Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 25-06-03

Ultimo aggiornamento: 09-09-05

 

Commenti: 210 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

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   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Capitolo 33 :: Chapitre 21: Dans les Yeux du Chat (1ère partie)

Pubblicato: 14-07-05 - Ultimo aggiornamento: 14-07-05

Commenti: Allez hop, soyons fous, deux chapitres pour le prix d'un. Pas grand-chose à modifier, un brin d'explications en cadeau... Juste ce qu'il faut pour bien redémarrer par la suite. Bonne lecture!

 


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- « Ryô, debout fainéant ! Des centaines de femmes t’attendent dehors, et ce n’est pas en dormant que tu les satisferas. »  

 

L’intéressé se réveilla en sursaut, plus en raison de la nature des paroles que des images qu’elles provoquaient : ce n’était pas exactement de cette manière qu’il avait l’habitude d’être tiré du lit par sa partenaire, loin de là ! Il se frotta la nuque et tourna la tête vers la silhouette qui se tenait à ses côtés pour se voir confirmer qu’il ne s’agissait effectivement pas de Kaori.  

 

- « Salut Doc, bien dormi malgré notre arrivée un peu mouvementée, hier soir ? »  

- « Pas de problème, fiston. Ça donne un peu de peps à ma petite vie tranquille ! Et puis tu m’as amené une jolie fille, et rien que pour ça je devais te remercier de vive voix ! » insinua-t-il avec un air vicelard.  

- « Avant de tenter quoique ce soit avec Sayuri, je dois vous prévenir d’une petite chose : c’est la sœur de Kaori, et vous vous exposez à une double attaque en règle ! Même moi je ne m’y frotterais pas ! »  

- « Hmmm je comprends mieux son empressement de ce matin à faire la garde-malade. Mais je croyais qu’elle n’avait qu’un frère ? »  

- « C’est une très longue histoire que je vous promets de vous raconter un de ces jours. Pour le moment je rêve d’une douche. Ça ne vous dérange pas ? »  

- « Fais comme chez toi, fiston. Profites-en, avec deux femmes à la maison tu risques de ne pas pouvoir entrer dans la salle de bain bien souvent ! Ah au fait, pense à accrocher une serviette au crochet situé à gauche de la porte d’entrée avant de te mettre en costume d’Adam. Et si jamais la baignoire est déjà occupée par une de tes deux petites, je te recommande de déboîter le troisième carreau du carrelage qui recouvre le mur extérieur ; la rangée qui se trouve à hauteur de la poignée de la porte. Mais ça reste entre nous ! »  

 

Pas si étonné que ça, Ryô regarda le vieil homme s’éloigner tranquillement, les mains dans le dos. Il avait tout l’air d’un gentil papy innocent mais dès qu’une femme franchissait son seuil, il avait le vice chevillé au corps ! Il se leva, s’étira, et se dirigea à pas traînants vers la salle de bains. Avant d’y entrer, il contrôla le fameux carreau. Un trou y avait été aménagé, et permettait une vue panoramique de la pièce. Heureusement ou malheureusement pour lui, elle était vide pour le moment.  

 

Il prit soin d’obstruer le judas avant de se dévêtir, non qu’il craignit une quelconque indélicatesse du Doc, qui limitait son intérêt aux jeunes femmes entre 18 et 35 ans, mais il avait du mal à être tranquille sachant qu’un tel dispositif existait et qu’il pourrait être potentiellement utilisé.  

 

Naturellement, ses pensées s’orientèrent vers les évènements de la veille. Ce coup-ci il était bel et bien pris dans les filets de Mademoiselle Kaori Makimura… Une femme à mille lieues de toutes celles qui avaient traversé sa vie, une femme dont il n’aurait jamais pensé partager le quotidien. Une femme qui avait su gagner sa confiance puis son cœur, grignotant de ses dents de lait une armure qu’il avait mis des années à se forger.  

 

Comme à chaque fois qu’ils se rapprochaient, un vent de panique lui donna envie de faire comme s’il ne s’était rien passé, voire de fuir. Cependant, un sursaut de maturité lui criait que si jamais il agissait une nouvelle fois comme un véritable mufle, il allait s’en mordre les doigts. Le choix était simple : assumer ou renoncer à elle, définitivement.  

 

La seconde option était inconcevable, il en était dorénavant certain.  

 

Restait à savoir comment un homme normal devait agir dans la première option.  

Lui faire une grande déclaration ? Il s’en sentait techniquement incapable : au bout de deux phrases il allait nécessairement faire une gaffe.  

Lui démontrer par des actes que, contrairement à ce qu’il avait toujours soutenu, il voyait en elle une femme infiniment désirable ? Ce n’est pas l’envie qui lui manquait, mais il se sentait irrémédiablement troublé à l’idée de la voir nue, de la caresser. Ils se connaissaient depuis des années et étaient devenus plus que des amis : des complices. Passer du statut de partenaires à celui de couple signifiait une rupture qu’il ne savait pas comment négocier.  

 

Et s’il se trompait ? Et s’il gâchait tout en allant trop vite, après avoir été trop lentement ?  

Il soupira et tourna le robinet d’eau froide à fond afin de chasser tout à fait les dernières images d’une Kaori vêtue de sa simple pudeur. A son grand désarroi, il se voyait contraint, lui, l’étalon de Shinjuku, le meilleur coup du Japon, de faire comme n’importe quel homme amoureux : attendre, apprendre, et espérer.  

 

******************************
 

 

Depuis l’extérieur, on entendait leurs voix se répondre et s’entremêler, parfois interrompues par des rires. Ryô avait renoncé à entrer, désireux de protéger leur intimité. Il écoutait simplement cette musique toute simple, sans chercher à en distinguer le sens, même s’il saisissait quelques mots au vol. Il en tirait un plaisir naïf, se nourrissant de cette bulle de vie qui lui faisait oublier par où ils étaient passés, et de quoi seraient faits ses lendemains.  

 

L’arrivée de Saeko, au bout du couloir, le sortit de sa rêverie. Il lui fit signe de se taire et de le suivre dehors, et n’ouvrit la bouche que lorsqu’ils se furent suffisamment éloignés.  

- « Je te trouve bien matinale, compte tenu des évènements de cette nuit ! »  

- « J’en ai autant à ton service ! En général tes matinées flirtent dangereusement avec les après-midi du commun des mortels. »  

- « Serais-tu de mauvais poil, ou est-ce que je dois déduire de tes cernes et de cette tenue qui me semble être la même qu’hier que tu as eu une nuit agitée ? »  

- « Quelle nuit ? » railla Saeko. « J’ai passé les huit dernières heures à faire parler Aki et Tatsuro Gunda, et je t’assure que ce n’était pas une mince affaire. Le vieux est un vrai renard, mais j’ai fini par lui faire cracher deux ou trois petites choses. Reste à différencier le faux du vrai, mais j’ai ma petite idée, et je pense que tu auras la même. »  

 

Ils s’installèrent autour du petit lac qui jouxtait la propriété. Ryô, accroupi, jouait avec les carpes qui essayaient d’attraper une brindille tandis que Saeko, derrière lui, racontait sa nuit blanche.  

 

- « Je ne sais pas qui est le plus dingue des trois dans cette famille. Le père ne paye pas de mine, mais il est totalement dans son monde. Lorsqu’on essaie de lui démontrer que ce qu’il raconte est aberrant, il entre dans des colères noires. Du coup, j’ai dû subir la biographie de Tatsuro Gunda par lui-même : sa vie, son œuvre, son génie. A l’entendre, il s’est fait tout seul et est aujourd’hui l’homme le plus important dans le monde des affaires. Mais ce n’est pas le plus grave : c’est quand il aborde sa vie privée qu’il est le plus délirant. Le début est conforme à ce qu’a pu nous en dire Falcon. Une première femme qui fut son premier amour, une vie rêvée, un héritier, bref un monde parfait. Et puis elle meurt d’un cancer, le laissant avec un jeune enfant qui se révèle très rapidement être quelque peu dérangé. »  

- « J’aime ta façon de manier l’art de l’euphémisme! Il tape dans les boîtes, oui ! Ce n’est pas un fusible qui a sauté, c’est tout le tableau électrique ! Ce type est totalement à l’ouest ! Ingérable, irrécupérable, perdu pour le genre humain, à la limite de l’extra-terrestre ! Tiens, ça me fait mal de songer qu’on partage ne serait-ce que quelques chromosomes ! »  

- « Oui, c’est à peu près ce qu’en dit son cher père. Il semblerait qu’il ait montré assez tôt des capacités remarquables pour le sadisme et la vivisection. Tatsuro m’a expliqué avoir cru qu’une présence féminine pourrait lui apporter ce qui lui manquait, et avoir passé une sorte de pacte avec sa seconde femme : elle s’occupait de l’enfant, elle tenait son rôle d’épouse, et lui ne regardait ni ses dépenses, ni ses aventures. »  

- « Seulement voilà, le petit Daichi a pris sa marâtre en grippe… »  

- « Toi aussi tu maîtrises la rhétorique ! Il l’a assassinée, tout bonnement. Il a soigneusement préparé son coup, attendu que le somnifère qu’elle prenait chaque soir fasse effet, allumé une cigarette, renversé une bouteille de son alcool favori sur le lit, et a mit le feu. Seulement, il n’avait pas prévu que le petit Aki ait peur de l’orage qui tonnait ce soir-là. Il est entré dans la pièce au début de l’incendie, a tenté de réveiller sa maman, et s’est retrouvé pris par les flammes. Il s’en est tiré de justesse. Daichi s’est retrouvé dans une pension réputée pour sa sévérité, dont il a été expulsé après avoir tenté, je te le donne en mille, de mettre le feu au bureau du directeur ! Le vieux a réussi à faire passer tout ça pour un accident auprès des flics, et son fiston n’a jamais été inquiété. »  

 

- « Aki sait-il tout ça ? Je veux dire concernant sa mère ? »  

- « Oui, et c’est le plus surprenant. Il est au courant de tout, il sait que son frère a failli le tuer, et pourtant il ne l’a jamais dénoncé aux autorités, ni même essayé de se venger. J’ai l’impression qu’il y a un mélange malsain d’amour, de haine et de crainte entre ces trois-là, sous la dominance d’un patriarche qui gère son petit monde d’une main de fer. Mais tu ne sais pas encore pourquoi Daichi a décidé de supprimer sa belle-mère ! »  

- « On parie ? Il a voulu libérer la place pour Yoko Hisaishi, maîtresse en titre de son père. »  

- « Tu m’épates ! Oui, effectivement, c’était son mobile. Quant à l’appellation de « maîtresse en titre », ce n’est pas tellement ça puisque même les paparazzis n’avaient pas détecté le pot aux roses. Il faut dire qu’ils n’avaient pas les téléobjectifs de maintenant ! On savait que Gunda était infidèle, mais on ignorait qu’il avait une seule et unique maîtresse. »  

- « Là, tu t’avances peut-être. »  

 

- « Je ne sais pas… Gunda m’avait l’air sincère en disant que c’était plus une histoire de cœur qu’une histoire de sexe. D’après lui, il est tombé sous le charme de Yoko au premier regard, attiré sans doute par sa ressemblance avec sa défunte femme. Elle accompagnait son époux lors d’une petite réception donnée par l’entreprise pour le réveillon. Ils ont commencé à discuter, à lier connaissance… Toujours selon lui, ils sont tombés amoureux et elle est devenue sa maîtresse. Tatsuro a largement travaillé à la désagrégation du mariage de Yoko, en occupant de plus en plus fréquemment son mari sur des missions extérieures, et en sapant ses alibis. Elle a fini par croire que Junichi avait une maîtresse, et s’est laissée prendre aux filets de son amant. Daichi a davantage apprécié l’illégitime que la légitime, au point de militer auprès de son père pour qu’il divorce et se remarie avec elle, au point de devenir « tout feu tout flamme »… Seulement voilà, Yoko a retiré ses billes. »  

- « Pourquoi ont-ils rompu ? »  

- « Là, c’est Aki qui m’a donné des éléments de réponse : le père nie totalement qu’elle ait voulu tout arrêter. Selon lui, ils ont juste fait une pause, et elle est revenue vers lui après coup. Le fils cadet a une version toute différente. Il a une piètre opinion de son père pour ce qui concerne son petit réseau d’escroquerie, trop mesquin à ses yeux, et pour ses capacités de meneur d’homme. Du coup, il l’a enfoncé autant qu’il le pouvait ! D’après ce que j’ai saisi, Junichi Hisaishi a voulu arrêter le trafic. Il a avoué à sa femme ce qu’il avait fait, et elle a enfin compris qu’il n’y avait pas de maîtresse. Ils ont alors décidé de repartir à zéro. L’amour triomphe toujours ! » ajouta-t-elle, cynique.  

- « Tu as des précisions sur la période où tout ça s’est passé ? Il t’a donné des dates ? »  

- « Non, pas de date vraiment précise, mais j’ai reconstitué une chronologie qui se tient plus ou moins. Junichi Hisaishi a été embauché en février 1963. Les vols liés à Gunda Corp et portant la signature de Junichi ont commencé en août 1963, ce qui nous amènerait à une première rencontre Yoko – Gunda en janvier 1964. Le temps qu’ils jouent à se courir après, ils ont dû commencer les parties de jambe en l’air en été 1964. »  

 

- « Ce qui expliquerait pourquoi il a pensé que Kaori ait pu être sa fille… » songea Ryô à voix haute.  

- « Pardon ? »  

- « Daichi ne cessait d’appeler Kaori « petite sœur », et il lui a raconté que son père avait fait une prise de sang. Je suppose qu’il a comparé les rhésus pour se donner une première idée de sa paternité. Les tests ADN n’étaient pas encore répandus, mais ce simple test permettait de limiter le doute. »  

- « Oui, ça correspond. Tu crois que Kaori est la fille de Gunda ? Là, ce serait vraiment la goutte d’eau pour elle ! »  

- « Non, ce n’est pas le cas. »  

- « Il faut l’espérer… Quoi qu’il en soit, je finis mon histoire, ou plutôt l’histoire de cette relation triangulaire. Junichi et Yoko décident de repartir à zéro, de s’enfuir avec leurs deux filles loin du big boss, de ses magouilles, et de ses chantages. Ils déménagent, mais Gunda réussit à les retrouver, et enlève Kaori… Pour reprendre ses propres mots, il voulait leur « faire comprendre où était leur intérêt », c’est-à-dire récupérer sa maîtresse et son homme de paille. Et il aurait réussi. »  

- « Réussi ? Tu veux dire que… »  

- « Yoko est revenue. Elle lui a offert sa liberté contre celle de sa fille… Ou plutôt, elle lui a offert son corps. Le problème c’est que Junichi les a surpris en position plus que compromettante et est devenu fou. Il a voulu les supprimer tous les deux, et n’a réussi qu’à liquider un garde du corps venu le maîtriser. La suite, tu la connais. »  

 

Saeko se tut et s’assit avec un soupir aux côtés de Ryô. Elle attendait les questions qui ne manqueraient pas de venir, le connaissant. Après, elle allait rentrer directement chez elle, se faire couler un bon bain, et dormir vingt-quatre heures d’affilée ! Et surtout, elle allait avoir une petite discussion avec Makoto…  

 

 

- « Ça ne colle pas. »  

 

La voix de Ryô la sortit de ses pensées. Il avait cessé de s’intéresser aux carpes et regardait droit devant lui, perplexe.  

 

- « Quoi ? Qu’est-ce qui ne « colle » pas selon toi ? »  

- « Si je résume la version de ton « client », il a enlevé Kaori pour persuader Junichi de continuer à travailler pour lui, c’est ça ? Junichi se rend alors chez son patron, sans doute pour discuter et récupérer sa gamine, tombe sur sa femme en pleine partie de jambe en l’air, devient fou de rage, tue un homme, et s’enfuit, c’est ça ? »  

- « Oui, tout à fait. »  

- « Sauf qu’après avoir été tiré comme un lapin par Makimura, il a eu le temps de dire quelques phrases avant de mourir. Il lui a notamment annoncé que la mère du bébé était morte. Jusqu’ici je veux bien : furieux contre son épouse, il préfère confier sa fille à d’autres mains. Mais il a eu aussi le temps de lui transmettre une bague. Or Sayuri m’a confié que Yoko avait acheté cette bague en deux exemplaires, un pour elle, un pour Kaori. Est-ce que tu vois vraiment un homme partir en catastrophe à la recherche de son bébé qu’on a kidnappé, et embarquer au passage un bijou en toc ? Ça n’a aucun sens ! »  

 

- « Un porte-bonheur peut-être ? Si Junichi voulait disparaître, il pouvait avoir envie d’un objet qui lui rappellerait ses filles ? »  

- « Non, je sens que ce n’est pas ça. On emmène une photo, une peluche, mais pas une bague jamais portée. »  

- « Possible… Si jamais tu « sens » autre chose, appelle-moi chez moi. Je file prendre un repos bien mérité. »  

 

Elle se releva et épousseta sa jupe. Le tissu voleta un peu, découvrant ses cuisses. A sa stupéfaction, Ryô n’eut aucune réaction.  

 

- « Tu vas bien ? Tu es malade ? Tu me le dirais si tu étais agonisant, hein ? »  

- « Pardon ? »  

- « Laisse tomber. Prends soin d’elles ! »  

 

Saeko s’éloigna sans attendre de réponse, un petit sourire résigné aux lèvres. Décidément, il était bel et bien « mordu ».  

 

 


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