Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Spot2001, Têtard

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 25-11-06

Ultimo aggiornamento: 08-02-07

 

Commenti: 58 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un gala de charité orchestré par Eriko avec l'aide de Mick et Ryo qui doivent assurer un petit défilé vétus des créations de la styliste..mais Eriko ne leur a pas tout dévoilé du déroulement de la soirée, elle a volontairement omis une certaine vente aux enchères...

 

Disclaimer: Les personnages de "Gala de charité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Gala de charité

 

Capitolo 2 :: Faites vos jeux ! Rien ne va plus !

Pubblicato: 05-02-07 - Ultimo aggiornamento: 05-02-07

Commenti: Voici la seonde partie de cette petite fic, merci à toutes celles qui m'ont laissé des reviews :) Merci aussi à mes petites bétas Spot 2001 et Tetard pour leurs corrections et relecture :) Suite et fin jeudi dans la journée :) Bonne lecture et j'espère que ca vous plaira:) Cette maje je la dédicace à ma Fauve, promis ma belle ce que tu m'as demandé appraitra à la fin :)

 


Capitolo: 1 2 3


 

Que faire ? Kaori se creusait les méninges tandis que les enchères continuaient de plus belle. Fallait-il se jeter dans la mêlée alors qu’elle ne disposait nullement des fonds nécessaires pour espérer rivaliser avec ces riches héritières ? Pourtant, l’idée que l’une d’elles et tout particulièrement cette rousse incendiaire ne mette le grappin sur son partenaire, la révulsait au plus haut point.  

Cette Sachiko ne semblait considérer Ryo que comme un mâle potentiel pour finir la nuit. Pire, cette fille ne s’en cachait même pas ! Une vraie mante religieuse suintant le vice et la luxure par tous les pores de la peau avec son air suffisant et qui, visiblement, ne renoncerait pas avant d’avoir Ryo dans son lit à en juger par les commentaires qu’elle ne cessait d’échanger avec sa voisine. Les termes « bon coup » et « je te le prêterai après » parvinrent à l’oreille de Kaori et la colère prit le dessus.  

Pas question qu’elle s’en tire aussi facilement ! Serrant les poings, Kaori fit ce que son cœur lui dictait : elle contre-attaqua !  

 

- 115.000 Yens ! S’entendit-elle proposer.  

 

Impossible de l’emporter mais au moins ferait-elle illusion un moment, forçant sa concurrente à payer le prix fort pour emporter les enchères.  

Le son de sa propre voix la surprit. Regardant autour d’elle, elle croisa le regard noir de sa rivale qui la dévisageait des pieds à la tête, la toisant d’un air hautain. La jeune Nettoyeuse préféra ignorer Sachiko et reporta son attention sur l’objet de sa convoitise... Ryo.  

 

Ce dernier s’était figé sur la scène lorsqu’il avait entendu la voix claire et décidée de son ange s’élever.  

 

« Kaori, à quoi joues-tu ? » Se demanda-t-il en son fort intérieur.  

Aux dernières nouvelles, ils étaient encore fauchés alors qu’espérait-elle ? Un dîner en tête à tête avec lui valait-il qu’ils se retrouvent à la rue ? Certes non !  

 

Sachiko revint à la charge et proposa 350.000 Yens, tout en fusillant d’un regard meurtrier Kaori qui n’en eut cure et renchérit aussitôt en annonçant un montant plus élevé au grand dam de la rousse sulfureuse. Une partie de ping-pong verbal effréné s’engagea. Aucune d’elles ne semblait prête à céder du terrain à l’autre. Les minutes s’égrenèrent et les deux jeunes femmes se retrouvèrent bientôt seules en course.  

 

De l’estrade, ni Ryo ni Mick ne parvenaient à distinguer les visages des invités dans la pénombre car le feu des projecteurs était braqué sur eux, les noyant sous le halo lumineux qui éclipsait le reste de l’immense salle. Seules les voix des convives leur parvenaient.  

 

- Elle ne veut vraiment pas que tu ailles voir ailleurs vieux et entre nous, tu serais le dernier des idiots si tu le faisais.Murmura Mick à Ryo qui se rembrunit immédiatement.  

 

- Mick...  

 

- Ok, ok, je n’ai rien dit ! Répliqua l’américain en décelant l’état troublé de son ami.  

 

La tension autour du Nettoyeur était palpable. Si on lui demandait son avis ; il déguerpirait sur le champ pour ne pas être livré en pâture à ces femmes hystériques. Seulement voilà, la donne du jeu avait changé à la minute où son ange avait décidé de prendre part à cette vente. Il reconnaissait bien là sa partenaire ; quant elle avait décidé quelque chose, elle mettait tout en œuvre pour l’obtenir, elle avait toujours agi de la sorte.  

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Japonais car, au fond de lui, il aimait la voir jalouse, jalouse comme jamais. Sa partenaire avait dû juger que sa rivale représentait une redoutable adversaire pour tenter ainsi de la contrecarrer.  

Peine perdue, l’issue ne faisait aucun doute mais l’attitude de Kaori réchauffa le cœur du Nettoyeur.  

 

« Kaori, tu n’as pas besoin de faire ça mon ange ; elle n’aura que quelques heures de moi. Toi, je t’appartiens ; arrêtes !» Songea-t-il le cœur serré.  

 

L’objet de ses pensées ne cédait pas une once de terrain ; inlassablement, elle revenait à la charge luttant avec opiniâtreté.  

Lassée de la lutte âpre que se livrait Kaori et Sachiko, l’amie de cette dernière lui murmura aux creux de l’oreille, tout en portant la main à sa bouche pour réprimer un bâillement :  

 

- Jusqu’où comptes-tu aller ?  

 

- Jusqu’où il le faudra ! Je le veux !  

 

- Alors achève la et qu’on en finisse ! Tout cela commence sérieusement à m’ennuyer !  

 

Sachiko opina du chef et lança distinctement :  

 

- Un million !  

 

Aussitôt le silence se fit dans l’assemblée et tous les regards convergèrent vers la riche héritière. Un million ! Cela faisait une coquette somme juste pour dîner en compagnie de ce beau brun charismatique !  

Quelques murmures s’élevèrent ça et là et sur scène Eriko sourit. Toute cette affaire prenait des proportions qui lui échappaient totalement. Kaori lui avait encore répété plusieurs fois ce soir que Ryo n’était qu’un crétin qui ne faisait jamais attention à elle et n’avait de cesse de la rabaisser publiquement. Eriko avait fait semblant d’avaler la couleuvre, tout en sachant pertinemment que son amie pensait tout le contraire et était folle amoureuse de son partenaire.  

Et comment lui en vouloir ?  

Sans son penchant pour les jolies femmes et son air lubrique qui prenait parfois le dessus ; il était parfait.  

Bon d’accord, la jeune styliste n’avait pas vraiment joué franc jeu avec les deux hommes mais si elle l’avait fait ; ils auraient probablement décliné son offre. Et puis après tout, n’avaient-ils pas promis de l’aider à récolter des fonds ? C’est précisément ce qui était entrain de se passer !  

Eriko se frotta les mains, ravie du succès de la vente. Tous les bénéfices récoltés iraient aux petits orphelins du Bangladesh, contribuant ainsi à améliorer sensiblement leur quotidien.  

 

A quelques mètres de là, Mick se demandait à quelle sauce il serait mangé. Ryo faisait s’envoler les enchères. Aussi, l’américain espérait secrètement faire aussi bien ; ne serait-ce que pour son honneur de mâle.  

 

- Deux millions, s’écria soudain Kaori en faisant sursauter Eriko et Ryo.  

 

« Kaori ; arrête ! Nous n’avons pas les moyens ; il ne s’agit plus de faire semblant. Si cette fille décide d’abandonner ; où veux-tu qu’on trouve l’argent ? Cesse cette folie ! Laisse-la gagner, Sugar, je t’en supplie ! »  

 

- Trois millions, renchérit aussitôt Sachiko !  

 

- Quatre millions, proposa Kaori, les yeux rivés sur Ryo.  

 

Soudain, les projecteurs balayèrent la salle et vinrent se braquer sur les deux femmes.  

Le visage troublé de Kaori apparut à Ryo et acheva de le faire fondre. Sa partenaire avait lancé toutes ses forces dans la bataille et il comprit qu’elle n’abandonnerait pas. Il le fallait pourtant. Aussi, à contrecœur, ce dernier soutint le regard de sa partenaire jusqu’à qu’elle baisse les yeux. La mort dans l’âme, elle reçut le message qu’il lui transmettait et obtempéra le cœur en miettes.  

 

- Cinq millions ! Qui dit mieux ? Cinq millions pour Mademoiselle Sachiko Meiji. Soirée en compagnie de Mr Ryo Saeba adjugée pour cinq millions à Mademoiselle Meiji, félicitations !  

 

Une salve d’applaudissements retentit dans l’assistance et Kaori vit un épais brouillard, comme au ralenti, son adversaire se lever et venir à la rencontre de Ryo, un sourire de triomphe illuminant son visage.  

 

- Non ! Ryo  

 

Elle avait perdu. Qu’espérait-elle ? Elle ne faisait pas le poids face à cette Sachiko de malheur et sa fortune ! Le regard carnassier que cette dernière posa sur son « cadeau » en arrivant à sa hauteur ne laissa aucun doute à Ryo quant à ses réelles intentions. Elle le voulait dans son lit ni plus ni moins.  

 

« Attends ma jolie, on a dit un dîner ! Pas une partie de galipettes ; alors ne te fais pas d’illusions. Tu es magnifique mais ton air prétentieux et tout cet étalage de luxe me répugne, se dit Ryo en l’observant attentivement ».  

En plus, elle était rousse et il aimait moyennement cette couleur. Non décidément, il n’était pas sous le charme de sa compagne de soirée et pria pour que le dîner passe vite. Il l’écouta d’une oreille distraite se présenter tandis qu’il cherchait son Sugar du regard. Il finit par la localiser un peu en retrait, cachant mal sa déception. Le cœur du nettoyeur se serra ; il aurait tant voulu lui dire que ce repas ne représentait rien pour lui, qu’on l’avait utilisé malgré lui et qu’il ne voyait absolument pas en cette Sachiko une femme capable d’arriver à la cheville de sa Kaori.  

Il voulut faire un pas en avant dans sa direction mais Sachiko l’en empêcha en glissant son bras sous le sien et en profita pour l’inviter à dîner au Spot 2001, le restaurant le plus chic de tout le Japon ; rien que ça !  

Kaori connaissait l’endroit pour y avoir déjà mangé avec Ryo en compagnie de leur précédente cliente.  

Ryo était obligé d’accepter. Et puis, mieux valait dîner en terrain neutre et avec dans un endroit peuplé de monde car, à l’exemple de la main baladeuse de la jeune femme qui justement, venait de lui effleurer les fesses le faisant instantanément se raidir, cette furie serait capable de le violer si elle l’invitait à dîner chez elle. « Hors de question ! Je choisis qui partage mon lit et toi Miss Pimbêche, tu ne me plais pas du tout ! ».  

 

Faisant un signe à Mick pour qui les dés allaient bientôt être jetés, Ryo descendit de l’estrade, direction la voiture privée de Sachiko. Lorsqu’il passa devant Kaori qui, gênée, tournait la tête et fuyait son regard, il s’arrêta et avant que sa compagne n’ait pu réagir, il attira Kaori à lui et déclara en l’embrassant sur le front :  

 

- Je ne serais pas long mon ange. Je te retrouve à la maison.  

 

Sachiko fulminait ! Comment osait-il ?! Il lui appartenait pour le reste de la soirée, cette fille ne pouvait pas le lâcher un peu ?  

L’intéressée, trop étonnée pour réagir, assimila ce que Ryo lui disait dans un souffle. Elle ne rêvait pas ! Il venait d’avoir en public un geste tendre envers elle ! Il ne se permettait ce genre d’attitude que très rarement pourtant ! Kaori se sentit rougir jusqu’aux oreilles et se retourna, mais trop tard. Ryo avait déjà franchi la porte de la salle avec cette rousse pendue à son bras, se pavanant comme un paon.  

Kaori réfléchit à tout vitesse à l’attitude à adopter. Visiblement, Ryo avait suivi cette fille mais n’en avait pas envie. Où se rendaient-ils déjà ? Ah oui ! Le Spot 2001 !  

 

Mue par la volonté de ne pas laisser Ryo entre les griffes de sa rivale, Kaori prit soudain la décision de les suivre. Ryo n’apprécierait peut-être pas, surement pas même, mais elle devait savoir.  

 

Elle héla un taxi dans lequel elle s’engouffra et la voiture disparut dans la nuit.  

 

 

 

 


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