Capitolo 6 :: Confusion

Pubblicato: 16-08-07 - Ultimo aggiornamento: 05-07-19

Commenti: Tout d’abord, mes plus plates excuses pour ce long retard mais j’étais très occupée… Entre le retour des vacances, le boulot et mon futur appart, je sais plus où donner de la tête… Et bien, Mel, on peut dire que tu chauffes là :-) Mais vous découvrirez l’intrigue au fur et à mesure des chapitres… C’est déjà pas facile d’essayer de finir sur du suspense à chaque chapitre, alors pas question de vous dévoiler une miette... Non mais !! :-) Pour les reviews, je ne cesserais jamais de vous remercier car vos commentaires sont vraiment géniaux et oh combien précieux pour la motivation du rédacteur. Je dédie ce chapitre à toutes les personnes qui partagent cette passion pour City Hunter… Et à ma béta toujours aussi bienfaitrice. Merci à tous et bonne lecture. N’oubliez pas au passage de poster une review :-) Merci d’avance

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- C’est… C’est de ma faute. Je suis désolée de vous avoir réveillée. La casserole m’a bêtement échappé des mains, quelle étourdie je fais ! Reprit Kaori, la voix mal assurée, encore embarrassée par l’attitude équivoque de son partenaire à son égard.  

- Oh, ce n’est pas grave, s’empressa de la rassurer leur invitée. J’avais peur qu’il ne soit arrivé quelque chose. Quand j’ai entendu ce bruit assourdissant, j’ai cru que nous avions de la visite et j’ai tout de suite pensé à l’un de mes poursuivants. Autant dire que je suis rassurée que ce ne soit que ça, continua Touko visiblement soulagée mais pas pour les raisons auxquelles pensaient les deux nettoyeurs.  

Elle était ravie d’avoir dérangé City Hunter à priori affairé à une explication des plus sérieuses, à en juger par le regard perdu que Kaori posait sur Ryo quand elle avait pénétré dans la cuisine.  

Quelle aubaine pour elle ! Elle ne pouvait pas mieux tomber ! Interrompre de cette manière une discussion des plus brûlantes, laissant les choses ainsi en suspens entre eux était une occasion rêvée car après ça, leurs sentiments en seraient d’autant plus ébranlés. (Ndebéta : Mais que mijote cette Touko ?:( )  

Elle supposait que cette discussion houleuse était due à l’excursion de Kaori dans la cuisine vers 2h du matin puisqu’elle avait entendue une demi-heure après, la porte de Ryo s’ouvrir, même s’il avait pris toutes les précautions pour être des plus discrets possibles. Mais il ne l’avait pas été assez pour ses oreilles averties de professionnelle.  

Touko avait compris qu’il allait la rejoindre pour voir ce qui se passait et n’avait trouvé rien de mieux que de faire du bruit afin de contraindre le nettoyeur à regagner sa chambre. Et ça avait marché comme elle l’avait prévu.  

Une chose la confortait : ce réveil très matinal de Kaori dévoilait que son infusion commençait à donner ses premiers effets.  

« Alors comme ça, on fait de vilains cauchemars ? » Pensa Touko, amusée. (Ndebéta : Gr mais je vais me la faire moi cette bonne femme, droguer Kaori, pf :( )  

Elle s’avança vers le duo de nettoyeurs afin de feindre de les aider à nettoyer le carrelage encore ravagé par la chute de la casserole remplie d’eau.  

De son côté Ryo se sentait frustré et contrarié d’avoir été dérangé de la sorte car il avait vu le visage de Kaori s’ouvrir au dialogue pour se refermer tout aussitôt.  

Il n’avait pas aimé voir les yeux de sa belle effacés de la sorte car cela présageait un problème beaucoup plus profond qu’il ne l’aurait pensé.  

Il faudrait qu’il trouve un moyen pour s’expliquer de nouveau avec elle, mais une occasion pareille n’allait pas être facile à retrouver.  

« Quelle idiote de nous avoir dérangé à un moment aussi important. Il va falloir boucler au plus vite cette affaire car sinon, ça va devenir ingérable » Médita amèrement Ryo.  

Il en voulait à leur cliente alors qu’au fond il savait bien qu’elle n’y était pour rien. Par un malheureux concours de circonstance elle était arrivée au mauvais endroit au mauvais moment, voilà tout.  

Il ne devait s’en prendre qu’à lui-même car il ne savait que se compliquer la vie alors qu’il lui suffisait simplement de demander à parler à Kaori en privé. Mais il ne se sentait pas vraiment le courage d’affronter à nouveau le doux regard de sa belle. Enfin, pour le moment en tout cas. Il avait mis toute sa force pour arriver à lui parler tout à l’heure et cet échange l’avait complètement vidé.  

Après avoir rangé le désordre, ils prirent leur petit déjeuner en échangeant quelques futilités. Chacun était préoccupé à sa manière, affichant un intérêt forcé à la conversation.  

- Je vais sortir faire un tour auprès de mes informateurs, histoire de glaner des précisions sur cette affaire, lança Ryo tout en se levant de table. Et je préférerais que vous restiez ici avec Kaori en attendant. Je me sentirais plus tranquille ainsi, continua-t-il tout en affichant un regard qui ne laissait transparaître aucune discussion sur le sujet.  

Ryo était ennuyé de laisser ainsi sa partenaire mais il savait qu’il ne pourrait rien intenter ce matin. Alors, autant faire avancer cette affaire car pour le moment, ils n’avaient pas beaucoup de données.  

Cette histoire de poursuite était des plus banales. Il en avait déjà traité de semblables et n’avait jamais rencontré de problèmes particuliers. Il espérait que ça se passerait une nouvelle fois de la même façon.  

Il se rendit directement près de l’immeuble de leur cliente, profitant au passage du doux spectacle de corps féminins se tortillant au gré de l’humeur de chacune. Le soleil faisait une timide apparition, suscitant le besoin pour beaucoup de citadins de jouir de cette accalmie après un temps pour le moins tumultueux. Tout en scrutant les environs, il se rapprocha d’un vieil homme occupé à remettre de l’ordre dans ses instruments de travail.  

- Je compte sur toi pour redonner un coup de jeune à mes chaussures l’ancien, déclara Ryo tout en prenant place en face du vieux accroupi.  

- Aucune chaussure n’a de secret pour moi l’ami, répliqua le vieil homme.  

Alors que ce dernier s'employait au cirage du premier soulier, le nettoyeur questionna le vagabond sur un ton sérieux, tout en parlant de manière à garder un caractère confidentiel à la conversation:  

- Du nouveau depuis hier ?  

- Rien d’intéressant et personne ne lui a rendu visite, répondit l’indic.  

- Je m’en doutais.  

- Dès que quelque chose d’intéressant se pointe, tu en seras le premier informé.  

- Ok. Continue à garder un œil, répondit Ryo tout en se relevant car le vieux venait de finir son deuxième soulier aussi parfaitement que le premier.  

Le nettoyeur lui tendit un billet qu’il s’empressa de prendre, puis il s’éloigna du vétéran.  

Il n’était guère plus avancé par cette entrevue mais il sentait que ces personnes, quelles qu’elles soient, viendraient visiter l’appartement de leur cliente. Il fallait juste faire preuve de patience.  

Ne sachant plus trop quoi faire pour ce matin, il décida de rendre visiter à son ami Umibozu.  

Poussant la porte du Cat ‘s Eyes, il observa brièvement le contenu de la salle qui d’ailleurs accueillait toujours aussi peu de clients avant de se jeter corps et âme sur la ravissante jeune femme s’activant à l’arrière comptoir.  

Habituée à cette attitude tumultueuse du nettoyeur, Miki brandit devant elle un plat en aluminium dans lequel le visage de Ryo finit sa course.  

- Décidément tu ne t’arrêteras donc jamais, lui lança la jeune femme avec une pointe d’agacement  

- Pourquoi es-tu aussi méchante avec moi ? Répliqua plaintivement Ryo. Tu pourrais faire des efforts et être un peu plus douce avec moi.  

- Tu n’as qu’à demander à Kaori pour la douceur, rétorqua Umibozu qui s’était rapproché de sa femme afin de la protéger d’une éventuelle nouvelle attaque de son ami.  

- Tu veux ma mort ? Elle ne sait faire preuve que de violence à mon égard, gémit Ryo.  

- Vu comment tu la traites, c’est plus que normal, répliqua Miki énervée. A cause de tes agissements, Kaori perd chaque jour un peu de sa joie de vivre. Je l’ai eu au téléphone tout à l’heure et elle semblait anéantie. Elle essayait de le cacher mais j’ai bien sentie que ça n’allait pas fort.  

- Et voilà ! C’est encore et toujours de ma faute. Elle est libre ! Je ne l’empêche pas de sortir, de faire des rencontres. Mais que veux-tu ? Avec son physique difficile de garçon manqué, je comprends qu’elle finisse par avoir le cafard. C’est vrai que c’est rebutant au premier regard, mais on s’y habitue avec le temps, conclut le nettoyeur tout en affichant un air indulgent. (Ndebéta : Mais je vais lui apprendre moi à dire ca, viens un peu par là Ryo !:( )  

- Tu es vraiment ignoble, Ryo ! Je me demande comment fait Kaori pour te supporter ! le blâma la jeune femme avant de disparaître à l’arrière du commerce.  

- Qu’est-ce qui t’amène ici ? Reprit Umibozu tout en essuyant la vaisselle.  

- Depuis hier nous sommes sur une nouvelle affaire et pour le moment, on ne peut dire que je ne progresse beaucoup, répondit Ryo en affichant un air plus sérieux. Je suis passé voir un de mes indics et il n’a rien trouvé.  

- Et c’est quoi cette fois-ci ? Questionna Umibozu.  

- Le témoin d’un règlement de compte… Une femme.  

- Une ? Ca ne doit pas faire les affaires de Kaori, demanda le mari de Miki.  

- Bah… Elles ont l’air de ne pas trop mal s’entendre. Ce qui m’ennuie, c’est que je ne sais pas par où commencer. J’ai très peu d’éléments pour le moment. Pourtant, j’aimerais bien boucler cette affaire rapidement mais ça ne va pas être facile…  

- Une raison pour cet empressement ?  

- Hummm… Je sens que Kaori traverse une mauvaise passe… C’est sans doute dû à ce temps déprimant, répondit Ryo d’un air lasse. (Ndebéta : Le temps, il a bon dos le temps :( )  

Le nettoyeur se maudit au fond de lui car il savait parfaitement que le temps n’était pas la principale raison de l’humeur de sa partenaire.  

Un long silence s’installa entre les deux hommes.  

- Bon allez, je retourne voir ce qu’elles font, acheva le nettoyeur tout en se levant.  

Alors qu’il s’apprêtait à sortir, il se retourna et lança :  

- Au passage, si t’as des infos sur une certaine Touko Mukagami, fais-moi signe.  

Refermant la porte sur ces paroles, il s’éloigna du Cat’s Eyes, pensif et les mains dans les poches.  

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