Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 7 :: Piquée à vif

Pubblicato: 16-10-07 - Ultimo aggiornamento: 08-07-19

Commenti: Bonjour à tous. Avant toute chose, je tiens à dire que je suis vraiment désolée du retard: 2 mois pour poster un nouveau chapitre, c'est pas terrible!! Enfin, les aléas de la vie, les semaines passent et le temps avec lui... Mais promis, je vais me ratrapper... J'ai même pris un peu d'avance sur le chapitre 8 :-) Merci encore pour toutes vos reviews toujours aussi authentiques. J'espère que ce nouveau chapitre vous fera vibrer, même si je le trouve assez moyen. En entendant vos commentaires, bonne lecture et thanks pour tout :-)

 


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Pendant ce temps les deux jeunes femmes étaient restées à l’appartement comme l’avait exigé Ryô. Elles en avaient profité pour faire plus ample connaissance, ce qui avait eut pour effet de changer un peu les idées à Kaori. Après la nuit difficile qu’elle avait passée cela lui faisait le plus grand bien.  

 

- Parlez-moi un peu de votre travail : vous êtes assistante de direction, c’est bien ça ?  

- Oui, pour une entreprise privée. Je m’occupe de la paperasse, des prises de rendez-vous… Comme beaucoup de personnes qui travaillent dans un bureau. Rien à voir avec votre travail c’est certain, mais je prends plaisir à aller travailler. Alors je me dis : tant que je vais au travail avec entrain, c’est que j’ai fait le bon choix. Vous n’êtes pas d’accord avec moi ?  

- Si bien sûre, répondit la nettoyeuse. Avec le temps qu’on passe chaque jour à notre travail, il est indispensable d’aimer ce que l’on fait. Je suis complètement d’accord avec vous. Mais dites-moi, je change de sujet : pourquoi n’êtes-vous pas retournée voir la police ?  

- Si, j’y suis retournée dès l’instant où je me suis sentie suivi, mais j’ai vite déchanté : ils ne me prenaient toujours pas au sérieux, confia Touko tout en prenant soin d’afficher une mine compréhensive.  

- La police est submergée de travail, en ce moment, ça ne m'étonne même pas. Ne vous inquiétez pas, lança Kaori tout en posant une main réconfortante sur celle de leur cliente, nous résoudrons cette affaire rapidement et tout rentrera dans l’ordre pour vous.  

 

Le repas était presque prêt. Ryô n’allait pas tarder à revenir car il manquait rarement un repas, surtout quand ils avaient de la compagnie, qui plus est, féminine.  

 

- A votre tour de me parler un peu de vous, enchaîna leur cliente.  

- Eh bien…Je n’ai pas grand-chose à raconter, vous savez… La routine du boulot, rien de très passionnant en fait, reconnut la nettoyeuse avec un petit sourire gêné.  

- Pas passionnant ? Avec le travail que vous faites ? Que devrais-je dire alors… Mais c’est sûr que votre travail ne doit pas être facile tous les jours, reprit Touko, tout en adressant un regard des plus complaisant à Kaori.  

- Comme dans tout travail, sans doute. Il y a des hauts et des bas.  

- Oui, c’est certain. Et votre ami n’a pas l’air de vous rendre la vie facile, je me trompe ? Ajouta l’interlocutrice de Kaori, tout en scrutant la moindre réaction de la jeune femme.  

- Il a un caractère de cochon c’est vrai mais au fond c’est quelqu’un de bien, affirma cette dernière, ses pensées tournées vers son partenaire.  

- En tout cas, partager un appartement avec un homme aussi séduisant qui n’est pas votre petit ami doit vous attirer toute sorte de remarques. Et votre famille ne doit pas déroger à la règle, je suppose, renchérit la cliente, cherchant à mettre le doigt sur ce qui faisait mal.  

Elle avait assez étudié le profil de la nettoyeuse pour connaitre les sujets épineux. Et à voir la mine qu’affichait Kaori, elle avait fait mouche.  

Kaori ne peut réprimer un léger pincement au cœur, force de constater que sa relation était tellement platonique avec Ryo que la plupart de leurs clientes ne voyaient pas l’once d’un sentiment entre eux.  

- Ma famille compte beaucoup pour moi, vous savez. Je ne sais pas ce que je serais sans elle. Je me sentirais tellement misérable s’il lui arrivait quoi que ce soit par ma faute. C’est pour cette raison que je n’ai rien dit à personne. J’ai… j’ai déjà perdu ma grande sœur il y a quelques années, enfin, c’était ma demi-sœur, et je ne veux pas revivre un drame pareil, se confia la cliente tout en plantant un regard bouleversant sur la jeune femme.  

Bon sang, elle avait mis le paquet, ce coup-là. Elle sourit intérieurement à ce constat. De son côté, Kaori eut un mal fou à contenir cette vague inattendue d’émotions qui déferlait en elle telle un tsunami. Cette histoire lui rappelait tellement la sienne. Comme elle devait encore souffrir aujourd’hui. Elle se sentait tellement mal d’avoir jugé si rapidement leur cliente. Pour se rattraper, elle s’emploierait à être plus gentille par la suite.  

- Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça, pardonnez-moi, sanglota Touko.  

- Vous n’avez pas à vous excuser. Vous savez, moi aussi j’ai vécu la perte d’un être cher et je sais à quel point il est difficile de vivre après un tel drame. Mais la vie continue et il faut aller de l’avant. Et puis, les personnes aimées disparues nous accompagnent, dans notre cœur et nos souvenirs. Et ça nous rend plus fort, sourit sincèrement Kaori tout en posant une main réconfortante sur l’épaule de la jeune femme.  

- S’il vous plait, ne le dites à personne, je déteste voir ce regard chargé de pitié dans les yeux des autres, implora presque la cliente.  

- Ne vous inquiétez pas, cela restera entre nous. Ce sera notre secret.  

 

La sonnerie du téléphone retentit soudain dans l’appartement, faisant sursauter les deux jeunes femmes. Kaori mit un moment à réagir, perdue dans ses pensées et les souvenirs douloureux que sa conversation avec Touko avait ravivé.  

Après plusieurs sonneries, la nettoyeuse émergea de sa torpeur et se précipita enfin sur le téléphone en espérant que la personne à l’autre bout du fil n’ait pas déjà raccroché.  

 

- Allo ?!  

- …  

- Allo ?! Qui est à au bout du fil ? Questionna-t-elle, soudain sur la défensive face au mutisme évident de son interlocuteur.  

- …  

- Si c’est une plaisanterie, elle est de très mauvais goût… Ou vous parlez, ou je raccroche !  

 

Alors qu’elle s’apprêtait à raccrocher, elle entendit un rire cynique ponctué d’une respiration bruyante qui lui glaça le sang instantanément. Elle pouvait sentir l’aura hostile qui entourait cet individu.  

 

- Qu’est-ce que … Balbutia-t-elle.  

- Alors comme ça la petite souris pensait être à l’abri... Mais sa cachette est découverte…  

 

Un rire lugubre s’éleva de nouveau, puis le combiné fut raccroché brutalement.  

Un peu perdu par cet échange, la tonalité résonna quelques instants à l’oreille de Kaori avant que celle-ci ne raccroche à son tour.  

- Ça n’a pas l’air d’aller, demanda Touko à la nettoyeuse.  

- A priori votre poursuivant veut nous faire savoir qu’il sait que vous êtes ici, lança la jeune femme agacée par ce coup de fil.  

Kaori était dépitée : ce type semblait avoir une sacrée longueur d’avance.  

La cliente afficha une mine des plus déconfite, terrorisée de savoir que son ennemi avait déjà eu connaissance du lieu où elle avait trouvé refuge.  

C’est ce moment-là que choisit Ryo pour faire son entrée. A peine avait-il passé la porte qu’il sentit tout de suite cette tension palpable annonciatrice d’un événement perturbateur.  

Il fixa intensément sa belle, la questionnant du regard. Il comprit en un rapide coup d’œil qu’il n’était question que d’un simple coup de téléphone, voyant le regard perdu et apeuré de leur cliente sur le combiné.  

- Bah, c’est un simple appel qui vous met dans cet état ? déclara Ryo tout en s’affalant sur le canapé. Et que t’a raconté ce type ? continua Ryo tout en plantant un regard interrogateur dans celui de sa partenaire.  

- Pas grand-chose, vu qu’il ricanait et respirait bruyamment. Mais il a dit quelque chose du genre : « alors comme ça, la petite souris pensait être à l’abri… Mais sa cachette est découverte » lança Kaori sur un ton voulu mélodramatique. Puis il s’est mis à ricaner bêtement avant de raccrocher, termina la jeune femme.  

Le nettoyeur ne put réprimer un sentiment de fierté face à sa belle qui racontait son échange avec une pointe d’humour afin de dédramatiser la scène, alors que cet appel avait dû sans doute la déstabiliser quelque peu.  

- Au moins, ce coup de fil a le mérite de nous apprendre que votre poursuivant sait que vous êtes là… Du coup, il a perdu son effet de surprise. Pfff… Il croit sans doute nous faire peur, mais il ne doit pas savoir encore à qui il a affaire, rétorqua Ryo. Il regrettera son appel quand il aura gouté au canon de mon magnum.  

 

 


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