Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: somomo

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 26-12-06

Ultimo aggiornamento: 02-11-09

 

Commenti: 134 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un jour Ryo tomba malade. Le seul moyen de sauver sa vie et celle de Kaori est d'accepté de partir. à son retour, il découvre quelques surprises... c'est nul mais il ne faut pas préjuger ...

 

Disclaimer: Les personnages de "ma vie loin de toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the ...

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   Fanfiction :: Ma vie loin de toi

 

Capitolo 12 :: Joyeux Anniversaire Kaori (part I )

Pubblicato: 12-04-07 - Ultimo aggiornamento: 12-04-07

Commenti: Voilà le chapitre 12, écrivez moi plein de reviews, ça me rend très heureuse, merci à ma betà d'amour Grifter qui m'aide vraiment, merci beaucoup la miss, Enjoy.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

La lumière du jour commençait à éclairer la chambre de Kaori lorsque la jeune femme se réveilla. Elle se leva rapidement et ouvrit aussitôt ses volets, laissant les rayons chauds pénétrer la pièce.  

Puis, elle s’accouda au rebord de la fenêtre et inspira une grande bouffée d’air. Elle se sentait d’excellente humeur après cette nuit réparatrice et entendait bien profiter à fond la splendide journée qui s’annonçait.  

 

Kaori fut brusquement tirée de ses pensées par les gargouillis plaintifs de son estomac.  

 

« Il est temps que je descende rejoindre Ryo » Se dit-elle avec un petit sourire en empruntant l’escalier.  

 

Elle eut tôt fait de concocter le petit-déjeuner, mais elle ne souhaitait pas le prendre toute seule. Aussi, elle se demanda si avait déjà pris le sien et si, le cas échéant, il accepterait de le prendre avec elle. Après tout, il y avait là de quoi nourrir tout un régiment, autant qu’il en profite.  

 

Mais alors qu’elle gravissait les marches la menant à la chambre de son partenaire, ses souvenirs affluèrent soudain. Comme si réveiller chaque matin son partenaire constituait une sorte de rituel pour elle… Parvenue devant la porte du nettoyeur, elle inspira profondément et l’ouvrit. Puis, elle se glissa à l’intérieur sur la pointe des pieds.  

Ryo dormait toujours, son sommeil peuplé de cauchemars, il murmurait ses mots incompréhensibles pour la jeune femme qui s’inquiéta de voir son visage exprimer tant de tension. Aussi se pencha-t-elle en avant afin de saisir ce qu’il marmonnait.  

Le nettoyeur sursauta en sentant son lit se creuser sous le poids de Kaori.  

Emergeant soudain des limbes, ses réflexes aiguisés prirent le dessus : Il lui attrapa le poignet avec une telle violence que la jeune femme, surprise, cria de douleur.  

En entendant le cri de sa belle, Ryo reprit en un éclair ses esprits et réalisa que c’était Kaori qui se trouvait dans sa chambre et non un abject malfrat comme il le croyait.  

Il avait fait un cauchemar tout simplement ! Aussitôt il relâcha son étreinte sur le poignet endolori et déclara :  

-Ne refais jamais ça ! J’aurais pu te faire mal ...  

-Je suis désolée… Balbutia Kaori en tentant de refouler ses sanglots. Je n'avais pas l'attention de ... de ...  

 

La jeune femme était terrifiée par le regard sombre de son partenaire posé sur elle, le ton dur qu’il venait d’employer n’était pas pour la rassurer. Ryo s’en rendit compte et s’excusa sur le champ :  

-Pardonne-moi, j'aurais du sentir ta présence…Je ne voulais pas t’effrayer.  

-Non, c'est rien ...  

-Pourquoi es-tu entrée dans ma chambre comme une voleuse ?  

-Je voulais juste te dire que le petit déjeuner était servi.  

-Je viens, donne-moi juste quelques minutes.  

Kaori s’apprêtait à se relever quand la main de Ryo saisit délicatement la sienne en entreprit de la masser doucement comme pour faire disparaitre le picotement qu’elle ressentait encore.  

-Je t'ai fait mal ... Je suis désolé Sugar boy.  

-C'est rien, je n’ai presque plus mal, mentit-elle. Aie !  

-Tu vois, assieds-toi et laisse-moi faire.  

Kaori s’exécuta, les joues rosies tandis qu’il continuait à lui prodiguer ce petit massage. Quand il fut terminé, il déposa un baiser sur la paume et demanda, toujours un peu mal à l’aise :  

-Ca va mieux maintenant ?  

La jeune femme resta silencieuse, rouge comme une tomate à cause de cette soudaine proximité avec lui et de ce geste tendre qu’il se permettait et se contenta de hocher positivement la tête. Puis se releva et quitta la chambre.  

Ryo la suivit du regard puis décida qu’il lui fallait une bonne douche froide pour se remettre de ses émotions. Tout d’abord il l’avait effrayée, ca c’était bien joué, vraiment ! Bravo Ryo ! Se dit-il. Et puis, la sentir aussi près de lui comme ca, l’avait perturbé au plus haut point.  

Un peu plus tard, alors qu’ils mangeaient en silence en se faisant face, Kaori prit la parole :  

-As-tu prévu quelque chose aujourd’hui ?  

-Non, rien du tout. Pourquoi ?  

-Miki m'avait proposé de sortir avec elle, entre filles et de me rendre dans les endroits que je fréquentais avant. Peut être retrouvais-je des bribes de ma mémoire ainsi ?  

-Excellente idée. Et tu souhaiterais que je me joigne à vous, n’est-ce pas ?  

-Eh, bien…A dire vrai, je ne me souviens pas trop du chemin pour aller au café de Miki, reconnut Kaori un peu honteuse.  

Ryo sourit devant une Kaori gênée et rétorqua :  

-Bien sur, je vais t’y conduire.  

-Merci.  

Apres avoir rangé la cuisine, ils se dirigèrent vers la mini. Mais la jeune femme lui proposa plutôt de s’y rendre à pied. Ryo accepta.  

****  

Le café était désert comme d'habitude mais le couple qui se trouvait au bar s'en fichait. Chacun était vaquait à ses occupations, lorsque la clochete de la porte d’entrée retentit, livrant le passage au nettoyeur.  

-Ma belle Miki ! Tu m’as manqué, viens là que je t'embrasse ! Minauda Ryo, la bave aux lèvres, tout en se jetant sur la charmante cafetière. Celle-ci réagit au quart de tour et calma les ardeurs de ce beau male d’un bon coup de plateau sur le visage.  

Le nettoyeur gémit plaintivement de l’accueil qui lui était toujours réservé :  

-Tu es têtue Miki mais moi encore plus, je n’ai pas dit mon dernier mot.  

-Mon pauvre Ryo, tu ne retiendras donc jamais la leçon, ricana Umibozu qui savait que le châtiment ne tarderait pas à tomber pour le nettoyeur.  

En effet, ce dernier n’eut pas le temps de se retourner qu’une gigantesque massue s'abattit sur la tête du partenaire de Kaori.  

-Ryo ! Si tu recommences à faire l'imbécile, je te préviens que tu t’en mordras les doigts ! Aboya soudain Kaori.  

-Aïe ! Aie ! Brute ! Ca fait mal ! Couina le malheureux en s’extirpant de dessous la massue et en faisant craquer ses vertèbres.  

-J’ignore pourquoi j’ai agi de la sorte, s’étonna soudain la jeune femme en rangeant l’énorme ustensile sous les regards amusés de Miki et Umibozu.  

-Je vois que tu n’as pas oublié comment manier les massues Kaori, dommage pour moi !  

Avant que sa partenaire n’eut le loisir de répliquer, Miki l’avait attrapé par le bras et l’entrainait à sa suite vers la sortie.  

-Allons-y, déclara-t-elle joviale.  

Kaori se tourna vers Umibozu et elle lui dit :  

-Empêche-le de faire l’idiot, tu veux bien ?  

Umibozu s’apprêtait à rassurer la rassurer mais, déjà, les deux femmes avaient franchi la porte du café et s’éloignaient dans la rue.  

En entendant la demande de Kaori, les deux hommes étaient tombés à la renverse.  

-Elle ne changera jamais, ça c'est sur ! Mais, j’avoue que j’aurais préféré qu’elle oublie ces corrections qu’elle m’administrait un peu trop souvent.  

-Je croyais que tu avais décidé que les choses entre vous devaient évoluer ?  

Une lueur fugace traversa les prunelles noires de Ryo à l’évocation de sa séparation avec sa belle à l’aéroport et du baiser qu’ils avaient échangé.  

-Chaque chose en son temps, elle doit d’abord retrouver entièrement la mémoire.  

-Ne gâche pas la chance que vous avez de pouvoir redémarrer sur de nouvelles bases en faisant table rase des erreurs du passé.  

Ryo sourit faiblement mais ne répondit rien. Il préféra fuir la discussion qui s’annonçait et prit congé de son ami.  

****  

Plus tard, alors qu’il déambulait au hasard dans les rues de Tokyo, son esprit ressassait ce que l’ex-mercenaire lui avait dit. Il aurait mieux valu pour Kaori qu’elle ne se soit pas souvenue de son existence, ainsi, il aurait été bien plus facile pour elle d’entamer une nouvelle vie, loin de lui et du danger qui régissait son monde. Oui ! Il n’a pas le droit de priver Kaori de son bonheur !  

Si seulement tout était plus simple, s’il pouvait laisser librement parler son cœur…Mais inutile d’espérer, jamais ses ennemis ne le lâcheraient ! Inutile de se bercer de douces illusions.  

Sans qu'il se rende vraiment compte, le nettoyeur se retrouva devant la clinique du Doc. Il décida d'entrer et de le saluer. Celui-ci était penché sur une radio quand Ryo pénétra dans son cabinet.  

-Salut Doc.  

-Ryo ? Ca faisait une paie ! S’écria-t-il en se fendant d’un large sourire.  

-Tu as raison, ca me fait plaisir de te revoir.  

-Tu es revenu depuis longtemps ?  

-Non, très peu de temps. Tu m’as l'air très occupé, où se trouve la jolie Kazue ?  

-En congé maternité. Du coup, je suis débordé, reconnut le Doc en désignant une pile de dossiers qui s’entassait sur son bureau.  

-Tu pourrais prendre une remplaçante en attendant son retour ?  

-J'ai essayé mais je suis trop habitué à travailler avec elle. Mais, assez parlé de moi, quelque chose me dit que tu n’es pas venu seulement pour t’enquérir de ma petite santé, je me trompe ?  

-Tu me connais trop bien. Oui, je voulais te demander…A propos de Kaori…  

-Quoi ?  

-Et bien, que dorénavant c’est toi qui va la suivre.  

-Oui, d’ailleurs, en parlant de ça, j’ai découvert que la cause de l’amnésie de Kaori n’est pas du à sa blessure à la tête.  

-Comment cela ?  

-Je veux dire que la cause de son amnésie est psychique.  

-Que me conseilles-tu de faire ?  

-Dans cet hôpital, j’ai rencontré une très bonne psychologue qui s’est proposé de s’occuper du cas de Kaori. Elle pourrait l’aider à retrouver la mémoire.  

-Elle est belle ?  

-Hein ? Quoi ?  

-Cette psychologue, elle est belle ?  

-Tu es incorrigible, oui, splendide mais mariée.  

-Dommage. Quel est son nom ?  

-Elle s’appelle Sakura Konisawa. Voici sa carte de visite.  

-Merci, Doc. Je vais lui rendre une petite visite de ce pas, dit-il en saisissant de la petite carte que lui tendait son vieil ami.  

 

 

 

 

 


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