Capitolo 7 :: chap 7

Pubblicato: 08-08-07 - Ultimo aggiornamento: 08-08-07

Commenti: la suite...^^

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Allongé sur son lit, Ryo ne cessait de gigoter, énervé par la chaleur moite de cette nuit d’été. En réalité, le fait de savoir Kaori endormie à quelques pas de lui avait définitivement ôté toute envie de dormir et mettait ses sens à rude épreuve. S’il s’écoutait, il lui ferait l’honneur d’une visite nocturne. A cette idée, un sourire pervers déforma son beau visage. Mais la perspective d’être reçu à coups de massues et de tirs de bazooka le calma aussitôt.  

Incapable de rester couché, il repoussa les draps et se dirigea vers la fenêtre qu’il ouvrit laissant ainsi s’engouffrer une brise fraîche avant de s’installer sur le rebord. Inspirant une goulée d’air, il laissa son regard voguer sur les hautes bâtisses alentours. Mais son esprit revint sans cesse à sa douce. Elle avait répondu avec tant de passion à ses caresses qu’il sentit à nouveau son corps se tordre de désir. Seigneur ! Comme il voulait encore se brûler à ce feu qu’elle faisait naître en lui ! Vigoureusement, il se passa la main dans les cheveux. Jamais une nuit ne lui avait paru aussi longue !  

Il éclata en rire sourd, pathétique partagé entre son envie de rejoindre sa belle et celle de la laisser profiter d’une nuit calme, lorsque son attention fut attirée par le léger grincement de sa porte. Les sens en alerte, il s’apprêtait à plonger sur son lit pour se saisir de son python quand il reconnu l’aura si douce de Kaori. Interloquée, il vit la porte s’ouvrir sur la jeune femme.  

Incapable de faire un pas de plus, Kaori resta plantée sur le seuil de la chambre. Le peu de courage qu’elle avait réunit pour se présenter devant cette porte semblait s’être volatilisé à l’instant même où elle l’avait ouverte. Lentement, elle détailla cet antre faiblement illuminé par la lueur de l’astre nocturne et dans laquelle elle avait pénétré si souvent pour le tirer du lit, mais ça c’était avant. Tout était différent désormais. Elle avisa le lit et s’étonna de le voir inoccupé.  

Un voile de déception s’empara d’elle. Se pourrait-il que son partenaire soit allé faire la tournée des bars juste après lui avoir promis un amour éternel? Elle l’aurait entendu s’il était sorti. Peut-être était il monté sur le toit ? Rassurée, elle s’apprêtait à refermer la porte quant elle perçut un mouvement du côté de la fenêtre.  

Ryo !  

Une fois la surprise passée, Ryo contempla la sulfureuse silhouette féminine qui hantait ses nuits. Kaori ! Ainsi elle était venue le rejoindre faisant fi de sa timidité légendaire…  

Ses lèvres s’incurvèrent en un doux sourire et à pas feutrés il se dirigea vers elle.  

Arrivé à sa hauteur, il put lire aisément la surprise dans ses yeux troublés puis un autre sentiment qu’il identifia sans peine : Le désir. Ce constat relança le sien avec une force inouïe. Très lentement, il laissa son regard couler sur ce corps de déesse qui s’offrait à lui.  

Qu’elle était belle dans cet ensemble bleu nuit affriolant ! Se rapprochant de Kaori, il se grisa aux senteurs qui émanaient d’elle. Comme mue par une volonté propre, sa main vint se poser sur la nuque de la jeune femme et en apprécia la texture si satinée. Leurs regards s’accrochèrent et la tension sexuelle qui s’y reflétait rendit inutile toute parole.  

Refusant de résister davantage, il fondit sur sa bouche tentatrice. L’échange fut avide et vorace, motivé par une soif inextinguible, une envie ravageuse. Se moulant contre le corps masculin, Kaori ressentit toute l’urgence de ce désir si nouveau pour elle. Un râle de plaisir s’éleva des deux corps et la nettoyeuse laissa ses doigts subitement devenus curieux partir à la découverte de ce corps mystérieux.  

Plongé dans un état second, Ryo sentit les doigts fins de sa compagne dévaler ses larges épaules, étreindre ses côtes avant de se poser après une descente sensuelle sur ses fesses. (NDeBéta: la veinarde) Un grognement de plaisir le parcourut. Fléchissant légèrement les genoux il glissa ses mains sous les cuisses de la jeune femme et la souleva, la forçant ainsi à nouer ses jambes autour de sa taille.  

Plaquée contre le torse puissant, les sens en feu, Kaori entama une danse aérienne et pourtant si indécente contre la virilité pressée contre son ventre survolté. Les mains viriles se crispèrent sur la peau soyeuse des cuisses tandis que l’esprit saturé par un plaisir anticipé, la bouche du nettoyeur migra vers la nuque dégagée et en titilla les nerfs. Puis dans un geste empressé, il se tourna vers le vaste lit défait et y déposa son précieux fardeau. Pendant de longues minutes, ils s’observèrent en silence, le souffle erratique et le corps en émoi puis un sourire illumina leurs traits et à nouveau leurs lèvres se rejoignirent.  

Au firmament, la lune éclairait de sa lumière douçâtre deux êtres en fusion alors que pour la première fois l’appartement du redoutable couple City Hunter s’emplissait de râles et de cris de pur plaisir.  

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