Capitolo 7 :: Apprendre la vérité

Pubblicato: 31-01-07 - Ultimo aggiornamento: 31-01-07

Commenti: Coucou tout le mondes, me voici de retour. je voudrai vous remercier de vos encouragement et vos reviews merci mille fois;Sand( merci pour ton email), Fauve, My Melody(Continue à m'écrire plein de reviews), Ma Ryooka adoré,Kithawke, Nanou, Ouititi et Zaza. Eh je ne veux pas oublier ma belle Beta Grifter qui a fait du beau boulot alors à vos claviers les juges.

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Ce ne fut pas une nuit de rêve pour nos deux héros. Ryo se réveilla seul, puis pris une bonne douche avant de se décider enfin à aller voir sa partenaire. Ce n’était vraiment pas dans les habitudes de Kaori de traîner ainsi au lit. Ryo se dirigea donc tout droit vers sa chambre, intrigué de ne pas percevoir la présence de la jeune femme. Aussitôt la porte franchie, il eut confirmation de ses craintes : le lit était vide ; aucune trace de son ange.  

Le nettoyeur fouilla tout l’appartement mais dû se rendre à l’évidence : elle n’était nulle part.  

Finalement, il renonça à ses recherches et s’allongea sur le canapé, les mains croisées derrière la nuque, repensant à hier soir avec un gout amer dans la bouche. Il aurait tant voulu que les choses soient différentes entre eux, vivre une vie normale avec elle comme n’importe quel couple mais cela lui était impossible. La demande de Kelly venait de lui prouver une énième fois que cela ne servait à rien de se bercer d’illusion. Eux deux, ce ne serait jamais qu’un doux rêve ! Mais, peut-être que la vie lui offrait ainsi une chance de la laisser sortir de son monde et de mener une vie ordinaire, loin de toute cette folie ? Le pauvre Ryo ne savait plus que penser, écouter son cœur ou bien sa raison ?  

Tout à coup, le téléphone sonna, Ryo décrocha le combiné et répondit. Kelly se trouvait à l’autre bout du fil.  

-Bonjour Ryo, j'espère que tu es prêt car nous partons demain à l'aube.  

-D'accord, tous ?  

-oui ... rendez-vous à l’aéroport.  

Ryo raccrochait lorsqu’il remarqua soudain la silhouette d'un homme très grand se découper dans l’embrasure de la porte du salon.  

-Ca fait longtemps que tu es là?  

-Oui, si j'étais un ennemi, tu serais déjà mort.  

-Heureusement pour moi, fit le nettoyeur d’une voix lasse.  

Umibozu qui avait entendu toute la conversation, venait dire au revoir à son compagnon d’arme.  

Ryo se releva et s’approcha de la fenêtre :  

-C'est décidé, je pars demain à l'aube.  

-Et Kaori ? Est-elle au courant ?  

-Non, je viens juste de le savoir.  

Le géant balaya la pièce du regard mais ne vit pas la jeune femme.  

-Elle n'est pas à la maison ?  

-Non, elle est sortie avant mon réveil ce matin, je ne crois pas qu'elle revienne de si tôt.  

-Tu aurais du lui dire ce que tu ressentais pour elle, cette mission s’annonce des plus périlleuses, elle a le droit de savoir qu’elle ne te reverra peut être jamais, déclara Umibozu sur un ton de reproche.  

-Non, je n’ai pas le droit de lui demander de m’attendre, elle mérite beaucoup mieux.  

-Tu ne crois pas que tu lui forces la main ?  

Ryo saisit son paquet de cigarette et en alluma une dont il tira une bouffée avant de répondre :  

-Je n’ai pas le choix, elle risque sa vie Umibozu, et je refuse de la condamner par mes actes, tu comprends si…Commença-t-il avant d’être brusquement interrompu par un bruit de pas précipités.  

Mick entra en coup de vent dans la pièce, l’air furieux.  

-Ryo, espèce d'idiot, tu n'es qu'un sale traître !  

Mick contenait à grand-peine sa colère et assena un crochet du droit à son ami qui encaissa, bien trop surpris pour parer le coup.  

-Pourquoi m'as-tu frappé ? T'es fou ?  

-C'est plutôt toi qui l’es ! Comment oses-tu partir sans me dire au revoir ?  

Ryo et Umibozu tombèrent des nues, comment diable Mick était-il au courant du départ de Ryo ?  

-Qu'est-ce que tu racontes ?  

-Pourquoi suis-je toujours le dernier au courant ?  

-Pardon, je n'avais pas l'attention de ...  

-Bon bon, ne deviens pas sentimental ... Alors, quand tu vas partir ?  

-Demain.  

-Quoi ? Déjà ? Ce n'est pas possible ! Tu plaisantes mon vieux !  

-Non, pas de tout, je pars demain, à l'aube.  

-C'est peut être le moment de faire la fête, même si c'est tôt, tu n'auras plus l'occasion de le faire là bas.  

-Désolé Mick, je ne suis pas d'humeur, répliqua Ryo le visage fermé.  

-C'est encore Kaori hein ? Qu'est-ce que tu lui as fait ? Et puis, où est-elle, je ne la vois pas.  

-Elle est sortie.  

Au ton lourd de sous-entendus de son ami, Mick comprit que Ryo avait encore blessé sa partenaire.  

-Elle t'en veut, n’est-ce pas ? Ne me dis pas que tu lui as encore brisé le cœur ?  

Ryo se tut et Mick décida de le forcer à réagir en le poussant dans ses derniers retranchements. Aussi ajouta-t-il d’un air de pervers :  

-Quand tu partiras, je ferai connaitre à Kaori les plus belles nuits de toute sa vie.  

-Si jamais tu... Menaça le nettoyeur en l’agrippant par le col de sa veste.  

Parfait ! Le voilà qui reprenait du poil de la bête !  

Un sourire se dessina sur les lèvres de l’Américain qui enchaina :  

-Pourquoi ? Qui m'en empêchera ? Toi ? Tu ne seras plus là !  

A ces mots, Ryo dégaina son python et le colla sous le nez de son ami.  

-Essaie et tu goûteras à ça !  

-Arrêtez de vous chamailler comme des gosses, intervint le géant pour calmer le jeu.  

Les deux nettoyeurs le regardèrent et répliquèrent en même temps :  

-De quoi tu te mêles, crâne d'œuf ?  

-« Crane d’œuf » ?  

Umibozu vira au rouge carmin et un énorme bazooka apparut la seconde suivante entre ses mains.  

-Oh nooooooooon, fuyons d'ici !  

Mais c'était trop tard, la sentence venait de tomber !  

Un peu plus tard, alors que les trois amis étaient occupés à nettoyer les dégâts causés par le tir du bazooka, Ryo se décida à demander :  

-J'aimerais que vous preniez soin de Kaori.  

-Aucun souci, je la surveillerai de très près.  

Ryo choisit d’ignorer la boutade de son ami et se tourna vers Umibozu :  

-Et toi Umibozu, je peux compter sur toi ?  

-Oui.  

-Kaori pourrait venir aider Miki au café par exemple ?  

-Nous la protégerons Miki et moi.  

-Et moi alors?  

-Tu m'aideras, proposa Umibozu.  

-Merci mes amis, merci.  

****************************************************************************  

Le soir tombait alors que Kaori errait sans but dans les rues de la ville. Elle venait de passer la journée à marcher, réfléchissant à la conduite à adopter envers son partenaire. « Et si jamais il ne revenait pas cette fois » se dit-elle. Non ! Elle ne voulait même pas y songer ! Les évènements de la veille lui revinrent en mémoire. Tenait-il vraiment à elle ? Avait-elle raison de continuer à espérer ? « Avec lui, impossible de savoir à quoi s’en tenir » Soupira la jeune femme. Ses pas finirent par la conduire devant un bar, chose inhabituelle pour la si sage équipière de Ryo qui après une seconde d’hésitation se décida à en franchir la porte. « Autant boire et oublier » Se dit Kaori lasse et désespérée.  

Il était plus de trois heures du matin et Ryo, qui avait bouclé sa valise, guettait toujours le cœur serré le retour de son ange, espérant qu’elle ne tarderait pas trop. La voir une ultime fois, graver les traits délicats de son visage en mémoire l’aiderait à puiser en lui la force de revenir vivant. Voyant qu’elle ne revenait toujours pas, il comprit qu’elle lui en voulait toujours de son attitude de la veille. «Elle a du aller chez Miki » se dit-il soudain et il composa le numéro du café pour en avoir le cœur net.  

Au Cat's Eye, la sonnerie du téléphone retentit, tirant Miki du sommeil. Encore endormie, la jeune femme tendit la main et décrocha :  

-Allo ? Ryo ? Quelque chose de grave est arrivée à Kaori ?  

-Elle n'est pas chez toi ?  

-Non, pourquoi, questionna l’ex-mercenaire inquiète.  

-Elle n'a pas rentrée et j'ai cru qu'elle était passée te voir.  

-Non, je ne l’ai pas vu de la journée.  

-Excuse-moi de t’avoir réveillée, je pars à sa recherche.  

Miki aperçut tout à coup une ombre devant la porte du café. Elle reconnut aussitôt Kaori et s’empressa de rassurer le nettoyeur :  

- Attends Ryo, elle est là.  

- Vraiment ? Merci Miki, prend bien soin d'elle, et ... au revoir.  

-Promis Ryo, au revoir et prend soin de toi.  

-J'essaierai.  

Miki raccrocha et alla ouvrir la porte à son amie qui attendait.  

-Kaori ! Mais où étais-tu passée ? Ryo vient de m’appeler, il était mort d’inquiétude et moi aussi !  

Kaori entra, l’air absent et une légère odeur d’alcool flottant dans son sillage. Miki le remarqua immédiatement, son amie ne se saoulait jamais.  

-Kaori ma chérie, mais qu’est-ce qui t'arrive ?  

Se jetant dans les bras de Miki, celle-ci avoua :  

-Je me suis arrêtée dans un bar et j'ai commencé à boire et à danser, rétorqua Kaori hilare.  

Umibozu apparut au pied de l’escalier, se demandant la raison pour laquelle Kaori se trouvait chez eux à une heure aussi tardive. N’était-elle pas rentrée chez elle dire au revoir à son partenaire ?  

-Tu es très drôle avec ce pyjama, mais ne t'inquiète pas Miki te trouve très mignon lâcha leur invitée en souriant.  

-Ne l'écoute pas, elle est ivre, je vais m'occuper d'elle, tu peux monter.  

Umibozu s’exécuta et laissa les deux femmes en tête à tête.  

Miki conduisit Kaori tant bien que mal son invitée jusqu’à la chambre d’amis où elle la fit s’allonger sur le lit. Kaori ne lui facilitait pas du tout la tache, gesticulant et éclatant de rire tour à tour.  

-Je me suis bien amusée ce soir.  

-Tu vas prendre une bonne douche froide pour te réveiller.  

-Je ne veux pas prendre de douche, je suis trop bien comme ça.  

-L'avion de Ryo décolle dans une heure alors réagis.  

-Je ne veux pas, non Miki, je ne veux pas dire au revoir à ce crétin.  

-Mais pourquoi Kaori ? Il était inquiet pour toi, il t’a attendu pour te dire au revoir.  

-Ce n'est qu'un menteur, un pervers ... il ne m'aime pas, il a toujours fait semblant de s'intéresser à moi par pitié et promesse envers mon frère. Il ne sait que me faire souffrir, je ne veux plus entendre parler de lui, il n'a qu’à partir loin si ca le chante, je m’en contrefiche. Au contraire, ca me soulagera de le savoir loin. Je serais même très heureuse s’il ne revenait jamais ajouta-t-elle d’une voix désabusée. Je le déteste Miki, je ....  

Elle n’eut pas le loisir de poursuivre que déjà Miki lui avait décoché une gifle magistrale pour lui faire reprendre ses esprits. Stupéfaite du geste de son amie, Kaori la regarda sans comprendre, la joue en feu.  

-Pardonne-moi ma chérie, je ne voulais pas te gifler, mais comment oses-tu dire ca ? Ryo part risquer sa vie uniquement pour qu’on ne s’en prenne pas à toi, tu es injuste de le traiter ainsi. Il refuse que quelque chose puisse t’arriver alors il s’est sacrifié. Je ne peux pas te laisser dire qu’il se fiche de toi, au contraire. Il fait tout ca pour toi !  

-Quoi ? Miki, mais…je l’ignorais !  

Miki s'aperçut qu'elle venait de faire une gaffe, aussi porta-t-elle la main à sa bouche :  

-Ah ... oups, je suppose que je n’étais pas censée te l’apprendre mais tu es ma meilleure amie après tout et tu as le droit de connaitre la vérité. Mais avant, file prendre une douche, d’accord ?  

Kaori obtempéra et prit une bonne douche qui lui remis un peu les idées en place avant de venir se rassoir aux cotés de Miki. Son amie lui avait pendant ce temps préparé un café fort et exigea qu’elle le boive avant de commencer son récit.  

-Tout a commencé le jour où...  

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