Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 3 :: La cliente

Pubblicato: 05-05-07 - Ultimo aggiornamento: 06-08-19

Commenti: Coucou :-) Que de merveilleuses reviews vous m'avez laissé... Je suis gatée :-) On peut dire que vous m'avez inspiré. Merci à tous ainsi qu'à mes deux nouvelles lectrices: Amelds et Moon :-) J'espère que ce chapitre 3 sera dans la continuité de ce que vous attendez de cette histoire... Un grand merci à ma Béta du coeur :-) Et pour info, je ne pourrais pas poster de nouveau chapitre avant 1 mois, ma béta partant voir nos deux héros :-) Bon voyage ma belle. Mais j'essaierais d'écrire un ou deux chapitres pendant ce temps, histoire de rattraper le temps d'attente. Bonne lecture à tous. Bizzz :-)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

Un maigre rayon de soleil perçait au travers des stores fermés de la fenêtre d’une chambre où une douce chaleur enveloppait l’endormie, paisiblement blottie dans un coin du lit, un petit sourire illuminant son visage. Kaori semblait sereine.  

Toujours avachi sur sa chaise, Ryo avait veillé une bonne partie de la nuit sa partenaire, prenant sa température régulièrement afin de s’assurer que son état de santé était stable. Confiant à la vue de cette fièvre qui paraissait déjà un souvenir, il s’était permis de se laisser gagner par le sommeil. Mais sa position peu confortable sur le siège fit que le malheureux se réveilla le dos meurtri.  

 

Jetant un œil sur sa belle, il constata qu’elle paraissait baigner dans une certaine quiétude. A la vue du spectacle qui s’offrait à lui, il ne put réprimer un sourire. Profitant de cette ambiance de douceur qui semblait les envelopper, il la contempla ainsi plusieurs minutes.  

 

Kaori s’agita légèrement dans son sommeil, reprenant une position allongée sur le dos, se découvrant sommairement au passage, ce qui eut pour effet de sortir notre beau nettoyeur de ses songes.  

 

Se levant de sa chaise, il rangea son siège puis s’étira doucement afin de détendre son corps un peu endolori de la nuit qu’il avait passé. S’assurant qu’elle dormait encore profondément, il s’approcha de la jeune femme pour sonder une dernière fois son front du bout des lèvres et, rassuré de voir que la fièvre avait totalement disparue, la recouvrit à nouveau avant de se redresser tout en l’inondant d’un doux regard.  

 

Sentant qu’elle se réveillerait très bientôt, il posa sa main sur la poignée de la porte à regret et lui lança un dernier regard doux puis sortit de la chambre. Il ne tenait pas à ce qu’elle sache qu’il l’avait veillé toute la nuit.  

 

Une heure après, la jeune femme émergea de son sommeil, se sentant assez reposée. Elle était plus en forme ce matin et cela faisait plusieurs jours qu’elle ne s’était pas sentie aussi détendue. Elle fut soulagée de voir que la fièvre était tombée. Cette nuit avait eu un effet réparateur sur elle, et son partenaire y était sans doute pour beaucoup. Son attitude protectrice de la veille l’avait au départ surprise, mais son cœur sans cesse à la recherche de toute forme d’amour de Ryo, aussi infime soit-elle, avait retrouvé un léger souffle d’espoir, même si elle savait qu’il avait agit de la sorte seulement parce qu’elle était malade.  

 

Mais c’était pour elle la première fois qu’il lui témoignait un peu d’affection depuis le mariage de ses deux amis, et il fallait bien qu’elle s’accommode de ces maigres sentiments.  

Elle regarda son radio-réveil et constata l’heure déjà tardive de la matinée, se décidant à se lever. Une nouvelle journée annonciatrice d’un travail pointait le bout de son nez. Au moins, ce boulot leur changerait les idées, enfin, l’espérait-elle.  

 

Elle se dirigea vers le salon et fut soulagée de constater que son partenaire n’était pas sortie.  

Il était encore et toujours sur ce canapé, à lire ces mêmes magasines. Décidément, elle avait l’impression de revivre la même situation, sauf qu’aujourd’hui, elle se sentait moins déprimée.  

 

Prenant une profonde respiration pour se donner du courage, elle s’avança vers Ryo.  

- Toujours en train de lire ces cochonneries ! Lui lança-t-elle tout en lui enlevant sa revue des mains. Nous avons du travail, je te signale.  

 

Surpris, le nettoyeur se retourna et tout en la dévisageant, lui asséna :  

- Et bien, je préférais te voir fiévreuse, au moins tu me fichais la paix ! Et pour ta gouverne, ce n’est pas moi qui ait fait une grasse matinée, alors qu’on doit rencontrer notre cliente. Je te rappelle que tu ne m’as rien dit concernant ce travail, car hier tu n’étais pas disposée à faire quoi que ce soit, malade comme tu l’étais. Si ce boulot nous échappe, ce ne sera pas de ma faute.  

 

Elle n’en revenait pas du ton sec avec lequel il lui avait parlé. Non seulement il l'accusait d’être tombée malade mais en plus, il osait lui dire que s’ils n’avaient pas ce travail, ce ne serait que de sa faute. Quel mufle ! Aucun doute : le beau Ryo prévenant, c’était déjà de l’histoire ancienne.  

 

C’est dans cette ambiance électrique qu’ils se dirigèrent vers le lieu de rendez-vous après avoir contacté la cliente.  

Ils devaient la rencontrer pour le déjeuner, dans un petit restaurant modeste mais dont les prestations étaient connus pour être de qualité.  

 

Ayant pris place autour de la table qu’ils avaient réservée, ils attendirent leur future cliente, sans un mot.  

Chacun scrutait le lieu dans lequel ils se trouvaient. Le style était très sobre mais assez distingué. Une couleur chaude dans les tons orangés faisait baigner la pièce dans une douce ambiance. Toutes les tables semblaient occupées, prouvant ainsi le sérieux de cet établissement.  

Plusieurs minutes passèrent ainsi dans le silence le plus complet avant qu’une silhouette ne fasse son apparition devant leur table.  

- City Hunter ? demanda-t-elle, incertaine.  

- Euh, oui… Ryo Saeba, pour vous servir, répondit, charmeur, le nettoyeur quelque peu surpris à la vue de cette superbe plante.  

- Je me présente : Touko Mukagami. Enchantée de vous rencontrer, répliqua-t-elle en leur serrant à tour de rôle la main, tout en affichant une mine des plus enjouées.  

 

Les deux nettoyeurs dévisagèrent la jeune femme. Grande et élancée, ses beaux cheveux châtains mi-long agrémentaient divinement son fin visage. Mais ce qui surprenait le plus était sans doute ses yeux d’un bleu azur qui soulignaient son regard de femme fatale. Le magnifique décolleté qu’elle affichait n’échappa nullement à notre étalon qui ne put s’empêcher de plonger son regard sur ces formes généreuses.  

Ravie de voir l’effet qu’elle procurait sur Ryo, elle prit place en face de celui-ci, tout en déposant ses affaires. Un sourire en coin apparut imperceptiblement sur les lèvres de leur cliente, pour disparaître tout aussitôt. Le nettoyeur, trop occupé à baver devant le décolleté qui s’offrait à lui, ne vit rien.  

 

Cet infime sourire n’échappa pas à Kaori qui perçut tout de suite que cette femme prenait un malin plaisir à se faire admirer de la sorte par son imbécile de partenaire. Décidément, ce boulot n’allait finalement pas être de tout repos pour elle.  

 

Ennuyée par cet air ahuri qu’affichait lamentablement son partenaire, Kaori décida de prendre la parole.  

- Je ne me suis pas présentée : Kaori Makimura, lâcha-t-elle tout en administrant un bon coup de coude dans les côtes de son partenaire, afin de lui remettre les idées en place.  

 

Au ton sec de sa voix, Touko sentit qu’elle prenait un très mauvais départ vis-à-vis de cette femme. Elle avait affiché une certaine assurance devant la réaction de Saeba qui semblait la trouver à son goût, car elle aimait se faire contempler de la sorte par les hommes, mais surtout par celui-ci. Pourtant, elle n’avait laissé ses sentiments paraître qu’un court instant, mais cela n’avait, semble-t-il, pas échappé à cette Kaori.  

 

- Et si nous commandions, avant que je ne vous expose ma demande, reprit la cliente, tout en se plongeant dans le menu.  

 

Après avoir pris connaissance de la carte, ils commandèrent leurs repas auprès d’un jeune serveur qui s’empressa de retourner dans les cuisines afin de contenter ses clients au plus vite.  

 

- Melle Mukagami, en quoi pouvons-nous vous être utile ? questionna Kaori.  

- Vous pouvez m'appeler Touko... C’est assez difficile à expliquer… Depuis quelques temps, j’ai cette sensation désagréable d’être suivie. Je me suis dit que je me faisais des idées mais il y a quelques jours, alors que je regardais une vitrine d’un magasin, j’ai aperçu dans le reflet le regard sombre d’un homme qui me fixait. Le temps de me retourner, il n’y avait plus personne. Mais depuis, je suis plus attentive à ce qui se passe autour de moi, et je suis sûre d’être suivie. Ce n’est plus mon imagination.  

- Et vous avez une idée de qui pourrait vous en vouloir ? demanda Ryo sur un ton indifférent, jetant un coup d’œil rapide à la jeune femme, alors que deux secondes avant, ses yeux étaient rivés sur son incroyable décolleté.  

 

Il se retenait de ne pas bailler. Encore une histoire de garde du corps ennuyeuse. Heureusement que la cliente était jolie, sinon, il aurait refusé l’affaire sur le champ.  

Kaori, de son côté, luttait contre son envie d’aplatir son partenaire sous une massue. Cette attitude désintéressée qu’il affichait l’énervait au plus haut point. Il ne savait décidément pas se tenir. Pour reluquer la poitrine de leur cliente, ça ne lui posait aucun problème, mais s’intéressait à son histoire, c’était au-dessus de ses forces, à priori.  

 

- Non, je ne vois pas trop qui m’en voudrait. Je me suis déjà posée la question. La seule chose à laquelle j’ai pensé est cette altercation un soir, après mon travail. Et en y repensant, c’est depuis cette histoire que je me sens suivie, lança Touko, plongée dans ses réflexions.  

- Quelle altercation ? interrogea Kaori, espérant que la suite de l’histoire allait réveiller son incorrigible partenaire.  

- Je me promenais un soir après mon travail, comme je le fais souvent pour me changer les idées. Je ne sais pas trop pourquoi ce soir-là, je me suis aventurée plus loin que dans mes habitudes. Alors que j’allais rebrousser chemin, j’ai entendu non loin de moi, près d’un parc, des gens échanger des propos violents. Je ne sais pas si c’est la curiosité, mais toujours est-il que je me suis rapprochée, et j’ai vu deux hommes qui commençaient à battre un troisième. Prise de panique, je suis partie précipitamment, sans doute un peu trop. J’ai bien peur d’avoir attirée l’attention sur moi, avoua Touko, un peu gênée de sa maladresse.  

- Bah, pas besoin d’aller chercher bien loin pour comprendre que ces types sont surement les mêmes qui vous suivent, lança un Ryo blasé par cette affaire tellement évidente. Et vous souvenez-vous de l’endroit où cela s’est passé ?  

- Comme je vous l’ai dit, je m’étais un peu perdue. On aurait dit un parc mais pour le nom, je ne sais pas trop, constata la jeune cliente, embarrassée de ne pouvoir plus les aider.  

- Et vous n’êtes pas allée voir la police, pour signaler cette agression ? questionna Ryo, jetant un regard scrutateur à leur cliente, afin de voir ses moindres réactions.  

- J’y suis allée, mais comme vous pouvez vous en douter, devant le peu d’éléments que j’avais, ils ne m’ont pas vraiment prise au sérieux, me disant que c’était sans doute une dispute entre Yakuzas. L’affaire s’est arrêtée là.  

 

Touko semblait perdue dans ses pensées. Afin de la rassurée, Kaori posa une main réconfortante sur celle de la jeune femme.  

- Ne vous inquiétez pas, nous allons trouver qui vous traque, lui lança-t-elle avec un sourire.  

- Par contre, intervint Ryo, lorgnant de nouveau sur son décolleté plongeant tout en affichant un air idiot, afin d’assurer au mieux votre protection, il serait préférable que vous veniez habiter chez nous, le temps de régler cette affaire.  

- Si ça peut vous faciliter la tâche, lâcha-t-elle, avec une pointe d’espoir.  

- Et vous faite quoi, dans la vie ? demanda Kaori tout en jetant une mini massue sur le Mokkori de son partenaire, afin de le faire redescendre sur terre.  

- Assistante de direction pour une entreprise privée, répondit-elle simplement sans donner plus d’explication. Mon chef m’a accordé deux semaines de congés pour me reposer. Il me trouve un peu trop stressée ces derniers temps, et moins efficace dans mes taches journalières.  

- Sympas votre patron, lança Ryo tout en lui jetant un rapide coup d’œil, essayant tant bien que mal de faire bonne figure après l'injuste attaque de Kaori. Nous n’aurons au moins pas la contrainte de votre travail, et deux semaines devraient largement suffire à boucler cette affaire.  

- Vous êtes optimiste, à ce que je vois. Si vous pouviez dire vrai… souffla la jeune cliente.  

- Ryo est plein de défauts, mais s’il y a une chose pour laquelle il est le meilleur, c’est bien garde du corps. Vous avez frappé à la bonne porte, répondit Kaori un peu plus détendue qu’au début de leur rencontre.  

 

Cette femme semblait plutôt sympathique. Elle l’avait sans doute jugée un peu trop vite.  

- Merci pour le « plein de défauts », maugréa le nettoyeur en louchant sur sa partenaire, tout en s’attaquant au plat que le serveur venait de leur amener.  

« Bon, ça y est. Me voilà enfin dans l’antre de City Hunter. Il va falloir que je la joue serrée car je n’ai droit à aucune erreur » pensa Touko tout en profitant du repas dans une ambiance qui se voulait détendue.  

 

 


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