Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Rivière

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 06-04-06

Ultimo aggiornamento: 01-08-06

 

Commenti: 54 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Une vague d'attentas frappe la capitale nippone et le gouvernenment fait appel à nos amis pour lutter contre les terroristes. cette fic sera assez sombre et plutôt centrée sur le personnage de Ryo que de Kaori.

 

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   Fanfiction :: Dommage collatéral

 

Capitolo 3 :: Sans pitié

Pubblicato: 10-06-06 - Ultimo aggiornamento: 10-06-06

Commenti: Bonjour tout le monde, je suis vraiment désolée de ne pas avoir majé depuis un bon bout de temps :(Celles qui me connaissent savent que je croule sous le boulot ces derniers temps :( Mais je vous promets d'essayer de majer plus régulièrement. Je dédie ce chapitre à Fauve et Océane, un gros bisous les filles et félicitations à ma petite béta Rivière qui a brillamment réussi son galop! Je t'embrasse ! Bonne lecture et merci pour vos reviews qui me poussent à majer encore et toujours :) Snd oeil de lynx merci la miss :)

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Zone portuaire de Yokohama. Dans les docks, un entrepôt délabré qu’on pourrait croire abandonné. Pourtant, en y regardant de plus près, il n’est pas si désert qu’il en a l’air. Au fin fond du hangar, derrière des piles de caisses entassées en vrac, un drame se joue.  

Sur les trois personnes présentes, la vie de la troisième ne tient plus qu’à un fil.  

 

"Ce n’est qu’un mauvais rêve" Tente de se persuader mentalement, Kukai. Il va forcément se réveiller d’un instant à l’autre. Lui, une petite frappe, vivait une horreur qu’il n’avait cru possible que dans les films. Son bourreau avait fait preuve d’un ingénieux sadisme pour le faire parler, ne reculant devant rien pour parvenir à ses fins : le faire cracher le morceau.  

Pourtant costaud, il a jusque là résisté à tout, mais à présent son corps le lâche : le passage à tabac, la tête au fond de la cuvette des toilettes… Rien ne lui avait été épargné.  

Quelle idée aussi pour l’homme de main qu’il est d’avoir accepté de s’associer avec Océane et Fauve ! Ces jumeaux réputés cinglés dans le milieu disaient être sur un coup fumant, l’appât du gain et l’occasion de sortir de l’ombre où il était habituellement cantonné, avait suffit à le persuader.  

Seulement, il avait secrètement mis au courant un ami d’enfance, et cet idiot n’avait rien trouvé de mieux que de disparaître dans la nature avec la part des jumeaux : une mallette contenant cinq millions de yens, le plantant là, dans une situation des plus délicates, face à des associés peu compréhensifs.  

 

- Alors, où ton abruti d’associé a t-il foutu le camp avec notre pognon ? Questionna de nouveau son tortionnaire en lui plaquant la main sur le front et repoussant sa tête sanguinolente en arrière.  

Et poursuivit : tu sais que la patience n’est pas mon fort, et bien que tu m’ais amusé toute la nuit, je commence à me lasser de te tabasser. Alors ?  

 

Toussotant, Kukai essaie de reprendre une bouffée d’air pour formuler une réponse cohérente.  

Pas évident, lorsqu’on a la mâchoire abîmée et qu’on pisse le sang.  

 

- Si je savais, je vous jure que je vous l’aurais dit… AAAAh !!  

 

Une douleur fulgurante le cloua sur place : Océane venait de lui planter le bout de la lame de son couteau dans l’épaule gauche et de la retirer d'un coup sec.  

 

- Mauvaise réponse, trouve en une autre ! Tu sais, tu nous fais perdre notre précieux temps, à mon frère et à moi. Jusqu’à présent on a plutôt été cool avec toi, on aurait pu t’abattre comme un chien. C’est vrai qu’en y réfléchissant tu n’es rien, un minable pantin, qu’on balaie d’un simple geste de la main.  

 

- Océane, je pense que s'il savait quelque chose il aurait déjà craché le morceau, ça va faire quatre heures que tu le cuisines et il répète toujours le même baratin.  

 

L’homme qui vient de prendre la parole se lève de la caisse qui lui sert de chaise improvisée. Le pseudonyme de Fauve dont il s’est lui même affublé symbolise bien son côté animal. D’un naturel plus calme que sa sœur, il a assisté au calvaire de Kukai, sans y prendre part, trouvant la lecture de son roman plus instructive.  

Né quelques minutes avant Océane, il a naturellement pris l’ascendant sur sa sœur. Entre eux, pas besoin de parole, les tâches sont bien définies : à lui l’organisation, à elle, l’exécution.  

 

- J’en ai plus qu’assez, je retourne à la planque, les autres ne vont pas tarder. Achève le et fais le ménage derrière toi, tu t’es assez amusée, dit-il en s’éloignant.  

 

- Il résiste mais il va finir par craquer, c’est une question de minutes, fais moi confiance, je vais passer à des méthodes plus radicales, voilà tout.  

 

- Ok, je t’accorde cinq minutes pour me rejoindre, pas plus.  

 

- Promis, nous terminons notre passionnante conversation et j’arrive, répondit la furie tout en balançant un coup de pied dans l’estomac de son punching ball humain qui gémit sous la douleur.  

 

"Ca n’en finira donc jamais ? Faite que ça s’arrête !" Supplie intérieurement sa victime.  

Le coup l’a déséquilibré et la poutre à laquelle il est attaché vacille légèrement.  

 

- J’adorerais poursuivre notre romantique tête à tête, mais Fauve ne supporte pas qu’on le fasse attendre. Aussi, mon cher Kukai, je vais te laisser saucissonné à ta poutre, mais dans un grand élan de générosité, je t’offre le choix de ta mort : rapide ou lente ?  

 

Les râles du prisonnier ne constituant pas une réponse audible, elle trancha pour lui :  

 

-Ok, ma gentillesse me perdra, j’abrége tes souffrances : mort rapide et très douloureuse, tu aimes les barbecues ? Demanda t-elle.  

 

Elle prit un bidon d’essence qu’elle positionna au dessus de la tête de Kukai, avant de l’entailler de part en part avec son couteau et de l’en asperger généreusement.  

Le malheureux, toussa, rechercha de l’air, avalant ainsi involontairement le poisseux liquide.  

Kukai tremblait comme une feuille et réalisa que l’issue de son calvaire était proche.  

Océane extirpa calmement un petit briquet doré de sa poche et se rapprocha, puis plongea son étrange regard froid et calculateur dans celui du condamné.  

 

- N’y vois rien de personnel, tu m’as bien amusée, je t’en remercie.  

 

Le talkie walkie à sa ceinture grésilla : « Océane, qu’est ce que tu fous ? »  

 

- J’arrive tout de suite, rétorqua sa sœur en décrochant le talkie walkie.  

 

Puis, Kukai eu juste le temps d’apercevoir un fugitif éclair doré avant de se transformer en torche humaine.  

Océane venait de mettre sa menace à exécution en lançant le briquet et s’éloigna sans un regard en arrière pour son ancien associé.  

 

 

Les autres terroristes les attendaient à la planque. Fauve et Océane se dirigèrent droit vers les deux qui avaient été chargés de couler le paquebot et s’enquirent du succès de la mission.  

 

-Selon tes désirs Fauve, nous avons fait parvenir la cassette au commissariat central. A l’heure qu’il est, ils doivent être en train de prendre connaissance de son contenu déclara un petit homme malingre.  

-Très bien, rétorqua Fauve, tout se déroule selon notre plan. Si ce n’est la fuite impromptue de l’acolyte de feu Kukai, tout irait comme sur des roulettes. Mais ajouta t-il en se tournant vers sa sœur, Tu vas nous débarrasser de ce léger problème, n’est ce pas ?  

 

-Avec grand plaisir. Je mettrai la main sur Jizo et le pognon, compte sur moi.  

 

 

Dans un appartement de New York, Sayuri s’installe devant les informations après une journée épuisante. Elle écoute d’une oreille distraite le flot ininterrompu des nouvelles. Toutefois, quand le présentateur annonce un flash spécial sur le Japon, elle se redresse, son attention soudain éveillée.  

 

« Nous venons d’apprendre à l’instant que deux attentats à la bombe se sont produits à quelques heures d’intervalles dans la capitale nipponne. Le premier dans une rue commerçante en plein marché, le second coulant un paquebot de croisière dans la baie de Tokyo. De nombreuses victimes sont à déplorer mais à l’heure actuelle nous en ignorons le nombre exact. Un numéro spécial a été mis en place, le voici qui s’affiche en bas de votre écran. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de l’évolution de l’enquête. Passons maintenant aux informations boursières… »  

 

Sayuri se précipite sur le téléphone et compose le numéro de sa sœur. Elle le refait plusieurs fois dans l’heure qui suit, mais tombe toujours sur le répondeur.  

Normalement, elle est en congé à la fin de la semaine mais inquiète de ne pouvoir joindre ni Kaori ni Ryo, elle vient de prendre la décision de les avancer.  

Une fois son directeur mit au courant, elle réserve un billet sur le premier vol à destination de Tokyo qui part le lendemain matin et file préparer ses valises.  

 

 

Finalement, Ryo est parvenu à pénétrer dans la chambre stérile de son ange. Devant lui, à quelques mètres, le corps enveloppé de bandages et une perfusion reliée à son avant bras, Kaori se repose.  

Le nettoyeur guette la respiration calme et le pouls régulier qui fait entendre un bip bip caractéristique sur le moniteur. On a dû lui administrer quantités d’anti-douleurs pour tenter d’apaiser la morsure de la brûlure.  

Il sait ce que son corps endure, il a vu les ravages du napalm lors de l’entraînement dans la jungle d’Amérique latine. Il faudra être là, l’épauler, l’aider à se reconstruire psychologiquement et physiquement, ça prendra du temps.  

Du temps, lui en restait il beaucoup avec tous ces tueurs continuellement à ses trousses ?  

Il avait réfléchi sur le trajet pour venir à l’hôpital, et avait pris une décision ferme et définitive quant à son avenir et celui de Kaori : Fin de City Hunter, il se dévouerait totalement à elle, le reste n’avait plus aucune espèce d’importance.  

 

Il s’approcha du lit lorsqu’une sonnerie de portable de l’autre côté de la porte le tira de ses pensées. Quelqu’un allait entrer d’un moment à l’autre!  

Nanou Kithawke franchit à son tour la porte en coupant son téléphone, elle ne semblait pas particulièrement ravie à en juger le timbre de sa voix.  

 

-Saleté de journalistes, pas moyen d’être tranquille pour travailler ! Maugréa t-elle.  

 

Levant les yeux de son portable, elle s'aperçut de la présence de Ryo et fut très surprise de le trouver là.  

 

-Vous ici ? Je croyais pourtant avoie été claire à ce sujet, pas de visites avant que …  

 

- Rassurez vous je m’en vais et vous laisse officier. Inutile d’avertir la sécurité.  

J’étais juste passer vérifier qu’elle était entre de bonnes mains. Il fallait que je la voie pour me convaincre qu’elle va s’en sortir. Sur ces paroles, le nettoyeur prit dans les siennes la main de sa partenaire et y déposa un léger baiser sur ses bandages.  

 

Et il franchit le seuil de la chambre sans un regard en arrière, ne voulant pas garder gravée l’image de son ange dans cet état, mieux valait pour sa santé mentale qu’il se la remémore pleine de vie et souriante.  

 

 

Gare de Shinjuku, un train en partance pour Osaka annonce son départ imminent par une sonnerie stridente.  

A son bord, un homme d’apparence banale serre précieusement contre lui sa mallette en cuir. Cette mallette, c’est toute sa vie, si les associés de son ami d’enfance s’en emparent, c’est un homme mort. Il est trop tard pour reculer, il n’a pas hésité à laisser Kukai faire face seul aux jumeaux. A l’heure actuelle, il devait passer un sale quart d’heure ! Jizo savait pertinemment qu’ils ne lui feraient pas de cadeaux et qu’il avait signé l’arrêt de mort de son associé. Mais à choisir, il valait mieux que ce soit Kukai plutôt que lui.  

Sous peu, Océane et Fauve se lanceraient sur ses traces et il était vital de mettre le plus de distances possibles entre eux et lui. Les wagons s’ébranlèrent et le train quitta finalement le quai.  

 

 


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