Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Rivière

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 06-04-06

Ultimo aggiornamento: 01-08-06

 

Commenti: 54 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Une vague d'attentas frappe la capitale nippone et le gouvernenment fait appel à nos amis pour lutter contre les terroristes. cette fic sera assez sombre et plutôt centrée sur le personnage de Ryo que de Kaori.

 

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   Fanfiction :: Dommage collatéral

 

Capitolo 2 :: Frappe Chirurgicale

Pubblicato: 16-04-06 - Ultimo aggiornamento: 17-04-06

Commenti: Les filles j'espère que le rendu vous convinedra et que je ne récolterai pas trop de coups de massue lol Un grand merci à Messlat pour ses précieux conseils et un énorme bisous à Rivière pour sa correction :) Kaoridu95, j'espère que tu as passé une bonne journée en ma compagnie et que je ne t'ai pas trop pris la tête, pour ma part je me suis bien amusée :), je planche dur sur notre chapitre, je te le jure :) Spéciale dédicace à Saintoise, Nanou, Messlat, Sand, Titia, Amarina, Kithawke, Rivière, Océane28 (ma pauvre, tu reviendras sous une autre forme je te le promets :))et Ladygaby pour leur encouragements. Bonne lecture les filles :)

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Dans les rues de Tokyo, une Austin rouge parvenait difficilement à se frayer un chemin au milieu des ralentissements causés par le trafic de cette fin de matinée.  

A son bord, Ryo Saeba, gagné par une inquiétude grandissante essayait en vain de se calmer. Il avait à plusieurs reprises cherché à joindre sa partenaire à l’appartement mais sans succès. A chaque tentative, il tombait immanquablement sur le message enregistré quelques heures plus tôt par Kaori. Ce qui ne faisait qu’amplifier son angoisse.  

 

Peut être était-t-elle tout simplement sur le chemin du retour ?  

Cependant, il en doutait fortement, les transports urbains étant obligatoirement stoppés à la suite d’un attentat, Kaori aurait du descendre et poursuivre à pied. Hors, il avait beau scruter les piétons alentours, aucune trace de sa partenaire.  

 

A cours d’idées, il se décida à composer le numéro de Saeko Nogami. Cette dernière devait très probablement être chargée de l’enquête et pourrait ainsi, peut être, lui confirmer la présence de Kaori sur les lieux de l’attentat.  

Saeko décrocha, agacée d’être dérangée pour la énième fois en l’espace de quelques minutes.  

 

-Bonjour Saeko...commença Ryo pour être aussitôt interrompu par l’inspectrice.  

-Ryo, tu tombes très mal, je n’ai pas vraiment de temps à t’accorder Lui répondit-elle sur un ton peu amical. Je suis détachée sur l’attentat d’Ameyoko et ici c’est un sacré foutoir aussi je vais devoir te laisser. Je te recontacterai lorsque ce sera plus calme.  

-Dis moi juste une chose ; les blessés ont-ils tous été évacués ?  

- Oui, Ryo. Les survivants ont tous été promptement dirigés vers l’hôpital le plus proche. Pourquoi cette question ? Tu penses qu’une de tes connaissances aurait pu se trouver ici au moment de l’explosion ?  

-Oui, je n’en suis pas certain mais Kaori avait prévu de s’y rendre ce matin et elle demeure introuvable.  

-Mon dieu Ryo, j’espère vraiment que tu te trompes et que tu vas vite la retrouver saine et sauve. Tiens moi au courant !  

-Ok, à plus tard.  

 

Et sur ce elle raccrocha, deux enquêtrices envoyées par Interpole venaient à sa rencontre.  

Saeko avait lu leur profil impressionnant. De nationalité française, parfaitement bilingues, elles venaient tout juste de débarquer sur le sol japonais. Leur perspicacité et leur pugnacité s’étaient illustrées lors de la vague d’attentats meurtriers dans le métro de Paris il y a quelques années. La hiérarchie de Saeko avait été très claire sur le sujet, ces femmes avaient carte blanche.  

On lui forçait la main et Saeko détestait ça. Les jumelles se présentèrent en arrivant à sa hauteur :  

 

-Bonjour vous devez être l’Inspecteur Nogami, ravie de faire enfin votre connaissance Déclara la plus petite. Je m’appelle Sand Rivière et voici ma sœur Saintoise Messlat.  

-Vous êtes jumelles mais ne portez pas le même nom de famille ? Demanda étonnée Saeko en échangeant une poignée de mains ferme avec elles.  

-Oui, nous avons été mariées toutes les deux mais hélas nos époux sont décédés. Cependant, nous avons choisi de garder nos noms de mariage Répondit Saintoise plus qu’agacée par l’indiscrétion et le manque de tact évident de son interlocutrice.  

-De quoi sont-ils décédés ? S’enquit l’inspectrice  

-Vous êtes directe vous ! Rétorqua Saintoise sur la défensive. Tous les deux étaient démineurs et sont morts en sauvant des vies si vous tenant tant à tout savoir !  

-Mais nous ne sommes pas ici pour étaler notre vie sur la place publique l’interrompit Sand, mettant ainsi un terme à leur joute verbal. Qu’avez vous trouvé jusque là ? Questionna t-elle en voyant tous les policiers affairés autour d’elles.  

-Eh bien pour le moment pas grand chose je le regrette, c’est là où vous entrez en scène m’a-t-on précisé Rétorqua Saeko. Je vais vous présenter au reste de la brigade que vous preniez vos marques et qu’on vous communique tous les éléments de l’enquête.  

Et se tournant vers l’officier le plus proche elle ajouta :  

-Sergent Murazaki, venez s’il vous plaît.  

-Oui Inspecteur Nogami ? Vous avez besoin de moi ? Répondit un petit homme chauve à l’air engageant.  

-Voici Mesdames Saintoise Messlat et Sand Rivière, elles vont nous apporter leur concours et leur avis éclairé dans notre enquête. Veillez à les tenir informées de tout ce qu’on apprendra, je compte sur vous.  

-Bien compris inspecteur.  

-Je dois hélas vous abandonner et retourner au commissariat, les journalistes réclamant un communiqué officiel ajouta Saeko en prenant congés des deux enquêtrices. On se verra plus tard.  

Et elle disparut sans attendre leur réponse.  

 

L’angoisse qui serrait douloureusement le coeur de Ryo ne faisait qu’augmenter. Il avait compté sur Saeko pour lui confirmer que Kaori ne faisait pas partie des victimes. Sa réponse ne l’avait pas plus avancé. Le service des urgences de l’hôpital restait son dernier recours.  

Machinalement il alluma la radio et écouta d’une oreille distraite le tube diffusé sur les ondes :  

 

Lost in the darkness Perdu dans les ténèbres  

Hoping for a sign Espérant un signe de toi  

Instead there is only silence Au lieu de ça seul le silence me répond  

Can’t you hear my screams ? N’entends-tu pas mes cris?  

Never stop hoping ………………. Je garde toujours l’espoir  

Need to know where you are J’ai besoin de savoir où tu es  

But one thing is for sure Mais une chose est sûre  

You’re always in my heart………..Tu vis toujours dans mon coeur  

I’ll find you somewhere Je te trouverai quelque part  

I’ll keep on trying until my dying day Je continuerai à te chercher jusqu’à mon dernier souffle  

I just need to know whatever has happened J’ai besoin de savoir ce qui s’est passé  

The truth will free my soul La vérité libèrera mon âme  

Lost in the darkness, try to find your way home Perdue dans les ténèbres, tu cherches le chemin du retour  

I want to embrace you and never let you go Je veux te serrer dans mes bras et ne plus te laisser partir  

Almost hope you’re in heaven so no one can hurt your soul Je souhaiterais presque que tu sois au paradis, que plus personne ne salisse ton âme  

Living in agony cause I just don’t know Je vis un enfer car je ne sais pas  

Where you are Où tu es  

Wherever you are,I won’t stop searching Où que tu sois, je ne cesserai pas de te chercher  

Whatever it takes, I need to know Quoi qu’il m’en coûte, j’ai besoin de savoir.  

 

Il se rendit rapidement compte que les paroles se faisaient l’écho de ses sentiments.  

« Bon sang Ryo, elle s’en est sortie. C’est obligé, c’est Kaori tout de même ! C’est une battante qui en a vu d’autres en vivant avec toi, fais confiance à sa bonne étoile ! » Se surprit-il à penser en arrêtant la radio.  

 

Les pneus de la mini crissèrent en pilant net devant la porte des urgences. Il était mal garé mais n’en avait cure. A l’heure actuelle, une amende était bien la dernière de ses préoccupations !  

Il déboula à la réception et se dirigea droit vers les deux jeunes femmes qui discutaient derrière le comptoir.  

 

-Bonjour Madame. Commença t-il  

-Mademoiselle Corrigea aussitôt la grande jeune femme rousse qui arborait un sourire engageant.  

Ryo jeta un rapide coup d’œil sur la petite carte agrafée sur sa robe et y lut le prénom Amarina.  

-Mademoiselle Amarina, je suis à la recherche d’une amie qui a dû être admise dans votre service ce matin suite à l’attentat d’Ameyoko. Dans quel service dois-je me rendre ? Demanda-t-il de but en blanc.  

 

La seconde jeune femme voyant l’état de nerfs dans lequel se trouvait le malheureux nettoyeur vint à sa rescousse.  

 

-Quel est le nom de votre amie Monsieur ? Questionna la petite jeune femme brune en remontant ses lunettes sur son nez. L’étiquette sur sa robe indiquait le prénom Titia.  

-Kaori. Kaori Makimura. Répondit Ryo suspendu aux lèvres de l’infirmière.  

 

Les deux infirmières parcoururent ensemble les registres mais secouèrent la tête en signe de négation.  

 

-Non, nous n’avons admis personne répondant à ce nom, je suis vraiment désolée Reprit Amarina.  

-Vous en êtes bien sûres ? Vérifiez mieux je vous en prie ! Supplia Ryo en passant derrière le comptoir pour lire lui même les registres.  

-Monsieur, s’il vous plaît ! S’écria Titia, vous n’avez pas le droit d’être là !  

-Je vous prie de regagner votre place où nous devrons appeler la sécurité si vous n’obtempérez pas ! Menaça Amarina tout en tentant de le repousser.  

 

Ryo se calma et repassa de l’autre côté du comptoir, recouvrant soudainement son sang froid et joua sa dernière carte :  

 

-Et qu’en est il des victimes non identifiées ?  

 

Les deux jeunes femmes se regardèrent avant que Titia ne déclare:  

 

-Maintenant que vous le dites, on nous a bien amené un petit garçon, un vieux monsieur ainsi qu’une jeune femme fauchés par le souffle de la déflagration parmi les premiers blessés. Mais les docteurs sont en ce moment à leur chevet. Il est impossible de les voir, je regrette.  

-Peut être que cette jeune femme est votre amie ?enchaîna gentiment Amarina.  

-Je dois la voir pour m’en assurer.  

-Comme je viens de vous le dire c’est impossible mais si vous laissez vos coordonnées, nous vous rappellerons dès que les visites seront autorisées.  

-Enfin, c’est aberrant ! Vous ne pouvez pas exiger que je reste les bras croisés à me morfondre alors qu’elle se trouve peut être ici ? C’est dingue ! S’écria t-il à bout de nerfs.  

 

Les jeunes femmes étaient désemparées par la détresse visible de cet homme. Il donnait l’impression d’un nouveau né perdu. Mais le règlement était le règlement.  

 

-Qui est le médecin en charge ? Je veux lui parler !  

-Elle est débordée Monsieur…  

 

Une jeune femme d’une trentaine d’années attirée par le bruit de la discussion s’approcha du trio.  

A sa vue Amarina et Titia la prirent à témoin.  

 

-Que se passe t-il ici ? demanda la nouvelle arrivante.  

-Docteur s’il vous plaît, auriez vous la gentillesse de confirmer à ce Monsieur que les visites ne sont pas encore autorisées en ce qui concerne les victimes de l’attentat. Ce Monsieur recherche une amie et refuse d’entendre raison.  

-Monsieur ?  

-Saeba, Ryo Saeba. J’ai de bonnes raisons de croire que ma partenaire fait partie des victimes non identifiées.  

-Avez vous vérifié à votre domicile avant de venir ici ? Il se peut que dans l’intervalle, elle soit rentrée, on ne sait jamais.  

-Non, j’ai réessayé tout le long du trajet mais elle n’est pas revenue chez nous. Docteur essayez de me comprendre, je deviens fou de ne pas savoir !  

-Malheureusement, je ne puis autoriser les visites dans l’état actuel où ces personnes se trouvent.  

Toutefois, il me vient une idée. Titia vous voulez bien avoir la gentillesse de nous amener les affaires trouvées aux pieds de cette jeune personne ?  

 

Puis se tournant vers Ryo, elle expliqua :  

 

-Si vous êtes à même de reconnaître le sac à mains de votre femme et que vous y trouvez à l’intérieur la preuve de son identité, alors vous serez fixé, cela vous semble t-il équitable ?  

-Oui, merci beaucoup Docteur. Docteur ?  

-Nanou Kithawke.  

 

Une seconde plus tard, Titia réapparut tenant à la main un sac qui ressemblait furieusement à celui de Kaori.  

Ryo le lui pris des mains et s’empressa de l’inspecter plus en détail tandis que trois femmes gardaient le silence et attendaient son verdict.  

 

La petite poupée de chiffon accroché à la lanière le représentant confirma ses pires craintes, ce sac appartenait bien à sa partenaire.  

 

L’émotion ressentie fut telle qu’il du s’adosser au mur pour ne pas tomber, ses jambes ne le portaient plus.  

Le Docteur Kithawke, Amarina et Titia s’en aperçurent et se portèrent à son secours pour l’aider à s’asseoir.  

Ryo repoussa leur aide d’une main et se laissa lourdement tomber sur son siège.  

 

-Voulez vous un verre d’eau ? Offrit gentiment Nanou.  

-Non, merci ça va passer, laissez moi quelques minutes.  

 

La chape d’angoisse qui ne le lâchait pas depuis l’annonce de l’attentat se leva un peu. Le temps suspendu un instant repris sa course et il respira à nouveau.  

Elle était en vie, peu importait le reste, elle était en vie, tous les espoirs restaient donc possibles. Elle se remettrait, il serait là pour y veiller. La vie lui offrait une seconde chance. Il saurait la saisir cette fois.  

Un faible sourire se dessina sur son visage. Puis la réalité lui revint brutalement à la figure.  

 

-Ne me ménagez pas Docteur, dites moi son état !  

-Eh bien Mr Saeba, votre femme a beaucoup de chance d’avoir survécu. Elle souffre de menues contusions et de nombreuses coupures sur tout le corps. Mais le vrai problème se situe ailleurs.  

-Soyez plus claire…  

-Mon domaine d’activités est la reconstruction faciale des grands brûlés.  

-Grands brûlés ? Mais elle va s’en sortir n’est ce pas ?  

-Oui, mais votre femme doit s’attendre à une guérison et une reconstruction lente et très pénible tant sur le plan émotionnel que physique. Je regrette d’avoir à vous apprendre cela de cette façon le souffle de l’explosion qu’elle a reçu de plein fouet au visage l’a en partie défigurée. Il faut que vous sachiez que même si l’on pratique de nombreuses opérations, rien ne garantit qu’elle retrouve jamais son visage d’avant.  

-Défigurée ?  

 

Ryo encaissa le choc.  

Un grand froid s’empara de lui, il eut envie de vomir tout d’un coup. Il fallait se ressaisir pourtant, un nettoyeur se doit de conserver la tête froide dans de telles conditions.  

 

-Excusez moi de vous parler aussi crûment mais autant que vous sachiez à quoi vous attendre. Nous avons fait tout notre possible mais hélas pour le visage, il faudra laisser faire le temps, et quelques opérations.  

-Je veux les meilleurs soins pour elle, l’argent n’est pas un problème.  

-Nous le concevons parfaitement Monsieur Saeba. Votre épouse bénéficiera du même traitement de notre part que n’importe lequel de nos malades. Maintenant, je pense que vous devriez renter chez vous et vous reposer, vous ne lui serez d’aucune utilité ici ajouta Nanou. Ne vous inquiétez pas les filles vont prendre vos coordonnées et je vous téléphonerai personnellement au moment où les visites seront autorisées. Je dois vous laisser, d’autres clients réclament mon attention. Au revoir Monsieur Saeba.  

-Au revoir Docteur et merci de votre gentillesse.  

 

-Vous savez le Docteur Nanou Kithawke est un éminent spécialiste dans son domaine, votre amie ne pouvait pas mieux tomber Avoua Amarina en lui souriant.  

 

Il s’accouda au comptoir et transmis ses coordonnées aux jeunes femmes et fit mine de partir.  

 

Maintenant qu’il était persuadé de la présence de sa partenaire, hors de question qu’il parte sans la voir.  

Seulement il lui faudrait ruser pour parvenir jusqu’à elle. Apercevant le vestiaire du personnel il s’assura que la voie était libre et y pénétra.  

Personne en vue, il fallait faire vite. Il enfila rapidement une blouse de médecin et ressortit.  

Accéder à l’ordinateur de l’accueil serait une autre paire de manches ! Il lui fallait une diversion.  

L’idée germa dans son esprit à la vue d’une plantureuse jeune femme assise seule dans la salle d’attente en face de lui. Il se décida à l’aborder.  

 

-Bonjour Madame, vous êtes prête ? Nous allons pouvoir y aller. Annonça t-il tout en arborrant sa sempiternelle tête baveuse de pervers lubrique. La pauvre femme se demanda ce qui passait, ce praticien avait un rictus vraiment bizarre qui lui déformait le visage et lui donnait l’air d’un détraqué.  

-Mais, mais vous n’êtes pas le Docteur Sakurai ! J’ai rendez vous avec elle.  

-Peu importe, pour ce que nous allons faire… argumenta t-il en passant son bras derrière la taille de la jeune femme médusée par son attitude.  

 

Cette dernière paniqua et poussa un cri strident tout en repoussant vivement le nettoyeur. Ryo, ravi de l’effet escompté s’empressa de filer sans demander son reste.  

 

La diversion avait parfaitement réussie, le cri attirant l’attention du personnel présent et vidant la réception de ses occupantes. Il avait donc le champ libre pour agir. S’acroupissant derrière le comptoir il attrapa le registre et trouva ce qu’il cherchait : Kaori se trouvait en chambre 23B au troisième étage.  

Il se redressa et se dirigea vers l’ascenseur d’un pas pressé.  

 

Titia et Amarina revinrent à leur poste, horrifiées qu’un pervers détraqué sévisse dans l’établissement.  

Sans s’apercevoir qu’on avait manipulé leu registre, elles se remirent au travail.  

 

Ryo approchait du but, la chambre 23B était en vue, plus que quelques mètres et il pourrait voir Kaori.  

D’une main tremblante, il ouvrit la porte t se glissa à l’intérieur.  

 

………………………………………………………………………………………………………………………Dans la baie de Tokyo, non loin du pont Rainbow, le paquebot de luxe L’ OCEANE 28 venait de larguer les amarres après un départ en fanfare. Il célébrait ses 30 ans d’existence et pour l’occasion emmenait ses passagers fortunés en croisière autour des îles Okinawa.  

Les billets s’étaient vendus comme des petits pains. Les nombreux passagers se trouvaient encore sur le pont à admirer la vue de la baie et à savourer canapés et champagne à volonté.  

Accoudé au bastingage, un couple de retraités de Kagoshima entreprenait pour la première fois de leur vie une telle croisière. Ils fêtaient quant à eux leur 40 ans de vie commune.  

La vieille dame regardait au loin lorsque son regard fut attiré par un point lumineux situé sur la berge en contrebas et qui semblait se déplacer.  

Intriguée, elle voulut le signaler à son époux mais ce dernier bien trop occupé à avaler les petits fours n’écoutait que distraitement.  

-Mais, regarde ! Puisque je te dis que j’ai aperçu par intermittence quelque chose qui clignotait !  

-Tu auras rêvé voilà tout ! Moi je te dis que je ne vois rien !  

 

La vieille dame n’avait pas rêvé mais comment aurait-elle pu se douter du drame qui allait se jouer et qui scellerait son destin ?  

Même si elle avait donné l’alerte, il était de toute façon trop tard. Les passagers n’avaient plus que quelques secondes à vivre.  

 

Le point lumineux correspondait au faisceau servant de moyen de relais entre les membres de la bande de terroristes. Par ce geste, un de membres signifiait à ses deux acolytes planqués dans les buissons que la cible était dégagée et que la voie était libre pour tirer.  

Aussitôt les deux malfrats armèrent leur lance roquettes et dans l’instant qui suivit firent feu à l’unisson sur le navire.  

 

Il fallut à peine quelques secondes pour que les fusées atteignent leur objectif.  

Ce jour là il y avait à bord du OCEANE 28 précisément 200 passagers, pas un n’en réchappa  

Le paquebot explosa sous l’impact, plongeant les familles des victimes restées à quai dans l’horreur.  

 

 

ps: la chanson utilisée dans ce chapitre n'est pas de moi (j'aurais bien aimé lol) mais du groupe Within Temptation extraite de l'album The Silent Force au cas où ça intéresse quelqu'un... On ne sait jamais :) 

 


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