Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 25-06-03

Ultimo aggiornamento: 09-09-05

 

Commenti: 210 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

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   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Capitolo 21 :: Chap. 16: Oiseau de nuit, oiseau de proie

Pubblicato: 10-06-05 - Ultimo aggiornamento: 10-06-05

Commenti: Un chapitre entier aujourd'hui, et un changement de rating. Pour ceux qui ne l'avaient pas encore remarqué, les choses se gâtent un peu. Et ce n'est que le commencement. Le rating est là pour quelques scènes précises -tendresse ou violence- qui viendront progressivement. Merci aux fidèles revieweurs: dans le désordre (il est minuit passé et j'ai deux bouts de neurones qui se connectent) Sabi, Mag, Felisoph, Blue, Shan In XYZ, Tiffany, Mopsime, Kiki, Nanou. Je réponds en général par mail privé, si jamais j'oublie parfois de vous répondre, relancez-moi ;-) Comme toujours: bonne lecture, et RV dans ma mailbox !

 


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« J’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop… Bah, elle sera en colère cinq minutes puis elle oubliera. Peut-être… »  

 

Ryô se pencha pour allumer l’autoradio : il était fatigué de penser, de retourner cent fois le même problème pour ne trouver aucune solution satisfaisante ; écouter la musique le distrairait peut-être. Mais au bout de quelques minutes de hurlements et de batterie massacrée par un babouin hystérique, il tourna le bouton vers la droite jusqu’à un déclic : la radio « à la mode » fit place à la fréquence de la police.  

 

Il écouta les codes et les rapports d’intervention le long de la route qui le menait au Cat’s Eye. On aurait pu croire qu’il surveillait ainsi « sa ville ». La réalité était beaucoup plus prosaïque : il avait en avait besoin. Il savait pertinemment que le temps que les policiers soient prévenus, il était déjà trop tard pour qu’il puisse jouer le moindre rôle ; il ne servait donc à rien d’écouter cette fréquence si on désirait intervenir. En revanche, cela lui rappelait que le mal existait en dehors de lui. A force de vivre immergé dans un milieu de violence et de rancoeurs, il en venait parfois à se demander s’il ne devait pas gérer seul les misères de ce monde. Pire, il se demandait parfois s’il n’en était pas la cause, à force d’attirer ceux qui désiraient se mesurer à City Hunter.  

 

Entendre que d’autres que lui risquaient leur vie pour faire le même métier du côté légal était assez rassurant… Même si leurs méthodes différaient quelque peu. Il voyait mal la flicaille débarquer en plein milieu d’un entrepôt avec un bazooka pour détruire quelques kilos de dope. C’est pourtant ce que Falcon et lui avaient fait pas plus tard que la semaine passée !  

 

Finalement arrivé, il gara sa voiture dans la rue qui jouxtait le café et jeta un œil par la vitrine : cette grosse montagne de muscle était là justement, à astiquer les tables comme si sa vie en dépendait. Bientôt ce serait l’heure de la fermeture… Il s’en irait rejoindre Miki, à l’étage, et ils partageraient la conversation banale de tout couple normal. Ensuite ils se coucheraient, ensemble, mari et femme.  

 

Le visage de Ryô ne reflétait aucune lubricité en songeant au couple enlacé, mais bien de l’envie. Il les jalousait d’avoir réussi dans cette voie, envers et contre tous. Miki avait mené son époux par le bout du nez, faisant d’un féroce mercenaire un gentil toutou, et au final il ne paraissait pas trop s’en plaindre : un cœur de guimauve dans un corps de catcheur. Il se demandait même si Umibozu conservait encore une arme sous son oreiller, ou s’il y avait renoncé… Connaissant Miki, les automatismes ne devaient pas avoir totalement déserté la maison. Et pourtant ce petit café semblait tellement innocent, accueillant ! Un hâvre pour les âmes éreintées, comme la sienne.  

 

 

Lorsque la sonnette retentit, Falcon marqua un léger temps d’arrêt et repris sa besogne.  

 

- « Salut Ryô. Un peu tard pour l’apéritif, un peu tôt pour le petit déjeuner, tu ne crois pas ? »  

- « Très drôle. Y’a pas d’heure pour passer voir ma belle Miki ! Où est-elle d’ailleurs ? MIKI ? »  

 

Ryô prit une éponge trempée en pleine face, ce qui ne l’empêcha pas de s’élancer à la rencontre de la jeune femme qui entrait, attirée par le bruit. Miki l’accueillit d’un coup de pied dans l’estomac, dont l’élan le fit atterrir sans douceur sur un des sièges du bar.  

 

Sans prendre garde aux jérémiades du nettoyeur, la jeune femme lui servit un verre de whisky en signe de paix. Il sirota un moment, en silence, hésitant sur ce qu’il voulait vraiment faire. L’arrivée de Mick lui permit de gagner quelques précieuses secondes. Dans un ballet parfaitement orchestré, l’américain décocha une pique à Falcon, fit connaissance avec la même éponge mouillée, puis il sauta sur Miki, qui l’envoya directement sur le siège jouxtant celui de Ryô. Tout à son whisky, ce dernier observa la scène du coin de l’œil avec sadisme.  

 

- « Y’a des jours sans, hein, camarade ! » commenta Mick.  

- « Yup… Tu ne devrais pas être derrière tes fourneaux à mijoter des petits plats pour Kazue, à cette heure ? »  

- « Non, Madame a décidé de faire une réunion de filles, et depuis cet après-midi la maison s’est transformée en poulailler. Ça glousse à tout instant, ça piaille, ça s’esclaffe, ça rit fort, et ça boit du thé ! Pas le moindre petit remontant. Elles devaient partir tôt et finalement, ça se transforme en dîner mondain ! J’ai craqué, je suis… HEY MAIS ATTENDS UN MOMENT TOI !! Je ne suis pas un homme de ménage, je ne m’occupe pas de la cuisine ! »  

- « Ben voyons ! »  

- « Hé, les duettistes ! Je vous signale gentiment qu’il est presque dix heures, et qu’on ferme dans pas longtemps. Alors pas de dispute à l’intérieur ! ça se passe dehors ! J’ai mon quota de vaisselle cassée pour aujourd’hui ! »  

 

Falcon les prit chacun par le col et commençait à les conduire manu militari vers la sortie lorsque Ryô freina des quatre fers.  

 

- « Attends ! On est sages, promis ! Et puis j’avais un service à vous demander ! »  

- « On aurait dû s'en douter ! » ricana Falcon qui lâcha les deux amis.  

- « Chéri, laisse-le parler, tu vois bien qu’il est sérieux ! »  

 

« Chéri » piqua un fard d’être appelé ainsi en public et se concentra sur le listing des stocks, écoutant attentivement sans en avoir l’air ce qui allait suivre.  

 

- « Merci, Miki. »  

 

Ryô retourna s’asseoir au comptoir, et hésita à nouveau : il n’avait pas prévu la présence de Mick ; il aurait préféré que cela reste entre eux trois, mais il n’avait pas vraiment le choix.  

 

- « En fait, j’ai deux services. Miki, accepterais-tu de surveiller Kaori pour moi ? »  

- « Pardon ? »  

- « Oui, jouer les gardes du corps sans en avoir l’air. La suivre à son insu, voir si rien n’est anormal, ce genre de choses. Mais je ne veux pas qu’elle soit au courant. »  

- « Hé, pourquoi ne pas me confier cette mission ? » demanda Mick, un soupçon de bave aux lèvres.  

- « Te demander à TOI d’être le garde du corps de Kaori ? Tu rêves ! Tu es tout juste bon à apporter les biscuits aux petites copines de ta chère et tendre » rétorqua Ryô.  

- « Tu me prends pour qui ? Je suis parfaitement capable de regarder son corps…Je veux dire de garder son corps… je veux dire d’être garde du corps ! »  

- « Trop tard, j’ai demandé à Miki ! Alors ? »  

- « Tu sais bien que je ferais n’importe quoi pour vous deux, et je n’y vois aucun inconvénient, mais… »  

- « Merci Miki, je te revaudrai ça ! Tout de suite même ! » fit Ryô en lui sautant dessus, avant de se rasseoir mains en l’air sous l’œil menaçant d’un bazooka. »  

 

- « Falcon, tu peux pointer cette chose ailleurs ? »  

- « Tu avais mentionné deux services. Tu parles ou tu pars. Vite. » gronda Falcon.  

- « Chercher renseignements officieux Gunda Corporation »  

- « Hein ? »  

 

La gueule du bazooka descendit de 90°, rassurant Ryô sur son devenir.  

 

- « Je souhaiterais que tu fasses quelques recherches comme toi seul sait le faire à propos de Gunda Corporation, de l’homme qui est à sa tête… Du côté officieux bien sûr. »  

- «Ca ne devrait pas poser trop de problèmes… »  

- « Et moi, j’ai une mission aussi ? Dis oui, je m’ennuie à mourir en ce moment, pas le moindre jupon à me mettre sous la dent. » supplia Mick.  

- « La plus belle des missions… M’ACCOMPAGNER DANS LES BARS, CETTE NUIT ! »  

 

Dehors, une nuée de corbeaux s’envola dans l’air de la nuit…  

 

- « GREAT ! Let’s go, boy ! »  

 

Miki les regarda partir, un peu inquiète : elle n’avait pas eu le temps de dire à Ryô qu’elle avait un doute sur ses capacités à suivre Kaori sans qu’elle s’en rende compte. C’était devenu difficile lors de leurs entraînements, autant parce que Kaori faisait des progrès que parce qu’elle connaissait à présent par cœur l’aura de Miki.  

 

- « C’est toi le professeur, mon cœur. Tu t’en sortiras sans difficulté. », lui glissa Falcon.  

 

Elle se retourna vers lui en souriant tendrement. Elle avait parfois l’impression qu’il était capable de lire en elle. « Tu as raison. Comme toujours. Et si nous allions nous coucher ? »  

 

Miki lui prit la main, et il se mit à rougir une nouvelle fois. A présent elle en était sûre : il pouvait déceler ses pensées, lesquelles étaient fort libertines en cet instant.  

 

****************
 

 

- « Allez, encore un, old chap ! La petite Kimy est capable de confesser un muet. Si un des hommes que tu recherches est passé entre ses fines mains, elle nous parlera. »  

- « Mick, c’est le dix-septième bar qu’on fait ! J’suis crevé ! »  

- « Tant que tu peux les compter, y’a aucun problème. Et je t’ai connu plus résistant ! »  

 

Ryô suivit son acolyte bon gré mal gré, avec l’impression que la recherche d'informations avait été reléguée depuis un moment au dernier rang de ses préoccupations. Au début, cette tournée des bars lui avait apporté la bouffée d’oxygène dont il avait besoin, un peu de distraction pour oublier son stress. Comme toujours, ça lui donnait l’illusion qu’il était libre de toute attache. Un petit regain de jeunesse et d’insouciance. Mais là, il commençait à en avoir assez : Mick le traînait de rue en rue depuis des heures, et ils avaient tous les deux abusé de l’alcool.  

 

A l’intérieur la clientèle était exclusivement masculine, et était prête pour les deux tiers à rouler sous la table à la moindre pichenette. Les serveuses continuaient néanmoins à remplir les verres et à encaisser les billets. A la vue de chair fraîche arrivant dans le bar, trois d’entre elles naviguèrent dans leurs eaux, mais en les reconnaissant elles se contentèrent d’un salut chaleureux.  

 

Ryô s’affala sur un canapé, et regarda Mick draguer la fameuse Kimy. Il envisagea un instant d’en faire autant avec une autre fille, mais il n’avait envie que d’une chose : dormir, oublier, ne plus se poser de questions. Il ferma les yeux pour reprendre un peu de force, décidé à ne pas faillir à sa réputation d’étalon de Shinjuku.  

 

- « Un instant, juste un tout petit instant. »  

 

**************************
 

 

A peine Saeko eut-elle raccroché que le téléphone sonna à nouveau.  

 

- « Quoi encore ? Tu sais que tes propositions ne m’intéressent pas, Ryô ! »  

- « Oh là, c’est qui ce Ryô ? Dois-je commencer à être jaloux ? » plaisanta Makoto.  

- « Non, je croyais que c’était quelqu’un d’autre… »  

- « Oui, ça je l’avais compris. »  

 

Saeko se mordit la lèvre : décidément, elle n’en loupait pas une. Elle avait l’impression de régresser dès que son amant était dans les parages. Redevenir l'adolescente qu'elle n'avait jamais vraiment été.  

 

- « Comment vas-tu ? »  

- « Très mal. Horriblement mal. Je crois que je vais mourir dans les secondes qui viennent si je ne te vois pas. Pitié, sauve-moi ! Dis-moi que je peux venir. »  

- « Rien que ça ? Tu n’exagères pas un peu ? » pouffa Saeko.  

- « Au contraire. Je ne t’ai pas tout dit de mon agonie ».  

- « Alors viens. »  

 

Sa voix s’était faite séductrice. Elle aimait ce jeu entre eux, de plus en plus. Et parfois, cela lui faisait peur.  

 

Quelqu’un frappa à la porte. Elle demanda à Makoto d’attendre, étonnée que quelqu’un vienne chez elle à une heure si tardive, et alla ouvrir.  

Il était là, le téléphone à l’oreille, avec le sourire d’un gamin malicieux et fier de son coup. Saeko referma la porte sans le laisser passer, et repris la conversation téléphonique.  

 

- « Makoto ? Mon amant est derrière ma porte. Je vais devoir te laisser. »  

 

Un rire léger lui répondit. Elle raccrocha et rouvrit la porte, le défia un instant du regard. Soudain il fondit sur elle et elle perdit pied. Ses mains, ses lèvres, son parfum, tout la transportait. Elle avait envie de lui, désespérément. Elle repoussa son manteau, sa veste, et s’attaqua à sa chemise tandis que son homme l’effeuillait également.  

 

Un gémissement tenant plus de la souffrance que du désir l’interpella. Elle ouvrit les yeux pour s’apercevoir qu’un pansement volumineux entourait le bras de Makoto. Elle se fit alors plus douce pour se faire pardonner et usa de toute sa science pour lui faire perdre pied : la seule chose qui lui importait en cet instant était ce désir animal qui la possédait.  

Ils ne parvinrent pas jusqu’à la chambre : un épais tapis accueillit la lutte amoureuse, chacun prenant possession de l’autre tour à tour.  

 

Puis dans la langueur qui suit l’amour, elle le tint contre elle, se repaissant du bruit de leurs cœurs qui battaient à une allure folle. Elle reprit son souffle sous ses caresses et ses baisers, toutes barrières baissées. Lorsqu’il prit appui sur son coude et plongea dans son regard, elle se remit instantanément sur la défensive, malgré elle. Se blottissant contre lui elle rompit le contact visuel pour se réfugier dans la peau et la sueur. Elle ferma les yeux en maudissant cet aspect d’elle-même : elle savait livrer son corps, pas son cœur. Un jour elle finirait par en crever, seule, comme dans ses cauchemars.  

 

Après un moment Makoto se leva et lui tendit la main. Il la mena jusqu’à sa chambre, où ils s’allongèrent à nouveau l’un contre l’autre. Saeko se rendit alors compte que le pansement était souillé d’une tache rouge sombre.  

 

- « Tu saignes ! »  

- « Pas grave, c’est une égratignure. J’ai juste envie de dormir contre toi. Ferme les yeux ! »  

- « C’est ça, pour que tu salisses mes draps ? Je vais chercher ce qu’il faut pour te soigner et changer cette bande. »  

 

Il l’arrêta en la saisissant par le poignet alors qu’elle se levait.  

 

- « Non. Je vais y aller. Montre-moi juste où tu ranges ta pharmacie. »  

 

Saeko obtempéra. Il attendit qu’elle sorte de la salle de bain pour s’occuper de son bras. Inquiète, Saeko resta dans le couloir et jeta un œil par l’entrebâillement de la porte en l’entendant jurer. En voyant l’aspect de la blessure elle blêmit. Ce n’était pas une égratignure, mais une belle coupure assortie d’une brûlure, qu’elle avait déjà vu des centaines de fois : les traces d’une balle.  

 

Hypnotisée, elle le regarda désinfecter la plaie et refaire un pansement. Dans sa tête une voix résonnait. « Pas plus tard que ce matin, nous avons été suivis par un type. Il s’est sauvé avant que j’aie eu le temps de m’en occuper ; il garde juste un souvenir de mon Python. »  

 

Elle regagna la chambre à pas de loup avant qu’il ne finisse de se soigner.  

 

Une fois dans les draps, elle ne put s’empêcher de frissonner. Le corps de Makoto, qui se glissa contre elle en revenant, ne parvint pas à la réchauffer. Elle feignit le sommeil en priant qu’il ne veuille pas lui faire une nouvelle fois l’amour.  

 

Elle se détendit un peu lorsqu’elle entendit son souffle devenir régulier et resta là, les yeux ouverts, à essayer de dominer sa panique. Elle avait peut-être couché avec l’ennemi. Pire, elle lui avait ouvert son cœur.  

 

Saeko se sentit prête soit à fuir, soit à le tuer sur place, puis la raison prit le pas sur l’émotion et elle se morigéna : elle n’avait aucune preuve et elle sautait directement aux conclusions, allant à l’encontre de son fonctionnement habituel. D’abord évaluer la situation, raisonner, puis faire ses choix.  

 

Il était blessé… rien que de très normal dans leur profession. Il avait pu mentir pour ne pas l’affoler. Pour ne pas mêler travail et intimité. Pour pas mal de bonnes raisons.  

Et si ce n’était pas le cas ?  

 

Les yeux grands ouverts, elle se sentait déchirée : elle s’était depuis longtemps laissée prendre dans les filets de Makoto. Elle ne parvenait pas à réfléchir posément. Son instinct d’inspecteur lui criait de sortir de cette pièce ou de le faire parler ; son instinct de femme la poussait à lui faire confiance.  

 

Peu à peu elle reprit pied, tant bien que mal, et un plan se dessina : elle devait faire semblant. Lui accorder le bénéfice du doute, tout en prenant le maximum de précautions. Elle allait le surveiller et si jamais il l’avait trahie… elle allait le tuer, avec amour.  

 

 


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