lui répondit, en même temps qu’une particule de porcelaine quittait l’assiette et venait s’échouer à terre.  

L’ombre de Falcon s’agrandit peu à peu, et le sourire de Kaori se crispa. Elle savait qu’il ne lèverait pas un doigt sur elle, mais il était tellement impressionnant qu’il inspirait la crainte… surtout lorsqu’il faisait cette tête ! Miki vint à son secours, l’attrapant par le bras et l’attirant ainsi que Sayuri vers la table la plus éloignée.  

 

Kaori s’installa avec un soupir de soulagement. Miki se mordit la lèvre pour ne pas rire devant l’air stupéfait de Sayuri.  

- « Ne t’en fais pas, il grogne souvent et mord parfois, mais au fond ce n’est qu’un gros nounours ».  

 

Un sourire complice finit de rassurer Sayuri, qui s’assit à son tour, sans prendre garde au géant derrière le comptoir, qui affichait une carnation rouge vif du plus bel effet !  

 

*******  

 

- « Mais c’est pas possible, elle pense à quoi, cette andouille ? »  

Grognant à voix haute, Ryô descendait l’escalier après avoir cherché Kaori dans tous les recoins de l’appartement et jusqu’au toit.  

Il avait passé plusieurs heures à contacter ses indics pour leur demander de faire remonter à lui tous les bruits de la rue concernant un contrat sur une jeune femme du nom de Sayuri. Puis il avait fait connaissance avec l’immeuble de Gunda Corporation, ses gardes, ses failles, son bureau directorial, avant de rentrer chez lui et de se rendre compte que les deux sœurs avaient joué les « filles de l’air ».  

 

Il n’avait pas prévu qu’elles sortent si vite, alors que Sayuri venait tout juste d’arriver et qu’elle venait trouver refuge chez eux. Il aurait préféré la garder ici le temps d’en savoir un peu plus sur la réalité et l’ampleur de la menace.  

C’était compter sans sa partenaire et son infinie capacité à trouver les ennuis.  

Il rejoignit d’office son Austin Mini, et ouvrit la boite à gants. Sur l’écran d’un petit moniteur, le plan de Shinjuku émaillé de plusieurs points rouges apparut. Une manipulation, et il ne resta plus qu’un seul signal.  

« J’aurais dû m’en douter ».  

 

Les mains dans les poches, il prit la route du Cat’s Eye. Il marchait automatiquement, se laissant porter sur ce chemin qu’il connaissait par cœur. Son esprit était concentré sur les pièces du puzzle qu’il possédait déjà, et les agençait de différentes manières. Mais il sentait qu’il manquait des éléments essentiels. Un trafic d’œuvres d’art et un meurtre vieux de vingt ans, des révélations grâce à un flic zélé, des menaces… Sayuri avait manifestement mis le doigt sur quelque chose de sérieux.  

« Mais ça, c’est le cadet de mes soucis », pensa-t-il en arrivant devant le Cat’s Eye.  

 

~ ~ oOo ~ ~  

 

 


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