Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Saintoise

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 24-03-06

Ultimo aggiornamento: 29-12-09

 

Commenti: 464 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Kaori, Ryo, un officier de police...Ryo va t il laisser Kaori filer le parfait amour avec un autre que lui ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Coeur Indécis" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Sauf Sheena, Ryan Reynolds, Myriam, Jillian, Kobayashi et Iwakuni Yamaguchi qui sont de moi.

 

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   Fanfiction :: Coeur Indécis

 

Capitolo 2 :: Solution Temporaire

Pubblicato: 30-03-06 - Ultimo aggiornamento: 30-03-06

Commenti: Merci aux filles qui m'ont gentiment laissé un petite review.Allez je vous cite pour la peine:Billa,Kaoridu95,Kithawke,Milene,Myriam,Nanou,Oceane28,Rivière,Sabi,Saintoise.J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira également.Bonne lecture et un gros bisous à toutes :)

 


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Lorsque Kaori rentra à l’appartement, il était minuit passé. A l’étage, Ryo qui l’avait entendue rentrer, faisait semblant de dormir afin de guetter la réaction de sa partenaire : il savait que cette dernière entrebâillerait la porte de sa chambre pour vérifier qu’il n’était pas parti faire la tournée des bars et s’il était encore debout lui souhaiterait bonne nuit par la même occasion.  

Kaori était si prévisible pour lui.  

 

Le nettoyeur ne fut pas plus surpris lorsque la jeune femme le recouvrit d’un plaid, effleurant par la même occasion de ses doigts le torse du nettoyeur, lui envoyant ainsi une forte décharge électrique Elle se pencha alors vers lui afin de déposer un baiser sur son front. Mais il tint bon et ne bougea pas d’un cil. (ndb : quel vilain coquin)  

La jeune femme ne se permettait que très rarement ce genre de gestes.Le nettoyeur n’y avait droit que lorsqu’il était alité ou quand elle était sûre qu’il dormait à poings fermés.  

 

Il entrouvrit un œil profitant du fait qu’elle se penchait pour ramasser et ranger dans l’armoire les vêtements éparpillés au sol. Ryo fut complètement désarçonné à la vue de la robe que portait cette dernière. En effet elle s’était changée chez Eriko avant de se rendre au vernissage. Il n’avait donc pas eu le loisir d’admirer sa tenue. Et quelle tenue ! Jamais en temps normal elle n’aurait osé porter ce genre de vêtement la mettant si bien en valeur. Il détailla le fin tissu qui révélait beaucoup trop à son goût ses courbes sensuelles.  

Ignorante du regard affamé qui suivait chacun de ses mouvements, la jeune femme sortit et referma la porte derrière elle avant de se diriger vers sa chambre.  

 

Un véritable appel au viol, voilà ce que c’était ! Elle le torturait volontairement ! Une idée d’Eriko à coup sûr ! Cela signifiait-t-il qu’elle comptait changer de garde robe ? Si oui, il était irrémédiablement perdu ! Il lui serait incapable de résister ! Kaori portant les tenues de Saeko ! Non, impossible !  

Soudain il réalisa l’erreur qu’il avait commise en refusant tout net de l’accompagner à ce foutu vernissage.  

Il se crispa rien qu’à la pensée qu’elle avait dû être le point de mire de tous les mâles de la soirée. L’idée que tous s’étaient rincés l’œil sur elle le rendait dingue. Il ne manquerait plus qu’elle se soit faite draguer et ait répondu aux multiples avances !  

 

Inconsciente du trouble intérieur de son partenaire, Kaori pénétra dans sa chambre, laissant le pauvre nettoyeur méditer sur ce qui avait pu se passer lors de la soirée. (ndb : c’est bien fait pour lui)  

 

Le lendemain, la jeune nettoyeuse narrait à Miki sa soirée de la veille, omettant volontairement le passage où elle avait fait la connaissance de Ryan. Si Ryo venait à apprendre l’existence du policier, elle aurait droit comme à l’accoutumée à des remarques désobligeantes de la part de Ryo. Elle les entendait d’ici :  

« Comment un homme normalement constitué peut-il te trouver du charme ? Absurde ! ».  

 

Trop occupées par leur conversation, les deux jeunes femmes ne remarquèrent pas immédiatement l’entrée de Saeko dans le café.  

Celle-ci s’installa au comptoir tandis que Miki disposait devant elle un café fumant et une part de forêt noire.  

 

-Bonjour Saeko. Quoi de neuf ? S’enquit Kaori.  

-Oh pas grand chose, ironisa l’inspectrice. Je croule sous une tonne de dossiers, on doit refaire tous nos archivages et par-dessus tout je dois trouver le plus tôt possible une standardiste. La notre est en arrêt maladie pour un mois au moins. Bref, la routine ! A part ça, tout va bien. Et vous les filles ?  

-Falcon est parti faire les courses. Kaori en profitait pour me raconter par le menu la soirée mondaine à laquelle elle a eu la chance d’assister hier soir.  

-Vous voulez parler du vernissage à la galerie Graffica ? J’ai entendu dire que cela avait été un franc succès.  

-Oui, j’ai pu m’y rendre car Eriko est un des mécènes de Juna. Il est vrai que ce genre de mondanités n’est pas tellement ma tasse de thé. Mais, à l’occasion, je remettrai volontiers ça. La soirée fut, comment dire, très enrichissante.  

 

En disant cela, elle repensa immédiatement à l’intervention de Ryan et un sourire énigmatique se peignit sur son visage Ce sourire n’échappa pas à Miki, mais elle se garda bien de tout commentaire.  

 

-Sinon, reprit Kaori, rien de bien nouveau. On est toujours au rouge à la banque, pour ne pas changer. Il faut qu’on trouve une solution au plus vite. Le banquier me menace de saisir les meubles si ça continue. Avant de venir ici, je me suis rendue au tableau d’affichage, espérant que quelqu’un réclamerait nos services, mais malheureusement rien !  

-J’y pense, intervient l’inspectrice, ça t’intéresserait ce poste de standardiste au commissariat ? Tu sais, c’est juste pour 1 mois mais au moins ça vous permettrait de faire patienter le banquier et les huissiers.  

-Tu crois vraiment que je conviendrais pour ce poste ?  

Kaori était dubitative mais bon, après tout pourquoi pas ?  

-Sans problème, ce n’est pas sorcier tu sais. Et puis si je te pistonne c’est du tout cuit, alors ?  

-Alors, je réfléchis….et je me demande où est le piège ? Je te connais Saeko, tu vas me réclamer quelque chose en contre-partie. Alors je t’écoute, qu’attends-tu de moi ?  

 

Saeko ne pu réprimer un sourire gêné. Effectivement la jeune nettoyeuse l’avait percée à jour !  

 

-Kaori, mentit-elle, je t’assure qu’il n’ y a rien là-dessous. Je te rends service voilà tout.  

-Et tu ne souhaites strictement rien en échange ?  

-Eh bien…disons que, comme en te rendant service j’aide Ryo par la même occasion, je me disais que peut-être, je dis bien peut-être, il accepterait de retirer quelques coups de mon ardoise ?  

-J’en étais sûre ! s’exclama Kaori. Le problème vois-tu, c’est que tu as contracté ces dettes auprès de lui. Si ça ne tenait qu’à moi, il aurait fait une croix sur toute cette histoire depuis longtemps ! Maugréa Kaori.  

L’inspectrice soupira, elle s’attendait à cette réponse.  

-Tant pis, j’aurais essayé. Mais quoi qu’il en soit, mon offre tient toujours.  

-Si je décidais d’accepter, quand devrais je commencer ?  

-Demain.  

-Si tôt ! J’en toucherai deux mots à Ryo et je te communiquerai ma réponse dans la journée. Est-ce que cela te va ?  

-OK, c’est d’accord, mais tu as jusqu’à ce soir au plus tard.  

-Promis. Merci Saeko.  

-Allez les filles, il faut que j’y retourne, merci Miki pour le café, divin comme d’habitude.  

Et à l’attention de Kaori, elle ajouta :  

-Je compte sur toi. Bye.  

 

Saeko prit congé et Kaori s’apprêtait à en faire autant lorsque Miki la retint d’une main sur l’épaule.  

 

-Kaori, maintenant qu’elle est partie, dis-moi la raison de ce sourire à l’évocation de ta soirée. Tu as rencontré quelqu’un n’est ce pas ?  

« Mince, pensa Kaori, décidément impossible de lui cacher quoi que ce soit ! ».  

 

Kaori préféra esquiver la question de son amie plutôt que d’y répondre franchement.  

-Qu’est ce que tu entends par rencontrer ? Il y avait plein de monde là-bas, évidemment que j’ai fait des rencontres ! Maintenant écoute, il faut que j’y aille, je dois préparer le déjeuner et Ryo va s’impatienter, tu sais comment il est quand il a faim !  

-Oh oui ! Fonce ! D’ailleurs Falcon ne devrait plus tarder. Bonne journée Kaori.  

Elle s’embrassèrent et Kaori quitta le Cat’s.  

Miki n’était pas dupe, son amie était sur la défensive, il y avait quelque chose là dessous.  

 

Ryo dévorait son dessert de bon cœur. Quant à sa partenaire, elle restait étonnamment silencieuse.  

-Il y a un problème ? Finit-il par lui demander.  

Elle leva les yeux de son assiette et constata que Ryo la fixait tout en continuant à manger.  

Jugeant le moment opportun, elle se lança :  

-Que comptes-tu faire pour arranger la situation ?  

-De quoi parles-tu ? Quelle situation ?  

 

Jusque-là elle avait fait preuve de beaucoup de patience, affrontant seule le banquier, se démenant pour obtenir des reports de saisie. Et lui, il dilapidait l’argent aussi vite qu’il le gagnait dans les bars et boîtes de nuit ! Elle était à bout et n’entendait pas continuer comme ça éternellement.  

 

-On est fauché Ryo ! Tu en as conscience ? J’en ai plus que marre d’être la seule que cela perturbe ! Alors à partir d’aujourd’hui tu as intérêt à te ressaisir ! Je me prive de tout alors que Monsieur n’en fait qu’à sa tête !  

Elle savait pertinemment qu’elle l’acculait, le poussant dans ses derniers retranchements mais il fallait que cela sorte.  

 

Un ultimatum ? C’était nouveau !  

 

Il garda son calme, il voyait sur quel terrain elle souhaitait l’entraîner. Hors de question !  

Il avala une nouvelle bouchée avant de répondre :  

-Kaori, c’est ma façon de vivre, j’ai besoin de décompresser de temps à autre. Je ne changerai pas. Tu savais dans quoi tu mettais les pieds en venant vivre avec moi, ne joue pas les étonnées.  

La jeune femme qui fulminait en entendant ses explications, explosa littéralement.  

 

-Dans ce cas, tu ne me laisses pas le choix Ryo ! A partir de demain je serai débordée pour au moins un mois, Monsieur va avoir tout le loisir de faire plus ample connaissance avec son banquier et les sympathiques commerçants du quartier qui attendent qu’on leur paye ce qu’on leur doit. Bon courage !  

-Tu ne penses pas que j’ai mon mot à dire ? On est partenaires je te signale !  

-Saeko m’a proposée un poste, je vais de ce pas lui annoncer que j’accepte.  

 

Il s’était levé et avait brutalement repoussé sa chaise.  

 

-Il n’en est pas question ! Avec Saeko, tu cours droit aux ennuis, je ne te laisserai pas travailler avec elle !  

-Qui a parlé de travailler avec elle ? Il s’agit juste de remplacer une standardiste au commissariat, un point c’est tout. Ton attitude m’a poussée à cette extrémité, tu n’as qu’à t’en prendre à toi même. Le débat est clos Ryo !  

 

Il savait au fond de lui qu’elle avait raison, l’argent ne rentrait plus et que l’un d’eux travaille représentait la seule issue possible dans l’état actuel des choses. Toutefois, la savoir loin de lui à longueur de journée pendant un mois ne lui plaisait guère.  

Vaincu; il ajouta quand même pour la forme :  

-Et si je trouve une cliente pendant cette période, comment fait-on ?  

-Tu te débrouilleras bien tout seul. Tu le faisais avant que je ne m’installe, il me semble ? Là où tu vas ramer, c’est pour les tâches ménagères.  

-Les tâches ménagères ? Tu veux dire que tu ne vas plus rien faire ? Questionna t il atterré.  

-Attends ! Je vais être crevée pour nous deux. Toi, tu ne fais pas grand chose de tes journées, tu peux au moins participer au ménage et aux courses.  

-Bon, bon ne te fâche pas, je vais prendre les choses en main.  

-Tu as un mois pour redresser la barre Ryo, rappelle-t-en.  

 

Sur ce elle allait quitter la pièce, lorsque Ryo la rappela.  

-Tiens, c’est pour toi.  

 

Faisant volte face, elle crut qu’il revenait à la charge, mais non, il se contenta de lui remettre un grand paquet et s’installa sur le canapé pour feuilleter son journal.  

Surprise, Kaori retourna le paquet dans tous les sens à la recherche de l’expéditeur mais rien, aucune information à part une enveloppe qu’elle s’empressa de décacheter.  

A l’intérieur une petite carte attira son attention.  

 

Ryo qui l’observait du coin de l’œil crut bon d’expliquer :  

-On est venu le livrer ce matin, mais ce qui est bizarre, c’est que ce paquet t’est spécialement adressé. Tu as donné ton adresse à quelqu’un dernièrement ?  

-Non, tu as vérifié qu’il ne contenait rien de dangereux ? S’inquiéta la jeune femme.  

-Evidemment. Il est inoffensif. Tu peux l’ouvrir.  

Il reprit sa lecture non sans se demander qui pouvait envoyer un cadeau à sa partenaire.  

 

Kaori parcouru la carte :  

 

« Mademoiselle Kaori,  

 

Votre amie Eriko m’a gentiment communiqué votre adresse.  

J’ose espérer que vous ne gardez pas un trop mauvais souvenir de notre rencontre d’hier soir.  

Pour ma part, j’ai été ravi de venir à votre rescousse, vous êtes une jeune femme charmante.  

Je me permets de vous faire parvenir la toile de Juna que je préfère parmi ma collection. Il m’a semblé que vous appréciez tout particulièrement sa jumelle au vernissage.  

 

Cordialement  

Ryan. »  

 

A la lecture du mot, un large sourire vint éclaircir le visage de Kaori. Elle se dépêcha d’ouvrir le paquet et le tableau apparut à se yeux.  

 

Effectivement elle avait longuement admiré la veille, une toile très similaire mais fut plus que surprise que Ryan l’ait noté. Après tout, à ce moment là une foule compacte l’entourait.  

Cet officier piquait sa curiosité. Il faudrait qu’elle le remercie pour son geste.  

La voix de Ryo s’éleva :  

 

-Qu’est ce que c’est ?  

-Un cadeau, un magnifique tableau de l’artiste Juna. Si tu avais accepté de m’accompagner hier, tu aurais fait sa connaissance.  

-Qui peut bien t’envoyer un truc pareil ? Questionna-t-il tout en continuant sa lecture.  

-Un homme que j’ai rencontré là bas, un officier de police plutôt charmant si tu veux tout savoir.  

-Un homme qui t’envoie un cadeau ? Je me demande ce que tu lui as fait pour qu’il t’expédie ce tableau dès le lendemain de votre rencontre.  

-Mais rien du tout, nous avons juste bavardé. Tu m’énerves à la fin.  

-Tu comptes le revoir ?  

-Ca ne te regarde pas il me semble.  

Il avait replongé le nez dans son journal et semblait accaparé par sa lecture.  

-Je vais l’accrocher dans ma chambre puis prévenir Saeko que je prends le poste.  

 

Kaori gravit quatre à quatre les escaliers, sa précieuse toile sous le bras.  

Resté seul le nettoyeur soupira. Son pressentiment était fondé. Kaori avait fait des ravages auprès de la gente masculine !  

Le carton trônait sur la table invitant Ryo à le lire.En avait-il le droit après tout ?  

Ni une ni deux, il s’en saisit et le parcourut d’une traite.A la fin de sa lecture le pauvre nettoyeur n’en menait pas large.  

Le pire c’est que le stratagème de ce flic fonctionnait à merveille, à voir la réaction de Kaori, elle était littéralement sous le charme.  

Ryo se promit de faire des recherches poussées sur lui.Qu’elle craque pour un autre que lui, il devait déjà l’encaisser mais si en plus, ce type faisait souffrir son ange, pas question !  

 

 

 

 


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