Capitolo 8 :: L'heure des adieux

Pubblicato: 09-02-07 - Ultimo aggiornamento: 09-02-07

Commenti: Coucou tout le monde, voici le chapitre tant attendis (enfin j'éspere) je remercie tous qui m'ont écris une reviews, et ma beta de son incroyable travail ... eh oui j'ai oublié j'ai changé le titre et quelques ligne du résumé, j'éspere que c'est mieux enfin laissait des commentaires.

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Le moment était venu, Ryo devait partir mais il voulait avant cela admirer une dernière fois cette ville qui lui était si chère. Parvenu à la porte d’entrée, il balaya l’appartement du regard, une foule souvenirs avec son ange l’assaillirent mais il tint bon, il le fallait, il ne pouvait se permettre le moindre remord.  

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Miki venait de terminer son récit et observait son amie. Les yeux dans le vide, Kaori ne parvenait pas à réprimer les larmes qui ruisselaient le long de ses joues. Elle s’était montrée injuste et s’en voulait terriblement.  

-Kaori, ça va ? Je sais que tu en veux à Ryo de t'avoir caché la vérité, mais tu sais, il n’a fait ça que pour te protéger.  

-J'aurais du le comprendre depuis le début.  

Miki sourit à son amie qui, étonnée de son comportement l’interrogea :  

-Pourquoi ce sourire ?  

-Je t’envie ma chérie, ce que tu ressens pour Ryo est tellement profond.  

Elle serra Kaori dans ses bras et l’incita à franchir le pas.  

-Va le rejoindre, fais lui connaitre tes sentiments à son égard. Tu dois lui faire comprendre que tu seras toujours là à son retour, que votre amour surmontera cette épreuve. Qui sait ce qu’il va devoir affronter dans les jours qui viennent ? Il aura besoin de ton soutien.  

Kaori, rassurée par les paroles de son amie, lui rendit son sourire et sécha ses larmes. La jeune femme se releva pour se diriger tant bien que mal vers la porte malgré son mal de tête persistant. Miki essaya de l’aider en lui offrant de s’appuyer sur son bras mais celle-ci refusa tout net, prétextant être capable d'arriver à la porte toute seule.  

Alors qu’elle se précipitait dehors, Miki l’interpella :  

-Tiens, tu en auras besoin, dit la barmaid en lui tendant son trousseau de clés de la voiture.  

Kaori le saisit au vol et remercia son amie avant de s’installer au volant et de démarrer en trombe.  

A l'aéroport, Ryo consultait sa montre quand il sentit la présence de Kelly derrière lui :  

-Alors, Ryo ? T'es prêt ?  

-J’arrive, encore quelques minutes.  

- Ah … je comprends, ne tarde pas trop. Mais si j'étais elle, je ne viendrais pas.  

Ryo lui décocha un regard glacial qui eut pour effet de faire s’éloigner son interlocuteur. Kelly, comprenant qu’il ne parviendrait pas à le faire changer d’avis, se dirigea donc seul vers la porte d’embarquement.  

Kaori gara la voiture devant la porte de l'aéroport et s’engouffra à l'intérieur. Elle se précipita au comptoir où on lui indiqua la porte d’embarquement du vol de Ryo. C’est à bout de souffle qu’elle déboucha dans le salon et aperçut aussitôt la silhouette familière de son partenaire adossé contre les grandes baies vitrées, un peu à l’écart du reste des passagers prêts à embarquer.  

A peine avait-elle franchie le sas que Ryo l’avait remarqué. Son cœur se mis à battre plus fort alors qu’il se rapprochait de son ange, il allait pouvoir lui faire ses adieux !  

Quand il arriva à sa hauteur, elle l’accueillit en lui assenant une gifle magistrale qui laissa le nettoyeur interdit.  

-Qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ?  

-Ainsi, tu te souviendras de cette gifle à chaque fois que tu essayeras d'approcher une jolie femme …  

Kaori pleurait tout en parlant et se jeta dans les bras de son homme.  

-Tu vas me manquer Ryo, si tu savais …  

-Je sais mon ange, toi aussi tu va me manquer, lui répondit-il en caressant doucement ses cheveux.  

Il la saisit délicatement par les épaules et plantant son regard trouble dans le sien tout en lui déclarant :  

-C'est vrai que je me plains de ta jalousie et de tes massues … mais je sais que tout ça va me manquer.  

Kaori continuait à pleurer, incapable de se maitriser, c’était trop dur de le voir ainsi disparaitre de sa vie sans savoir s’il reviendrait. Bien plus difficile qu’elle ne l’avait imaginé.  

Ryo, ému par ses larmes, les essuya tendrement du pouce tandis qu’elle poursuivait :  

-Ryo … jure moi que tu ne m’oublieras pas.  

-Qu'est-ce que tu racontes ? Comment pourrais-je t'oublier ? Tu viens de me frapper je te signale et c’est douloureux gémit-il en se massant la joue.  

- Oh ! Toi, tu, tu, balbutia-t-elle… Tu vas revenir vivant, n’est-ce pas ?  

-Oui, si tu me promets de m'attendre … partenaire.  

Kaori se dégagea doucement de l’étreinte de Ryo et sortit de sa poche une photo un peu écornée la représentant elle et son frère et la lui tendit.  

-Je sais que c'est ridicule comme souvenir, mais comme ça tu sentiras que nous serons là pour toi.  

-Non, non, je ne peux pas, tu tiens à cette photo comme à la prunelle de tes yeux.  

-Mais à toi beaucoup plus.  

Touché par le geste de Kaori qui se défaisait de ce cliché auquel elle tenait tant, il le prit et le glissa dans sa poche de veste.  

-Moi aussi, j’aimerais te laisser un souvenir de moi, fit-il en déposant son précieux Python dans la main de sa belle.  

-Mais Ryo … tu n’es pas sérieux ?  

-Si, cette arme m’a sauvé la vie des milliers de fois, elle te protègera à ma place.  

-Non Ryo, je refuse, c'est beaucoup plus précieux que ma photo.  

-Mais TU es plus précieuse que cette arme, ajouta-t-il en lui offrant un splendide sourire.  

Kaori rougit, Ryo lui déclarait sa flamme ? Non…elle devait rêver !  

-Et puis, je n'ai pas le droit de porter une arme dans l'avion.  

-Mais Ryo ? Je …  

-Tu me la rendras quand je reviendrai, d’accord ?  

-D'accord.  

Kaori serra l'arme contre sa poitrine et se fendit d’un sourire qui réchauffa le cœur du nettoyeur et lui donna la force qui lui manquait. La voir ainsi rayonnante était le plus beau sourire qu'elle puisse lui offrir. Il reviendrait ! Il le fallait !  

-Ryo …nous devons partir c'est l'heure, intervint Kelly en venant briser la magie du moment entre les deux partenaires.  

A contrecœur, elle le regarda se détacher d’elle.  

-A bientôt mon ange, fit le nettoyeur en se penchant vers elle et déposant un baiser appuyé sur sa joue humide avant de faire un petit singe à Kelly.  

C’est à cet instant là que Kaori pris une décision qui allait changer à jamais leur partenariat. D’une voix faible, elle l’appela :  

-Ryo, attend !  

Le nettoyeur se retourna vers elle, Kaori se jeta à son cou et l’embrassa passionnément. Dire que Ryo fut surprit par son geste serait un doux euphémisme, il répondit avec fougue à son baiser, fermant les yeux pour savourer cet instant qui n’appartenait qu’à eux.  

Quand enfin ils se séparèrent, Kaori murmura au creux de son oreille :  

-Ryo…  

-Oui ?  

-Je t’attendrai, peu importe le temps qu’il faudra.  

Il l'embrassa tendrement sur les lèvres, et elle continua :  

-Quoi qu'il arrive, je ne serai qu'à toi, avoua Kaori en piquant un fard monumental.  

-Le jour où je reviendrai, notre vie sera d'une nouvelle couleur.  

Kaori acquiesça et abandonna les bras réconfortants de Ryo qui devait vraiment y aller, le dernier appel pour son vol venant en effet de résonner dans le haut parleur. Elle ne le quitta pas des yeux, jusqu’à ce qu’il disparaisse de l’autre coté de la passerelle tout en continuant à serrer son python de toutes ses forces.  

« Ryo, revient vite ! »  

Après quelques minutes, elle inspira profondément elle tourna les talons.  

Sans le savoir, elle passa devant un homme plongé dans la lecture de son journal, ce dernier eut alors un rictus mauvais et se réjouit à l’idée qui venait de germer dans son esprit malade.  

Il s’agissait de l’homme qui l’avait observé au travers de ses jumelles la veille.  

« La chance me sourit, Ryo Saeba est parti, à moi le milieu ! »  

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