Capitolo 2 :: Vendetta

Pubblicato: 01-07-07 - Ultimo aggiornamento: 01-07-07

Commenti: Allez le chapitre précédent était court alors en voici un autre :) Merci à cristina, My et Dididnebis pour leurs reviews :)

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Kaori se trouvait reliée à une bombe qui pouvait sauter à tout moment !  

Inutile d’espérer descendre la tueuse car sans le code pour désamorcer le mécanisme, le risque était trop élevé pour sa partenaire. Risque qu’il se refusait à prendre, aussi rangea-t-il son magnum dans son holster et s’avança-t-il à découvert à la rencontre des deux jeunes femmes.  

Dans l’air, raisonnait de plus en plus clairement à chacun de ses pas en avant un tic tac macabre.  

Tout en avançant vers le duo, Ryo balaya la salle du regard à la recherche de la moindre issue possible. Il s’avéra bientôt que la seule existante était précisément celle qu’il venait d’emprunter. Voilà qui réduisait considérablement ses chances.  

Lorsqu’il parvint à 10 mètres environ de Kaori et de sa ravisseuse, cette dernière, une jeune femme d’une trentaine d’années aux cheveux longs châtains foncés et tout de cuir noir vêtue lui apparut clairement. Son visage dur reflétait sa détermination à aller jusqu’au bout de sa mission et à en juger par ses formes athlétiques, elle serait une combattante acharnée.  

Celle-ci, jugeant qu’il se trouvait assez prêt l’apostropha :  

-Stop ! Tu es suffisamment proche comme ca. Voici donc le grand City Hunter en personne déclara t-elle en détaillant le nettoyeur des pieds à la tète. Pas mal, dommage que je doive te tuer…  

-Arrête ton baratin rétorqua-t-il sèchement. Libère ma partenaire sur le champ et je te promets de te trop t’abimer le portrait dit-t-il à la nettoyeuse d’une voix glaciale ou dénotait une colère mal contenue.  

Puis baissant les yeux jusqu’à plonger dans ceux de sa précieuse Kaori, il ajouta d’une voix douce :  

-Tout va bien se passer Kaori, ne t’inquiètes pas.  

Sa partenaire lui sourit vaillamment en brave petit soldat qu’elle était et s’efforça de rester calme.  

Devant l’attitude protectrice de Ryo, Ouititi se mit à rire et répliqua :  

-Tu es amusant ! Tu n’es pas en position de m’ordonner quoi que ce soit Ryo Saeba, au contraire, c’est plutôt à moi de te dicter la conduite à tenir. J’avoue que tu me déçois ajouta-t-elle en faisant la moue. Je m’attendais à ce que tu fasses preuve de plus d’ingéniosité pour m’abattre et pas que tu te présentes comme une fleur devant moi. Mais il est vrai que j’ai dans mon jeu un atout maitre, pas vrai ma jolie, dit-elle à Kaori en caressant la joue de son otage du canon métallique de son arme.  

Otage qui trembla à peine à ce contact, trop concentrée sur ce mantra qui revenait en boucle dans son esprit « ne bouge pas d’un cil Kaori, laisse Ryo régler la situation. N’oublie pas que tu as une bombe reliée à toi ! »  

Ouititi reprit :  

-Car c’est bien là ton seul point faible : les femmes et tout particulièrement celle-ci. J’ai longuement observé tes moindres faits et gestes avant de me décider à agir et tu tiens tellement à ta partenaire que tu en deviens faible et si prévisible. Tu vas donc gentiment déposer toutes tes armes à terre et les faire doucement glisser jusqu’à moi dit-elle en repositionnant son revolver derrière la nuque de Kaori et tout en armant le chien d’un clic.  

-Qu’est ce qui me prouve que tu la relâcheras après ?  

-Rien mais tu n’as pas le choix. Fais ce que je te dis ou je la tue, le contrat a été passé sur ta tète et non la sienne mais je peux toujours arranger ca…  

-Si tu la touches…Vociféra-t-il en serrant les poings.  

-Allons, allons, nous sommes entre professionnels, non ? Obéis !  

De mauvaise grâce, Ryo s’exécuta sans quitter des yeux son ange. La jeune femme était étonnement maitre de ses nerfs compte tenu des circonstances mais il faut dire aussi que la pauvre partenaire de Ryo avait eu plus que son lot d’enlèvements au cours des années passées aux cotés du nettoyeur. Les malfrats pensant toujours à tort qu’en s’en prenant à elle pour atteindre Ryo, ils auraient gain de cause. Kaori avait une confiance absolue en Ryo. En effet, ce dernier ne ratait jamais sa cible, il fallait donc rester immobile et attendre qu’il intervienne et ne la sauve.  

-Ttt, tu me prends pour une idiote ou quoi ? J’ai dit « toutes » tes armes, ca vaut aussi pour ce couteau au niveau de ta cheville. Dépêches toi, j’ai le doigt qui s’engourdit menaça-t-elle en enfonçant le canon dans les cheveux de son otage.  

Comment diable l’avait-elle repéré ce fichu couteau se demanda en son fort intérieur le nettoyeur ?  

Une fois totalement désarmé, la nettoyeuse poussa du pied les armes vers le fond du hangar. Ryo en profita pour jauger ses chances, lorsque soudain, ses prunelles s’assombrirent et un faible sourire vint éclairer son visage. « Oui, voilà la solution ! ».  

Ryo venait d’entrevoir derrière la jeune femme un excellent moyen de diversion si, par chance, elle était comme toutes les femmes et souffrait de cette phobie. Restait à gagner un peu de temps.  

-Qui t’a engagé pour me descendre ?  

-En quoi cela t’avance t-il de savoir qui veut ta peau ? Si j’en juge par ta réputation, un bon paquet de truands rêveraient de te voir passer l’arme à gauche.  

-Dans 3 minutes je serai mort, tu peux bien m’affranchir. « Vas-y mon vieux, flatte son égo, laisse-lui croire qu’elle peut te battre ».  

A ces mots, Ouititi esquissa un sourire mauvais. De toute manière, quoi qu’elle lui raconte, dans moins de 10 minutes, elle aurait mis les voiles après avoir tout nettoyé derrière elle et elle se serait fait justice.  

-Après tout, pourquoi pas ? Je me nomme Ouititi et quant à mon commanditaire, si je te dis le « Groupe Barracuda », tu devrais comprendre…  

Kaori tressaillit. Elle se souvenait parfaitement de ce Groupe Barracuda qui avait fait irruption chez Mick alors qu’il était absent en tirant sur Kazue et en emmenant comme monnaie d’échange leur fils de 4 ans, le petit Kenji. S’ensuivit pour l’épouse de Mick, une longue et pénible convalescence et pour Mick et Ryo lancés à la poursuite des malfrats, une chasse à l’homme particulièrement sanglante dont pas un des malfrats n’avait réchappé.  

Le chef, Morito Fujiyama était tombé sous les balles de Ryo après un duel des plus acharnés.  

-Je suis sa fille.  

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