Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 25-06-03

Ultimo aggiornamento: 09-09-05

 

Commenti: 210 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô doit aider deux soeurs à affronter un lourd secret de famille ... Leurs noms: Sayuri Tachiki et Kaori Makimura...

 

Disclaimer: Les personnages de "Corps à Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo (petit veinard). Béta lectrice: Félisoph (je te dois tout...) et Tamia62

 

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   Fanfiction :: Corps à Coeur

 

Capitolo 37 :: Chapitre 22: Backdraft (3ème partie).

Pubblicato: 29-08-05 - Ultimo aggiornamento: 29-08-05

Commenti: Je vois au fil des reviews que Daichi a laissé un souvenir impérissable. Rassurez-vous, il apparaîtra encore. Mais n'oubliez pas que je suis la droite ligne du manga, et que dans celui-ci, tout comme dans la vraie vie, rien ne se termine tout à fait. Alors ne me lynchez pas si jamais ça ne colle pas à vos attente ;) Il vous faudra attendre encore un peu cependant. Je disais juste ça maintenant pour ne pas éveiller votre méfiance en le disant juste avant le prochain chapitre où il apparaîtra. Pour le moment, place à la lecture, sans Daichi.

 


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Ryô traînait les pieds, morose. Les mains dans les poches, il jouait distraitement avec les deux bagues qu’il avait récupérées en les faisant tinter. En passant devant une fenêtre, il vit que la voiture de Falcon était toujours garée devant la maison. Les deux tourtereaux devaient être quelque part dans le jardin en train de batifoler. Ou bien ils étaient avec le Doc, et Miki allait passer un sale quart d’heure à essayer d’éviter ses mains baladeuses.  

 

Miki et Falcon… La belle et la bête. Ryô ne savait pas s’il devait les admirer pour leur courage, ou les mépriser pour leur inconscience. Au final, il devait bien s’avouer qu’il les enviait, tout simplement. Ils avaient transgressé la règle n°1, dans ce métier : ne pas s’attacher. Il est vrai qu’ils avaient pris le risque de se passer la corde au cou après avoir plus ou moins pris leur retraite, deux choses qu’il ne se voyait pas faire du tout.  

 

Et pourtant… Il ne pouvait ignorer qu’à présent que l’affaire était terminée, la vie « normale » allait reprendre ses droits. Kaori et lui allaient regagner leur foyer, seuls, avec tout ce que cela impliquait d’intimité et d’occasions pour se retrouver coincé sous le feu croisé de ses massues et de ses questions ! Dire que seulement quelques jours auparavant, il avait pris la décision de monter un escalier et de mettre les choses au clair entre elle et lui, et un coup de fil avait tout compromis…  

 

- « Et maintenant, je vais faire quoi ? »  

 

La question revenait, lancinante, agaçante, et son instinct lui répondait tantôt de fuir, tantôt de foncer. C’était comme si un dialogue s’était instauré entre le petit diable et le petit ange qui se partageaient son âme, chacun plaidant pour la thèse et l’antithèse.  

 

« Et si je trouvais une bonne excuse pour revenir un arrière ? Moi aussi je pourrais avoir une petite amnésie ! Oui, mais je finirai nécessairement par me trahir, et ça risque de la rendre plus que furax. Et puis elle ne le mérite pas. Je ne la mérite pas. Mais je ne mérite pas non plus d’avoir une massue au-dessus de la tête toute ma vie ! J’ai quand même bien le droit de m’amuser un peu ! Il est hors de question que je renonce à toutes ces petites fesses et ces petites cuisses qui agrémentent le monde ! Et ce même si j’ai une paire de fesses et une paire de cuisses qui m’attendent à la maison… »  

 

- « ÇA SUFFIT ! » hurla-t-il finalement au bout de dix minutes de ce petit jeu.  

- « Eh bien Ryô, tu parles tout seul à présent ? Si jeune et déjà sénile ? Décidément, tu fais un bien piètre étalon ! »  

 

Le vieux médecin avait ouvert sa porte en entendant le cri de son protégé. Goguenard, il provoquait plus ou moins Ryô du haut de son mètre quarante. Le nettoyeur lui jeta un regard mauvais qui ne lui fit ni chaud ni froid, ou plutôt qui l’amusa au plus haut point. Il adorait parvenir à désarçonner ce garçon qu’il avait connu tout jeune. Il l’avait vu grandir, souffrir, passer par les pires moments de son existence, puis changer… Devenir un homme, pas seulement un soldat ou un tueur.  

 

Une relation ambiguë s’était nouée, faite d’amitié, de respect, mais aussi d’un sentiment filial. Il n’avait jamais eu d’enfants, et Ryô n’avait plus de père. Il lui avait redonné la vie, à force de le veiller dans les heures horribles où Ryô se battait contre le manque de Poussière d’Ange. En devenant un nettoyeur, Ryô aurait pu partir définitivement, ne plus lui donner de nouvelles. D’autres l’avaient fait avant lui. Mais contre toute attente il était encore là, aujourd’hui, et à les voir ensemble, on aurait pu croire qu’ils partageaient le même sang.  

Après tout ils avaient le même comportement face à tout ce qui portait jupon…  

 

Le vieil homme n’était pas parvenu à savoir s’il s’agissait d’une coïncidence ou d’un mimétisme volontaire, et n’avait pas tellement envie de le savoir. Il en était heureux, tout simplement.  

Mais en cet instant, s’il voyait juste, Ryô avait justement une petite difficulté avec la gent féminine !  

- « Tu me sembles bien troublé, gamin… »  

 

Ryô tenta une nouvelle fois de lui décocher un regard noir, mais l’autre semblait s’en moquer comme de son premier scalpel . Il décida alors de changer de technique.  

 

- « Ennuyé tout au plus. Vous vous y connaissez en pierres précieuses ? »  

- « Tout dépend de ce que tu veux savoir. Savoir pratique ou théorique ? »  

- « Economique. Je voudrais savoir si ces pierres ont bien la valeur qu’on veut bien leur prêter. »  

 

Il sortit les bagues de sa poche et les lui tendit.  

- « Des bagues de fiançailles ? Félicitations mon garçon ! Mais deux à la fois, n’est-ce pas un peu présomptueux ? »  

- « Ce n’est pas du tout ce que vous pensez ! »  

- « Inutile de t’en défendre ! C’est courageux, voilà tout, et ça me surprend un peu de ta part que tu passes ainsi du tout au rien. Décidément, je serai le dernier des étalons du Japon ! »  

- « Je veux juste savoir si ces pierres ont de la valeur, vieil imbécile ! »  

- « Oh, pas la peine de s’énerver comme ça ! »  

 

Faussement vexé, le Doc prit les bagues et commença à les examiner, puis rentra dans son bureau en faisant signe à Ryô de le suivre. Sagement, ce dernier s’exécuta et attendit patiemment dans un coin de la pièce, sans un mot, en prêtant attention au moindre raclement de gorge ou autre manifestation d’excitation. Le Doc quant à lui avait oublié qu’il n’était pas seul. A l’aide de la loupe qu’il utilisait habituellement pour sa collection de timbres, il examinait les facettes des deux rubis et les faisant progressivement tourner. Soudain il lâcha loupe et bagues, resta un instant le nez en l’air, sourcils froncés, puis se jeta sur son plus fidèle compagnon : son ordinateur. Le bruit du cliquetis des touches envahit la pièce tandis qu’il tapotait frénétiquement, ne s’interrompant que pour déplacer la souris. Ryô se rapprocha, et réussit tout juste à voir qu’il dialoguait avec quelqu’un via un logiciel de messagerie et surfait en alternance sur des sites web d’amateurs d’art avant de se faire repousser à l’autre bout de la pièce.  

 

- « Je n’aime pas qu’on lise par-dessus mon épaule ! Reste dans ton coin ! »  

- « Pffffff… ça va durer encore longtemps ? »  

- « Autant qu’il le faudra… C'est-à-dire une petite minute. Et voilà ! Mon garçon, tu as gagné le gros lot ! »  

- « Pardon ? »  

- « Tu as jeté ton dévolu sur une richissime héritière… Ou plutôt sur deux richissimes héritières. Ces pierres sont on ne peut plus authentiques, et réunies, elles valent une petite fortune. Ce qui m’étonne, c’est qu’elles ne devraient pas être montées en bague, mais sur une statue. Viens voir. »  

 

Méfiant, Ryô s’approcha de l’ordinateur. Sur l’écran s’étalait un texte écrit dans une langue qu’il ne connaissait pas, illustré par plusieurs photographies d’une statue féline, ornée de pierres précieuses.  

 

- « C’est sur cette bestiole qu’elles devraient se trouver. Tu vois les deux pierres sombres, là, à la place des yeux ? On ne reconnaît pas les rubis sur cette photo, parce qu’elles sont serties. Mais si on les éclaire, là, c’est tout autre chose. Selon les connaisseurs, cela donne à la statue un regard de feu tout à fait unique. »  

- « Alors ce sont bien les Yeux du Chat. »  

- « Tu le savais ? Tu aurais pu m’éviter la recherche, bougre d’âne. »  

- « Je voulais tester ces pierres… et voir si vous étiez encore fonctionnel ! » ajouta Ryô, taquin.  

- « Non mais tu vas bientôt me traiter de vieillard sénile ! »  

- « Moi ? Jamais ! »  

 

Son expression démentait totalement ses propos, ce qui agaça encore plus le vieil homme. Avant que ce dernier ne passe à l’attaque, Ryô fit main basse sur les bagues et s’enfuit en courant, puis repassa la tête par la porte, hilare.  

 

- « Au fait, combien ? »  

- « Combien quoi ? »  

- « Combien valent ces bagues ? »  

- « Plus encore que tu ne pourrais l’imaginer si elles sont réunies. Et n’espère pas que je donne plus de renseignements à une fripouille de ton espèce ! »  

- « Tant pis, je chercherai ailleurs ! »  

 

Ryô eut juste le temps de fermer la porte avant qu’un volumineux manuel médical n’entre en collision avec son crâne. Il rentra la tête dans les épaules en entendant les rugissements de son vieil ami, puis s’éloigna en sifflotant, et en faisant sauter les bagues en l’air.  

 

Il s’apprêtait à déranger une nouvelle fois les deux sœurs dans un de ces moments sentimentaux qui le mettaient mal à l’aise, mais la porte de la chambre de Sayuri était ouverte, et sur le lit trônait le lourd sac de sport qu’il avait ramené un peu plus tôt. Il avisa une feuille de papier posée en évidence sur le sac et reconnut immédiatement les gribouillis de Kaori : « Rends-toi utile, et gare à toi s’il manque quoi que ce soit à l’arrivée ! ».  

 

- « Mais c’est pas possible, quelle mégère ! Et on voudrait que je m’acoquine avec cette donzelle ? Tu parles, plutôt crever que de me passer la corde au cou ! »  

 

Ryô resta un instant songeur devant sa propre phrase, en se demandant s’il ne venait pas de réinventer le bon vieux concept du choix entre la peste et le choléra : Kaori le menait par le bout du nez et continuerait jusqu’à sa perte ! Non mais qui était-elle pour lui donner des ordres, comme ça ? Porter leurs affaires, maintenant… Les petites culottes de Sayuri…  

Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite : le terrain était dégagé. Personne dans la pièce ni dans le couloir… Ses doigts tremblants s’approchèrent de la fermeture éclair de la boîte de Pandore et commencèrent à la faire glisser… Voir une dernière fois ces sous-vêtements à l’odeur capiteuse…  

 

Soudain, et alors même qu’il ne percevait aucun danger, aucune intention meurtrière, il y eut un déclic presque imperceptible. Par réflexe, il dégaina, sans attendre de savoir d’où venait la menace, et visa la fenêtre, seul endroit plausible d’où un ennemi pouvait le viser.  

 

Ce fut là sa perte.  

 

Tout à sa surveillance d’un intrus potentiel, il ne se rendit pas compte que le simple fait d’entrouvrir la fermeture éclair avait suffi à mettre en branle un mécanisme infernal : une massue s’extirpa du sac, vengeresse, menaçante, et s’abattit sur lui sans qu’il ait le temps de se mettre à l’abri.  

 

Scotché au manche, une pancarte affichait « Je t’avais prévenu ! ».  

 

- « KAORI ! TU ME LE PAIERAS !!! »  

 

 


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