Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 2 :: Sale temps pour Kaori !

Pubblicato: 22-04-07 - Ultimo aggiornamento: 05-08-19

Commenti: Un grand merci à ma béta-readers favorite :-) Merci Grifter pour tes merveilleux et au combien indispensables conseils, mais aussi pour ta très grande disponibilité. Que ferais-je sans toi?! Merci aussi à Shamane, Nanou, Sand et Phinéas pour leurs très touchantes reviews :-) Il suffit que je les relise pour sourire et me sentir super motivée!! Ca fait chaud au coeur et je me sens d'autant plus gonflée à bloc pour mes Majs futures. Donc, merci de croire en moi :) Bonne lecture en tous en espérant que ce nouveau chapître vous plaira tout autant que le précédent. Milles merci et bizz à tous :-)

 


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Ryo regrettait déjà les mots durs qu’il lui avait assénés. Ne pouvait-il donc pas s’empêcher de lui faire encore et toujours du mal ? A cause de son manque de tact évident, elle devait sans doute être en train de pleurer dans sa chambre. Comme il aurait aimé trouver le courage de la rejoindre et de lui présenter de plates excuses pour son odieux comportement !  

Au lieu de cela, il attendit lâchement sur le canapé qu’elle revienne, essayant tant bien que mal de se concentrer sur sa revue. Mais le cœur n’y était pas. Non, pas du tout même. Cette situation devenait de plus en plus invivable pour eux deux. Le cœur serré, il referma nerveusement son magasine et le jeta dans un coin du fauteuil. Décidément, cette femme lui faisait perdre tous ses moyens.  

 

Après mûre réflexion, il se décida d’aller tout de même la voir. Se levant du divan, il s’apprêtait à se diriger vers sa douce Kaori lorsqu’il perçut du bruit provenant de la chambre de cette dernière. Il l’entendit sortir de la pièce et aller dans la salle de bain, d’un pas traînant. Le bruit du loquet lui indiqua qu’elle venait de s’y enfermer sans doute pour y prendre une douche ou peut-être même un bain.  

Rien de mieux pour se réchauffer après avoir affronté les tourments d’un temps capricieux.  

 

S’adossant au mur, il laissa libre cours à son esprit, imaginant ce que sa belle devait être en train de faire à cet instant, aidé par les bruits lui parvenant de la salle d’eau : Kaori nue, l’eau ruisselant tout le long de son corps fragile…Un mince sourire étira les lèvres du nettoyeur.  

Comme il aurait aimé pouvoir l’admirer en cet instant !  

Une certaine frustration commença à le gagner, la triste réalité refit brusquement surface et son sourire s’évanouit aussitôt.  

 

« Moi aussi, je devrais prendre une douche et bien glacée, histoire de me remettre les idées en place » Maugréa-t-il entre ses dents.  

 

Il fit demi-tour et regagna à regret son divan, reprenant au passage sa revue.  

 

De son côté, Kaori espérait que cette douche bienfaitrice parviendrait à lui faire oublier la remarque cinglante de son indéfinissable partenaire. Elle se sentit soudain lasse et épuisée par tous ces événements…Sans doute la tension qui retombait avec la chaleur régnant dans le petit local. Elle resta ainsi plusieurs minutes, l’eau coulant à flot contre sa peau rougie par la température élevée qu’elle avait volontairement sélectionnée, essayant de faire le vide dans son esprit tourmenté. Mais la chaleur du flot ne suffit pas à l’apaiser. Son corps frissonna et elle dû faire preuve de beaucoup de volonté pour ne pas faillir.  

 

Elle sortit de la douche, attrapant au passage une serviette avec laquelle elle se sécha doucement. Elle se sentait si épuisée !  

 

L’idée de devoir préparer le dîner ne l’enchantait guère. Elle jeta un œil dans le miroir et fut surprise de l’image qu’il lui renvoyait. Quelle mine affreuse elle avait! Elle se trouva ses joues creusées et son teint blafard.  

 

- C’est sûr qu’avec une tête pareille, je comprends pourquoi Ryo me trouve aussi peu attirante…  

 

Elle enfila rapidement des vêtements de rechange, mit un peu de maquillage sur ses pommettes afin de se donner un air plus guilleret et, satisfaite du résultat, descendit à la cuisine, évitant de croiser le regard de son partenaire qui semblait captivé par sa lecture, à son grand soulagement. Disparaissant rapidement, elle reporta toute son attention sur la tâche qui lui incombait : le repas du soir.  

 

Ryo la suivit du regard, désireux de savoir comment se portait la jeune femme. Il fut soulagé de constater qu’elle semblait moins contrariée. Il remercia cette douche réparatrice, et se replongea dans son livre en attendant que sa belle l’appelle pour le dîner.  

 

« Elle a l’air d’avoir repris du poil de la bête, » songea-t-il à en juger par les bruits métalliques des casseroles et autres ustensiles de cuisine qui lui parvenaient.  

 

Moins d'heure plus tard, le repas était prêt. Kaori s’estima satisfaite du résultat obtenu malgré sa fatigue grandissante. Elle n’aspirait plus qu’à une chose : s’écrouler dans son lit.  

Appelant son partenaire, elle s’attabla devant son assiette en fixant son contenu, redoutant plus que tout le regard de Ryo. Elle se refusait à avoir l’air faible devant lui, elle était forte et saurait remonter la pente… Celui-ci pénétra dans la pièce, jeta un rapide coup d’œil sur elle et vit tout de suite qu’elle n’était pas au mieux de sa forme, contrairement à ce qu’il avait cru.  

Elle semblait éviter son regard, se rendit-il vite compte et cela ne lui plut pas.  

 

- Tout va bien, Kaori ? lâcha-t-il afin de sonder sa partenaire, tout en s’attaquant au merveilleux repas qu’elle avait mitonné.  

- Euh, oui… Répondit-elle, ennuyée qu’il se décide à engager la conversation.  

 

Elle avait secrètement espéré qu’il mange sans rien dire et retourne rapidement à ses lectures.  

 

A priori, il en avait décidé autrement, au grand désarroi de celle-ci.  

 

- Toujours pas de nouveau client, je suppose, continua-t-il. Ryo-chou va pouvoir profiter de ces vacances prolongées.  

 

A ces mots, la jeune femme releva brusquement la tête en repensant au message du nouveau client qu’elle avait noté quelques heures auparavant. Ça lui était totalement sorti de l’esprit !  

 

- En fait, si… J’ai oublié de t’en parler mais nous avons une demande.  

 

Se rendant compte qu’elle avait levé le regard vers lui, elle baissa les yeux aussitôt espérant qu’il ne s’était rendu compte de rien. Peine perdue ! Il se rembrunit au son fébrile de sa voix. Les yeux fiévreux ainsi que le visage maigre de Kaori l’affligèrent et il se fustigea de ne pas avoir perçu plus tôt le mal-être dont elle souffrait.  

 

- Je n’ai pas encore eu le temps de contacter le client, mais je m’en occuperai demain à la première heure, poursuivit-elle en fixant à nouveau son assiette, s'efforçant de prendre un ton un peu enjoué.  

 

Sentant le regard inquisiteur de Ryo posé sur elle, elle ne put réprimer un frisson, son esprit commençant à s’embrumer. La fièvre la gagnait peu à peu et elle était impuissante face à ça.  

Ryo vit avec effroi les bras de la jeune femme se recouvrir de chair de poule.  

 

- Kaori, tu es sûre que ça va? lui lança-t-il, inquiet.  

 

Prétextant le fait d’aller chercher son carnet de rendez-vous pour s’éclipser au plus vite de la pièce, elle commença à se lever mais ses jambes trop faibles se dérobèrent sous elle.  

En un éclair, Ryo s’était levé et la rattrapa de justesse dans ses bras puissants. A ce contact, il s’aperçut de la chaleur anormalement élevée de son corps.  

 

- Bon sang, mais tu es brûlante ! S’écria-t-il inquiet en posant sa large paume sur le front de la jeune femme.  

 

- Non, ça va…Rétorqua-elle tout en le repoussant. Je suis un peu fatiguée, c’est tout.  

 

Ryo choisit de ne pas relever le ton sec avec lequel elle venait de lui répondre et, ne lui laissant pas le temps de réagir, la souleva de terre afin de l’emmener dans sa chambre. Surprise, Kaori tenta bien de protester mais devant la détermination et l’incroyable force de Ryo, elle sentit qu’elle ne gagnerait pas et cessa de protester.  

Arrivé dans la pièce, il la déposa délicatement sur le lit et s’approcha d’elle.  

 

- Tu es fiévreuse et tu espérais sans doute que je ne le verrais pas ? La gronda-t-il gentiment tout en repositionnant les coussins pour l’installer plus à l’aise.  

 

- Ça va aller, je vais prendre un cachet, et ça ira mieux… Balbutia-t-elle d’une voix quasi inaudible en fuyant son regard chaud.  

 

Le nettoyeur l’observa longuement, s’autorisant à lui remettre en place une mèche qui lui tombait sur le visage. Elle semblait abattue, au bord du gouffre. Ses pupilles apparaissaient plus dilatées que la normale et son teint pâle le terrifiait. Comment diable avait-il pu être si aveugle ?  

 

- Ce n’est qu’un petit coup de fatigue, continua-t-elle gênée par cette soudaine proximité avec son partenaire. Je t’assure…  

 

- Je reviens, ne bouge pas d’ici, dit-il en se levant soudain pour disparaître la seconde d’après dans le couloir.  

 

La jeune femme essaya de reprendre ses esprits, troublée par la manière dont Ryo s’occupait d’elle. Voilà qui n’était vraiment pas dans ses habitudes.  

Comme si cela ne suffisait pas, une sourde douleur commençait à marteler son crâne et elle se remit à grelotter. Tout s’embrouillait dans sa pauvre tête.  

 

Peu de temps après, Ryo réapparut à l’entrée de la chambre et retourna au chevet de sa malade. Il lui fit prendre un cachet pour faire tomber la fièvre puis glissant son bras derrière son dos, la redressa légèrement afin de tapoter mieux les coussins contre lesquels elle prenait appuie. Pour ce faire, il se pencha vers elle et Kaori se demanda ce qu’il fabriquait.  

 

- A quoi tu joues ?! Demanda-t-elle cramoisie et totalement désarçonnée par l’attitude protectrice dont son partenaire faisait preuve à son égard aujourd’hui.  

 

- Toujours sur la défensive, à ce que je vois, même fiévreuse, lui répliqua Ryo. Pour une fois que je m’occupe de toi, tu devrais en profiter, dit-il en lui adressant un clin d’oeil.  

 

Devant ce regard complice, elle ne put s’empêcher de rougir davantage et le froid qui l’avait gagné quelques minutes auparavant laissa place à une chaleur des plus agréables tandis qu’un mince sourire étira ses lèvres gourmandes. Ryo sourit de la voir enfin se détendre.  

Il ne se lasserait jamais de lui faire perdre tous ses moyens même si ce rapprochement était une véritable torture pour lui. Il fut rassuré de savoir qu’il exerçait toujours autant d’influence sur elle, et que ses sentiments à son égard semblaient intacts.  

 

- On dirait que tes frissons se sont arrêtés, dit-il amusé.  

 

A contre cœur, il desserra lentement son étreinte et planta ses yeux noirs dans les siens.  

 

- Après une bonne nuit de sommeil, tout devrait rentrer dans l’ordre, fit-il en lui ébouriffant les cheveux.  

 

Il était grand temps pour lui de s’éloigner d’elle car il sentait que s’il restait ne serait-ce qu’une minute de plus à ses cotés, il ne pourrait se contrôler davantage.  

 

- Couvre-toi bien Sugar, et pour le client, nous en reparlerons demain.  

 

Sur le seuil de la porte, il se retourna et lui lança un regard empli de tendresse puis ferma la porte derrière lui.  

 

Kaori resta ainsi pantoise plusieurs minutes avant de reprendre ses esprits. Puis elle se changea et se coucha, le cœur tiraillé d’émotions divers. Elle devait bien avouer que voir Ryo prendre ainsi soin d’elle la comblait au plus haut point même s’il n’avait agit ainsi que parce qu’elle était souffrante.  

 

Une demi-heure plus tard, Ryo retourna voir sa partenaire afin de s’assurer qu’elle dormait bien. Il sut qu’elle s’était assoupie au son régulier de sa respiration et se rapprocha pour prendre sa température. Il fut soulagé de constater que sa fièvre était en partie tombée et déposa un chaste baiser sur son front puis réajusta la couverture et décida de garder un œil sur elle toute la nuit.  

Aussi, s’installa-t-il à son chevet à califourchon sur une chaise, le menton posé sur le dossier, la couvant de son regard protecteur.  

 

 


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