Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 10 :: Réchauffement des cœurs

Pubblicato: 11-12-07 - Ultimo aggiornamento: 09-10-20

Commenti: Coucou :-) Milles merci pour toutes vos reviews: je ne m'attendais pas à en lire autant!! Merci aussi aux nouvelles lectrices qui ont pris le temps de me laisser un commentaire au passage: Milkaly, Nakite, Kaori4ever, Moon47, Eliane. Et un merci particulier pour ma bêta, toujours aussi irréprochable :-) Voici (enfin!) le chapitre 10 qui j'espère vous plaira tout autant que les autres... J'attends vos réactions avec impatience. Merci pour toutes cette motivation que vous me donnez. Bonne lecture. Bizz :-)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

Après un rapide inventaire du salon, il apparut que l’attaque avait occasionnée peu de dégâts matériels : Quelques coussins éventrés et un pan de mur criblé de balles qu’il faudrait réparer mais ça se limitait à ça. Il y aurait un peu de rangement à faire, mais sans plus.  

 

Cela faisait maintenant un quart d'heure que Kaori s’était enfermée dans la salle de bains. Elle avait enfin réussi à panser sa blessure du mieux qu’elle pouvait avec ce dont elle disposait sous la main. Pas facile de se soigner et d’appliquer un pansement seule lorsqu’une partie de la blessure vous est masquée au regard. Et puis cette plaie la faisait de plus en plus atrocement souffrir. Au départ, elle n’avait ressenti que de petits picotements mais ces derniers s’étaient peu à peu intensifiés jusqu’à en devenir insupportables.  

 

La jeune femme avait bien pensé à prendre un cachet contre la douleur mais l’armoire à pharmacie était désespérément vide. Elle allait donc devoir serrer les dents sans broncher.  

 

Malgré ce mal lancinant, Kaori était restée prudente. Ainsi, avait-elle pris soin de mettre tout ce qu’elle avait utilisé pour nettoyer sa plaie dans un petit sac qu’elle garderait avec elle afin de le jeter dans sa chambre. Elle n’aurait pas pris le risque de jeter tout ça dans la poubelle de la salle de bains car Ryo pouvait tomber dessus par mégarde. Et pour expliquer le temps passé dans la petite pièce, elle actionnait de temps à autre la douche afin de faire croire qu’elle se lavait.  

La jeune femme devait se montrer plus rusée que son partenaire ou bien il finirait par se douter de quelque chose et ça, elle ne voulait à aucun prix. (Nbéta : Pauvre Kaori, et ce nigaud qui n’a pas remarqué qu’elle était touchée lol )  

 

Son haut de pyjama avait été nettoyé à la hâte par un nouveau produit aux résultats miracles si l’on en jugeait par les explications au dos du paquet et Kaori fut ravie de constater que le résultat était à la hauteur de ses attentes.  

 

Tout en s’activant dans la petite pièce, elle écoutait les bruits du salon en priant pour que Ryo et cette cliente partent se coucher rapidement même si cela signifiait qu’ils partageraient le même lit.  

Mais à son grand désespoir, ils n’avaient pas l’air pressés de monter se coucher.  

 

Vérifiant une dernière fois que tout était en ordre et n’oubliant pas de parfumer au passage la pièce afin de cacher la moindre odeur de sang aux narines plus qu’exercées du nettoyeur, elle sortit et se dirigea le plus naturellement possible vers sa chambre tout en lançant un « Bonne nuit » enjoué aux occupants du séjour. Elle remarqua au passage que Ryo se tenait non loin de la salle de bain et espérait secrètement qu’il n’ait rien entendu de son manège. Mais à la vue de cet éternel air de débile qu’il affichait toujours, elle n'avait visiblement aucune crainte à avoir.  

 

- Ah bah, c’est pas trop tôt ! Je commençais à me demander si tu ne t’étais pas endormie dans la salle de bains. T’es pas toute seule, ici, je te rappelle, s’écria son partenaire à son encontre alors qu’elle se dirigeait déjà vers sa chambre.  

 

Soudain son visage s’assombrit, juste l’espace de quelques secondes puis il afficha de nouveau son air sérieux et se tourna vers leur invitée :  

 

- Vous devriez prendre vous aussi une douche. Ça vous fera du bien, lança-t-il.  

 

- Euh…Oui, pourquoi pas…Ça me détendra sûrement, répondit Touko surprise.  

 

Touko se rendit rapidement dans sa chambre pour prendre quelques affaires de rechange mais alors qu’elle s’apprêtait à pénétrer à son tour dans la salle de bains, elle s’aperçut que Ryo la suivait. L’air de rien, elle s’introduisit dans la pièce ravie de la tournure que prenait cette nuit. Elle avait trouvé le moyen de s’inviter innocemment dans la chambre de ce bellâtre, et maintenant, il voulait se doucher avec elle.  

« Cet idiot ne se rend même pas compte à quel point il me facilite la vie » Pensa Touko.  

 

Mais son euphorie momentanée retomba rapidement lorsqu’elle sentit que le nettoyeur n’était plus derrière elle. Se retournant à la hâte, elle le vit dans le salon à son grand étonnement.  

Affichant un sourire forcé, elle referma la porte, énervée que les choses ne se passent pas comme elle l’aurait voulu. Mais ce n'était que partie remise.  

 

Dans sa chambre, Kaori était exténuée autant par son manque de sommeil qu’elle ressentait de plus en plus que par cette douleur lancinante qui la faisait horriblement souffrir.  

Et puis l’idée que son partenaire partage sa chambre avec leur cliente était loin de la faire sauter au plafond.  

La jeune femme ne se faisait pas beaucoup d’illusion : Elle ne réussirait pas à fermer l’œil de la nuit en sachant ce qui allait se produire dans la chambre de son partenaire. Rien qu’à cette pensée, elle en éprouva une soudaine nausée et s’allongea rapidement.  

 

- Tu crois te jouer de qui ? Souffla Ryo adossé au chambranle de sa porte, la détaillant du regard.  

 

A ces mots, Kaori qui, trop plongée dans ses sombres pensées n’avait pas du tout entendu son approche tressaillit et releva la tête.  

 

- Ryo, je…Commença-t-elle troublée de se retrouver ainsi face à lui.  

- Tu devrais savoir depuis le temps que mes sens sont bien plus développés que chez la plupart des gens, continua le beau brun tout en s’avançant vers elle.  

 

Il plongea ses sombres prunelles dans ceux de sa belle tout en continuant sa progression les mains dans les poches. Le cœur de Kaori s’accéléra sous cette attitude sure et sereine qu’affichait son partenaire.  

Elle ne put détacher ses yeux du regard envoûtant de cet homme qui savait la mettre dans tous ses états.  

 

- Tu aurais dû te douter que l’odeur du sang ne peut pas m’être caché par quelque parfum que ce soit… ajouta-t-il.  

 

Il se tenait maintenant planté en face d’elle, la surplombant de son imposante stature.  

Zut ! Elle n’aurait jamais pensé qu’il découvrirait sa supercherie aussi vite !  

Mais pourquoi la regardait-il de la sorte ? Elle avait l’impression que son cœur allait exploser, tellement il résonnait dans tout son être.  

 

- Je crois que tu me dois des explications, lâcha-t-il tout en intensifiant son regard.  

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Et de quel droit rentres-tu dans ma chambre sans même frapper à la porte ? Je te signale qu’il est déjà très tard et que j’aimerais bien dormir. Alors, laisse-moi tranquille ! Lança Kaori le rouge aux joues.  

 

Elle n’en revenait pas d’avoir réussi à garder son calme alors que tout son corps vibrait toujours.  

 

- Je n’ai pas de temps à perdre, alors ne me prends pas pour un imbécile !  

 

Lui saisissant doucement mais fermement le poignet, il l’obligea à se relever. Elle se retrouva tout proche de lui, suffisamment pour sentir la chaleur enivrante que dégageait sa peau et qui la grisa comme jamais !  

Avant même qu’elle ne réagisse, il lui retroussait les manches de son sweet afin de vérifier qu’elle n’était pas blessée aux bras.  

Percevant une petite grimace de douleur alors qu’elle se débattait de son emprise, il se permit contre toute attente de soulever succinctement son haut de pyjama, dévoilant ainsi le grossier pansement que la jeune femme avait pris soin de faire quelques minutes auparavant.  

Blessée dans son orgueil de femme prise en faute elle baissa les yeux, trop gênée pour croiser à nouveau son regard.  

 

A la vue de ce bandage de fortune qui commençait à être à nouveau taché de sang, il frémit un cours instant et réalisa que par sa faute elle aurait pu y rester.  

Il fulmina contre lui-même et contre son manque de professionnalisme évident.  

 

- Et ça, c’est quoi ?! Tu peux m’expliquer ? La gronda-t-il, perdant un peu de son sang-froid devant le corps meurtri de sa belle.  

- Je…Répondit la jeune femme d’une toute petite voix.  

 

Ryo comprit qu’elle était suffisamment embarrassée et que ce n’était vraiment pas le moment d’en rajouter. Et puis, il n'avait pas beaucoup de temps devant lui.  

 

- Je vais te refaire ce pansement. En plus, je me demande si tu as bien tout désinfecté, continua-t-il. Assis-toi, je reviens.  

 

Abasourdie par le ton doux mais autoritaire dont faisait preuve Ryo, elle s’assit, non pas pour lui obéir mais pour soulager ses jambes qui s’étaient mises à trembler nerveusement.  

A peine s’était-elle posée qu’il était déjà de retour. Elle reconnut le kit de soin qu’il cachait sous son lit en cas de besoin urgent et remarqua qu’il avait pris soin de fermer à clef la porte de la chambre derrière lui, afin de ne pas être importuné par leur cliente.  

 

Frôlant du bout des doigts son bandage de fortune, il la sentit sursauter et constata que ce simple contact procurait à la jeune femme une légère grimace de douleur.  

Aussi, s’appliqua-t-il à mettre toute la tendresse et la douceur dont il était capable dans ses gestes, afin de faire souffrir le moins possible sa belle alors qu’il défaisait son pansement. Satisfait d’avoir réussi ce travail minutieux, il découvrit enfin la blessure de sa partenaire et fut surpris de la profonde brûlure laissée par la balle dans sa chair.  

Kaori devait endurer un vrai supplice et n’en laissait rien paraître. Ryo fut très fier du courage dont elle faisait preuve et lui lança un regard qui en disait long.  

 

- Je vais soigner tout ça et plus rien ne paraîtra d’ici quelques jours, lui souffla-t-il avec un sourire ravageur dont il avait le secret.  

 

Kaori ne put lui répondre, trop bouleversée par ses attentions à son égard. Mais la rougeur de ses joues et son attitude confuse lui montra qu’elle était reconnaissante de ce qu’il faisait pour elle.  

 

Alors qu’il se concentrait à cette tâche minutieuse, un bruit de pas se fit entendre annonçant l’arrivée imminente de leur cliente. Cette dernière cherchait les deux nettoyeurs et plus particulièrement Ryo.  

 

- Où êtes-vous, Monsieur Saeba ?! S’écria Touko alors qu’elle s’immobilisa devant la porte close de la chambre de Kaori.  

 

Il sentit le corps de sa partenaire frémir au son de la voix de leur cliente.  

 

- Allez-vous reposer. Je n’en ai pas pour longtemps et j’arrive, répondit Ryo suffisamment fort pour se faire distinctement entendre.  

 

De l’autre coté de la porte, Touko demeura silencieuse quelques secondes puis découvrant que celle-ci était fermée à clef, demanda :  

 

- Vous êtes sûr que ça va ?! Je peux vous aidez ?!  

- Non, ça ira. Allez dormir, je ne suis pas loin, ne vous inquiétez pas, reprit le nettoyeur conscient que cet échange mettait sa belle dans tous ses états.  

- Ah… Bon… Comme vous voudrez… Ne soyez pas trop long, alors !  

 

Et ils entendirent Touko s’éloigner et monter à l’étage et, à en juger par les lattes du plancher qui grinçaient sous ses pas, pénétrer dans la chambre du nettoyeur au grand désarroi de Kaori.  

 

- Ça va sans doute piquer un peu, dit Ryo à sa partenaire alors qu’il s’apprêtait à désinfecter la plaie. (nbéta : J’aime bien moi quand il est aux petits soins pour elle )  

 

Mais il vit qu’elle ne l’écoutait pas. Ses yeux si brillants il y a quelques minutes à peine paraissaient si vides à présent. Ce constat lui resserra le cœur mais il ne pouvait hélas rien faire pour apaiser ses tourments.  

Le contact du désinfectant la fit grimacer, la ramenant l’espace d’un court instant à sa chambre, reprenant conscience que son partenaire se tenait à ses côtés, occupé à panser sa blessure.  

Mais son esprit repartit très vite dans la pièce du dessus où elle pouvait imaginer la cliente dans le lit de son partenaire, attendant sa venue. Cette pensée la fit frissonner d’effroi et une boule d’angoisse commença à grandir au fond de sa gorge.  

 

Elle devait se reprendre et vite car son partenaire se tenait toujours près d’elle et elle s’était suffisamment montrée vulnérable aujourd’hui devant lui.  

Prenant une profonde inspiration, elle s’efforça de chasser ses idées noires de son esprit afin de reprendre le contrôle d’elle-même. Elle devait se montrer digne de City Hunter.  

 

L’attitude de la jeune femme n’échappa nullement aux yeux avertis du nettoyeur qui se concentrait difficilement sur sa douce besogne. C’était déjà suffisamment dur pour lui de résister à cette peau laiteuse offerte à ses doigts experts alors encaisser les états d’âmes de sa belle, c’était plus qu’il ne pouvait surtout devant ces yeux si tristes qu’elle affichait maintenant. Des yeux qui semblaient prêts à pleurer à tout instant.  

 

Soulagé d’avoir enfin terminé le pansement, Ryo se redressa après avoir rangé le matériel de soin et murmura :  

 

- Bon, ça devrait aller pour cette nuit. Ce soir, je referai le bandage pour éviter que la plaie s’infecte.  

 

- Merci pour tout, rétorqua d’une voix à peine audible une Kaori lointaine, fixant désespérément le sol de sa chambre.  

 

Déchiré de la voir ainsi, il sentit qu’il ne pouvait pas partir comme ça et la laisser seule avec son esprit en proies à des pensées les plus sombres.  

Et puis, la blessure de sa partenaire l’avait profondément accablé. C’était lui l’unique responsable. Il n’avait pas su la protéger et elle avait failli en mourir.  

Lui, le grand Ryo Saeba craint de tout le milieu s’était comporté comme un vrai débutant face à une attaque aussi ridicule et ce manque de vigilance aurait pu coûter la vie de la personne qu’il chérissait le plus au monde. Ébranlé au plus profond de son âme, il lui lança un regard rempli de remords.  

Se rapprochant à nouveau de la jeune femme, il glissa doucement son pouce sous son menton afin de capter son beau regard d’habitude si pétillant de vie. Elle semblait perdue comme jamais, mais à l’affût, sans conteste, de ce qu’il allait lui dévoiler.  

 

- Tu as eu beaucoup de chance que cette balle ne fasse que te frôler. Et j’ai eu autrement de la chance car j’aurais pu te perdre ce soir… Je me suis comporté comme le roi de crétin et ça aurait pu te coûter la vie, avoua-t-il, sa voix se brisant quelque peu à ces derniers mots. (nbéta : Ah, quand meme !:))  

 

S’accordant une courte pause afin de reprendre de l’assurance après ce douloureux aveu, il reprit :  

 

- J’espère que la prochaine fois tu ne me feras plus de cachotteries aussi stupides car on ne plaisante pas sur ce genre de blessures par balle. Si tu ne peux pas compter sur ton partenaire, alors cette douce complicité n’a plus aucun sens. Et je ne tiens pas à perdre ce que nous avons construit depuis tant d’années, Sugar, confessa-t-il, la fixant intensément.  

 

- Ry… Ryo…Sanglota-t-elle, abasourdie de ce qu’il venait de lui confesser.  

 

Kaori mit du temps à encaisser cette révélation inattendue. Elle fut incapable de retenir une larme qui coula le long de sa joue et qui fut stoppée dans sa course folle par le pouce de Ryo caressant tendrement la joue brûlante de la jeune femme.  

 

Sentant leurs cœurs empreints de ce besoin de l’autre, le nettoyeur se laissa guider par cette envie viscérale de la sentir tout contre lui. Aussi, glissant doucement son bras droit derrière la fine taille de sa belle et, prenant bien soin de ne pas toucher à sa blessure, il la ramena impatiemment à lui.  

Dieu que c’était bon de goûter à cette chaleur enivrante de ce corps de femme tant désiré depuis si longtemps !  

Refermant son bras gauche sur les frêles épaules de sa partenaire, il l’enserra complètement dans ses bras protecteurs. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, se délectant mutuellement de cette étreinte passionnée remplie de frustration.  

Kaori, submergée par l’émotion et cet amour qu’elle refoulait depuis tant d’années, goûtait à ce rapprochement inattendu. Son cœur battait la chamade et son esprit était si bouleversé qu’elle ne comprenait pas très bien ce qui lui arrivait. Elle ne savait qu’une chose : Elle devait profiter de cet élan de tendresse si rare de son partenaire.  

Ryô, de son côté, se laissa envahir par cet amour qui émanait de sa belle, humant au passage le doux parfum vanille dont sa peau regorgeait.  

 

Il réalisa qu’il ne l’avait pas prise dans ses bras depuis l’attaque du Général Kreutz. Oui, c’était la troisième fois qu’il l’étreignait de la sorte se rappelant l’épisode de Kaibara, le fameux soir où il leur avait rendu visite à leur appartement, obligeant Ryo à se confier à Kaori sur son sombre passé. Toutes ces histoires les avaient chamboulé, mettant leurs sentiments à fleur de peau tout comme ce soir.  

 

Aussi, à contrecœur, Ryo délaissa le corps chaud et exaltant de sa douce, au grand dam de celle-ci. Il s’était suffisamment laissé porté par ses sentiments pour ce soir et il était temps pour lui de se retirer avant qu’il ne puisse plus répondre de ses gestes envers sa belle.  

 

- Essais de dormir, ça te fera du bien, tu as l’air épuisée autant moralement que physiquement. Je t’ai posé un cachet contre la douleur sur ta table de nuit, ça t’aidera à trouver le sommeil, lui susurra-t-il avec une infinie tendresse.  

 

Contre toute attente il lui déposa un doux baiser sur son front brûlant.  

 

- Bonne nuit, Kaori.  

 

Il était temps pour lui de s’éloigner de ce corps de toutes les tentations.  

Alors qu’il atteignait la porte de la chambre, il se retourna la fixant une dernière fois intensément et lui confia accompagné d’un magnifique sourire bourré de sous-entendus :  

 

- Et dors tranquille, je vais m’installer sur le canapé, lâcha-t-il en faisant allusion à leur cliente qui avait pris possession de son lit.  

 

Puis il disparut dans le couloir et referma derrière lui la porte de la pièce sur une Kaori rouge de confusion.  

 

 


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