Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 06-05-07

Ultimo aggiornamento: 06-05-07

 

Commenti: 25 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Ryo et Kaori se disputent...

 

Disclaimer: Les personnages de "1 NUit à t'attendre" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1 Nuit à t'attendre

 

Capitolo 1 :: 1 Nuit à t'attendre

Pubblicato: 06-05-07 - Ultimo aggiornamento: 13-11-09

Commenti: Merci beaucoup à Ladygaby pour sa correction et sa disponibilité :) Merci aussi à celle qui m'ont laissé une petite review sur la fin de 1 Journée au bord de la mer et sur 1 Mois fatidique :) Je préfère prévenir il se passe pas gran dchose dans cette one shot. La chanson est extraite de l'album d'Anggun "Mes désirs contraires" et s'intitule "Tu nages".

 


Capitolo: 1


 

-Oui, merci Eriko, mais ca va aller, je t’assure…Oui, merci encore de m’avoir écouté et désolée de t’avoir réveillé, ca m’a fait du bien de parler, je t’embrasse. Promis…On s’appelle demain.  

 

La jeune femme raccrocha d’un air las. Il était quatre heures du matin et dehors une bourrasque de vent balaya les rues désertées à cette heure tardive. Poussant un long soupir, Kaori remit machinalement une mèche rebelle de cheveux en place derrière son oreille. Ce faisant, son regard accrocha le cadeau qu’il lui avait fait, il y avait à peine une semaine de cela : Une splendide améthyste finement ciselée et montée sur un délicat anneau doré. Un cadeau simple, comme lui, mais qui rappela à la jeune femme à quel point, elle comptait à ses yeux. Au souvenir de cette soirée et de la nuit d’amour qui avait suivi, une irrépressible envie de pleurer l’envahit.  

Refoulant ses larmes tant bien que mal, elle reprit son poste d’observation, guettant son retour à travers la vitre embuée par le froid glacial qui régnait au-dehors.  

Tout le pays se trouvait plongé sous un épais manteau de neige, voilà plusieurs jours que cela durait et ça ne semblait pas près de s’arranger à en juger par les prévisions météo. Le vent redoubla de violence et emporta avec lui ce qui restait de son éternel optimisme. Kaori attendait une accalmie qui, elle le savait, ne viendrait jamais. C’était hélas le prix à payer pour partager la vie d’un nettoyeur et encore plus si votre partenaire est l’homme le plus dangereux du pays. Mais elle connaissait les enjeux et les avait acceptés par amour.  

 

« Où es-tu Ryô ? Tu m’avais promis de revenir avant que je ne m’endorme, marmonna-t-elle le cœur serré en caressant sa bague. Pourquoi diable as-tu refusé que je t’accompagne ? Je t’en supplie, reviens moi » Murmura Kaori dans un souffle, le regard perdu dans le vague.  

 

Les paroles d’une chanson entendue la veille à la radio lui revinrent en mémoire, comme couchant avec des mots ce qui lui meurtrissait douloureusement le cœur.  

 

Je connais bien ce regard  

Ces yeux qui se ferment par instants  

Ces pensées qui nous séparent  

Et qu'on ne partage même en rêvant  

Fixés droit vers l'océan  

Peines muettes ou courses d'enfant  

Bouts de vie que tu caches  

A l'abri dans ton silence  

Que brise ma voix, je le sens  

 

J'aimerais tant savoir  

Souffler comme le vent  

Sur ton doux visage  

Faire partir le noir, disparaître le temps  

Casser les nuages  

Parler même tout bas  

Juste pour toi et même  

De petits riens  

Mais là-bas  

Au loin, tu nages  

 

Tu nages sans t'arrêter  

Dans les eaux profondes, quelque part  

Tu nages pour ne pas couler  

Et ici bas, c'est déjà le soir  

 

Et moi j'attends sur le pont  

Impuissante et seule si souvent  

Moi qui n'aime que ta voix  

Petit point sur l'horizon  

J'ai peur qu'un jour tu ne reviennes pas  

 

J'aimerais tant savoir  

Souffler comme le vent  

Sur ton beau visage  

Paire se lever l'espoir, les richesse d'avant  

Nos plus belles pages  

Parler même tout bas  

Juste pour toi et moi  

Tu te souviens?  

Mais là-bas  

Au loin, tu nages.  

 

Il devait nager en eaux troubles à cet instant, essayant de ne pas tomber sous les rafales qui devaient fuser autour de lui.  

Elle revit son départ pour cette affaire avec Mick quelques heures plus tôt, ainsi que cette dispute stupide qu’elle avait initiée et ne put à cette pensée réprimer ses sanglots. Pourquoi avait-il donc fallu qu’elle se montre si agressive envers lui ? Ne lui avait-il prouvé à plusieurs reprises qu’il n’y avait de place que pour elle dans son cœur ? Ne lui avait-il pas aussi demandé de l’épouser il y a deux jours en lui offrant cette somptueuse bague ?  

 

Si ! A toutes ces interrogations, la réponse était immanquablement la même : SI !  

 

Lui qui ne s’attachait jamais à personne par crainte de souffrir ou de perdre sa liberté, lui avait ouvert son coeur comme à personne auparavant, lui faisait ainsi une place dans son univers tout en acceptant de lui dévoiler des pans de son lourd passé à sa demande.  

 

Kaori était furieuse, furieuse contre elle-même, car à cause de sa jalousie irraisonnée, ils s’étaient quittés sur un malentendu. Elle, lui tournant le dos et le repoussant et lui, devant se rendre au combat la mort dans l’âme et le cœur en miettes. Il aurait tellement voulu la prendre dans ses bras, l’embrasser…Mais son attitude sèche ne le lui avait pas autorisé.  

C’était plus fort qu’elle. Elle ne supportait pas de le voir en embrasser une autre qu’elle !  

 

L’affaire qui les occupait actuellement avait forcé Ryô à se tourner vers une de ses ex qui officiait dorénavant dans une boite de striptease et lui servait de temps à autre d’indic.  

Il en avait touché deux mots à Kaori et exigé de son ange qu’elle l’attende dans la voiture, qu’il n’en aurait pas pour longtemps.  

 

Kaori avait d’abord obtempéré mais bientôt, lassée d’attendre bien sagement dans la Mini les bras croisés sous le regard lubrique des passants, elle avait finalement passé outre l’exigence de son homme. C’est ainsi que, prenant son courage à deux mains, la jeune femme lui avait emboîté le pas et pénétré à l’intérieur de l’établissement.  

Elle balaya du regard la sale enfumée et tomba net sur ce qu’elle redoutait. Son cœur manqua un battement devant le spectacle qui s’offrait à sa vue :  

A quelques mètres de là, une fille très vulgaire se jetait sur son partenaire et plaquait ses lèvres vermillon sur celles du nettoyeur qui, trop surpris par cette douce attaque, ne put riposter. Cette fille en profita pour lui donner un baiser des plus sulfureux. Aussitôt, Ryô s’était dégagé en rappelant à son ex que tout était bien fini entre eux et qu’il ne venait qu’à la pêche aux informations ! Dépitée, la danseuse s’était détachée à contrecoeur de lui et c’est alors que le regard de cette dernière avait croisé celui noir de la partenaire de City Hunter. Kaori bouillonnait littéralement ! De là où elle se trouvait, elle n’avait pas pu percevoir distinctement leurs échanges mais avoir vu une autre qu’elle pendue au cou de son Ryô avait suffi à la faire sortir de ses gonds !  

 

Intrigué de voir son ex se figer, mais percevant également une aura meurtrière s’élever derrière lui, Ryô se retourna et tomba nez à nez avec Kaori.  

 

- Que ? Kaori ? Mais…  

 

« Que faisait-elle là nom d’un chien ! » S’énerva le nettoyeur. C’était précisément parce qu’il connaissait la nature exubérante de son ex qu’il avait exigé qu’elle reste tranquillement dans la voiture !  

 

Les explications houleuses qui s’ensuivirent le long du trajet retour à l’appartement les avaient meurtri tous les deux. L’heure tournait et le moment pour Ryô de se rendre au duel avait sonnée. Il avait bien tenté un pas vers elle mais Kaori s’était aussitôt refermée, imperméable aux explications que son amant lui fournissait, allant jusqu’à le repousser vertement lorsqu’il voulut la prendre dans ses bras.  

Dans un soupir, Ryô avait enfilé sa veste et quitté l’appartement laissant derrière lui son ange murée dans son mutisme.  

Durant le trajet qui le mena à sa voiture, le nettoyeur regretta amèrement que leur séparation soit si tendue. Il aurait de loin préféré qu’il en soit tout autrement mais devait se rendre à l’évidence : Elle ne semblait pas disposée à lui pardonner ce soir.  

Il partait donc au combat avec cette douleur qui lui nouait les tripes tout en priant que la mort ne le réclame pas.  

Perdu dans ses pensées, Ryo nettoyeur tenta de se rassurer en mettant la soudaine crise de jalousie de sa belle sur son manque de sommeil. En effet, depuis 2 mois, Kaori dormait peu et très mal ces derniers temps, remuant sans cesse dans son sommeil et se réveillant en sursaut avant de se pelotonner contre Ryô et de s’abandonner aux bras de Morphée en sécurité contre l’homme de sa vie.  

Ryo inspira profondément et et appuyant sur l’accélérateur, il partit flirter une fois encore avec la Mort.  

 

Dégainant son portable, Kaori composa une énième fois le numéro de Ryô mais tomba immanquablement sur sa messagerie. Elle ne prit pas la peine de lui laisser un message, elle avait déjà inondé sa boite vocale. A l’heure qu’il était Ryô devait probablement se trouver au feu, sous un déluge de balles à risquer encore et toujours sa vie tandis qu’elle était terrée ici à se morfondre, incapable de lui porter assistance !  

 

Dans un cri de rage, la jeune femme se maudit de lui avoir assené tous ces mots durs qu’il n’avait pas mérités ! Tout était de sa faute ! Le corps secoué de sanglots, elle avait entendu la porte d’entrée se refermer et cela avait suffit à lui faire reprendre ses esprits. Immédiatement elle s’était élancée à sa suite, mais hélas, lorsqu’elle avait rejoint le garage, il était déjà trop tard et impuissante, elle ne pu que voir les phares de la Mini disparaître au loin tel un ruban de lumière dans la nuit opaque.  

 

Recroquevillée sur elle-même, les genoux repliés sous son menton en position fœtale, Kaori attendit sur le canapé, immobile, comptant les heures qui s’égrenaient inlassablement. Combien de temps resta-t-elle ainsi, elle ne saurait le dire, toujours est-il qu’une certaine torpeur s’empara d’elle et gagna ses membres engourdis.  

 

Elle sursauta lorsqu’une main chaude vint effleurer doucement sa joue. Elle ouvrit les yeux à ce contact fugace et un faible sourire illumina son visage fatigué en constatant que cette fois encore, la mort lui rendait Ryô. Le destin lui offrait une chance de se racheter.Avec un cri de délivrance Kaori se jeta dans les bras protecteurs de son partenaire qui l’enlaça tendrement avant de glisser sa main dans la chevelure d’ébène de sa compagne et de l’attirer à lui. Fondant sur sa bouche gourmande, il quémanda ses lèvres pour un baiser passionné. Sa langue força le barrage de ses dents et chercha la sienne pour entamer un duel des plus enflammés.  

Kaori entrouvrit d’elle-même ses lèvres pour approfondir ce baiser, chavirée par l’émotion qui l’étreignait, ressentant tous les sentiments de Ryô pour elle à travers ce simple échange.  

 

-Ryô, je …Balbutia la jeune femme de nouveau coupée par les lèvres affamées de son homme qui la fit taire sur le champ.  

 

Elle endura cette agréable torture quelques minutes et, le souffle haletant, gémit de dépit lorsqu’il se détacha d’elle.  

 

- Ryô, il faut que je te dise, reprit-elle mais il lui intima le silence en posant un doigt sur ses lèvres et elle obéit.  

 

- Chut…Dit-il en la prenant dans ses bras et l’emportant jusqu’à leur chambre. Il ne pu pas réprimer une grimaça de douleur ce faisant, ce qui n’échappa pas à Kaori, qui, horrifiée remarqua alors une légère tache de sang sur sa veste.  

 

- Mon dieu, mais tu es blessé ! S’alarma t-elle en glissant sa main entre la veste et son t-shirt mais Ryô ne l’entendit pas et la repoussa gentiment pour la déposer doucement sur le lit et venir se positionner au-dessus d’elle.  

La sondant de son regard de braise, il s’approcha et ponctua chacun de ces mots d’un baiser :  

 

- Ce n’est pas si grave qu’il y paraît, rassure toi et puis…Commença-t-il en envoyant d’un geste ample valser sa veste au sol bientôt imité par son sempiternel t-shirt rouge, si tu veux vraiment guérir mon pauvre corps meurtri je connais un moyen bien plus efficace, lui susurra-t-il au creux de l’oreille.  

 

- Mais, Ryô…  

 

- Kaori…La supplia le nettoyeur en lui faisant ses yeux de chien battus. Il savait parfaitement qu’elle allait succomber, elle succombait toujours.  

 

En réponse elle vint nicher son visage au ceux du cou du nettoyeur et se blottit davantage contre lui. Son parfum enivrant, ajouté aux battements de cœur calme et régulier qu’elle percevait, achevèrent de lever ses derniers doutes : Il n’était aucunement le produit de son imagination, il était bien réel et revenait vers elle dans un élan de tendresse, lui qui peu de temps avant prit la vie de ses adversaires. Il venait quérir maintenant quérir l’absolution entre ses bras. Un sourire radieux se dessina sur son visage troublé. Ryô encadra celui-ci de ses larges paumes et comprit l’attente difficile que son ange avait endurée.  

Gentiment, il balaya du pouce les dernières traces de larmes de ses joues avant que sa main brûlante ne s’égare plus bas. La jeune femme frémit en sentant une douce chaleur l’envahir sous les caresses expertes qu’il lui prodiguait. Elle inclina la tête en arrière encourageant implicitement son partenaire à déverser une nuée de baisers humides le long de sa gorge, puis sur ses épaules et descendre jusqu’à la naissance de sa poitrine. Pendant ce temps la jeune femme n’était pas en reste, occupée à lui mordillait le lobe de l’oreille tandis qu’elle le titillait de brûlantes caresses le long du dos du bout des doigts. Puis elle fit subir le même traitement à son torse, mordillant, dessinant de la pointe de la langue le contour des ses muscles saillants, tirant au nettoyeur un gémissement rauque. Ryô déboutonna la petite nuisette bordeaux qu’elle portait et le bout de tissu finit sa course au sol. Puis les doigts fébriles de Ryô reprinrent leur exploration du corps ferme et des courbes parfaites de Kaori qui ondulait sous ses caresses. Pour le nettoyeur, la sentir vivante, et en sécurité entre ses bras alors qu’il venait de côtoyer la mort et failli y rester constituait le meilleur des antidotes. Dans un souffle il se redressa un peu et plongeant son regard de braise dans le sien murmura :  

 

- Promets moi que plus jamais on ne se déchirera de cette manière Kaori.  

 

Honteuse de cette situation qu’elle avait elle même initié, la jeune femme voulut baisser la tête et ne pas le regarder dans les yeux en lui présentant ses excuses, elle se sentait si mal cet instant ! Mais Ryô ne l’entendait pas ainsi et il ajouta toujours sans la quitter du regard :  

 

- Sugar, je ne t’en veux pas, tu étais jalouse je le conçois mais depuis que nous sommes ensemble j’ai changé. Ne t’ais-je pas demandé en mariage ? Ne suis je pas le père de l’enfant que tu portes et qui va me rendre le plus heureux des hommes ?  

 

De nouveau les yeux de Kaori s’embuèrent mais il poursuivit, conscient du tourment intérieur de son ange. Il se fustigea de revenir à la charge ainsi, mais si ils voulaient que leur couple fonctionne, il fallait absolument qu’elle ait confiance en lui !  

 

- Cette fille ne représente rien pour moi, d’ailleurs tu as vu, je l’ai vertement repoussée.  

 

Kaori opina de la tête, oui, elle en convenait, elle avait assisté à toute la scène mais c’était plus fort qu’elle, elle ne parvenait pas à s’en empêcher, dès qu’une jolie femme tournait autour de son partenaire, elle succombait aux affres de la jalousie.  

 

- Je suis désolée Ryô, j’ai réagi bêtement, je le reconnais. Mais, j’ai tellement peur de te perdre et par le passé tu étais tellement cavaleur que…j’ai cru…  

 

- Que puis-je te dire si ce n’est de me faire un peu plus confiance Kaori ? Il n’y a que toi, il n’y aura jamais que toi, je te le jure. Je t’aime.  

 

- Je t’aime tellement Ryo , répliqua-t-elle en scellant ce pacte tacite d’un baiser, imbriquant son corps dans le sien.  

 

-Puisque les choses sont claires, où en étais-je déjà ? Ah oui, je trouvais que tu portais encore trop de vêtements à mon goût, reprit t-il en refondant sur elle avec un large sourire, il acheva de la débarrasser de sa culotte de soie qui partit rejoindre la nuisette sur le plancher.  

 

Peu après, il entrelaça ses doigts aux siens et c’est ainsi qu’ils s’unirent finalement, mettant fin à cette faim mutuelle qui leur tiraillait les entrailles et les consumait littéralement comme deux cœurs à l’unisson. Epuisés, il se laissa rouler sur le coté et elle vint se pelotonner contre lui.  

 

Une bonne heure plus tard, alors qu’à ses cotés, Ryô était profondément endormi sur le dos, un bras passé entourant la taille fine de sa belle, un autre agrippant son oreiller, Kaori frissonna et rabattit les draps sur eux. Son regard aimant caressa le visage reposé du nettoyeur puis elle souleva tout doucement le drap afin jeter un œil à cette maudite blessure qu’il s’était escrimé à ne pas vouloir lui montrer. Le sang ne coulait plus mais il arborerait une belle cicatrice. Son cœur se serra, si le tir n’avait été dévié de peu, à l’heure actuelle elle reposerait seule dans ce lit. Ryô avait beau être le meilleur nettoyeur de l’archipel, tôt ou tard il affronterait un adversaire qui aurait raison de la légende. Elle pria mentalement que la balle qui lui prendrait l’homme de sa vie vienne le plus tard possible.  

 

Ryô remua un peu et roula sur le coté, entraînant sa partenaire dans son sillage. Kaori sourit : Même endormi il fallait qu’il la protège ! C’était plus fort que lui ! A son tour maintenant de prendre soin de lui ! Faisant le moins de bruit possible, elle se glissa hors de son étreinte et enfilant sa nuisette avant de s’éclipser vers la salle de bains pour en revenir quelques secondes plus tard munie d’un paquet de coton et de la trousse à pharmacie.  

Surveillant du coin de l’œil son compagnon pour éviter de le réveiller, elle s’appliqua à nettoyer la blessure.  

Soudain la large main de Ryô vint stopper son geste et, étonnée, elle leva les yeux vers lui.  

 

- Je ne voulais pas te réveiller, désolée.  

 

Ce dernier juché sur un bras, la contemplait et releva son menton de sa main en la grondant tendrement :  

 

- Kaori, tu es adorable mais je t’avais dit que ce n’était rien, voyons. Viens, les draps sont glacés et j’ai besoin de toi pour me réchauffer.  

 

Elle éclata de rire en entendant sa supplique et finit par obtempérer. Posant sa trousse à même le sol, elle grimpa volontiers le rejoindre et se positionna le dos contre son torse pendant qu’il l’attirait contre lui. Tout à coup, elle poussa un petit cri et se retourna :  

 

- Ryô, tu as jambes glacées !  

 

- Je sais, c’est pour cette raison que j’en ai glissé une au chaud entre tes cuisses répliqua t-il fier de lui.  

 

- Et ne me dis pas que tu as également les mains glacées ? Demanda sa partenaire alors que les mains du nettoyeur venaient de prendre le même chemin.  

 

-Ben, si ! Comment as-tu donc deviné ? s’écria-t-il d’un air innocent.  

 

FIN  

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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