Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: laeti

Beta-reader(s): Kaori28, Saintoise

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 24-02-06

Ultimo aggiornamento: 11-09-06

 

Commenti: 181 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Ryô décide de partir et de laisser Kaori vivre sa vie à la fois pour lui mais aussi pour Kaori. Que va-t-elle devenir sans lui ? Comment va-t-elle pouvoir continuer à vivre sans sa moitié ? Et ce départ est-il vraiment définitif ?

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug ...

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   Fanfiction :: L'appel au secours

 

Capitolo 10 :: Et pendant ce temps là...

Pubblicato: 11-05-06 - Ultimo aggiornamento: 11-05-06

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Et du côté d’Osaka alors…  

 

 

Un homme, vautré de tout son long sur un luxueux canapé de cuir noir, regardait fixement la baie vitrée qui lui faisait face, lui renvoyant son reflet. Les traits de son visage ne laissaient filtrer aucune de ses émotions mais son regard, perdu dans le vague, le trahissait bien mieux que ne l’auraient fait de simples paroles. Un ennui profond s’y lisait sans peine.  

 

 

 

Depuis son départ de l’appartement de Shinjiku, la vie de Ryô avait radicalement changé. A cette pensée, un long soupir s’échappa de ses lèvres…  

 

 

 

Flash back  

 

 

Il venait de quitter son appartement et avait annoncé son départ à Kaori. C’est alors qu’il se présenta devant la porte de Miyuki avec un impressionnant bouquet de roses rouges dans une main et un énorme sac de voyage dans l’autre. Sur le moment, il n’avait pas trouvé mieux que ces fleurs de couleurs pourpres, symbole de son attachement pour la jeune femme et de ses sentiments envers elle, même si cela lui avait paru quelque peu « désuet ». Il voulait ainsi lui faire comprendre, par ce geste et cette petite attention, à quel point il tenait à elle, à quel point il se sentait heureux à l’idée de refaire sa vie avec elle et de prendre un nouveau départ.  

 

Elle entrouvrit la porte avec précaution au bout de quelques minutes, surprise et surtout quelque peu inquiète d’avoir de la visite à une heure aussi tardive. Elle ne reconnut pas immédiatement son visiteur qui était caché derrière l’énorme bouquet de fleurs. Quand elle prit conscience de l’identité de l’homme qui lui faisait face, un immense sentiment de joie s’empara d’elle. Le voir, lui, à cette heure avancée de la nuit, surtout accompagné d’un bagage de cette taille, ne pouvait signifier qu’une seule chose : il avait enfin mis un terme à son ancienne vie de nettoyeur et quittait définitivement cette existence faite de mort, de peur et de désillusions pour vivre avec elle. Son rêve prenait définitivement vie et elle allait enfin pouvoir profiter pleinement de cet homme qu’elle aimait plus que tout.  

 

Il la regarda durant quelques secondes, en silence, avec un regard étincelant de joie retenue.  

Elle était vêtue d’un peignoir de couleur sombre qui ne faisait que mettre en valeur sa peau d’albâtre. Ses yeux, d’un noir profond, ne faisaient qu’accentuer la beauté et la finesse de ses traits. Sa bouche vermeille était un appel à la luxure selon lui et sa longue chevelure brune, descendant en cascades souples jusqu’au milieu de son dos, était une tentation de tous les instants pour ses mains qui se maîtrisaient difficilement.  

Une fois de plus, il fut ébloui par tant de beauté. Et, à l’idée de refaire sa vie avec une telle femme, un sentiment enivrant de liberté s’empara alors de lui.  

Il déposa rapidement ses affaires dans l’entrée de l’appartement qui était déjà bien encombré par les nombreux cartons du déménagement à venir de Miyuki à Osaka, pour ensuite se jeter, littéralement, sur la jeune femme. Ses bras puissants se refermèrent avec fermeté sur les douces courbes du corps de la jeune pédiatre, comme s’il ressentait le besoin de vérifier par lui-même et par des gestes, qu’il n’était tout simplement pas en train de rêver et que sa vie avait définitivement pris un virage à 180 degrés.  

 

Elle releva son visage où déjà quelques larmes avaient trouvé leur chemin.  

 

- Alors ça y est ? Tu as pris ta décision ?  

 

Un reste d’inquiétude se ressentait à travers l’intonation de sa voix. Il la fixa jusqu’à se qu’elle accroche son regard au sien et le garda alors prisonnier.  

 

- Et bien oui, et puisque je suis là, devant toi, je pense que tu auras compris que j’ai définitivement fait une croix sur mon passé et que, par conséquent, je te suis à Osaka.  

 

Le timbre de sa voix était doux et c’était la plus belle des mélodies qui pouvait raisonner aux oreilles de la jeune femme. Elle rayonnait littéralement de bonheur et les larmes si courageusement retenues jusqu’à maintenant s’échappèrent en de fines traces sur son beau visage. Ses yeux exprimaient mieux que de simples mots toutes les émotions qui la traversaient. Elle était pleinement heureuse à l’idée d’enfin vivre avec son homme et des images fugaces d’un futur à deux s’imposèrent à son esprit. Elle se voyait tendrement blotti dans ses bras, dans leur futur « chez eux ».  

 

- Comme je suis contente Ryo, c’est le plus beau jour de ma vie. J’ai eu si peur que tu n’oses affronter ta partenaire, que tu n’abandonnes pas ton travail si dangereux.  

 

- Mon amour, il n’y a plus que toi qui compte maintenant, répondit Ryo, le reste n’a plus la moindre importance.  

 

Ces quelques mots lui firent un bien fou et lui enlevèrent l’immense poids qui reposait sur son cœur depuis plusieurs jours. Cependant, inconsciemment, elle avait pensé qu’il n’oserait jamais quitter sa furie de partenaire même s’il lui avait affirmé le contraire. Ils vivaient ensemble depuis si longtemps qu’elle se doutait qu’il n’avait pas été facile pour lui de la laisser.  

Ryo lui avait parlé de la fameuse promesse faite à son ancien équipier et ami, Hideyuki. Et cette promesse avait lourdement pesé en sa défaveur quand il avait dû prendre sa décision. Elle en était parfaitement consciente et c’était avec beaucoup d’inquiétude et d’appréhension qu’elle l’avait attendu jusqu’à ce soir.  

Pourtant, pas une seule seconde elle n’avait imaginé qu’il puisse refuser de partir avec elle pour une autre raison que cette « stupide promesse » faite à un mourant il y a bien longtemps de cela. Mais elle s’était efforcée de respecter ses choix et décisions, par respect pour lui, et cela même s’il lui en coûtait énormément. Elle s’était donc pliée à sa volonté et avait dû patienter jusqu’à cette nuit pour enfin être persuadée qu’il la suivrait à Osaka. Elle avait souffert de cette attente qui lui avait parue bien trop longue, même si elle n’avait finalement duré que quelques jours. Mais toutes ses craintes venaient de s’envoler, car il était maintenant là, avec elle, pour toute la vie.  

 

 

Une nouvelle vie s’offrait donc à eux et ils comptaient bien profiter au maximum de chaque instant partagé avec l’autre. Oui, la vie promettait d’être bien plus belle maintenant qu’il était près d’elle.  

 

 

Deux jours plus tard, ils prirent un bateau qui les emmena, en l’espace de quelques heures, dans cette superbe ville qu’est Osaka. Aucunement inquiets de ce qui les attendait une fois à terre, ils observèrent, tendrement enlacés, leur arrivée au port avec un sourire de pur bonheur figé sur leurs lèvres. Miyuki se pressa alors un peu plus fortement contre le torse de Ryo afin de lui faire partager les sentiments qui venait de l’envahir à l’approche du port. Instinctivement, Ryo raffermit son emprise sur la jeune femme et c’est dans cet état d’esprit qu’ils débarquèrent.  

 

Le nouveau contrat d’embauche de Miyuki comprenait quelques avantages non négligeables comme l’octroi d’un appartement de fonction proche de l’hôpital. Avant sa rencontre avec le beau nettoyeur, la vie de Miyuki ne reposait que sur son travail qui était toute sa vie.  

Après de longues et fastidieuses études, elle avait décidé de réaliser son internat en pédiatrie. Les enfants avaient toujours eu un effet étrange et apaisant sur la jeune femme. Leur innocence lui permettait de croire encore et toujours en la race humaine, ce qui n’était pas gagné d’avance quand on exerçait un métier tel que le sien. Durant ses nombreux stages en hôpital, elle avait plus d’une fois était confrontée à la mesquinerie et à la méchanceté volontaire ou non des adultes. Plus d’une fois, elle dû intervenir sur des cas de viols, secourir des personnes qui avaient étaient fauchées par des chauffards ivres qui avaient profité de l’état de leur victime pour prendre la fuite. L’ignominie dont pouvait faire preuve certaines personnes la laissaient souvent sans voix. C’est pour cette raison et pour beaucoup d’autres également qu’elle s’était naturellement dirigée vers la pédiatrie. Son métier, bien que douloureux parfois, lui permettait de garder ce contact si particulier qu’elle affectionnait tant avec les enfants.  

 

 

Au grand étonnement du jeune couple, cet appartement était situé dans un quartier résidentiel proche du centre ville.  

Ils se garèrent sur le parking privé de leur immeuble qui se présentait sous la forme d’une tour de seulement quelques étages. Chaque étage ne comptait qu’un seul et même appartement mais ils ne purent s’en rendre compte que lorsqu’ils se retrouvèrent devant le leur. En effet, à la sortie de l’ascenseur qui les avait mené au quatrième et dernier étage, ils ne trouvèrent qu’une seule et unique porte.  

 

Introduisant la clé dans la porte d’entrée, Miyuki retint son souffle en ouvrant cette dernière. Ils se retrouvèrent dans une sorte de hall d’une taille relativement importante et de forme circulaire qui s’ouvrait sur plusieurs autres portes. Faisant face à l’entrée, ils purent admirer le salon qui, en ce début de soirée, n’était que faiblement éclairé par les pâles rayons de la lune.  

L’ensemble des murs étaient blancs et de la moquette recouvrait le sol de la plupart des chambres ainsi que le salon comme ils purent s’en rendre compte par eux-mêmes en visitant le reste de l’appartement. La cuisine, entièrement équipée, était fonctionnelle et agréable.  

 

- C’est tout simplement merveilleux, s’exclama Miyuki, on ne pouvait pas espérer un plus bel endroit pour commencer notre vie à deux ! Qu’en penses-tu mon chéri ?  

 

- Tout à fait d’accord avec toi. C’est magnifique.  

 

Depuis leur entrée dans l’appartement, ils se tenaient par la main, les doigts entrelacés de Miyuki serraient de plus en plus fort ceux de l’homme présent à ses côtés. Leur amour, à cet instant, était si fort qu’il irradiait la pièce.  

 

- Viens, fit-elle alors en l’entraînant à sa suite, allons visiter la salle de bains !  

 

Ryô ne pu empêcher son esprit lubrique d’entrer en action lorsqu’ils arrivèrent devant la salle d’eau qui comptait une cabine de douche spacieuse avec jets relaxants, deux lavabos joliment décorés et, le plus intéressant pour notre cher pervers, une baignoire d’une taille impressionnante proposant massages en tout genres et autres distractions. Il s’imaginait déjà en compagnie de sa belle, profitant allègrement des diverses options que proposait le lieu.  

Miyuki le regarda, à la fois surprise et quelque peu dégoûtée par le léger filet de bave et le rictus libidineux qui était apparu sur le charmant visage de son cher et tendre (beurk…).  

 

 

Après avoir déposés leurs bagages et rangés leurs quelques affaires, ils s’installèrent dans le salon afin de profiter de leur première soirée ensemble dans leur nouvel appartement.  

Confortablement installés sur le canapé que la jeune femme avait réussi à faire livrer, ainsi que quelques autres meubles, avant le déménagement, ils profitaient du calme relatif de cette soirée et de la vue panoramique qui s’offrait à leurs yeux au travers d’une large baie vitrée qui occupait tout un pan de mur dans la pièce principale.  

 

Le spectacle qui leur était offert était tout simplement grandiose.  

 

La ville s’étalait à leurs pieds, offrant à leurs yeux grands ouverts un paysage magique fait de lumières colorées et de sons assourdis par les doubles vitrages. Au loin, on pouvait observer les allées et venues des bateaux qui pénétraient dans le port. Les lumières tremblotantes qui illuminaient les navires se reflétaient sur l’eau et venait ajouter à la magie du moment.  

Bien que trop loin pour pouvoir distinguer tous ces détails, ils pouvaient admirer ce jeu de sons et de lumières en toute quiétude, abandonnés l’un contre l’autre.  

A ce moment précis, c’est un sentiment profond de sérénité qui se dégageait de notre nouveau couple (non, non, il ne faut pas me haïr tout de suite, attendait encore un peu…).  

 

Ryô laissa ses pensées s’échapper et ne put s’empêcher de se demander ce que les autres pouvaient bien faire à cette heure-là…  

Umi devait encore astiquer ses verres comme un forcené derrière son comptoir et Miki devait sûrement être en train de fermer le Cat’s Eye. Il la voyait se diriger d’un pas alerte vers cette porte qu’il avait si souvent franchi et retourner le panneau ouvert afin d’indiquer la fermeture à tout client retardataire. Mick avait encore du profiter du tour de garde de son infirmière préférée pour sortir draguer en ville ou alors que, comme lui, il passait une soirée des plus romantiques en compagnie de sa femme. Saeko devait être au commissariat, penchée sur un dossier épineux et à la limite de s’arracher les cheveux.  

 

Un sourire lui échappa à cette pensée. Et oui, maintenant qu’il n’était plus là, elle devait faire face toute seule et se débrouiller comme elle le pouvait.  

 

Il pensa alors à Reika et son sourire ne fit que s’accentuer. Il l’imaginait très bien en train de vampiriser un pauvre homme lors d’un magnifique dîner aux chandelles. Elle lui avait déjà fait le coup et lui s’était vraiment donné un mal de chien pour résister devant des avances aussi poussées.  

Il savait pertinemment que céder à la jeune femme aurait été une pure folie et ne lui aurait causé que des ennuis. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui avait manqué mais la peur de décevoir sa partenaire et de lui faire du mal, à l’époque, l’avait toujours empêché d’approfondir sa relation avec la jeune femme.  

 

Mais le temps avait passé et les choses avaient bien changé. Sa vie avait changé.  

 

En repensant à cette jalousie maladive propre à son ancienne partenaire, il se demanda ce qu’elle pouvait bien faire et un pli soucieux vint se figer sur son visage.  

Qu’avait-elle décidé de faire après son départ ? Comment avait-elle réagi le lendemain, lorsqu’elle avait compris qu’il était définitivement parti ? Avait-elle souffert comme il le pensait ou avait-elle pris de nouvelles résolutions et commencé une nouvelle vie en faisant une croix définitive sur City Hunter comme il aimait à l’espérer ? De toute manière, elle n’était pas seule et leurs amis l’aideraient. Il le savait.  

 

C’était une occasion inespérée pour elle de pouvoir enfin vivre sereinement, d’avoir une vie normale. Il espérait de tout son cœur qu’elle soit heureuse. Peut être qu’Eriko lui avait demandé de défiler à nouveau pour elle.  

Il se souvenait très bien de sa première prestation en temps que modèle pour la jeune styliste et l’avait trouvée superbe ce jour-là même s’il lui avait toujours fait croire le contraire.  

Il l’imaginait poser pour de grands magazines, rencontrer des célébrités et voyager à travers le globe de podium en podium. Il savait pertinemment qu’elle ne pouvait que réussir dans cette voie.  

 

Elle était tellement belle…  

 

Son esprit s’arrêta sur cette dernière réflexion.  

Mais qu’est-ce qu’il lui prenait de penser à Kaori de cette manière ! En huit longues années de partenariat, il n’avait jamais admis qu’elle puisse avoir un quelconque charme ou attrait, alors avouer aussi naturellement qu’elle était belle lui posait un sérieux problème, surtout maintenant !  

 

Cette pensée disparut aussi vite qu’elle lui était venue. (ndb : je vais le tuer, je vais le tuer ! retenez-moi !).  

 

Il regarda alors avec tendresse la femme qui somnolait entre ses bras et resserra son étreinte dans le seul et unique but de sentir sa présence plus fortement.  

Inconsciemment, il voulait se rassurait sur ses choix.  

 

Non, il ne regretterait jamais d’avoir choisi de la suivre.  

 

Elle lui était trop précieuse et son ancienne vie ne lui manquait absolument pas. Il se répétait cette dernière phrase en boucle, persuadé de la véracité de ces paroles mais ce sentiment étrange qui lui nouait l’estomac à ce moment précis ne voulait pas disparaître pour autant.  

Il ne voulut pas chercher plus loin et décida de réveiller la jeune femme afin d’aller se coucher.  

Demain allait être une rude journée pour elle, et le canapé, bien que confortable, n’était pas des plus adéquat pour se reposer et dormir. Surtout à deux.  

 

Elle se réveilla doucement sous les tendres caresses de l’homme et s’étira tel un chat. Ryô sourit devant cette attitude et se releva, invitant la jeune femme à en faire de même et à le suivre.  

 

- Réveille-toi mon amour, tu t’es endormie. Sa voix prit soudain une intonation étrange et Miyuki n’arrivait pas distinguer clairement le visage de Ryô sinon elle se serait empressée de l’envoyer promener, lui et son visage déformé par un rictus libidineux. Mais il se trahit de lui-même dans la minute qui suivit… Et si on testait notre nouvelle chambre, histoire de vérifier que le matelas est toujours aussi confortable ? Qu’en dis-tu ?  

- Je trouve que c’est une proposition qui tombe à pic, répondit-elle d’une voix suave.  

 

Elle lui tendit la main qu’il s’empressa de prendre et ils se dirigèrent rapidement en direction de la chambre à coucher.  

Arrivés devant la porte, ils se jetèrent littéralement dans les bras l’un de l’autre.  

Miyuki était maintenant parfaitement réveillée et bien décidée à profiter de sa première nuit à Osaka avec son homme. Comment lui résister alors qu’il était la tentation incarnée ? Ce regard de braise, cette bouche charnue qui réclamait désespérément ses lèvres et son corps tout en muscles étaient un véritable pousse au crime.  

Il lui fit l’amour tendrement, l’éveillant au plaisir par des caresses toujours plus douces et des baisers de velours. Ses mains parcouraient savamment le corps de la jeune femme, lui arrachant de longs gémissements de plaisir. Jamais elle n’avait connu pareil bonheur entre les bras d’un homme et elle le lui rendait bien sachant se montrer audacieuse et séductrice. Il adorait ça et en redemandait toujours plus. (ndb : je vais avoir une crise cardiaque).  

 

Après leurs ébats enflammés, elle s’endormit au bout de quelques minutes, sa tête reposant sur le large torse de son amour mais elle laissa échapper un doux « je t’aime » juste avant que le sommeil ne l’emporte définitivement. Un sourire tendre se dessina alors sur les lèvres du beau japonais mais aucune réponse ne s’échappa de ses lèvres.  

En fait, il n’avait pas eu conscience que la jeune femme ait pu attendre une quelconque réponse de sa part. Pour lui, il ne s’agissait pas d’une question et l’idée de lui renvoyer cette fameuse phrase qu’il s’était toujours refusé à prononcer par le passé ne l’avait même pas effleuré. Elle s’endormit alors… pas totalement satisfaite au fond d’elle-même. Elle aurait aimé l’entendre lui dire ces mots si chers à son cœur pour que son bonheur soit total.  

 

 

Mais aussi étrange que cela puisse paraître, Ryô n’arriva pas à trouver le sommeil aussi rapidement que sa compagne.  

Ses yeux avaient beau se fermer tous seuls, son esprit ne voulait pas le laisser tranquille et ce n’est que bien plus tard dans la nuit qu’il réussit à s’endormir à son tour.  

 

 


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