Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Saintoise

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 24-03-06

Ultimo aggiornamento: 29-12-09

 

Commenti: 464 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Kaori, Ryo, un officier de police...Ryo va t il laisser Kaori filer le parfait amour avec un autre que lui ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Coeur Indécis" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Sauf Sheena, Ryan Reynolds, Myriam, Jillian, Kobayashi et Iwakuni Yamaguchi qui sont de moi.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Coeur Indécis

 

Capitolo 10 :: Tout est donné à qui sait attendre

Pubblicato: 03-07-06 - Ultimo aggiornamento: 03-07-06

Commenti: Bonjour tout le monde:) Milkaly joyeux anniversaire ma belle et enjoy!:) Minisoleil, je t'avais promis un role de tueuse froide et sans pitié j'espère que ça va ? Gros bisous à ma puce Saintoise pour son soutien et ses précieux conseils :) Merci encore et toujours aux lecteurs et lectrices qui me lisent et laissent des reviews:) Vous savez qui vous êtes :) Je vous embrasse et vous souhaite une bonne lecture :)

 


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L'officier de police faisait face à sa voisine acariâtre.  

 

- Madame Tanuki ! Que puis-je faire pour vous à cette heure tardive ? Lui demanda ce dernier de sa voix la plus mielleuse et tout en grimaçant entre ses dents. Nous étions en train de dîner et si c'est au sujet de Sheena qui a mis la chaine à fond, je vous présente mes excuses, je l'ai déjà grondée, elle ne recommencera plus.  

 

Madame Tanuki le coupa aussitôt sèchement:  

 

-Ce n'est pas la première fois que cela se produit ! Votre sœur n'a-t-elle donc aucun respect pour ses voisins ? Je croyais vous avoir demandé de la dresser et ce à plusieurs reprises ! Vociféra la harpie.  

 

-Pardon ? Rétorqua Ryan abasourdi. J'ai du mal entendre ? Vous venez de comparer ma petite sœur à votre fichu clébard ? Bordel, mais pour qui vous prenez-vous ?  

 

Le ton venait de monter d'un cran entre les deux voisins.  

 

-Comment ? Balbutia la mégère, mon "clébard" comme vous le nommez, est un chien pur race doux comme un agneau et parfaitement éduqué ! S'insurgea Madame Tanuki toutes griffes dehors. Ce n'est pas lui qui se permettrait de faire du tapage nocturne !  

 

-Parlons-en de votre agneau : il pisse régulièrement sur ma moto, ah ça oui il est super bien dressé félicitations ! D'ailleurs la prochaine fois, je vous jure que je lui en ferais passer l'envie Un bon sceau d'eau froide sur le museau lui calmera ses ardeurs ! Et ce n'est pas la première fois que je vous le dis.  

 

-Je ne vous permets pas de toucher à un seul des poils de Jimbo ! (ndb : pardon Jim, mais jsuis mdr) Répondit du tac au tac la voisine.  

 

-Je m'en contrebalance de votre autorisation, tenez-le à distance de ma moto, point final. Menaça Ryan.  

 

-Si vous le touchez…  

 

-Oui ? J'écoute que ferez-vous ? Vous irez pleurer chez le concierge et les voisins pour les rallier à votre cause avec vos larmes de crocodile ?  

 

-Comment osez-vous ? Vous n'êtes qu'un homme arrogant qui mène une vie dissolue si j'en juge par le défilé incessant dans votre appartement de créatures lubriques. Un véritable lupanar, voilà dans quoi vous élevez votre petite sœur. D'ailleurs si j'en touchais deux mots aux services sociaux, je suis certaine qu'ils vous en retireraient la garde !  

 

Ryan faisait un effort surhumain pour se maîtriser et ne pas entrer dans son jeu, elle n'attendait qu'une chose : qu'il sorte de ses gonds et l'agresse, elle aurait ainsi de quoi étayer ses propos. Il n'allait certainement pas lui faire ce plaisir !  

 

Serrant les poings il riposta :  

 

-Je suis chez moi et je vis comme bon me semble ! Quant aux femmes, qui selon vos dires défileraient incessamment chez moi; je vous signale qu'il n'y a jamais eu qu'une seule amie à nous rendre visite. Alors un bon conseil, commencez par regarder devant votre porte avant de venir me faire la morale, compris ? Je n'ai aucun ordre à recevoir de vous vieille peau, mettez-vous le dans le crâne une bonne fois pour toute ! Maintenant hors de ma vue !  

 

Mme Tanuki bloqua la porte avec son pied et ajouta :  

 

-Un petit conseil d'ami à mon tour : surveillez bien vos sales chats, ce serait dommage qu'ils viennent à manger un truc qui leur serait fatal si vous voyez ce que je veux dire…. (ndb : Sand, t’as vu ça ? je la déteste celle-là !)  

 

-Timy et Friponne! Cria Sheena horrifiée. Non ! Laissez les tranquilles !  

 

Sans se démonter Ryan répondit à sa voisine qui jubilait :  

 

-Je vois très bien ce que vous voulez dire au contraire. Vous nous menacez ni plus ni moins. Bien, j'en prend bonne note, c'est la guerre que vous voulez, c'est la guerre que vous aurez ! Et il termina bien distinctement : Bonne soirée Mme Tanuki !  

Et il lui claqua la porte en plein visage.  

 

-Mais je l'entends bien comme ça cher voisin ! Maugréa-t-elle à voix basse. Et elle regagna son logement en fulminant à l'encontre de Ryan.  

 

***************************************************************************  

 

Ryo franchit en premier le seuil de leur appartement d'un pas lourd. Le nettoyeur n'en menait pas large. Il savait ce qu'il avait à faire mais redoutait plus que tout la réponse que Kaori lui donnerait. Cette dernière de son coté, monta directement dans sa chambre déposer ses affaires.  

Entre les deux partenaires aucun mot n'avait été prononcé depuis qu'ils étaient remontés en voiture suite à la fusillade. Kaori n'avait pas décoléré et ne s'en cachait pas ; elle affichait une mine sombre et un visage fermé.  

Toutefois le geste désespéré de son ange pour le retenir près de lui laissait entrevoir à Ryo une toute petite ouverture dans la carapace de son ange. Elle tenait peut-être encore un peu à lui après tout ? Etait-il encore temps de la reconquérir ? Ce Ryan de pacotille n'avait pas pu avoir une telle emprise sur elle en si peu de jours. Kaori avait beau accorder sa confiance très facilement, en ce qui concernait son cœur en revanche, elle se protégeait énormément.  

 

Le nettoyeur soupira et se laissa tomber lourdement sur le canapé. Kaori revenait déjà.  

 

Elle voulait connaître le fin mot de l'histoire quant au comportement irrespectueux de Ryo à son égard. Quoi qu'il dise, il n'y couperait pas : il devrait s'excuser. Elle ne se laisserait plus jamais rabaisser ni traiter ainsi, jamais ! Elle valait mieux que ça !  

Elle croisa les bras et se posta debout devant lui.  

 

-Assieds-toi s'il te plait, lui proposa gentiment Ryo.  

 

-Pas la peine, je veux rester debout pour écouter ton baratin, vas-y lance toi je suis toute ouïe ! Répliqua-t-elle cinglante.  

 

-Tu ne me facilites pas la tache. Bon d'accord reste debout si tu préfères, répondit-t-il blessé de la froideur non dissimulée dans la voix de son ange. Elle débordait de rancœur pour lui, quoi de plus normal après tout, il l'avait bien cherché !  

 

-Alors ? demanda t-elle.  

 

-J'ai mérité ton mépris Kaori, je me suis conduit comme un idiot et ne t'ai même pas laissé le bénéfice du doute, reconnut-il.  

 

-Je confirme.  

 

-Il faut que tu me crois, te blesser n'était pas dans mes intentions, mais c'était plus fort que moi, je devenais fou de te voir porter cet abruti aux nues ainsi !  

 

-Quoi ? D'abord Ryan est loin d'être un abruti je te signale, et ensuite, quel droit crois-tu avoir pour me juger ? Vociféra la jeune femme. Oui il m'a embrassé et oui je lui ai répondu mais ça s'arrête là ! Si tu veux tout savoir on en est arrivé là car on a tous subi un stress énorme au commissariat et….  

 

-Et tu te jettes dans les bras du premier collègue de bureau qui passe ; logique ma foi ! La coupa Ryo sur un ton ironique.  

 

-Je te répète que non ! Lui cracha-t-elle au visage. Tu sautes tout de suite aux conclusions ! Laisse moi t'expliquer enfin !  

 

-Bon, bon vas-y.  

 

-A la suite d'une embuscade aujourd'hui, un officier est tombé sous le feu de l'ennemi et j'ai eu la visite de sa veuve et de leur petite fille Monsieur l'insensible ! Tu crois que c'est facile pour moi qui ai perdu ma famille de faire face à ce genre de situation ? Je ne suis pas comme toi moi, je suis incapable de dissimuler mes émotions face à la détresse des gens qui m'entourent! J'ai du prendre sur moi pour ne pas craquer devant mes collègues alors je suis partie aux toilettes, et là rebelote, je tombe sur le seul type du service qui m'a prise en grippe, cet abruti de Kobayashi ! Et il en a rajouté une couche en me disant je n'étais qu'une pauvre courge et qu'il ferait son possible pour me renvoyer ! Alors j'ai déserté mon poste et à bout de nerfs j'ai pris la direction du parc aux environs du commissariat, espérant ainsi me calmer. J'ignorais que Ryan m'avait suivie, il s'est assis à mes côtés, et a fait son possible pour me remonter le moral.  

 

-Pardonne moi, je n'avais pas remarqué que ton Reynolds était un saint.  

 

-Tu n'étais pas là cet après midi !  

 

-Peut être mais je constate que tu le défends becs et ongles alors ne viens pas me faire gober qu'il n' y a strictement que de l'amitié entre vous ! Je ne suis pas né de la dernière pluie Kaori !  

 

Ryo s'était redressé d'un bond et ils se toisaient maintenant, se défiant du regard.  

 

-Oh et puis après tout, tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison, je le reconnais. Le grand City Hunter m'a percée à jour : Je vis effectivement le grand amour avec lui depuis quelques jours et cette foutue soirée de vernissage ne m'a servie que de prétexte pour le voir. Maintenant que tu es au courant, tu es satisfait ?  

 

A cet instant précis le cœur de Ryo se brisa. Elle avait trouvé le bonheur ailleurs ! Impossible ! Il n'avait jamais eu le courage d'affronter ses sentiments pour elle, et elle lui échappait comme ça ? Non !  

A aucun moment il ne perçut que Kaori ne lui racontait que ce qu'il voulait entendre. Elle en avait plus qu'assez de ce dialogue de sourd et cherchait par là à le faire réagir, à lui comprendre l'absurdité de ses propos. Mais ce fut le contraire qui se produisit.  

 

-Tu ne l'aimes pas !  

 

-Ah non ? Tu crois ça ? Et pourquoi pas ? S'il me trouve à son goût après tout ? Cela te semble si incongru qu'un homme dans cette ville puisse être attiré par une femme que tu ne vois toi que comme une planche à pain insipide et oisive ?  

 

Elle le poussait à bout dans ces derniers retranchements, elle le savait mais ne voulait pas faire marche arrière. A son tour d'endurer ce qu'il lui avait fait subir dans la voiture !  

 

-Tu ne m'as pas aussi bien cerné que je le croyais apparemment, mais je n'ai qu'à m'en prendre à moi même, je souffle le froid et le chaud depuis si longtemps entre nous que tu ne sais plus sur quel pied danser. Kaori, je ne t'ai jamais vu comme tu viens de te décrire, cela n'est qu'un subterfuge que j'utilisais pour te garder en vie répandant ainsi dans le milieu l'information que tu étais la seule femme sur cette planète qui ne m'attirait pas. Un moyen comme un autre de garantir ta survie.  

 

Kaori était estomaquée.  

 

-Quoi ? Comment ? Tu jouais avec moi ? De quel droit ? De quel droit joues-tu avec mes sentiments ? (ndb : vas-y ma fille, défends-toi !)  

 

-J’ai pris ce droit lorsque j'ai fait à ton frère la promesse solennelle de te garder en vie, et je compte bien m'en acquitter.  

 

-Je….Ryo...je vais te poser une seule question et je te demanderai d'y répondre sans détour s'il te plait, j'ai besoin de savoir…ressens-tu quelque chose pour moi ? Joue cartes sur table, je mérite au moins ça de ta part.  

 

-Kaori…  

 

-Réponds moi.  

 

Elle s’attendait à ce qu’il détourne la conversation par une pirouette comme à son habitude mais elle ne comptait pas le laisser faire, leur avenir commun en dépendait et elle lutterait de toutes ses forces pour eux !  

 

-Je vais faire mieux que de te dire de simples mots, fit alors Ryo tout en s’approchant d’elle.  

 

Rien n'aurait pu la préparer à ce qui suivit.  

Des lèvres affamées vinrent le faire taire sur le champ. Elle se sentit plaquée contre le mur, emprisonnée entre le corps chaud de son partenaire et la cloison murale froide. Une langue avide passa le barrage de ses dents et vint titiller la sienne. Le baiser incendiaire qu'il lui donna la cloua sur place.  

Et avant qu'elle n'ait eu l'occasion de faire quoi que ce soit, il s'avança en s'imbriquant plus encore contre elle et lui murmura au creux de l'oreille:  

 

-Sais-tu ce que tu me fais mon ange ? As-tu la moindre idée de l'état dans lequel tu me mets lorsque je me trouve près de toi ? Sais-tu dans quel enfer je vis plongé depuis que ton frère t'a confiée à moi ? Tu me rends fou ! Susurra-t-il. Je deviens dingue de te voir dans les bras d'un autre que moi ! Je deviens dingue de te voir évoluer dans mon appartement sans pouvoir te toucher. Tu vis avec moi mais tu ne m'appartiens pas, j'en crève à petit feu…. Je t'aime.  

 

L'assaut de Ryo l'avait désarçonnée et elle fut bien trop surprise pour y répondre. Toujours plongée dans un épais brouillard émotionnel, elle reçut donc la révélation des sentiments que nourrissait Ryo comme un choc !  

Dire que la jeune femme tombait de haut serait un doux euphémisme.  

Cela faisait des années qu'elle attendait vainement qu'il se décide à faire un pas dans sa direction, et voilà que l'idée d'avoir une sérieuse concurrence et de la perdre, l’incitait à se dévoiler ! Le nettoyeur venait de lui ouvrir son coeur sans détours ! Son attitude à la lumière de cette révélation devenait limpide, il avait été malade de jalousie voilà tout !  

 

Ryo, lui n'en menait pas large. Il s'était reculé et attendait qu'elle le crucifie ou le sauve d'un mot ou d'un geste.  

Dépité de son manque de réaction, il guettait la gifle ou le bon coup de massue qui allait inexorablement surgir. Elle ne ressentait rien d'autre que de l'amitié pour lui, autrement elle aurait répondu à ce baiser ! Preuve était faite maintenant que ce Ryan de malheur avait gagné le cœur de sa belle ! Il l'avait perdue pour de bon !  

Il baissa les yeux, incapable de soutenir son regard et s'apprêtait à quitter la pièce lorsqu'elle agrippa les pans de sa veste et planta son regard dans le sien.  

 

-Ryo…  

 

Il se dégagea d'un geste se méprenant sur ce qu'elle allait dire.  

 

-Inutile de m'épargner, j'ai bien compris à ton manque de réaction que…  

 

Ce fut au tour de Kaori de le faire taire en scellant ses lèvres d'un baiser fougueux.  

Il fallait tout de suite qu'elle lui explique qu'il faisait fausse route, qu'elle partageait les mêmes sentiments pour lui. Différentes émotions la submergeaient et de ce chaos général, l'idée même de savoir qu'il l'aimait aussi, lui tira des larmes de joie qu'elle ne chercha pas à réprimer.  

Ils ne se séparèrent qu'à bout de souffle.  

 

-Je t'aime aussi, lâcha-t-elle le teint rosi.  

 

Ryo écrasa du pouce une larme qui dévalait le long de la joue de son ange et la réprimanda doucement.  

 

-Kaori cesse de pleurer à cause de moi, dorénavant je veux toujours voir ce magnifique sourire qui te définit tellement bien illuminer ton visage.  

 

-Je pleure de joie c'est tout, le rassura-t-elle.  

 

Soudain elle redevint sérieuse.  

 

-Ryo… tu ne vas pas faire marche arrière n'est ce pas ? Promets le moi ! Promets le moi !  

 

Il plongea son regard dans celui tourmenté de sa partenaire. Ses yeux s'étaient faits caressants et elle lut en lui comme un livre ouvert.  

 

-Jamais, avoua ce dernier. Je ne désire qu'une seule chose au monde et c'est toi. J'ai bien failli te perdre, je te jure que plus jamais je ne te laisserai t'éloigner de moi.  

 

-Tu ne m'as jamais perdue, rectifia Kaori, je t'ai appartenu dès le jour de notre rencontre. Pour moi il n'y a jamais eu que toi. J'ai tout supporté de ta part parce que je t'aimais.  

 

-Pourras-tu me pardonner ?  

 

-Mmmh laisse moi réfléchir… Eh bien si tu acceptes mes deux conditions je crois que oui.  

 

-Quelle est la première condition, demanda-t-il soudain méfiant ?  

 

-Embrasse moi encore comme tu viens de le faire ; je te promets de ne pas rester inactive cette fois : tu m'as prise au dépourvu précédemment.  

 

Le sourire ravageur qu'il lui adressa avant de capturer ses lèvres la fit fondre sur place.  

Elle ferma les yeux et se laissa aller totalement au plaisir que son partenaire lui procurait. Quand il demanda implicitement à approfondir le baiser en mordillant délicatement la lèvre supérieure de son ange, elle obtempéra sur le champ trop heureuse de le lui accorder. Soudain, elle se sentit soulevée du sol et noua instinctivement ses jambes autour de la taille du nettoyeur sans cesser leur étreinte.  

Ryo grogna à cette friction et tout en la maintenant plaquée contre lui, prit la direction du canapé pour y déposer son précieux fardeau sans cesser sa oh combien agréable torture. Puis il décida de s'aventurer plus bas et entreprit de déposer une nuée de baisers le long du cou de son ange.  

Mais quand elle réalisa que Ryo venait de déboutonner la première attache de son chemisier et qu’il poursuivait sa descente vers la seconde puis la troisième, elle se crispa et arrêta le nettoyeur en emprisonnant ses mains dans les siennes.  

Ryo délaissa à regret la peau de pêche de son ange et releva la tête pour comprendre ce qui la gênait.  

Kaori reprenait tant bien que mal son souffle.  

 

-Kaori ? Je vais trop vite n'est-ce pas ? Je ne voulais pas te sauter dessus, désolé, dit-il en se reculant et en s'asseyant un peu plus loin d'elle.  

 

-Disons que même si j'adore ce que tu me fais, tu dois regagner ma confiance que tu as si bien su ébranler. Le jour où ça arrivera je t'appartiendrai totalement.  

 

-Je me ferai pardonner, tu peux y compter, lui assura t-il.  

 

-Et puis, il faut que je t'expose la seconde condition : tu dois présenter des excuses à mon collègue Ryan.  

 

-Ah non ! Ne compte pas là-dessus ! Hors de question que je m'excuse de quoi que ce soit devant lui, il en va de mon honneur de mâle, j'ai ma fierté….  

 

-Non seulement tu t'excuseras demain mais en plus nous allons accepter sa proposition à dîner un de ces jours, ça te donnera ainsi l'occasion de mieux faire connaissance avec lui et de voir à quel point tu te trompes à son sujet.  

 

-Génial, un dîner en sa compagnie en plus de ça, tu veux ma mort ?  

 

-Ryo….  

 

-Oui mon ange ? Que…. Il ne put finir sa phrase une massue venait d'apparaître entre les douces mains délicates de sa chère partenaire. La massue, ben tiens ça faisait longtemps !  

 

-Non, non pas la massue ! Pitié ! l’implora-t-il. Ok, ok je retire tout le mal que j'ai pu dire et penser concernant le formidable officier de police Ryan !  

 

-Pff, bon je suis trop magnanime avec toi, ça me perdra ! Tu es sauvé pour cette fois, dit-elle en rangeant sa massue.  

 

Ryo souffla et se dirigea vers la fenêtre qu'il entreprit d'ouvrir avant d'allumer une cigarette dont il tira quelques bouffées. Il se sentait soudainement apaisé comme jamais auparavant. Il avait tout déballé et c'était si simple en fin de compte. Quel imbécile d'avoir perdu toutes ces précieuses années à jouer au chat et à la souris avec elle !  

 

Le téléphone sonna. Ryo décrocha et se contenta de marmonner un " oui" et "à demain 9 heures précises, je vous y retrouverai".  

Puis il se tourna vers son ange alors qu'il reposait le combiné.  

 

-C’était ma c.. Enfin Notre cliente, rectifia t-il aussitôt. Je dois la retrouver demain à l'université que fréquente sa jeune sœur, ou plutôt qu’elle fréquentait avant sa disparition.  

 

-Parles moi un peu de cette nouvelle affaire, proposa la jeune femme.  

 

-D’accord, sourit le nettoyeur en écrasant sa cigarette dans le cendrier et en prenant place à ses côtés sur le canapé, passant son bras derrière la nuque de sa compagne il entama son récit tandis qu'elle se blottissait contre son torse : Voilà, elle se nomme Laeti et est à la recherche de sa jeune sœur Naomie….  

 

 

 

***************************************************************************Plus tard dans la nuit, au fond d'une ruelle faiblement éclairée dans les bas fonds de Tokyo, Jillian attendait nerveusement l’arrivée de son rendez-vous. Il faisait les 100 pas pour s'efforcer de calmer ses nerfs. Soudain, des feux de moto se rapprochèrent et l'engin freina pour s'arrêter net devant lui.  

Toute de cuir vêtue, une femme casquée en descendit pour s'avancer à sa rencontre. Pile à l'heure, songea Jillian. Il ignora son visage mais on lui l’avait si chaudement recommandée pour cette mission que ça lui suffisait pour l'engager. Et puis dans le milieu, le bruit courrait que seules ses victimes voyaient son visage avant de décéder : C’était peut-être aussi pour cette raison qu’il ne tenait pas du tout la connaître davantage.  

 

-Minisoleil ? Demanda le bras droit d'Iwakuni à son interlocutrice.  

 

-Oui Jillian ? Fit à son tour la tueuse en relevant la visière de son casque.  

 

-Exact, acquiesça-t-il. Voici l'enveloppe contenant la photo de votre cible ainsi que des informations sur sa vie privée qui peuvent vous être utiles. Et au cas où vous échouerez...  

 

-Je n'échoue jamais, le coupa-t-elle en lui prenant l'enveloppe des mains. C'est ce qui justifie mes tarifs exorbitants. Le commanditaire ?  

 

-Peu importe son nom. Moins vous en saurez mieux ce sera. Contentez-vous d'exécuter votre contrat, et l'argent vous attendra à l'endroit prévu.  

 

-Une préférence quant à la façon dont je dois l'abattre ?  

 

-Non, pour ça vous avez carte blanche, mais il doit souffrir, c'est une condition sine qua non, ajouta Jillian.  

 

-Il souffrira, comptez sur moi, rétorqua la jeune femme. Et les proches, s'ils s'interposent ?  

 

Jillian eut alors un sourire sadique avant de formuler sa réponse et lança :  

 

-Oh…. et bien si sa petite sœur se trouve par hasard dans votre ligne de mire, ne la ratez pas!  

 

-Bien. Je vous contacterai une fois mon travail effectué.  

 

-Parfait !  

 

Sans un mot, Minisoleil remonta rapidement en selle et s'éloigna dans la nuit laissant Jillian derrière elle. Le portable de ce dernier se mit à vibrer.  

 

-Oui Monsieur, je viens juste de la rencontrer, elle conviendra à merveille. C'est une affaire entendue ! Et si par malheur elle faillait à sa tâche, nous pourrions toujours en venir à l'autre extrémité. Je vous rejoins dès que possible, à plus tard Monsieur.  

 

Et il raccrocha, jubilant du sort funeste qui attendait son vieil ennemi. Non vraiment, songea-t-il, même lui ne ferait pas le poids face à cette redoutable meurtrière!  

 

 

 

 

 

 


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