Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 25-06-03

Ultimo aggiornamento: 09-09-05

 

Commenti: 210 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Capitolo 25 :: Chap. 18: I was lost and I was found

Pubblicato: 21-06-05 - Ultimo aggiornamento: 21-06-05

Commenti: Publication anarchique à prévoir pour les jours à venir: le grand rush pré-vacances a encore frappé, et je suis contrainte de passer plus de temps dans les trains que devant mon ordinateur... Donc : je demande par avance pardon si je ne tiens pas mes délais. Pour les remerciements, ça va être rapide: il semblerait que je perde mes lecteurs... N'hésitez pas à dire ce qui cloche (je me répète, mais bon...). Merci à Félisoph, Sabi, Tiffany et Mag. Le mystère s'allège un peu, mais l'atmosphère va se plomber quelque peu dans les pages à suivre... Bonne lecture, see you ASAP

 


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Il serra les mâchoires et se retourna, redoutant par avance ce qu’il allait voir.  

 

Kaori était là, solidement cramponnée au comptoir, cherchant un équilibre aussi bien physique que moral. Ses yeux écarquillés le fixaient sans le voir, avec une expression étrange mêlant incompréhension et panique. Puis dans un silence pesant, ils se tournèrent vers chaque personne présente, tour à tour, à la recherche d’une aide ou d’une explication qui ne vint pas.  

 

Lorsqu’ils se posèrent à nouveau sur Ryô, il y lut la déception d’avoir été trahie. Il prit son courage à deux mains et s’approcha d’elle.  

 

- « Depuis combien de temps es-tu là ? »  

- « De quel droit ? De quel droit tu fouilles dans ma vie sans m’en parler ? »  

- « Kaori, écoute… »  

- « Tout le monde est courant, sauf la principale intéressée ? Depuis combien de temps ? C’est pour ça toutes ces cachotteries ? C’est pour ça que Miki me suivait ? Pour ça que vous discutiez à voix basse dès que je passais la porte ? Vous êtes tous dans le coup ?»  

- « Kaori… Je vais t’expliquer… »  

- « TAIS-TOI ! »  

 

La souffrance, la rage, la haine se disputaient son âme. Elle regarda fixement Sayuri, comme si elle ne la reconnaissait pas.  

 

- « Ainsi c’était vrai. Tu es véritablement ma sœur. Et dire que je croyais que je m’imaginais des choses, que je me faisais des idées sur des petits détails. Ryô qui ne te courrait pas spécialement après, toi qui savais te défendre… Cent fois j’ai pensé que nous avions le même sang, et cent fois j’ai mis ça sur le compte de ma solitude, d’une certaine paranoïa… C’était inconcevable que tu gardes ça pour toi ! Et finalement c’était vrai ? Et toutes ces choses que tu découvrais sur nos parents, tu voulais les garder pour toi. Pourquoi ? »  

- « Je voulais te le dire, mais… »  

- « Mais quoi ? Je ne correspondais pas au profil ? Je n’étais pas la sœur idéale ? Pas celle que tu espérais ? Vous comptiez me raconter tout ça un jour, ou est-ce que j’étais supposée rester sagement dans l’ignorance ? »  

- « Kaori, j’ai voulu tout te révéler. Je te l’ai même dit quand je croyais notre dernière heure venue, mais tu n’as pas voulu me croire ! » tenta d’expliquer Sayuri.  

 

Kaori resta sans voix un instant. Elle aurait aimé hurler, juste pour pouvoir décharger sa douleur. Elle se sentait trahie, ou pire : abandonnée, une nouvelle fois. Mais même si elle devait admettre que sa « sœur » avait raison, elle avait envie de leur faire mal, de leur faire comprendre à quel point ils avaient détruit ce qui était le centre de toute chose pour elle : la confiance. Au lieu de cela, une vague de haine glacée la frappa, et ce fut d’une voix qui tremblait à peine qu’elle prononça sa sentence.  

 

- « Tu as nié, après, prétextant que ce n’était que parce que tu pensais mourir que tu m’avais dit ça ! Que je n’étais pas ta sœur. Tu es comme Ryô, tous les deux vous oubliez la valeur de votre parole. Vous m’avez menti. Vous m’avez traité comme une idiote. Vous n’auriez pas dû me cacher ma propre histoire ! Je vous ne le pardonnerai jamais. A aucun d’entre vous. »  

 

Elle se sauva en courant par la porte de service qu’elle avait forcée. Sayuri et Miki voulurent la suivre mais furent stoppées par Ryô.  

 

- « Elle a besoin de digérer tout ça, seule. Ne vous en faites pas : elle a son émetteur. Si dans deux heures elle n’est pas revenue d’elle-même, on ira la retrouver. »  

 

Sayuri avait une folle envie de ne pas lui obéir : jusqu’ici, ça ne lui avait pas franchement réussi dans ses relations avec sa sœur. Pourtant elle se tut devant l'apparente certitude de Ryô.  

 

Elle se rassit donc, écoutant d’une oreille distraite le bruit de la conversation.  

Ils parlèrent un instant de Kaori, de sa réaction, pour la plaindre et se promettre de faire tomber les responsables. Puis ils se répartirent les tâches et se séparèrent.  

 

Sur le chemin du retour, Sayuri ne pouvait détacher son regard de la boîte à gants, là où était caché le récepteur qui pouvait lui permettre de rejoindre sa sœur dans l’instant. Obnubilé par la scène qui venait de ce jouer, Ryô ne parvenait pas à se débarasser d'une funeste impression. Jamais il n'avait senti une telle rage en Kaori, jamais il n'avait vu ce regard désabusé. Et s'il s'était trompé? Si en fin de compte tous ses choix les avaient mené à l'échec? Et si, à cause de lui, Kaori disparaissait et rejetait Sayuri?  

 

Il risqua un coup d'oeil vers la silhouette immobile assise à côté de lui. Il se méprit sur les raisons de son silence, et après avoir rassemblé suffisamment de courage, se décida à brûler ses vaisseaux.  

 

- « Je suis désolé que tu aies appris tout cela dans ces conditions. »  

- « Hein ? »  

- « Que ton père ait tué un homme et ait été lui-même tué en s’enfuyant… »  

- « Ah, ça… Une nouvelle de plus… Escroc, mauvais père, assassin… Vous savez, je crois que je pourrais apprendre que mon père était le parrain de la mafia, qu’il était polygame et transsexuel, je me sens incapable de réagir. Trop c’est trop. J’ai atteint le seuil de découvertes posthumes ! »  

 

Ryô la fixa avec une surprise non dissimulée : elle qui semblait à bout de nerfs quelques heures auparavant semblait blasée et presque sereine.  

 

- « Tu es étonnante ! Je pensais que ce genre de nouvelle allait t’abattre, et au contraire tu sembles plus calme qu’auparavant. »  

- « C’est que je ne suis plus toute seule à présent. Vous allez trouver ça bizarre, mais en voyant Kaori tout à l’heure, je me suis rendue compte qu’en tant que sœur aînée, je devais la protéger, la consoler. Et puis je ne suis plus seule à porter le fardeau : elle est là. A deux, on sera plus fortes. »  

 

A nouveau le silence se fit… Puis il reprit la parole.  

- « Tout à l’heure tu as dit que ton père était un escroc, un mauvais père et un assassin, mais je n’en suis pas si sûr. »  

- « Et vos doutes portent sur laquelle de ces trois tares ? »  

- « Il avait peut-être de bonnes raisons pour agir comme il l’a fait. Souviens-toi de ce que disait Falcon : ton père n’a pas été le seul employé à faire l’objet d’un chantage de la part de Gunda. Imagine un instant qu’il ait été obligé de tuer pour se défendre. Ça changerait beaucoup de choses non ? Songe déjà qu’il ne vous a pas abandonnées, ta mère et toi : il est mort sans pouvoir vous revoir. »  

 

Ses mots firent mouche, traversant la chape de coton qui entourait Sayuri. Elle se souvint de gestes de douceur, de sourire, d’heures passées à lire, le soir, avec son père.  

 

- « Mais pourquoi avoir enlevé Kaori ? Pourquoi était-elle avec lui, et pas avec nous ? »  

- « Je l’ignore. Mais je te promets que je le découvrirai. »  

- « Ryô… S’il vous plaît, allons la chercher. »  

 

Il n’hésita pas longtemps avant d’ouvrir la boîte à gants et d’allumer le récepteur. Lorsqu’un point rouge fixe apparut au centre de l’écran, il fronça les sourcils. Après avoir essayé une nouvelle manipulation, il jura entre ses dents.  

 

- « Et merde ! La petite fouine. C’est comme ça qu’elle a su où nous étions. Elle a dû planquer son émetteur dans ton sac ! »  

- « Mais comment ? Je croyais que le récepteur était ici, dans la voiture ? »  

- « Il y a en a un également à la maison. Elle a pu nous suivre bien tranquillement du salon, vautrée sur le canapé ! »  

- « Et maintenant ? »  

- « On attend… De toutes façons, elle ne passera pas inaperçue. Si dans une heure on n’a pas de nouvelles, j’irai à sa recherche. »  

 

Cette fois-ci aussi nerveux que sa passagère, Ryô appuya sur l’accélérateur.  

 

*****************************
 

 

- « Kaori ? »  

- « Elle n’est pas là, Sayuri. » signala Ryô.  

 

La jeune femme ne l’écouta pas et monta directement visiter les chambres. Il la laissa faire, davantage intéressé par la lueur rouge du répondeur. Il appuya sur le bouton lecture, en espérant que la machine ne soit pas porteuse de mauvaises nouvelles. Entendre la voix de Kazue le rassura quelque peu.  

 

- « Bon sang, quand on a besoin de vous, il n’y a jamais personne ! Mick et toi vous ne répondez pas, le Cat’s Eye sonne occupé… Je voulais juste vous prévenir que j’ai besoin d’une infirmière. Kaori, si tu as ce message, appelle-moi ! Tu n’es pas revenue de la pharmacie et je m’inquiète. »  

- « Voilà déjà une première explication. » murmura Ryô.  

- « Elle n’est pas là. » annonça Sayuri en redescendant.  

- « Elle doit errer en ville, telle que je la connais. Soit au cimetière, soit au parc. Donne lui un peu de temps pour assimiler, comprendre, et accepter. Elle reviendra, j’en suis certain. »  

 

Sayuri le scruta pour déterminer s’il le pensait vraiment. Lorsqu’il baissa ses yeux gris, elle eut un sourire amer.  

 

- « Ma sœur a raison : vous ne mentez pas si bien que ça. Arrêtez de vouloir me protéger. Vous ne savez pas où elle est, et c’est votre première dispute d’importance, au point que vous doutez de son pardon. Je me trompe ? »  

 

Elle affronta le regard furieux de Ryô, puis le vit capituler à nouveau. Il s’affala sur le canapé, réfléchit un instant, puis l’invita à s’asseoir face à lui.  

 

- « C’est vrai, je suis inquiet. Je sais qu’elle peut faire une bêtise en cédant à ses impulsions. »  

- « Vous ne voulez tout de même pas dire que… »  

- « Non, non, pas du tout. Je ne parle pas de suicide ou de quoi que ce soit de ce genre, mais elle est capable sur un coup de tête d’aller frapper à la porte du bureau de Gunda et de lui demander des explications directement. C’est une vraie petite furie quand elle s’y met. »  

- « Ce n’est pas la seule raison de votre inquiétude. Il y a aussi sa réaction par rapport à tout ça, à vous, à moi. Est-elle vraiment capable de pardonner ? »  

- « A toi, je pense… A moi, je ne sais pas. »  

- « Ou vous ne l’espérez pas… Ce serait tellement plus simple qu’elle ne revienne jamais, qu’elle prenne elle-même la décision de vous quitter, vous et ce milieu. Il y a de cela, n’est-ce pas ? La quitter c’est inconcevable, la garder c’est impossible. Qu’elle parte en pensant que vous êtes un salaud de la pire espèce la protègerait des regrets et des larmes, ou quelque chose dans ce style. J’admets qu’il s’agit là de psychologie de comptoir, mais j’ai vu ça tellement de fois, déjà. Vous êtes tellement, désespérément, normal ! »  

- « Voilà un qualificatif dont on m’affuble rarement ! » répondit Ryô, véritablement étonné.  

- « Ce n’est pas une tare, vous savez ! Je suis absolument désolée, mais se sentir indigne d’être aimé et pas assez bien pour l’autre, c’est un symptôme de manque de confiance en soi que j’ai connu chez pas mal de personnes, hommes et femmes. Et si vous admettiez une bonne foi pour toutes que c’est à elle de faire ses choix, pas à vous ? »  

- « C’est le cas aujourd’hui. »  

- « Mais pour les mauvaises raisons. C’est une grande fille, elle a le droit d’avoir toutes les cartes en main avant de choisir son jeu. Qu’est-ce qui serait le plus difficile pour vous : qu’elle renonce et vienne reprendre ses affaires, ou qu’elle désire mettre carte sur table ? »  

- « Bonne question, Docteur Sayuri… »  

- « Vous éludez, comme toujours. »  

- « Aimer est douloureux, être aimé est encore pire, parce que la fin est inéluctable. Que ce soit par une rupture ou par la mort. »  

- « Quel optimisme débordant. Et vous avez réussi à survivre jusqu’ici avec une telle foi dans votre avenir ? Chapeau ! »  

 

Ryô hésita à prendre cette remarque cynique au premier ou au second degré, avant de prendre la deuxième salve, en plein cœur.  

 

- « Est-ce que vous êtes au moins au courant que c’est un problème commun à n’importe quel couple sur terre ? Est-ce qu’il va me tromper, m’abandonner, ne plus m’aimer, voir mes défauts ? Est-ce qu’il va avoir un accident qui fauchera notre bonheur en plein envol ? Mais bon sang, avec une telle idéologie, autant se faire moine ! Saint Ryô priez pour nous ! Non ! je ne veux pas entendre de tirade sur les plaisirs de l’étalon de Shinjuku. Je ne vous parle pas de votre corps, je vous parle de votre cœur. »  

- « ça y est, c’est fini ? » grinça-t-il en se relevant.  

- « Oh que non. Hors de question de vous défiler ! Ca fait un moment que je voulais avoir cette conversation, et ça fait six ans que vous auriez dû l’avoir avec Kaori ! Arrêtez de vous réfugiez derrière la complainte du pauvre nettoyeur. »  

- « Tu ne connais rien à ce milieu, alors ne parle pas sans savoir ! Tu crois vraiment que je peux me permettre de vivre normalement ? De la demander en mariage, option grande réception et pièce montée avec deux angelots sur le dessus, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ? Redescends sur Terre : mon monde est rouge sang, pas rose layette ! Si elle reste avec moi, un jour ou l’autre elle devra vivre selon nos règles : tuer ou être tué. »  

- « Ben voyons. Parce que jusqu’ici elle en a été préservée. Elle n’a jamais été utilisée pour vous atteindre, elle n’a jamais été confrontée à la violence, elle n’a jamais risqué sa peau ! »  

- « Un jour elle en mourra. »  

- « Oui, à force de t’aimer sans retour, elle en mourra. »  

- « C’est en restant avec moi qu’elle risque le pire ! Je ne veux pas revivre ça !!! »  

 

Le ton avait progressivement monté jusqu’à hurler. La dernière phrase de Ryô les laissa tous les deux sous le choc, le souffle rapide et la gorge sensible. Sayuri avait dans le regard cette étincelle de pitié qu’il ne pouvait pas supporter. Pourtant il était trop tard : cette conversation avait été trop loin pour ne pas aller jusqu’au bout, même s’il ne l’avait pas avec la bonne personne. Alors il se rassit et attendit les questions qui ne manquèrent pas.  

 

- « Revivre ça ? Alors c’est pour ça cette réticence à être heureux ? Parce que tu as perdu quelqu’un qui t’était cher ? »  

- « Quelle surprise, hein ? Tu pensais que j’étais novice en matière de sentiments, et que tout ce que tu peux dire sur le sujet, je l’ignore ? J’ai eu ma vie, avec ses amours et ses souffrances. J’ai vécu plus longtemps et plus intensément que toi, et j’ai appris très jeune que la vie est trop courte… J’ai appris aussi qu’elle est cruelle et vous reprend aussi vite qu’elle donne. J’ai déjà aimé, et à cause de moi, pour me donner une leçon, on l’a assassinée. C’était comme si je l’avais tuée de mes mains. »  

 

- « Tu ne peux pas t’abriter derrière cette souffrance pour renoncer au bonheur ad vitam aeternam ! Vous en souffrez tous les deux. Il faut parfois oser tout risquer pour une parcelle de bonheur. Tu as une chance que d’autres n’auront jamais. Ne la laisse pas filer. »  

 

Elle avait utilisé sa voix la plus douce et la plus convaincante, mais Ryô y détecta une fêlure. Il l’interrogea silencieusement, et elle acquiesça en murmurant : « Ne fais pas comme moi. »  

 

Ils restèrent là sans savoir que dire ou faire. La tension accumulée s’était libérée malgré eux, et à présent ils se rendaient compte du ridicule de cette altercation. Sayuri eut un petit froissement de nez pour détendre l’atmosphère et montrer à quel point elle se sentait mal à l’aise. Puis elle lui tendit la main timidement, en signe de paix et d’engagement mutuel. Il la saisit et la garda serrée quelques secondes.  

 

- « Tu sais que tu as enfin réussi à me tutoyer ? »  

- « On ne vouvoie pas les membres de sa famille, voyons ! »  

 

L’expression malicieuse qu’elle avait prise fit rire Ryô. Il acquiesça et scella ainsi un accord tacite : ils n’en reparleraient jamais. Il ne pouvait détacher son regard de ce visage rieur, enfin libéré de ce poids qui l’écrasait depuis son retour. Elle ressemblait tellement à sa sœur, ainsi… Kaori… où pouvait-elle bien être en cet instant ?  

 

Il sentait un besoin urgent de la retrouver et de la ramener chez eux, même s’il devait avoir recours à la force ; mais il ne pouvait se résoudre ni à laisser Sayuri seule à l’appartement, ni à l’emmener faire le tour de ses indics. Non seulement c’était le meilleur moyen pour se faire repérer, mais il préférait qu’elle ne rencontre pas son quotidien le moins présentable : les meilleures informations remontaient le plus souvent des pires bas-fonds de la société, et ce n’était certainement pas sa place. Et puis il avait cette impression malsaine au creux de l’estomac qui le faisait hésiter sur la conduite à tenir. Pourtant il ne pouvait pas rester plus longtemps inactif.  

 

- « Écoute… Je vais aller la chercher, mais j’ai besoin que tu restes ici. Il se peut qu’elle téléphone ou qu’elle passe. Dans ce cas, tu m’appelles dans la voiture, à ce numéro, d’accord ? Tu ne sors de l’immeuble sous aucun prétexte. »  

- « Compris. »  

 

Il descendit rapidement à l’armurerie, choisit une arme légère et avec un faible recul, et la confia à Sayuri. Puis il partit au volant de sa mini en direction du cimetière.  

 

 


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