Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 19 :: Comme une évidence

Pubblicato: 06-08-19 - Ultimo aggiornamento: 13-08-19

Commenti: Bonjour à toutes et à tous. Après près d'un an depuis ma dernière maje, je poste enfin un nouveau chapitre. J'ai du reprendre une partie de mon histoire, tous mes chapitres pour ainsi dire, car les expressions choisies ainsi que les phrases ne me plaisaient pas. Du coup, ça m'a pris pas mal de temps car même après modification, ça ne me plaisait pas toujours. J'ai enfin réussi à mettre à jour à peu près ce que je voulais même si pas mal de choses ne me plaisent pas vraiment. Tant pis, je crois que je ne serais jamais satisfaite. Je suis vraiment désolée pour le temps infini que j'ai mis à écrire ce chapitre que j'ai modifié je ne sais combien de fois, et espère qu'il vous plaira. Merci d'avance à toutes les personnes qui prendront le temps de lire cette fic. Je vais me pencher sur le prochain chapitre, en espérant être plus rapide (en même temps, ça peut difficilement être pire). Et même si je n'ai plus de nouvelles de ma super béta Grifter, je lui dédis ce chapitre. Bisous à toutes et à tous. Bonne lecture.

 


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Appartement de City Hunter – 3H00 du matin  

 

Allongé sur son lit, les bras croisés derrière sa tête, Ryo fixait le plafond de sa chambre, perdu dans ses pensées. Alors que le sommeil semblait avoir gagner la plupart des habitants de la ville, ce dernier semblait avoir définitivement déserté le nettoyeur pour cette nuit. Comment cela pouvait-il en être autrement ? Malgré le temps épouvantable qu’il faisait dehors, il espérait juste que Kaori ait réussi à trouver un semblant de repos. A en juger de l’état préoccupant dans lequel Ryo l’avait trouvé tout à l’heure, il ne se faisait guère d’illusion quant au sommeil fragile qu’elle aurait, si toutefois elle arrivait à s’endormir.  

Bon sang ! Il ne la reconnaissait plus ces derniers temps. Ses réactions étaient totalement imprévisibles, elle semblait tourmentée comme jamais. Il avait l’impression de faire un pas en avant pour deux en arrière, et cette force de vie dont Kaori faisait preuve habituellement semblait s’amenuiser jour après jour. Le constat était sans appel : il avait réussi à amener sa partenaire à se confier à lui, mais force était de constater que quelque chose lui échappait, et ce désagréable sentiment d’impuissance le mettait hors de lui. Aurait-il été trop loin dans son comportement ambigu vis-à-vis d’elle ? Peut-être avait-il atteint un point de non-retour !  

 

En fin de compte, n’était-il pas le seul responsable de son état ? Après tout, il ne faisait rien pour faire évoluer cette situation qui devenait de plus en plus difficile à gérer pour tous les deux. Mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait pas s’empêcher de lui balancer des vacheries dès que la situation prenait une tournure plus personnelle. Il faut dire qu’il prenait un malin plaisir à la voir réagir aussi violemment à ses remarques car ses réactions le rassuraient sur les sentiments de la jeune femme à son égard. Il était le grand Ryo Saeba craint du monde clandestin, un homme de l’ombre, sombre et énigmatique que rien ne semblait pouvoir atteindre et pourtant, quand il s’agissait de sentiments, il était simplement un homme, avec ses doutes et ses peurs les plus profondes. Surtout quand il s’agissait de sa belle partenaire. Mais sur ce point, il avait fait quelques progrès et s’était rapproché, lui semblait-il, d’elle. Il ne l’avait jamais autant prise dans les bras que ces derniers jours.  

 

Mais bon, il était le roi des idiots, ça ne faisait aucun doute. Mick le lui avait si souvent répété et il avait raison. Il avait beau se convaincre qu’il ne voulait pas priver sa partenaire de ce monde de lumière auquel elle avait droit, elle était depuis bien trop longtemps dans ce monde de l’ombre, à ses côtés. Il était lâche et essayait de se trouver des raisons pour valider cette peur profonde d’affronter ses propres sentiments. Qui essayait-il de convaincre au juste ?  

 

Le nettoyeur pris une profonde respiration, fermant les yeux afin de faire abstraction du monde extérieur et obliger ainsi son esprit à se concentrer sur ces principales préoccupations. Le destin semblait prendre un malin plaisir à le torturer ces derniers temps. Il se retrouvait confronté à une multitude de problèmes : son indécision irrépressible envers ses propres sentiments, cette affaire avec cette femme qu’il avait du mal à cerner, et maintenant, quelqu’un semblait vouloir s’en prendre à sa belle.  

 

Il repensa à l’échange qu’il avait eu quelques heures plus tôt avec Mick par téléphone. L’Américain avait été catégorique sur le fait que ce type cherchait visiblement à s’en prendre à Kaori, et à personne d’autre. Ce n’était pas une petite frappe mais un pro qui savait parfaitement ce qu’il faisait et l’intervention de son ami avait visiblement contrecarré ses plans. Cette altercation avait forcément un rapport avec leur travail. C’était bien trop gros pour qu’il en soit autrement. Et son instinct ne le trompait jamais. Et puis, ce qui venait de se passer tout à l’heure confirmait bien les intentions de leurs adversaires. Ils cherchaient à se servir de Kaori pour pouvoir faire pression. Ce constat le déstabilisa plus que d’ordinaire, serrant ses poings de rage avec une force telle que ses phalanges prirent une teinte blanchâtre. Même Mick s’était fait avoir comme un bleu. Mais bon, même si son acolyte n’avait pas pu voir le visage de l’individu, il avait sauvé Kaori, et c’est tout ce qui comptait. Le nettoyeur disposait déjà de quelques éléments sur cette affaire, suffisamment pour que cette enquête ne soit pas au point mort.  

 

Ses pensées le ramenèrent à cette cliente énigmatique, Touko. Il était assez partagé face à ce travail. Cette femme lui amenait des sentiments pour le moins contradictoires. Elle était une cliente des plus banales, avec un boulot tout aussi commun. Une affaire de règlement de compte comme il en avait traité des dizaines. Rien d’exceptionnel, quoi. Pourtant, il n’aurait su expliquer le pourquoi de ce malaise qui l’avait envahi dès leur première rencontre. C’était surement ce caractère trop commun de ce travail qui le gênait par-dessus tout. Et puis, il la trouvait un peu trop évasive dans ses explications.  

Et il y avait eu ce coup de fil. Ne faire confiance qu’en son propre jugement était le maître-mot dans leur travail de nettoyeur, et cet appel avait allumé une sonnette d’alarme dans son esprit.  

Même s’il avait émis quelques réserves quant à leur cliente, il était maintenant clair qu’elle leur cachait quelque chose. Le ton qu’elle avait employé tenait plus d’un ordre que d’un banal échange avec un chef. Quelques bribes de mots lui étaient parvenus, mélangés aux bruits ambiants, sa partenaire faisant un boucan pas possible, rendant quasi impossible d’en tirer un quelconque bénéfice. Par contre, il était sûr d’une chose : même s’il n’avait pas compris grand-chose à la conversation, son ton froid et tranchant était à l’opposé de l’attitude qu’elle avait avec eux. Le nettoyeur n’avait pas pu s’empêcher de lui envoyer une remarque qui avait eu l’effet escompté : la déstabiliser un court instant, et il avait cru entrapercevoir une aura plus sombre. Que cherchait-elle à faire au juste, si son intuition s’avérait exact ? Il avait compris qu’elle n’était pas indifférente à son charme, comme beaucoup de leurs clientes. Normal, avec son corps d’Apollon, personne ne pouvait lui résister. Toujours est-il qu’il voyait bien que quelque chose lui échappait, et de ne pas arriver à savoir quoi l’énervait au plus haut point.  

 

Ryo jeta un rapide coup d’œil à son réveil, réalisant qu’il serait plus que difficile pour lui de trouver le sommeil. Et puis, il n’avait plus trop envie de dormir, trop submergé par toutes ces questions. Il avait un besoin irrépressible de réfléchir posément à tout ça. Mais d’abord, il avait soif ! Soif de quelque chose de très frais. Touko était gentille avec ses tisanes tous les soirs, mais c’était pas franchement sa tasse de thé.  

 

Aussi, il prit la direction du salon silencieusement. Mais avant, il ne put s’empêcher de faire un petit détour afin d’aller jeter un rapide coup d’œil dans la chambre de Kaori. Il vit qu’elle semblait endormie, et c’est tout ce qui comptait. Ne voulant pas la réveiller, il referma doucement la porte.  

Arrivant au pied des marches, il sentit une certaine sérénité l’envahir doucement. Ce silence baignant dans cette douce obscurité avait le don de l’apaiser, et ainsi, à mieux cerner les choses. Il prit une profonde inspiration, laissant son corps s’emplir de cette ambiance bienfaitrice. Sentant son esprit serein, il se dirigea vers la cuisine pour se désaltérer. Malgré le froid qu’il régnait dehors, il avait chaud, très chaud. Ouvrant la porte du réfrigérateur, il se saisit d’une bouteille d’eau fraiche et s’en remplit un verre. Reposant la bouteille au frais, il s’étonna d’apercevoir dans un coin du plan de travail les trois tasses de thés encore usagées de ce soir. Touko avait, semble-il, oublié de les laver, alors qu’elle s’empressait de le faire habituellement. Elle détestait laisser de la vaisselle souillée trainer, d’après ses dires. Encore une femme un peu trop portée sur la propreté.  

Engloutissant en quelques gorgées son verre d’eau glacée qu’il posa ensuite au fond de l’évier, il allait récupérait les tasses quand leur cliente fit son apparition dans l’entrée de la cuisine.  

 

Cette dernière s’était réveillée en sursaut, repensant soudain qu’elle avait complètement oublié de nettoyer ces satanées tasses.  

Bondissant de son lit, elle descendit en vitesse record les marches pour se retrouver dans l’encadrement de la porte de la cuisine, pétrifiée à la vue du nettoyeur qui s’apprêtait à saisir l’une d’entre elles.  

 

Sentant sa présence, Ryo se retourna et dévisagea la jeune femme, étonné de la voir debout à une heure pareille, et dans un état de nervosité évident.  

- Ça n’a pas l’air d’aller, demanda Ryo, attendant les explications de leur cliente.  

- Si, ça va, c’est juste que j’avais soif et que je n’aime pas trop me promener dans un appartement dans le noir. Cette obscurité m’angoisse, c’est plus fort que moi.  

 

Le devançant dans son geste, elle s’avança vers lui et se saisit promptement de la tasse de Kaori qu’elle nettoya rapidement à grande eau au robinet, avant de remplir le récipient d’une eau propre, qu’elle s’empressa de boire avidement. Il était moins une. Elle avait failli tout faire capoter.  

- Aaah, ça va mieux ! lança Touko heureuse d’avoir repris le contrôle de situation.  

 

Malgré la vitesse avec laquelle la scène s’était déroulée sous ses yeux avertis, un détail fit tiquer le nettoyeur. Cette femme s’était saisie de la tasse de Kaori, alors que la sienne était juste à côté. Pour quelqu’un d’aussi strict sur la propreté, c’était plutôt surprenant. Elle aurait voulu la lui enlever des mains qu’elle ne s’y serait pas prise autrement.  

 

Son instinct ne le trompait jamais, et il était sûre que cette femme n’était pas descendue juste pour boire un coup. Il l’avait vu dans un état de nervosité évident à son arrivé, et affichait maintenant une certaine assurance. Non, tout semblait lié à cette tasse. Celle de sa partenaire. Il fut saisi soudain d’un gros doute, et s’assurerait ce soir de lever ses soupçons à la prochaine tisane. 

 


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