Capitolo 16 :: C'est là que nos routes se séparent?!!

Pubblicato: 06-08-07 - Ultimo aggiornamento: 06-08-07

Commenti: Salut à tous me revoilà avec un nouveau chapitre. je remercie ma beta qui fait un travail fantastique. Bonne lecture.

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Le soir tombait lorsque nos amis quittèrent l'appartement pour se diriger dans la voiture d’Umibozu vers le port. Arrivés à destination, ils descendirent de la voiture et se séparèrent pour chercher chacun de leur coté. Ryo se faufilait le long des entrepôts quand la sonnerie de son portable retentit.  

-Allô.  

-Ryo, c’est Miki.  

-Tu l’as trouvé ?  

-On peut dire oui, dépêche toi d’arriver. Je suis à la sortie nord-ouest du port.  

-J’arrive immédiatement.  

Le nettoyeur raccrocha et se précipita vers le lieu indiqué. Il y trouva Miki en compagnie de son mari. Le regard horrifié qu’arborait Miki alarma Ryo. On aurait dit qu’elle venait d’assister à quelque chose de monstrueux.  

-Miki, qu’y-a-t-il ?  

Il suivit du regard la direction qu’indiquait le doigt de l’ex-mercenaire et remarqua un plus loin un vieil entrepôt en ruines d’où s’échappait une épaisse colonne de fumée, signe d’un incendie ravageant tout sur son passage.  

-Je crois que c’est là bas qu’on doit chercher…Fit le géant.  

-Oui je crois aussi. Dépêchons-nous ! Kaori se trouve peut être piégée à l’intérieur ! Cria-t-il en s’élançant vers l’incendie.  

Il piqua un sprint en direction du feu, suivi par Umibozu.  

-Attend Nounours je viens avec vous !  

-Non, Miki reste ici et appelle les pompiers !  

-Mais ...  

-S'il te plait.  

-D'accord.  

Devant l’entrepôt rougi par les flammes du feu, Ryo essaya de braquer la porte d'entrée.  

-Attend, Ryo c'est peut être un piège !  

-Je dois entrer, c'est peut-être la vie de Kaori qui est en jeu !  

-Mais ...  

-Ne t'inquiète pas, je peux m'en sortir sans toi.  

-Tu ne changeras jamais. Pour Kaori tu ferais n’importe quoi, inutile d’essayer de te raisonner.  

Ryo répondit à son ami par un maigre sourire et aidé de son ami, il pesa de toutes ses forces contre le battant et parvint enfin à faire céder ce dernier. Malgré le feu qui masquait toute visibilité, ils réussirent tout de meme à se glisser à l’intérieur en cherchant l’air frais au niveau du sol.  

-Ryo, tu la vois ? Car je sens sa présence et elle est très faible !  

-Moi aussi !... KAORI ! TU M'ENTENDS ? KAORI ! Répond MOI !  

-Elle ne t'entend pas !  

-Là voilà ! Umi, suis-moi !  

Kaori était évanouie à meme le sol et alors que Ryo se précipitait vers elle pour la prendre dans ses bras, elle ne réagit pas.  

- Kaori, réveille-toi mon ange !  

Elle ouvrit les yeux et dans un murmure faible, lui dit :  

-Ryo…Je suis désolée. Je n'ai pas pu résister, j'ai du abandonner ... Pardonne-moi.  

-Qu'es ce que tu racontes ? Je vais t'emmener chez le Doc. Il prendra bien soin de toi.  

-C'est trop tard ...Je…  

-Kaori ! KAORI !  

Malgré la voix de Ryo qui la suppliait de tenir bon, sa partenaire avait de nouveau perdue connaissance. Affolé, il tâta son pouls et poussa un soupir de soulagement en constatant qu’elle n’était qu’évanouie. Il souleva la jeune femme puis se retourna vers son ami.  

-Nous devons sortir d'ici, ça devient dangereux !  

-Oui, allons-y, j’entends la sirène des pompiers qui s’approche.  

-Nous devons nous rendre à la clinique de Doc.  

Ils rejoignirent rapidement Miki qui, en voyant l’état de son amie, se précipita sur eux :  

-Ryo, est-ce qu’elle est blessée ?  

-Elle est simplement évanouie mais pour plus de précaution, je l’amène voir le Doc. Il me confirmera son état.  

La route vers la clinique fut silencieuse, chacun de temps à autre posant un regard inquiet vers la belle endormie à l’arrière dans les bras de Ryo.  

A la clinique, après un examen qui sembla une éternité à Ryo, le Doc vint les rassurer sur l’état de santé de leur amie :  

-Elle n'a aucune blessure apparente et devrait se réveiller bientôt, fit le praticien avec un petit sourire encourageant en posant sa main sur l’épaule de Ryo qui faisait les cent pas pour tromper son angoisse.  

-Je peux entrer veiller sur elle la nuit ? Demanda le nettoyeur.  

-Bien sur, je vais demander à l'une des infirmières d'ajouter un lit pour toi Ryo.  

-Ce n'est pas la peine Doc.  

-Je vous laisse, j’ai d’autres patients à voir, bonne nuit.  

- Bonne nuit Doc et encore merci.  

Le vieil homme ne se retourna pas vers le nettoyeur mais lui adressa un petit signe de la main et disparut.  

Chacun se dirigea vers sa maison en promettant de revenir dès le lendemain matin prendre les nouvelles de Kaori. Ryo entra dans la chambre de celle-ci et s’installa à ses cotés en prenant bien soin de ne pas la réveiller.  

Le lendemain, un rayon de soleil tira le nettoyeur de son sommeil trop court. Ce dernier n’avait en effet fermé l’œil que quelques minutes auparavant après une nuit passée à veiller sur sa belle. Lorsqu’il entrouvrit les yeux, le visage de son ange ne se trouvait qu’à quelques centimètres du sien.  

-Kaori …Tu es réveillée. Comment te sens-tu ?  

-Ca peut aller.  

- Je vais appeler le Doc, je reviens tout de suite.  

Il sortit de la chambre et revint peu après accompagné du Doc.  

-Ryo, tu peux sortir s'il te plait ?  

-Je vais aller boire un café et en profiter pour rassurer nos amis.  

Une demi-heure plus tard tous étaient réunis devant la porte de Kaori et attendaient avec impatience les nouvelles. Le Doc ressortit, le visage fermé et sombre.  

-Doc, qu'est- ce qu'il y a ? Kaori va bien ? Demanda Ryo en commençant à paniquer.  

-Très bien, mais ... Mais ....  

-Mais quoi ? S’énerva le nettoyeur suspendu à ses lèvres.  

-Je préfère que tu découvres ça par toi-même.  

Interdit, Ryo entra et vit Kaori allongée sur son lit. Elle semblait fixer un point invisible au plafond.  

-Kaori ?  

Celle-ci le fixa d’un regard étrange qui ne le rassura pas du tout bien au contraire ! Que se passait-il bon sang ?  

-Tu tu sens bien ? Veux-tu un verre d'eau ?  

Elle hocha positivement la tête et Ryo s’approcha d’elle pour lui tendre un verre d’eau. Kaori accepta le verre sans rien dire. Une fois qu’elle eut fini de boire celui-ci, elle posa la question qui la titillait depuis son réveil.  

- Qui es-tu ?  

Ryo sous le choc de la question resta immobile.  

-Comment ça qui suis-je ? Kaori, c'est moi !  

-Désolé mais je ne te connais pas.  

-Kaori, tu as déjà perdu la mémoire !  

-Je ne sais pas de quoi tu parles.  

Ryo sentit le sol se dérober sous se pieds, il nageait en plein cauchemar là ! Ca n’allait pas recommencer !  

-Non, c'est impossible.  

-....  

-Je reviens, lâcha-t-il éprouvant un besoin viscéral de prendre l’air.  

-Attends, dit-elle en s’accrochant au bras du nettoyeur.  

Il s’arrêta mais n’osa plus la regarder dans les yeux.  

-Es ce que je peux savoir ton nom ? Le supplia-t-elle d’une voix douce.  

Ryo soupira. Et lui rétorqua :  

-Mon nom n’a pas d’importance Kaori.  

Puis il se dégagea d’elle en douceur et ajouta :  

-L’important c’est que tu te rétablisses vite.  

Il lui sourit tristement et sortit de la chambre. Se retrouvant devant ses amis, il n’osa pas les affronter mais lut dans leurs regards qu’ils savaient déjà la vérité de la bouche du Doc.  

-Ryo, nous sommes désolés, déclara Miki en s’avançant vers lui.  

-….  

-Ryo ...  

-Laisse le Miki. Il a besoin d’être seul, la retint Umibozu par l’épaule alors qu’elle s’apprêtait à emboiter le pas au Japonais.  

-Mais…  

-Il vient de reperdre Kaori une nouvelle fois. Comprends-le, c’est très difficile pour lui de l'accepter. Elle le considère de nouveau comme un étranger, expliqua Saeko en glissant son bras sous celui de son fiancé.  

-Je comprends répondit tristement Miki en observant la silhouette de Ryo s’éloigner peu à peu dans le couloir.  

- J’entre la voir, vous venez ? Proposa L’américain.  

-Allons-y, répondirent-ils en chœur en entrant à tour de rôle.  

Dans les rues de Shinjuku, Ryo ne savait plus où aller. Même les bars et l'alcool qui lui faisaient d’habitude oublier son malheur ne parviendraient pas effacer cette douleur qui le sciait de l’intérieur. Il venait de perdre son ange une nouvelle fois et c'était peut être pour toujours. Avec tout le mal qui s’était donné pour la reconquérir, il était revenu au point de départ, il ne pouvait pas l’accepter !  

C’était un rappel de destin pour qu'il cesse de rêver : Lui et Kaori ne pourraient jamais être ensembles, c'était écrit ! Tout semblait vouloir se liguer contre leur amour.  

« Pardonne-moi Kaori" fut la seule phrase que Ryo prononça avant d’être aspiré par la foule des noctambules. (NDBéta : Aie, aie aie, que va-t-il encore faire ?)  

********************************  

Deux jours plus tard, Kaori rentrait chez elle escortée de toute la bande. Ils s’étaient relayés pour lui rendaient visite et l'aider à gérer ses souvenirs et sa nouvelle situation. Seul manquait à l’appel son partenaire : Ryo avait en effet déserté son appartement et nul ne savait où il se trouvait. Mick avait rassuré ses amis en leur disant qu’il finirait par refaire surface tôt ou tard, qu’il devait avoir besoin de réfléchir à tout ca.  

Et en effet, trois jours plus tard, Ryo décida de rentrer chez lui. Sa décision était prise, il ne ferait pas marche arrière.  

Il souhaitait parler à Kaori seul à seule alors il attendit que tout le monde reparte. Une fois seul, il rassembla son courage et pénétra dans la chambre de sa partenaire.  

Kaori regardait la télévision et n’avait pas détecté l’approche du nettoyeur. Lorsqu’il éleva la voix pour lui proposer un café, elle se tourna vers lui et opina du chef, laissant le soin à Ryo de s’en charger. Un silence gêné s’installa entre eux et alors que Ryo portait à ses lèvres le mug brulant, Kaori posa soudain sur lui un regard indéchiffrable et dit :  

-Ton nom est Ryo, n’est-ce pas ?  

Il releva la tête et rencontra le regard souriant de sa belle posé sur lui. Elle ne lui laissa pas de répondre qu’elle ajouta :  

- Oui c’est ca, c’est Ryo, j’en suis certaine.  

-....  

-Je ne sais pas pourquoi tu as refusé de me le donner ?  

-Ca n'avait pas d'importance, répondit-il froidement.  

-Pour moi si, cela en a…Ryo…  

-....  

-Je sens que tu ne veux pas te retrouver face à moi, je me trompe ?  

-Je ne…Balbutia-t-il en détournant le visage vers la fenêtre, incapable de poursuivre.  

-C'est ce que tu dis quand tu te retrouves coincé. Lorsqu’il est question de sentiments tu as toujours pris la fuite Ryo.  

Ryo sentait la colère monter en lui mais au fond de lui il savait qu'elle avait parfaitement raison.  

-Tu ne changeras jamais, je le sais, soupira-t-elle en croisant ses mains sur la poitrine.  

-Que veux-tu dire par là ?  

-Je ne m souviens pas de grand-chose mais j’ai l’impression que cette situation est familière. Moi t’acculant dos au mur et toi esquivant avec une pirouette le sujet.  

-Kaori, tu ne me connais pas assez pour juger de mes actes.  

-Beaucoup plus que tu ne le crois.  

-Kaori, qu'est-ce que tu as ?  

-J'ai les idées plus claires voilà ce qu’il y a. J’ai enfin ouvert les yeux. .  

-…  

-Je t'aime.  

-Tu perds la tête Kaori.  

-Tu veux dire que tu ne ressens rien pour moi ?  

-Tu es ma partenaire, rien de plus, mentit-il le cœur en miettes de la briser ainsi.  

-Menteur !  

-Je suis navré mais je ne suis pas amoureux de toi Kaori.  

-Regarde-moi !  

Ryo n’écoutait déjà plus, son regard fixait la rue au-dehors, luttant pour ne pas croiser le regard de Kaori car il se savait incapable d’y résister. Elle comprendrait sur le champ qu’il mentait !  

Il fallait qu’il se tienne à sa décision, qu’il l’éloigne d’elle à tout prix !  

Les larmes aux yeux, Kaori le gifla de toutes ses forces et s’effondra.  

-Je suis désolé Kaori, ne put-il qu’articuler.  

-Ce n'est pas parce que tu m’as déçu que je t’aie giflé idiot ! Tu n’es qu’un lâche ! Je voulais te donner une nouvelle chance mais j’ai eu tort apparemment.  

-Je ne veux plus que tu restes auprès de moi.  

-Pourquoi ?  

-Ta vie est toujours en danger si tu restes avec moi.  

-Ce n'est pas à toi de décider à ma place.  

-C'est fait Kaori. Je ne voulais pas te le dire comme ça mais il faut que tu me quittes, que tu partes chez ta sœur Sayuri qui vit aux Etats-Unis. Tu mèneras une vie calme où ton existence ne sera pas continuellement suspendue à un fil comme maintenant. Je ne le supporte plus.  

-Mais, je…  

-J'ai déjà acheté ton billet, ton avion part après demain.  

Kaori encaissa de plein fouet cette révélation et courant ne pleurant se réfugier dans sa chambre.  

Resté seul, Ryo n’avait pas bougé d’un cil, il se tenait immobile, percevant les sanglots qui secouaient son ange.  

-Je te demande pardon mon ange mais c’est la seule solution, crois-moi, murmura-t-il d’une voix lourde de tristesse. (NDeBéta : Grr mais quel nigaud !:()  

Dehors, la pluie se déchaina, plongeant la ville dans une obscurité pesante qui faisait écho aux sentiments respectifs des deux nettoyeurs.  

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