Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scene ...

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 13 :: LASSITUDE

Pubblicato: 18-07-08 - Ultimo aggiornamento: 06-08-19

Commenti: Bonjour à tous. Je suis très heureuse de pouvoir poster ce chapitre avant de partir en vacances. Et je le dois à ma bêta qui a corrigé cette partie en un temps record. Merci, tu es exceptionnelle :-) Un grand merci aux personnes qui continuent à lire ma fic, malgré le temps que je mets pour poster les chapitres. Vos reviews m’encouragent d’autant plus. Un merci particulier à Sgue1, nouvelle lectrice. Bienvenu dans le monde de City Hunter. J’espère que cette maj vous plaira. Note pour Saoria : comme tu vois, j’ai relevé le défi. Ce chapitre est plus long :-) Gros bisous à tous et passez de très bonnes vacances. Bonne lecture.

 


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Ces nouvelles révélations avaient quelque peu chamboulé la bonne humeur de Touko. En tout cas, c’est ce qu’elle voulait faire croire et elle y parvenait très bien. Car dans son cœur, une sérénité sans nom semblait régner en maître. Certes les choses avançaient, mais il ne fallait pas oublier qu’elle était face à un adversaire de taille et que le moindre faux pas lui serait fatal.  

Mais elle devait bien admettre que la tournure que prenaient les évènements lui plaisait, l’exaltait même.  

De savoir que le plan machiavélique qu’elle avait pendant si longtemps mis en place commençait à prendre forme ne pouvait que la réjouir. Elle prenait un malin plaisir à jouer cette stupide comédie. Aussi, s’empressa-t-elle de continuer dans sa perfide mascarade.  

 

- Si ces gens là en sont vraiment après moi, que vais-je devenir ? Comment vais-je m’en sortir ? Déclara-t-elle paniquée.  

- Tout simplement en leur faisant croire par exemple que nous avons des preuves irréfutables qui peuvent les envoyer en prison pour le restant de leurs jours, affirma Ryô.  

 

« Tout simplement ». Facile à dire ! Il voyait bien que cette histoire n’avait rien de simple, surtout de s’attaquer à des hommes politique. Mais il avait dit cela avec un tel aplomb qu’il s’était presque convaincu lui-même.  

Il espérait ainsi apaiser les tourments de la jeune femme.  

 

- A vous écouter, tout semble si facile. Pour ces types-là, j’ai été témoin de leur malversation et ils feront tout pour m’éliminer, murmura-t-elle. Oui, tout…Le pire dans tout ça est que je n’ai pas vu grand-chose mais eux doivent penser que j’ai assisté à tout !  

- Bah, vous n’allez pas vous mettre dans tous vos états ! Si vous étiez seule, je comprendrais, mais vous avez fait appel au meilleur du genre, c’est-à-dire moi-même, rétorqua-t-il tout en bombant le torse.  

 

« C’est pas vrai ! Il va finir par me faire honte ! » Fulmina pour elle-même Kaori qui supportait de moins en moins la manière de son partenaire à se mettre en avant. En plus, il n’avait pas parlé au nom de City Hunter, mais de lui-même, ce qui l’enragea encore plus.  

D’habitude, cette attitude exagérée de son coéquipier ne la dérangeait pas plus que ça mais aujourd’hui, ce genre de comédie avait le don de lui faire perdre patience. Sans doute en avait-elle trop supportée pour en cautionner davantage ?  

 

Car elle ne sentait pas ce sournois poison ravager peu à peu son être et fragiliser son moral habituellement à toute épreuve. Elle ne pouvait qu’en constater les conséquences sans en comprendre la cause.  

 

N’était-elle donc rien de plus qu’une simple domestique à ses yeux ? Une femme qui n’est là que pour faire le ménage et les repas de Monsieur ?! Après autant d’années à ses côtés, se sentir relayée de la sorte l’affligea d’autant plus.  

 

Elle lui lança un regard plein de reproches. Sentant une aura sombre émaner de Kaori, Ryô se reprit aussi vite afin d’éviter une confrontation dont il n’avait aucunement envie.  

 

- Et de cette merveilleuse Kaori bien entendu, ajouta-t-il, tout en affichant un rire niais et se passant nerveusement la main dans les cheveux.  

 

Il avait évité de justesse les foudres de sa belle, c’était sans conteste. Mais ce constat le fit sourire : ça faisait un moment qu’il ne l’avait pas sentie s’énerver de la sorte. Elle semblait reprendre un peu du poil de la bête et il n’en était pas mécontent. Jetant un œil à la fenêtre, il vit que la pluie avait laissé la place à une timide éclaircie.  

 

- Et si nous allions prendre un peu l’air ! Questionna le nettoyeur sur un ton qui se voulait détendu.  

- Avec ces types qui sont à mes trousses ? Ils ne doivent attendre que ça ! Que je mette le nez dehors ! S’alarma la cliente.  

- Vous n’allez pas rester enfermé pendant toute cette affaire quand même ? Ce serait dommage de ne pas profiter de ce timide rayon de soleil, non ? Et puis, à rester entre quatre murs, vous allez finir par broyer du noir, croyez-moi ! Renchérit-il.  

 

Il tenait à la mettre en confiance car il voulait lui aussi se changer les idées et en profiter pour voir certaines personnes mais il ne tenait pas à laisser sa cliente seule. Surtout après l’attaque de la nuit dernière.  

 

Jetant un rapide coup d’œil à sa partenaire, il vit qu’elle avait tout autant besoin que Touko de prendre l’air, si ce n’était plus. Il voyait bien qu’elle était toujours tourmentée par son cauchemar de la nuit passée. Un bon bol d’air frais lui ferait le plus grand bien et lui remettrait, l’espérait-il, les idées en place.  

 

- Tu viens avec nous, Kaori ? Lança-t-il tout en se retournant vers sa belle.  

 

Surprise qu’il lui pose la question, sa réaction se fit attendre puis elle planta doucement un regard empli d’incompréhension dans celui de son partenaire. Comment pouvait-il lui demander cela alors qu’il ne devait espérer qu’une seule chose : se retrouver seul avec la cliente afin de faire le joli cœur comme dans ses habitudes. Quelque chose clochait ou peut-être lui préparait-il un mauvais coup. Oui, c’était sûrement dans ces goûts là. C’était plus dans son style.  

 

- C’est…C’est gentil, voir étonnant de ta part mais je n’ai pas tellement envie de me promener. J’ai plein de choses à faire ici. Allez-y donc ensemble, je ne pense pas être indispensable à ce point là ! (Ndbéta : Ben Kaori, qu’est-ce qui t’arrive ?)  

 

Ryo fut étonné de sa réponse, s’attendant à ce qu’elle les suive. Habituellement, elle ne se serait pas faite prier, au contraire. Elle s’invitait la plupart du temps même, ne supportant pas de le laisser avec une cliente ce qui déplaisait au nettoyeur qui voyait à chaque fois une occasion en or s’envoler. Oui. Habituellement. Mais aujourd’hui la donne semblait toute autre. De voir sa belle le laisser sortir seul et qui plus est avec cette superbe femme le laissa pantois.  

Elle n’allait vraiment pas bien, c’était bien plus qu’une certitude.  

 

- Vous êtes sûre que vous ne voulez pas venir ? Appuya la cliente afin de donner plus de poids aux paroles de Ryo. Vous n’êtes pas plus sortie que moi et je mentirais si je disais que je n’ai pas une envie de mettre le nez dehors.  

- Merci mais j’ai du travail. J’irai me promener plus tard dans la journée.  

 

Kaori commençait à perdre patience. C’était gentil d’insister de la sorte pour qu’elle prenne l’air, mais elle n’avait aucunement envie d’aller faire des emplettes ou encore de devoir supporter le comportement libidineux de son partenaire. Elle n’en avait que trop supporté et n’était pas d’humeur à en encaisser davantage. Pour une fois qu’elle voulait de la tranquillité, voilà qu’ils se liguaient contre elle pour qu’elle les accompagne. Elle avait tellement besoin de rester un peu seule, son esprit semblait embrouillé comme jamais et ce cauchemar ne cessait de lui revenir par bribes.  

Elle se surprit même à supplier pour qu’ils lui fichent la paix.  

 

A en juger par le regard qu’affichait Kaori, il vit toute sa détermination. La situation devenait presque risible car les rôles étaient inversés.  

 

- Bon, c’est comme tu veux, convint Ryô déstabilisé de voir sa partenaire réagir ainsi.  

 

Tout en se levant, il fit une dernière tentative afin de la faire changer d’avis.  

Il la connaissait suffisamment pour savoir que la jalousie mais surtout la colère pouvait mettre à plat les meilleures intentions de sa partenaire.  

 

- On va bien s’amuser Touko. Vous verrez, vous ne pouviez pas mieux choisir comme garde du corps, renchérit-il plus pour faire enrager sa partenaire. Je sais particulièrement bien m’occuper des femmes. Vous n’allez pas être déçue. (Ndbéta : S’occuper Ryo ? Tu veux plutôt dire tripoter, non ? )  

 

Et pour accompagner ses dires, il fit glisser sa main sur la taille de la jeune cliente afin de l’attirer à lui.  

 

- Je compte sur vous, rétorqua Touko un sourire franc aux lèvres tout en plantant son regard dans le sien.  

 

Puis se retournant vers Kaori, Ryo lança :  

 

- Tu as raison de ne pas venir finalement. Vu l’état de l’appartement, tu as beaucoup de travail en perspective. J’espère que ce sera un peu plus vivable à notre retour. C’est si désagréable de vivre dans un lieu si mal entretenu. Et après tu t’étonnes qu’on te prenne pour un homme !  

 

Voyant l’air déconfit qu’affichait la nettoyeuse, il rajouta pour lui porter le coup de grâce :  

 

- Et essaie de préparer un bon repas pour une fois. Ça me changera ! J'ai encore des remontées acide du petit déj' (Ndbéta : Gr, je vais me le faire :-()  

 

A ces mots, il se retourna et tout en prenant la direction de la porte d’entrée, reprit, le sourire aux lèvres, sûr de sa victoire :  

 

- Vous venez, Touko ?  

- Euh…Oui, j’arrive !  

- Au fait, Kaori, ne nous attends pas pour midi. Il est déjà tard, nous mangerons à l'extérieur.  

 

Un silence glacial s’installa dans l’appartement.  

Kaori enrageait devant son attitude de séducteur qu’elle ne supportait plus. Et puis, de se voir traiter de la sorte et qui plus est, devant leur cliente l’énerva davantage. Comment osait-il profaner à son encontre de telles insultes ?! Elle n’avait envie que d’une chose : L’aplatir sous une massue. Mais son esprit tourmenté l’épuisait peu à peu et eut finalement raison de son envie de punition divine.  

Prenant une profonde inspiration, elle s’écria :  

 

- C’est ça, amusez-vous bien !  

 

Son sang-froid la surprit elle-même.  

 

Puis, s’adressant à leur cliente, elle lâcha :  

 

- Et je vous souhaite bien du courage car si vous vous croyez en sécurité avec lui, vous allez vite déchanter.  

 

Puis, tout en élevant un peu plus le ton, elle continua :  

 

- Et si certaines personnes ne sont pas satisfaites de ma cuisine, elles peuvent manger chez le voisin d’en face ou encore se préparer elles-mêmes leurs pitances.  

 

Le nettoyeur fut surpris de la tournure que prenaient les événements. Finalement, son attaque déloyale n’avait pas eu l’effet qu’il escomptait. Au lieu de ça, il l’avait blessé davantage. C’était un véritable désastre !  

Il était et resterait le roi des idiots. (Ndbéta : C’est bien, il lui arrive d’être lucide parfois ;)  

 

Conscient d’avoir accentué l’état préoccupant de sa belle, il continua déçu sa progression vers la sortie et invita leur cliente à le suivre, laissant Kaori digérer ses remarques blessantes.  

Il était temps pour lui de s’enfuir comme un lâche en espérant qu’à son retour une certaine sérénité ait gagné l’esprit tourmenté de sa belle.  

Mais il n’y croyait pas trop.  

 

Non loin de chez eux, un spectateur inattendu avait profité de cette magnifique scène dont il avait dégusté chacune de ses paroles. Dommage qu’il n’avait eu droit qu’au son. L’image aurait sans aucun doute donné encore plus de profondeur à cet échange sulfureux.  

 

Il enviait presque Touko d’avoir était aux premières loges. Mais il était surtout très fier du talent incontesté de sa partenaire pour la simulation. Une vraie professionnelle !  

 

Ainsi donc, elle allait prendre l’air avec cet imbécile de Saeba et cette Kaori restait seule et vulnérable dans ce sordide appartement. C’était parfait !  

Un sourire de satisfaction s’afficha doucement sur son visage.  

« Je vais enfin pouvoir m’amuser un peu ! » Souffla Amon dont les futurs événements lui prodiguaient d’avance une montée d’adrénaline.  

 

A suivre…  

 

 


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