Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 4 :: Première journée

Pubblicato: 20-06-07 - Ultimo aggiornamento: 08-07-19

Commenti: Bonjour à tout le monde… Je m’excuse d’avance pour le temps que j’ai mis à écrire et poster ce chapitre. Mais entre mes vacances et celles de ma béta, et mon manque de temps et bien… ça avançait moyennement. Je vous laisse découvrir ce nouveau chapitre en espérant qu’il vous plaise. Pensez à poster des reviews pour me dire ce que vous en pensez… Merci encore à ma béta et pleins de bisous à toutes et à tous, et encore merci pour vos attachantes reviews. Elles sont toujours aussi encourageantes :-) Bizzz

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

Tout comme l’avait prévue la jeune cliente de nos deux nettoyeurs, le déjeuner s’était relativement bien déroulé, apaisant les quelques petites tensions entre les deux jeunes femmes. Il faut dire que Touko avait fait tout son possible pour paraître des plus sympathiques aux yeux de Kaori. Elle sentait bien qu’elle avait gagné le premier round ce qui la confortait grandement pour la suite.  

 

Pour ce qui était de Ryo, ce serait une autre paire de manches, il allait falloir jouer serré. Elle ne connaissait que trop bien ce genre d’homme mystérieux pour savoir que sous son apparence se dissimulait un individu toujours sur le qui vive. Elle savait aussi son penchant pour les belles femmes et saurait utiliser cette faiblesse à son avantage le moment venu.  

 

Concernant Kaori, il semblait facile de connaître ses sentiments. Mais quelque chose lui disait de s’en méfier car non seulement c’était une femme, mais surtout une femme amoureuse. Et cela rendait la jeune nettoyeuse d’autant plus redoutable en tant qu’adversaire. Le moindre petit écart de sa part pouvait faire échouer son plan et cela, elle ne pouvait se le permettre ! Elle s’était déjà trop investie pour que tout tombe à l’eau.  

 

Après ce sympathique repas, nos trois acolytes se rendirent chez leur cliente afin qu’elle puisse prendre quelques affaires et moins d’une heure plus tard elle s’installait dans l’appartement de City Hunter.  

 

Kaori n’eut pas le temps de réagir que son partenaire se chargeait déjà de conduire Touko à sa chambre. Elle se sentie vexée par ce geste car d’habitude, c’était elle qui se chargeait d’installer leur cliente. En les voyant prendre la direction de l’étage supérieur, elle comprit rapidement les intentions de son partenaire.  

 

- Minute, où comptes-tu aller comme ça ? Questionna furieusement Kaori.  

 

Elle commençait déjà à fulminer au fond d’elle-même et une aura noire se matérialisa autour d’elle ne présageant rien de bon au nettoyeur.  

 

- Comme tu peux le voir, je vais montrer sa chambre à notre hôte afin qu’elle puisse s’installer rapidement et se sentir comme chez elle, répliqua-t-il innocemment.  

- Mais elle sera bien mieux dans ma chambre, insista la nettoyeuse sur un ton des moins complaisant.  

- Dans ta chambre ? Elle sera bien mieux dans la chambre d’ami plutôt, comme ça je pourrais mieux veiller sur elle vu que je suis juste en face, rétorqua-t-il tout en affichant un air de pervers qu’elle ne connaissait que trop bien et qui annonçait déjà des nuits blanches.  

- Oui, il a raison, renchérit Touko. Je ne me permettrais pas de prendre votre chambre. Je ne veux pas changer vos habitudes.  

 

Tout en parlant, Touko afficha un air des plus conciliants envers la jeune femme car elle sentait une tension électrique s’immiscer entre les deux partenaires à cause d’elle.  

 

- Je veux me faire aussi discrète que possible. Vous avez déjà eu la gentillesse de m’offrir votre hospitalité, alors la chambre d’ami me conviendra parfaitement, ajouta-t-elle.  

- Ce n’est pas ça le problème. Si je voulais vous proposer ma chambre, c’était pour votre protection car le danger n’est pas là où vous semblez le croire, conclue sèchement Kaori tout en s’éloignant vers la cuisine.  

- Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ? demanda Touko innocemment.  

- Bah, ne faite pas attention. Elle a un sale caractère, lança Ryo tout en continuant sa progression vers l’étage supérieur, suivi de prêt par Touko.  

 

Dans la cuisine, Kaori passait déjà ses nerfs sur les légumes qu’elle préparait pour le dîner. Elle n’appréciait guère l’attitude de son partenaire devant cette femme. C’était leur premier travail depuis le mariage de Miki et Umibozu et elle avait espéré secrètement que Ryo réagirait différemment suite à tous ces événements. Mais elle était vraiment gourde de penser à un quelconque changement de sa part : Il était et resterait un éternel dragueur quoi qu’il advienne. Elle était vraiment naïve, décidément !  

Sa bonne humeur de ce matin n’était maintenant plus qu’un lointain souvenir et elle sentait qu’elle n’allait pas revenir de si tôt. Mais ce qui la dérangeait le plus était le fait qu’elle en voulait à cette femme, alors qu’elle avait l’air plutôt gentille. Il est vrai qu’au premier abord, leur cliente avait semblé un peu aguicheuse mais le déroulement du repas avait montré une toute autre personnalité de la jeune femme, ce qui avait eu pour effet de lui attirer sa sympathie. Elle ne s’expliquait donc pas ce sentiment de malaise que lui procurait Touko. Sans doute parce que c’était simplement une femme, et donc une rivale en tant que tel.  

Oui, elle ne voyait que cette explication là.  

 

Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, elle sentit une présence derrière elle et vit dans le reflet de la vitre la silhouette de leur cliente.  

 

- Si vous voulez, je peux vous aider à préparer le dîner, histoire de me rendre utile, demanda Touko.  

- Euh, c’est gentil mais c’est pratiquement fini, répondit Kaori tout en se retournant pour regarder la jeune femme.  

 

Elle venait de se changer et avait opté pour un pantacourt en lin avec un tee-shirt prêt du corps porté sous un gilet kimono. Cette tenue pourtant très simple et décontractée la mettait d’autant plus en valeur.  

 

« Décidément, c’est une très belle femme » remarqua Kaori agacée, malgré elle.  

 

- Alors dans ce cas, je vais mettre la table, reprit leur invitée en lui adressant un rapide clin d’œil accompagné d’un sourire.  

 

Ce geste eu pour effet de détendre sommairement Kaori qui lui adressa un timide sourire en retour.  

Peu après, Ryo fit une brève apparition dans la cuisine et, à la vue des deux jeunes femmes en plein travail et de leurs formes si parfaites, il sentit son mokkori se réveiller peu à peu. Son regard alla du postérieur de sa belle si bien moulé dans son jean - il ne se lasserait jamais de cette vision - à la poitrine si généreuse de leur invitée emprisonnée injustement dans de diaboliques vêtements. Décidément, il aimait se faire du mal (Ndebéta : Moi je te dis qu’il est maso). Il n’arrivait pas à se concentrer sur autre chose.  

A trop regarder, il sut qu’il ne pourrait pas se contenir plus longtemps. Aussi, ne pouvant pas se précipiter ainsi sur Sa Kaori, il se jeta éperdument la bave au coin des lèvres sur la cliente qui, surprise de cet assaut, ne bougea pas d’un cil.  

 

Kaori, qui avait senti elle que le vent allait tourner à l’instant même où son idiot de partenaire avait pointé le bout de son nez dans la cuisine, lui envoya une énorme massue « Attention !! Gros pervers en rut » qui s’écrasa lourdement sur lui.  

Il se retrouva aplatit contre le mur, étonné de revoir cette terrible mais oh combien familière arme. Cela faisait bien plusieurs semaines que son Sugar n’avait pas brandi un gros marteau à son encontre. Bien que douloureux pour lui, ce geste l’apaisa car il pouvait sentir que sa belle avait repris du poil de la bête.  

Oui, il était heureux de pouvoir à nouveau goûter à ses maudites massues. Il ne put réprimer un léger sourire de soulagement qui intrigua Touko.  

 

- Tiens, ça t’apprendra à ne pas savoir te tenir correctement devant une cliente, vociféra-t-elle.  

 

Kaori avait mis toute sa rage dans ce coup de marteau. Cela faisait trop longtemps que ça la démangeait. Toutes ces semaines de doutes et de souffrances étaient parties dans cette sourde attaque. Mais elle ne se sentit pas calme pour autant. Il faut dire qu’elle lui en voulait tellement pour son ignoble comportement. Ce coup n’avait en rien atténué cette douleur qui la rongeait de l’intérieur.  

 

- Je te conseille de calmer tes ardeurs si tu ne veux pas finir saucissonné et suspendu à la fenêtre, continua Kaori, les nerfs à vif.  

 

Ryo sentit que ce comportement normalement habituel chez lui n’était pas perçu de la sorte par sa belle. Il voyait bien qu’elle était hors d’elle et qu’il valait mieux pour lui qu’il se calme, s’il ne voulait pas finir en sandwich. Aussi, il reprit rapidement un air des plus sérieux et s’installa autour de la table.  

 

« Et bien, on peut dire que cette femme a un caractère bien trempé. Elle a une telle emprise sur lui… Comme c’est amusant… Deux êtres amoureux l’un de l’autres se compliquant la vie à ce point, se faisant souffrir mutuellement, c’est incroyablement intéressant. Sans le savoir, cet idiot m’aide grandement dans ma tâche » pensa Touko.  

 

Le repas ne se déroula pas dans un climat des plus sereins. L'ambiance était plutôt tendue entre le duo de nettoyeurs. La cliente essaya de tempérer les esprits afin d’amener une atmosphère moins pesante et à force de persévérances, l’air devint moins électrique vers la fin du dîner malgré un malaise évident.  

 

Comme à ses habitudes, Ryo s’était éclipsé dans le salon après le repas afin de feuilleter ses stupides magazines.  

Touko en profita pour aider Kaori à débarrasser la table et redonner un peu d’ordre à la cuisine.  

 

- Votre conjoint ne participe jamais aux tâches ménagères ? Demanda-t-elle, surprise de voir le nettoyeur se défiler de la sorte. (Ndebéta : Non mais elle n’est pas gênée celle là !:( gr en quoi ca la regarde d’abord gr c’est vrai qu’il est fainéant mais bon)  

 

A ces mots, le visage de Kaori vira au rouge cramoisi et elle se mit à toussoter de surprise.  

 

- Quoi ? Mon conjoint ? Mais…Vous n’y êtes pas du tout ! Sachez que le seul lien qu’il y a entre nous est strictement professionnel, bégaya la nettoyeuse gênée par l’attitude qu’elle affichait devant la cliente.  

 

Elle savait d’avance qu’elle n’était pas crédible car son discours ne correspondait en rien avec son comportement confus.  

 

- J’aurais pourtant juré que vous étiez ensemble… Vous semblez si proches.  

- Personne ne voudrait d’un homme comme lui, croyez-moi, poursuivit Kaori. Il ne sait que manger, dormir, faire la fête et ne fait jamais rien à part se plaindre à longueur de journée.  

- Mais pourquoi habitez-vous ensemble, alors ?  

- Pour des raisons purement financières, conclut Kaori en nettoyant son plan de travail.  

 

Touko comprit que le sujet était clos, pour le moment en tout cas. Aussi, se mit-elle à parler de tout et de rien, tout en rangeant la pièce.  

Le nez plongé dans ses revues de charmes, Ryo semblait pourtant plus intéressé par la conversation venant de la cuisine que par son magazine. De son poste, il percevait parfaitement chaque propos échangé. Il tiqua en entendant le portrait peu flatteur que sa partenaire dressa de lui mais savait en son fort intérieur qu’elle avait raison.  

 

- Et si je nous préparais une bonne tisane, demanda la jeune invitée, alors qu’elle pénétrait dans le salon, suivit de prêt par Kaori. J’ai l’habitude d’en boire tous les soirs avant de me coucher. Rien de tel pour préparer une bonne nuit de sommeil… Ça vous dit ?  

- Euh… Pourquoi pas. Ça m’aidera peut-être à dormir., laissa échapper Kaori.  

 

Cette dernière remarque dite dans un souffle n’échappa pas à Ryo qui jeta un œil sur sa belle afin de mieux la sonder.  

 

- Ok, alors je prépare donc trois tasses, reprit la cliente tout en reprenant la direction de la cuisine.  

- Je vais venir vous aider, commença la nettoyeuse.  

- Non, non… C’est gentil mais je vais me débrouiller. Reposez-vous. Je peux bien faire ça pour vous remercier de votre grande hospitalité, renchérit Touko.  

 

Puis elle disparut à nouveau dans la pièce voisine. Le couple se retrouva seul dans le salon, attendant impatiemment le retour de leur invité. Aucun des deux ne parla, ce qui eut pour seul effet d’accentuer un malaise déjà bien présent.  

Ryo avait définitivement perdu le goût de parcourir ses revues pourtant affriolantes car il sentait l’embarras et l’agacement de sa douce. Apparemment, elle lui en voulait toujours pour ses remarques cinglantes de ce matin, et de son comportement libidineux avec la cliente. C’est vrai qu’il y avait été un peu fort, alors qu’elle se remettait tout juste de son malaise. Mais il avait trouvé plus facile de se comporter comme d’habitude plutôt que de se montrer plus avenant et affectueux.  

 

De son côté, la cliente avait fini de préparer la tisane, la versant dans trois tasses bien distinctes. Elle ne tenait pas à les confondre. Puis, elle les disposa sur un plateau qu’elle trouva dans un placard. S’assurant que personne ne la surveillait, elle sortit un petit sachet de poudre de sa poche qu’elle déversa en infime quantité dans un des bols.  

 

« Tu verras, avec ça, dans quelques jours, tu n’auras plus le cœur à écraser ton bellâtre sous une stupide massue » pensa Touko, ravie que tout se passe comme elle l’entendait.  

 

Puis elle se dirigea vers le salon, satisfaite, prenant bien soin de ne pas renverser cette précieuse infusion.  

 

 


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