Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 8 :: Cœur sombre

Pubblicato: 26-10-07 - Ultimo aggiornamento: 08-07-19

Commenti: Coucou tout le monde :-) Merci pour vos reviews toujours aussi merveilleuses. Comme promis, voici un nouveau chapitre, histoire de me faire pardonner de la longue attente pour le post précédent. J'espère que cette maj vous plaira. Je prends toujours autant de plaisir à écrire, c'est déjà ça :-) Bonne lecture à tous. Petit message pour ma bêta du coeur: Merci :-) Et pensez à me dire vos impressions à la lecture de ce chapitre. Thanks :-)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

Le repas s’était déroulé dans une ambiance assez pesante. Ryô avait pourtant fait de son mieux pour amener une atmosphère plus détendue autour de la table, mais Touko semblait préoccupée.  

Le restant de l’après-midi, Ryo passa le plus clair de son temps à donner des coups de fil à ses multiples informateurs, espérant de la sorte glaner quelques informations lui permettant d’orienter sa recherche. Il ne souhaitait pas laisser les deux jeunes femmes livrées à elles-mêmes, c’était bien trop risqué !  

Il espérait en son fort intérieur que ce sale type se manifeste à nouveau. Malheureusement, le téléphone resta muet et aucun événement inhabituel ne survint.  

Il était clair à présent que ce mystérieux coup de fil n’était qu’un avertissement, ni plus, ni moins.  

 

Le soir arriva rapidement, plongeant la ville dans une ambiance obscure et glaciale. Le vent paraissait prendre un malin plaisir à balayer chaque recoin de rue, obligeant les passants à se couvrir chaudement. L’automne semblait rendre son dernier souffle, battu par un hiver qui s’annonçait des plus rudes.  

 

Comme la veille, Touko avait préparé une tisane après le dîner pour la petite troupe. Avant de l’amener au salon, elle n’oublia pas de glisser une pincée de sa poudre dans la tasse de Kaori tout en vérifiant que personne ne la surveillait et pénétrant dans le séjour, elle déposa sur la table le plateau du précieux breuvage.  

L’ambiance pesante de l’après-midi s’était quelque peu dissipée.  

 

- Merci Touko pour cette tisane. C’est si agréable de boire cette douce boisson chaude avant d’aller dormir, avoua la nettoyeuse en portant le nectar à ses lèvres. Vous allez nous donner de mauvaises habitudes à vous occuper de nous de la sorte.  

- Oh mais ça ne me dérange pas au contraire. Au moins je me sens un peu utile. Et puis avec ce temps froid c’est d’autant plus appréciable…Et ça réchauffe les cœurs, répondit la cliente avec un sourire sincère. D'ailleurs je promets d’en préparer tous les soirs tant que cette affaire ne sera pas réglée.  

- Et bien, nous allons être gâtés, s’enjoua faussement Ryo qui n’apprécié pas vraiment ce genre de breuvage. Mais il ne tenait pas à vexer leur cliente.  

 

« Tu ne crois pas si bien dire, monsieur le bellâtre » Pensa Touko.  

 

- Je ne sais pas pour vous mais cet appel téléphonique m’a un peu perturbé. J’espère que je vais arriver à trouver le sommeil, confia la jeune cliente. De savoir qu’ils connaissent cet endroit m’angoisse quelque peu, pas vous ?  

- Nous avons l’habitude. Ce genre de situation est courant pour nous vous savez. Mais ne vous inquiétez pas, nous veillons sur vous, répondit Ryô confiant tout en lui adressant un petit clin d’œil. (Ndebéta : Je trouve ça bizarre qu’il soit aussi sur de lui tout de même, Ok c’est Ryo mais, bon son domicile est loin d’être inviolable…) Et puis, si ça peut vous rassurer, vous pouvez dormir dans ma chambre comme ça vous vous sentirez en toute sécurité. (Ndebéta : Ben tiens ça m’étonnait qu’il soit si calme aussi, chassez le naturel, il revient au galop ;)  

 

Même si Ryô feignait un air sérieux, son attitude de pervers ne laissait aucun doute possible ce qui n’échappa à personne et surtout pas à sa partenaire. Sa massue commençait d’ailleurs à la démanger mais la réponse de la jeune secrétaire la coupa net dans sa réflexion.  

 

- Euh, et bien… Je vais essayer de dormir dans ma chambre mais si le sommeil n’arrive pas, je promets de venir vous rejoindre, enfin, si ça ne dérange pas Kaori, reprit Touko tout en dirigeant son regard vers l’intéressée.  

- Keuf… Euh… Non… Bien sûr que non, répliqua Kaori visiblement ennuyée et manquant de s’étrangler alors qu’elle buvait sa tisane.  

 

La nettoyeuse ne s’attendait pas à une telle réplique de la part de leur cliente. Elle perdit pied quelques instants et réussit à se ressaisir aussitôt, surprise elle-même de pouvoir aligner une phrase après l’affront qu’elle venait de subir.  

 

- Mais je vous recommande vivement de rester dans votre chambre, vous y serez plus en sécurité. C’est un conseil d’amie, croyez-moi, insista Kaori.  

 

Elle n’avait rien trouvé de mieux à dire. Quelle idiote ! Et puis, que pouvait-elle faire si la cliente elle-même était d’accord pour rejoindre son partenaire dans la nuit en cas de problème ? Sa massue servait à freiner les ardeurs de Ryô et non celles des clientes.  

Elle se sentit soudain impuissante face à cette possible visite nocturne de Touko dans la chambre de son coéquipier.  

Quelle ironie du sort, décidément !  

 

Se sentant soudain lasse, et terminant rapidement sa tasse de thé, Kaori prit congé et se dirigea promptement vers l’escalier afin de rejoindre sa chambre le plus rapidement possible. Une boule était en train de se former au fond de sa gorge et elle sentit qu’elle ne pourrait contenir plus longtemps les larmes qui menaçaient de couler. Ses yeux s’embuaient déjà alors qu’elle avait à peine atteint l’escalier.  

Cette soudaine fatigue de sa partenaire alerta Ryô. Il la connaissait suffisamment pour savoir que ce départ précipité n’annonçait rien de bon. Mais que pouvait-il faire ?  

 

Peu de temps après, Ryô et Touko rejoignirent leurs chambres respectives, tous deux plongés dans leurs pensées.  

 

Une fois que Kaori avait regagné sa chambre, elle en ferma hâtivement la porte afin de garder sa triste intimité pour elle. S’adossant contre cette dernière, elle se laissa glisser le long du battant, ses larmes inondant son beau visage.  

Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? Pourquoi pleurait-elle à chaque contrariété rencontrée ? Ce n’était pas la première fois qu’elle réagissait d’une manière un peu trop excessive. Sa maîtrise d’elle-même semblait lui échapper dernièrement.  

 

Elle ressentit comme une douleur sournoise croître dans son esprit et gagner tout son être, comme un poison s’insinuant dans ses veines.  

 

Il fallait qu’elle reprenne le contrôle d’elle-même, elle ne supportait pas de paraître aussi fragile et faible aux yeux de son partenaire.  

Après tout, si la cliente rejoignait Ryô dans la nuit elle dormirait sans doute sur le canapé, ou Ryô prendrait lui-même le canapé. Et admettons qu’elle dorme dans son lit, elle avait assez confiance en son partenaire pour savoir qu’il ne profiterait pas de la situation. Enfin, c’est ce qu’elle voulait croire au plus profond de son être. (Ndebéta : Mouais moi je ne parierais pas là- dessus lol)  

 

Le désespoir la gagna d’autant plus en s’imaginant Ryô dans les bras de Touko, partageant son intimité avec cette femme. Aurait-elle un jour droit à un peu d’amour ?! Pourtant elle n’était pas gourmande, elle se contentait et se contenterait du peu qu’on voudrait bien lui accorder.  

Toutes ces années à attendre un changement de comportement de Ryô à son égard avaient fini par l’épuiser.  

Elle n’en pouvait plus de cette souffrance qui déchirait tout son être. Son cœur semblait ne plus pouvoir en supporter d’avantage, débordant d’un trop plein de tristesse accumulé durant ces six dernières années. Depuis la mort de son frère en fait…  

A cette pensée, les images de la nuit passée lui revinrent de plein fouet en mémoire et elle eut la sensation de sombrer peu à peu dans les méandres des profondeurs sournoises de la nuit.  

 

Mais elle devait se ressaisir rapidement. Il ne fallait pas qu’elle se laisse ronger par l’anéantissement et la désolation.  

Kaori se dirigea nonchalamment vers la fenêtre et l’ouvrit doucement, humant l’air frais à pleins poumons. Ce renouveau d’oxygène lui fit du bien. Ses cheveux ondoyèrent au rythme du vent sur son visage, fouettant sa peau encore humide des larmes qu’elle avait versé. Elle ferma les yeux et laissa cet air revigorant s’emparer de son être et panser les blessures de son pauvre cœur.  

 

Elle resta ainsi plusieurs longues minutes malgré la nuit fraîche. Sa peau martyrisée par le froid cinglant du vent commença à se recouvrir de frissons violents. Sentant qu’elle avait en partie repris le contrôle d’elle-même, elle referma délicatement la fenêtre, ne voulant pas montrer à son partenaire au travers d’un bruit malvenu qu’elle ne dormait pas encore.  

 

A près d’un kilomètre de là un homme avait assisté à toute la scène. Il profita de l’occasion pour se délecter du spectacle de la jeune femme accoudée à la fenêtre. Il n’avait rien perdu de ce tableau magnifique d’une créature à bout de souffle luttant contre un esprit torturé par la détresse. Une vision alléchante qui avait eu pour seul effet de le stimuler davantage.  

Même après que la jeune femme ait éteint la lumière de sa chambre, il resta un certain moment à observer sa fenêtre à travers ses puissantes jumelles dont il venait d’activer le mode infrarouge, espérant déceler un possible mouvement de Kaori.  

Puis voyant que la nuit avait définitivement gagné la petite pièce, il abaissa ses jumelles et se fondit dans l’obscurité.  

 

Ryo n’avait pas encore trouvé le sommeil, trop perturbé par la retraite précipitée de sa belle et par cette affaire au point mort. Il allait devoir redoubler ses efforts pour faire avancer ce travail et pouvoir ainsi le terminer au plus vite.  

 

Et puis, il y avait Kaori. Elle paraissait plus sensible que d’habitude et ses réactions ne lui ressemblaient pas. Elle était dans l’excès, comme si le moindre obstacle rencontré prenait une dimension exagérée. Il ne la reconnaissait pas. Plongé dans ses pensées, il sentit un léger changement du flux de l’air qui lui fit savoir que Kaori ne dormait toujours pas : elle venait d’ouvrir sa fenêtre. Encore une attitude qui le confortait sur le fait que quelque chose clochait.  

Perdu dans ses réflexions, il fut soudain saisi d’une sensation étrange. Un léger picotement le gagna au niveau de la nuque, signe annonciateur d’un mauvais présage.  

Il eut le sentiment que quelqu’un les observait, même si ce sentiment semblait très lointain, presque impalpable.  

En peu de temps il se retrouva derrière la fenêtre et scruta les environs avec une grande minutie, détaillant chaque coin sombre de la nuit, mais rien n’éveilla son attention pourtant à l’affût.  

Au bout de quelques secondes, cette sensation le quitta aussi vite qu’elle était venue.  

 

Il resta pourtant ainsi à observer la pénombre de la nuit un long moment avant de se décider à rejoindre son lit, préoccupé et surtout agacé par cette étrange impression.  

Il n’aimait pas se sentir épié de la sorte et il allait y remédier.  

 

 


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