Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 25-06-03

Ultimo aggiornamento: 09-09-05

 

Commenti: 210 reviews

» Scrivere una review

 

ActionRomance

 

Riassunto: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Capitolo 19 :: Chap. 15: Les masques de Poussière part. 2

Pubblicato: 03-06-05 - Ultimo aggiornamento: 03-06-05

Commenti: Un pas de plus vers la vérité... ou vers les migraines! Oui je confirme ce que certains ont pu évoquer: je suis sadique, j'adore jouer avec les nerfs des autres, et j'aime assez entretenir le suspens. Mais je vous rassure: il n'y aura pas de "retournement de dernière minute". Donnez juste le temps au destin de tout mettre en place. Certains sont déjà très proches de la vérité! (Mag, si tu nous regardes ;) )
En parlant de ça: merci à Kiki, Mag, Mopsime, Nanou, Sabi, Shan In XYZ, Sophie pour les reviews. J'ai cru sentir que mon "tueur pas si neutre que ça" vous intriguait? Tant mieux... Il sera de retour dans pas si longtemps que ça... Pour le meilleur et surtout pour le pire. En attendant... Bonne lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

Morose et pesante, telle était l’ambiance depuis un bon moment. Ryô roulait en silence, Sayuri fixait le paysage, perdue dans ses pensées, et derrière eux Kaori se creusait la tête pour comprendre la raison de leur mutisme.  

 

Pourtant tout s'était passé pour le mieux dans la limite du possible, depuis leur départ : la jeune femme avait cherché à distraire Sayuri pour la sortir de la torpeur dans laquelle la fusillade l’avait plongée, en discutant de n’importe quel sujet… Puis elle en était venue à énumérer des hypothèses plausibles concernant les circonstances de la disparition de Junichi Hisaishi.  

A vrai dire, il s’agissait plutôt d’un monologue, mais cela l’aidait à avancer un peu dans l’enquête.  

Et puis soudain Ryô s’était renfermé, sans qu’elle ne comprenne à quel moment ou pour quelle raison tout avait basculé. Elle se souvenait juste avoir croisé un regard indéchiffrable dans le rétroviseur.  

 

Elle l’avait titillé un moment, puis l’avait laissé dans son coin, manipulant rêveusement la vieille poupée. Au bout d’un moment, Sayuri était sortie de sa torpeur.  

 

- « Tu peux me la donner, s’il te plaît ? »  

- « Bien sûr. Elle s’appelle comment déjà ? Erika ? »  

- « Oui… Je donnais toujours des noms exotiques à mes poupées, inspirés de mes émissions de télévision ou de mes livres favoris. Erika était ma préférée. Mes parents me l’ont offerte le jour où ils m’ont appris que j’allais avoir un petit frère ou une petite sœur. Mon père espérait un garçon… »  

- « Je suis désolée, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs. »  

- « Ce ne sont pas de si « mauvais souvenirs » que ça. A l’époque on était une famille. Ce n’est qu’après que les choses ont dégénéré. Il s’est mis à s’absenter de plus en plus, nous laissant toutes seules. Parfois j’entendais ma mère pleurer, la nuit. Elle était très fatiguée par sa grossesse, et lui n’était jamais là pour l’aider. Je suppose qu’il avait mieux à faire ailleurs ! Voler, escroquer… Pourquoi pas avoir une maîtresse ! »  

- « Sayuri ! »  

 

Le mot avait claqué, imposant le silence dans la voiture. Ce n’était pourtant pas le ton avec lequel Ryô l’avait prononcé, plutôt calme, ni l’intonation, presque neutre, mais il avait cependant sonné comme une menace.  

 

Sayuri se tourna vers Ryô, défiante, mais il ne la regarda pas. Il continuait à conduire, sans changer de posture, sans se départir de son flegme.  

Kaori elle aussi resta coite, surprise par l’intervention de son partenaire : elle avait parfaitement reconnu cette voix caractéristique, ferme et lasse, celle qu’il employait lorsqu’il la reprenait ou la grondait. Mais pourquoi le faire avec Sayuri ? A quel sujet ?  

 

- « Ryô ? »  

 

Il ne répondit pas. Il ne semblait même pas l’avoir entendue. Il était dans son monde, à mille lieues d’elle.  

 

Une impression bizarre et pesante s’empara de Kaori, comme un malaise. Elle chercha une explication du côté de Sayuri, mais elle aussi s’était repliée dans son propre univers. Elle resta seule avec ses questions pendant tout le reste du voyage, chaque interrogation en faisant naître cent nouvelles jusqu’à la pousser au bord de la migraine.  

 

 

L’ambiance était toujours la même lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement. Ils descendirent sans un mot, et Ryô entra sans se soucier de ses compagnes.  

C’est donc seule et en bougonnant que Kaori dut prendre la caisse et la monter sur six étages, avant de la déposer au beau milieu du salon avec un minimum de délicatesse. Elle fulmina en voyant Ryô avachi sur le canapé du salon et plongé dans des littératures plus fournies en photos qu’en textes.  

 

- « Monsieur va bien ? Monsieur ne se fatigue pas trop ? »  

- « Et le repos du guerrier alors ? J’ai quand même bien le droit de me poser un peu ! » se plaignit Ryô. « Et puis elle n’est pas si lourde cette caisse ! Avec ta carrure de déménageur, je ne doutais pas que tu puisses la porter jusqu’ici ! »  

- « Carrure de… Prends ça ! »  

 

La massue traversa le magazine, dont les feuilles volantes s’éparpillèrent à deux mètres à la ronde. L’une des pages particulièrement salaces voleta jusqu’aux pieds de Kaori, où elle se posa avec délicatesse. Miss String darda sa poitrine et son regard vers la jeune femme, comme pour la provoquer et la rappeler qu’elle ne lui ressemblerait jamais.  

Kaori serra les dents et chercha une échappatoire.  

- « Sayuri, tu veux boire quelque chose pour te remettre de tes émotions ? »  

- « Un thé fort, oui, je veux bien. »  

- « OK. Mais pas trop : il est déjà 18h, ça m’ennuierait que tu ne puisses pas trouver le sommeil cette nuit. Je reviens de suite. »  

 

Kaori s’éloigna, mais il n’échappa ni à Sayuri ni à Ryô qu’elle avait laissé les portes ouvertes, contrairement à ses habitudes. Restés seuls, ils se défièrent une nouvelle fois du regard jusqu’à ce que la jeune femme cède et s’effondre dans un fauteuil.  

 

- « Sayuri… Je ne suis pas ton ennemi. Simplement, je ne veux pas que Kaori parte avec des idées préconçues sur son père. Je comprends que tu lui en veuilles, mais laisse-lui une chance » commença Ryô à voix basse.  

- « Laisser une chance à mon père ? »  

- « Non, à elle. Une chance de se faire sa propre opinion, et peut-être de lui pardonner. »  

- « Vous me demandez encore une fois de m’effacer. En avez-vous vraiment le droit ? »  

 

Ce n’était pas une provocation, juste une interrogation. Elle était trop lasse pour lutter encore aujourd’hui. Presque immédiatement, elle reprit la parole, cette fois sans chuchoter.  

- « Ces hommes… C’étaient les mêmes. »  

- « Les mêmes que quoi ? »  

- « A New-York… Peu après le début de mon enquête sur le dossier Gunda, j’ai commencé à me sentir suivie. Ces hommes en costumes étaient moins voyants dans le quartier des affaires qu’ici, mais je les ai croisés plusieurs fois, en faisant mes courses, ou tout simplement dans le parking. Ils me suivaient. J’en étais venue à regarder derrière moi sans cesse, à avoir peur dès que je me trouvais seule. C’était horrible… Je suis sûre de moi, c’était le même costume ! »  

- « Rien ne ressemble plus à un costume gris qu’un autre costume gris, tu ne crois pas ? »  

- « Rien ne ressemble plus à un costume anthracite de chez Armani qu’un autre costume anthracite de chez Armani, je veux bien. Que des hommes de mains soient vêtus haute couture, on frôle les hautes sphères du hasard. Vous croyez vraiment aux hasards, vous ? »  

 

Ryô répondit par un sourire désabusé. De toutes façons, il s’en doutait déjà : elle seule était visée par l’attaque, et d’après ce qu’il avait pu voir ils étaient passés à la vitesse supérieure. L’heure n’était plus au jeu ou à l’intimidation, mais bien au meurtre. La question était plutôt de savoir comment Gunda avait bien pu apprendre que Sayuri menait une enquête sur lui, et pourquoi il avait décidé de réagir si vite et si violemment, alors que la petite journaliste n’avait finalement pas encore grand-chose à se mettre sous la dent.  

 

- « Sayuri… combien de temps précisément après le début de ton enquête les choses se sont-elles envenimées ? »  

- « Assez rapidement… Je dirais deux semaines après le début de l’enquête. »  

- « Tu procèdes comment ? »  

- « Eh bien comme d’habitude, je vérifie les déclarations des différents procès-verbaux, je fais mes recherches… Du travail de fouine, quoi ! »  

- « Avant ça. Comment as-tu mis le doigt sur Gunda ? »  

- « Un peu par hasard. J’ai demandé aux contacts habituels du journal de m’envoyer quelques infos sur des affaires irrésolues, et c’est en faisant la saisie informatique des vols d’antiquités et d’œuvres d’art que je me suis rendu compte que l’assureur était toujours Gunda Corporation. Et voilà… »  

- « Quel contact t’a donné ces dossiers ? »  

- « Un policier du Commissariat Central de Tokyo. C’est un de mes correspondant sur place depuis quelques temps. Un bon journaliste se reconnaît à la variété de ses sources ! C’est un très gentil garçon en tout cas, il s’est mis en quatre pour me trouver les renseignements que je lui demandais. Il lui a fallu chercher dans les archives : je ne pouvais traiter que les affaires classées pour ne pas intervenir dans des dossiers en cours ».  

- « Son nom ? »  

- « Je serais incapable de le retrouver comme ça ! On a dû se parler 2 ou 3 fois au maximum ! C’est un nom assez ordinaire… Kaïchi, quelque chose comme ça. »  

- « OK. Et au fil de ton enquête, je suppose que tu rends des comptes ? »  

- « Pas tant que ça. Je ne suis pas simple rédactrice. Je fais part de mes progrès à mon Directeur, mais sortie de ça, personne ne regarde par-dessus mon épaule. »  

- « Tu travailles avec quelqu’un ? »  

- « Non, personne… ça fait bien longtemps que ma réputation me précède. » éluda Sayuri.  

 

Kaori revint avec un plateau complet : trois tasses de thé, du lait, du sucre… Et une alternative pour Ryô : un verre de whisky.  

- « Au cas où. » fit-elle avec un clin d’œil.  

 

Ryô la remercia de l’attention d’un signe de tête. Il appréciait le geste, qui signifiait dans son langage « j’enterre la hache de guerre pour ce soir. Merci d’avoir aidé mon amie ». Il prit néanmoins la tasse de thé, délaissant le sucre et le lait, en faisant un bref compte-rendu à sa partenaire des informations qu’il venait de glaner.  

 

- « On aurait pu lui demander tout ça avant… » remarqua Kaori avec une moue dépitée.  

- « C’est vrai… Mais je ne suis pas sûre que Sayuri aurait pu réfléchir assez posément hier après-midi, je me trompe ? »  

 

Sayuri acquiesça. Une journée seulement ? Elle avait l’impression qu’il s’était écoulé beaucoup plus de temps que cela. Les évènements se bousculaient, la ballottaient d’un souvenir à l’autre, de la joie la plus intense à la détresse la plus profonde. Elle se doutait depuis le début que rien n’allait être simple, mais elle n’avait pas encore réalisé qu’elle n’en sortirait peut-être pas indemne. Elle ne savait plus qui croire.  

- « C’est étrange, moi qui n’avais jamais douté de ma mère, je me rends compte à présent qu’elle était finalement ni plus ni moins qu’humaine. Je suppose que je fais ma crise d’adolescence. »  

 

Devant l’expression des deux autres, elle se rendit compte qu’elle avait pensé à voix haute. Pour détendre l’atmosphère, Kaori lança « Mais au fait, on a une caisse à déballer ! ».  

Le plateau fut mis de côté, et fut remplacé progressivement par un bric-à-brac singulier. La poupée prit place immédiatement sur le canapé, assise contre un coussin par Sayuri. Puis le cadre et les quelques morceaux de verre éparpillés… Certains s'étaient accrochés au tissu de ce qu’on devinait être une robe ancienne, de couleur ocre et décorées avec des dessins rouges et or. Kaori commença à la déplier, et en détaillant les motifs se rendit compte du trésor qu’elle tenait là.  

 

- « Des grues d’or, des pins, de la soie… Sayuri, je crois que c’est une robe de mariée. »  

 

La jeune femme avança une main tremblante et effleura le tissu. Ce simple toucher, doux et frais, lui renvoya des images et des sensations enfouies depuis bien longtemps. Des couleurs, des éclats de rire, des odeurs, sa mère qui essayait la robe, tournoyant dans le salon : « Tu vois, malgré le temps, je rentre encore dedans ! »  

 

- « Mais comment ? » bredouilla-t-elle.  

- « Je suppose qu’entre femmes, on sait ce qui est important : la vieille dame a dû attraper des objets pêle-mêle en prenant ce qui lui semblait avoir le plus de valeur à ses yeux. » répondit Kaori.  

 

Elles plièrent soigneusement le vêtement et le mirent de côté, plongeant à nouveau dans la caisse pour en tirer deux livres écornés qu’elles feuilletèrent rapidement, un collier constitué d’une simple chaîne et d’une alliance, un vase réduit en morceaux, et une peluche. Sayuri parut surprise de la voir là, et eut un temps d’arrêt avant de la prendre entre ses mains. C’était un petit chat blanc d’une vingtaine de centimètres de hauteur, qui tenait dans ses pattes une massue presque aussi grande que lui.  

 

Un sourire nostalgique apparut sur ses lèvres : elle l’avait offert à sa petite sœur à son retour de la maternité. Kaori avait tout de suite nourri une passion pour cette peluche, au point de piquer une colère dès qu’on l’en séparait. Un caractère fort, déjà…  

 

La jeune femme leva les yeux vers sa sœur, avec l’espoir qu’elle se souvienne de quelque chose pour qu’enfin elles puissent parler librement. Elle lui tendit le jouet en la regardant intensément. Kaori le prit sans bien savoir ce qu’on attendait qu’elle fît : pour elle il ne s’agissait que d’un jouet qui sentait le renfermé et qui aurait bien mérité un nettoyage en règle. Pourtant elle se sentait observée par les deux autres, et dans ce silence pesant, elle commença à se sentir mal à l’aise sans savoir pourquoi.  

 

Elle se tourna vers Ryô, perplexe. Il avait le regard grave, et il lui parut inquiet.  

- « Quoi ? Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça ? J’ai un bouton sur le nez ou quoi ? »  

- « Elle appartenait à ma petite sœur… » commença Sayuri.  

- « Ah bon ? Drôle de jouet pour un bébé ! » fit Kaori en riant.  

 

Cette réponse rompit le charme. Sayuri se rendit compte qu’il était vain d’espérer : sa soeur n’avait qu’un an lorsqu’elle avait disparu. Elle était folle d’attendre un miracle.  

Elle attrapa sa tasse et but d’un trait le thé devenu froid, avant de se relever en prétextant une envie de se doucher pour se débarrasser de toute la poussière de la journée. Il n’échappa pas à Ryô qu’elle évitait de regarder sa sœur, et que sa voix tremblait un peu. Son cœur se serra : la pauvre essayait tant bien que mal de se débattre avec ses sentiments, et montrait un courage qu’il ne pouvait que saluer.  

 

Il la regarda s’éloigner, tête et épaules basses, puis se tourna vers la peluche restée sur la table : il aurait dû s’en douter, l’amour de sa partenaire pour les massues venait de très loin !  

 

- « Ryô… »  

 

Kaori était debout face à lui et se dandinait d’un pied sur l’autre. Prenant son courage à deux, main, elle continua d’une voix hésitante :  

- « Tu vas me prendre pour une folle, mais j’ai l’impression que tu me caches quelque chose. Que vous me cachez quelque chose, tous les deux. Je suis ta partenaire, tu ne dois pas me mentir. »  

- « Tu as raison. » répondit-il après un silence.  

 

Kaori cligna des yeux, surprise et anxieuse : surprise qu’il l’ait reconnu aussi vite alors qu’elle s’attendait à devoir lui tirer les vers du nez, anxieuse de savoir ce qui pouvait bien se passer pour qu’il ait ce visage sombre.  

 

Soudain, le Ryô sérieux se métamorphosa en Ryô gamin, et en lui tirant la langue il ajouta : « Tu as raison : tu es folle ! »  

 

Avec un cri de fureur, Kaori attrapa le plateau et frappa violemment son partenaire sur le dessus du crâne, au point que le plateau se transforma en collerette. Le bruit de ses talons frappant le sol dura un moment, et Ryô rentra la tête dans les épaules au moment où la porte claqua, faisant trembler les vitres au passage. En soupirant, il attrapa le verre de whisky et s’affaissa dans le canapé : parfois il y avait de quoi se demander si son ex-vie de mercenaire n’était pas plus simple !  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de