Capitolo 10 :: Ou est Kaori?

Pubblicato: 15-03-07 - Ultimo aggiornamento: 15-03-07

Commenti: Salut tout le monde, voilà se sont les vacances pour moi, J'aurais plus de temps à écrire. Je remercie chaque personne a pris la peine de m'ecrire une review et lire ma fanfic. Bonne lecture.

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Il faut à tout prix qu’il sache ! Qu’elle est en vie, qu’elle l’attend comme elle le lui a promis. Mais peut-être qu’au fond de lui même, il préfère éluder la question de peur d’être blessé par la réponse qu’elle susciterait ? Ont-ils encore une chance d’avoir un avenir commun ?  

Et si jamais elle avait reconstruit sa vie, loin de lui, de son univers sombre et dangereux ? Et si jamais elle était heureuse sans lui ? Avait-il le droit de la priver de ce bonheur ? Un cruel dilemme le rongeait de l’intérieur. Il n’y avait qu’un seul moment de savoir, il fallait poser cette question qui lui brûlait les lèvres : Kaori ? Que devient-elle.   

- J’aimerais savoir ce que devient ma partenaire ? Osa t-il enfin demander.  

Le silence se fit et tous les regards se tournèrent vers lui.  

Sa question n’amena aucune réaction, aucune réponse de la part de ses amis. Ryo ne comprenait pas, ne comprenait plus. Que se passait-il donc ? Etait-elle morte, blessée ? Partie avec un autre que lui ? Il extrapolait tous les scénarios possibles, il allait devenir dingue si on ne lui disait rien !  

Pendant plusieurs minutes, un silence pesant flotta dans le café que Saeko finit par briser :  

-Veuillez m’excuser mais il se fait tard, je dois rentrer. Je dîne avec Itsuki, il faut que je me prépare.  

Quelques secondes plus tard, ce fut Kazue qui, prétextant une forte migraine s’excusa, et accompagnée de Mick, quitta à son tour le café.  

Décontenancé par l’attitude de ses amis, Ryo se retourna vers Miki et Umibozu restés derrière le bar mais il s’aperçut que la jeune femme s’était également volatilisée.  

-Mais qu’est-ce que vous avez ? S’écria le nettoyeur perdu et furieux en même temps.  

Umibozu resta silencieux. Il regrettait mais ne pouvait pas rien lui dire.  

-Ecoute Ryo. Va te reposer dans la chambre d'ami et demain nous te raconterons tous sur Kaori, lâcha le géant d'une voix grave.  

-Non ! Je ne veux pas rester ici ! Je vais rentrer à la maison, je vais aller retrouver Kaori ! J’ignore à quoi rime tout ce cirque mais j’en aurai le cœur net ! Fais-moi confiance !  

-C'est inutile, tu ne trouveras personne chez toi, répliqua Miki en se matérialisant derrière la porte.  

-Bon sang ! Vous allez enfin me dire ce qui se passe ?  

-Dinons et je t’expliquerai tout, ajouta l’ex-mercenaire.  

-Je ne veux pas manger ! Tout ce que je veux, c’est savoir ce qui est arrivé à ma partenaire !  

De nouveau ce silence oppressant.  

-Où est Kaori ?  

-Kaori est ... est ... à l'hôpital, réussit à expliquer Miki, visiblement affectée par les informations qu’elle s’apprêtait à lui révéler.  

- Que s’est-il passé ?  

-Assieds-toi, je vais tout te raconter.  

Le trio prit place et Ryo attendit, le cœur dans un étau, que Miki commence :  

-Tout était calme après ton départ, mais les ennuis ont démarré lorsqu’ une rumeur nous est parvenue.Elle se tu pour boire quelques gorgés d'eau fraîche qui se trouvait sur la table et continua d'une voix douloureuse :  

-Je ne sais pas qui a vendu la mèche de ton départ mais la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre et un défi a vite circulé dans le milieu : Abattre l’autre moitié de City Hunter.  

-Et ... Kaori ? J’espère que vous l'avez aidé.  

-Elle a refusé notre aide et s'est entraînée jour et nuit pour être capable de défendre le nom de City Hunter. Mais c’était trop dur pour elle.  

-Et c'est pour ça qu'elle s'est retrouvée à l’hôpital ?  

-Non.  

- ....  

-Nous ne savons pas la cause de sa présence à l'hôpital.  

-Comment cela ? Explique-toi !  

Miki resta silencieuse. Elle ne pouvait plus parler, c'était devenu trop difficile pour elle et les mots refusaient de sortir. Son mari posa une main rassurante sur l'épaule de sa femme en poursuivit à sa place :  

-Un soir, elle était rentrée tard de chez nous. Miki était un peu inquiète pour elle et elle m'avait envoyé avec Mick la surveiller au cas où il y aura un danger.  

Umibozu se tut quelques secondes pour observer le visage triste et sombre de Ryo, mais ce dernier lui fit signe de continuer malgré tout.  

-Dans une ruelle sombre, cinq types l’avaient provoqué en duel et elle ...  

Avant qu'il puisse continuer sa phrase, Ryo avait deviné la réponse en disant :  

-Elle avait accepté ... Quelle idiote... Je le savais ...  

Il observa Umibozu, suspendu à ses lèvres, le suppliant de continuer :  

-Je t'en prie continue ...  

-Malgré notre aide elle fut blessée. Le Doc n’était pas là, alors Mick a proposé que nous l'emmenions à l'hôpital le plus proche. Ce que nous avons fait Mais…  

-Mais quoi ? Crache le morceau !  

-Quelques jours après, elle avait disparu.  

-Et tu n'as pas su où elle s’était enfuie ?  

-Non, c'était comme (chercher une aiguille dans une botte de foin. Elle s’était littéralement volatilisée. Nous l’avons cherché sans relâche pendant de longs mois sans succès avant de nous rendre à l’évidence : Elle ne souhaitait peut être pas qu’on la retrouve ?  

-Et comment tu as su pour sa présence à l'hôpital, l’interrompit Ryo.  

-Un coup de fil d'un inconnu m’a indiqué l'endroit où je pouvais trouver ta partenaire. J'ai d'abord gardé cette nouvelle pour moi en attendant confirmation.  

-Et ?  

-Ce qu'il avait dit était vrai. Elle se trouve dans un hôpital en dehors de la ville.  

-Pour quelle raison ?  

-J'ai demandé au docteur et il m'a répondu qu'un homme l'avait trouvé sur une route déserte, blessée, mais ils sont parvenus à la sauver.  

-Elle s’est accrochée à la vie pour toi Ryo, dans l’espoir te revoir. Répondu Miki.  

Ryo, au fond de lui, reçut chaque mot comme un coup de poignard en plein cœur.Il s’en voulait atrocement de ce qu’elle avait pu endurer par sa faute !  

Si seulement il lui avait fait quitter ce milieu et ne lui avait pas dévoilé ses sentiments à son départ, elle aurait peut être refait sa vie et rien de tout cela ne serait arrivé !  

Son regard s'assombrit et il s’apprêta à quitter ses amis pour aller la voir.  

-Attend Ryo, il y a autre chose.  

Ryo attendit le cœur tout serré.  

-Kaori a perdu la mémoire, elle ne se souvient de rien ... elle ....  

Avant qu'il puisse continuer, Ryo avait disparu, cette dernière réplique eut raison de lui.Il ressentit le besoin de respirer, de sortir, mais par-dessus tout, il fallait qu’il la voit de ses propres yeux. Pourtant, il redoutait ce terrible face à face où elle ne le reconnaitrait pas.  

-Ryo, attends, dit Miki en s'approchant de lui. Je t'en prie, ne fais pas de bêtises. Rentre à la maison et repose-toi. Demain je vais rendre visite à Kaori, tu pourras m'accompagner.  

-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Miki.  

-Je sais qu'au fond de toi tu meurs d'envie d'aller la voir.  

-Mais ...  

-Il n'y a pas un mais qui tienne, tu viendras, un point c'est tout ... écoute ton cœur Ryo, c'est maintenant qu'elle a besoin de toi plus qu'avant.  

-Je viendrai ...  

Il prononça ces derniers mots tout en s'éloignant de Miki qui peut laisser cours libre à ses larmes.  

Ryo marchait au hasard dans les rues de la ville, se dirigeant inconsciemment vers l’appartement, ses jambes le conduisant directement jusqu’à la porte d'entrée. Il s’attendait à tout instant à voir Kaori apparaitre sur le palier et lui assener un solide coup de massue.  

Apres quelques instants, il se décida à entrer. Il sortit de sa poche, le closeau des clés et la glissa dans la serrure. .  

A l’intérieur, l’obscurité régnait aussi il alluma les lumières et parcourut du regard la pièce. Rien n’avait bougé, tout était resté pareil à ses souvenirs. Tout lui rappelait son ange, il crut meme sentir les effluves de son parfum vanillé venir lui chatouiller les narines. Les dernières marques laissées par la massue étaient encore visibles, son rire cristallin résonnait encore dans les lieux, il soupira longuement et ferma les yeux pour mieux s’imprégner de sa présence éthérée.  

D'un pas énergique, il monta les marches qui menaient à l’étage, et se dirigea vers la chambre de sa partenaire, il ouvrit la porte mais ne trouva personne.  

« Mais qu'es ce tu espérais mon vieux ? La trouver allongée sur le lit et la regarder dormir pendant des heures, pouvoir voler quelques instants d’elle ? Elle n’est pas là !  

Il finit par refermer la porte, et se dirigea vers la sale de bain pour prendre une bonne douche froide et tenter d’oublier qu’elle lui manquait atrocement ! Ryo contempla son visage dans le miroir et murmura : "Ecouter mon cœur ou ma raison? Hein ... dis-moi Kaori ... qu'est-ce que je dois faire ?"  

Il releva la tête et crut voir apparaître dans la glace le reflet de Kaori juste derrière lui, Il crut déceler dans le regard de sa partenaire de la peur, il l’entend lui murmurer d’une voix triste :  

"Ryo ne m'abandonne pas, viens, je t’attends"  

Elle lui tendait la main.  

Ryo ferma les yeux et quand il les rouvrit, elle avait disparu.  

Il prit sa douche, se jeta sur le lit pour sombrer dans un sommeil profond. La nuit fut courte et agitée pour notre nettoyeur.  

Quelques rayons traversèrent les vitres et recouvrirent le corps endormi de Ryo. Peu à peu, le dormeur se réveilla, il ouvrit un œil puis deux et se redressa. Puis, il s’assit en tailleur sur son lit, les mains se massant le crâne.  

"C'est encore pire que la bas ... une nuit pleine de cauchemars"  

Lentement, il se dirigea vers la baie vitrée et d'une main hésitante, ouvrit lentement les volets. La clarté du soleil l’éblouit, l'ombre d'un instant il entendit s’élever de nouveau la voix douce de Kaori qui lui demandait de la rejoindre.  

" Kaori ... Tu viens requérir ma présence à tes cotés ? » Balbutia-t-il.  

Il descendit d'un pas long et fatigué vers la cuisine pour se préparer quelque chose à mettre sous la dent. Ne trouvant rien, il décida d'aller prendre son petit déjeuner au Cat's Eyes. Et puis, Miki devait l'attendre pour se rendre à l’hopital.  

****  

Ryo avala au moins d'une minute ce que Miki lui avait préparé, et ils se mirent en route. Au bout d’un moment Ryo se décida à demander :  

-Depuis quand sais tu qu'elle est là bas ?  

-A peu près deux semaines.  

-Que vais-je bien pouvoir lui dire si elle ne me reconnait plus du tout ?  

-Ne t'inquiète, sois toi-même et tout ira bien.   

-Je ne sais pas si je vais y parvenir, je ne suis plus moi-même depuis longtemps, avoua Ryo amer.  

-Ne te conduis pas comme un lâche, si elle en est là c’est de ta faute !  

-Miki ... Rétorqua Ruo en serrant les dents.  

-Je lui parle, je la pousse à me parler, mais le résultat n’est pas probant, elle s'enferme sur elle-même.  

-Tu vas me prendre pour un fou mais, je l'ai entendu m'appeler plusieurs fois hier.  

-Je te crois Ryo ... Une fois, elle m'a dit qu'elle a rêvé d'un homme ... Et tu sais qui c'était ... C'était de toi dont elle parlait. Elle me demande à chaque fois que je lui rends visite ou tu trouves, quand est-ce que tu vas enfin revenir. Elle aimerait tellement revoir le visage de l’homme qui hante ses nuits.  

-Elle ne se souvient pas de mon visage ?  

-Non, juste de ta voix ...  

-Je vois, je ne sais pas comment je vais m'en sortir. Soupira Ryo.  

-Je ne sais pas de quelle matière tu es fait Ryo Saeba, je t’ai connu plus combattif que ca. répondit Miki.  

Ryo préféra rester silencieux jusqu' à l'arrivée à l'hôpital. Là bas, il savait que son cœur serait mis à rude épreuve.  

Quand le moment fut venu de franchir la porte de la chambre de sa douce, Ryo inspira profondément pour se donner du courage et poussa la porte.  

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