Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Tsunata972

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 01-07-07

Ultimo aggiornamento: 03-09-07

 

Commenti: 105 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Défi de Miss Tsunata mais qui sera ici en version plus grand public. Je ferai une version pour adultes par la suite. Suite à uen délicate mission, Ryo et Kaori sont conforntés à leurs sentiments respectifs et se pourrait-il qu'un petit massage parvienne à débloquer la situation ?

 

Disclaimer: Les personnages de "1 Petit Massage " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1 Petit Massage

 

Capitolo 4 :: Répercussions

Pubblicato: 12-07-07 - Ultimo aggiornamento: 12-07-07

Commenti: Merci pour vos reviews et à Miss Tsunata :) La suite prendra un peu plus de temps, je suis en train de bosser dessus mais aussi sur d'autres fics alors un peu de patience :) Bonne lecture et à+. Biz

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Les secondes s’égrenèrent dans un silence morbide mais la détonation qu’ils redoutaient tant n’eut jamais lieu. Ryo qui avait fermé les yeux pour embrasser sa partenaire, les rouvrit lentement, étonné d’être encore en vie et non déchiqueté par la déflagration.  

Il libéra les lèvres de sa belle et poussa un long soupir de soulagement. Vivants ! Ils étaient vivants !  

Tendrement, il posa ses mains sur les épaules de la jeune femme et lui murmura :  

 

-Tout est fini, il n’y a plus rien à craindre.  

 

Par-dessus sa terreur, elle entendit la voix du nettoyeur lui parvenir et les mots finirent par faire leur chemin dans son esprit brumeux. Elle avait du mal à réaliser qu’ils s’en étaient encore une fois sortis indemnes !  

 

-On…On est vivant ? Répéta-t-elle incrédule. Tu as réussi ?  

 

-Oui, lui répondit-il avec un sourire en lui ôtant tout cet attirail de mort et en l’aidant à se redresser.  

 

Elle lui sourit faiblement. Toute cette accumulation de tension, c’était trop pour la jeune femme qui sentit soudain ses jambes frêles se dérober sous elle et sa vue se voiler. Avant qu’elle n’ait pu rétablir son équilibre, elle vacilla et tomba inanimée dans les bras de son sauveur.  

 

-Kaori !  

 

Affolé, il tata son pouls et fut rassuré de constater qu’il battait normalement. Elle n’était qu’évanouie.  

Il leur restait maintenant à sortir de là, ce qui ne fut pas chose aisée, surtout avec Kaori inconsciente à porter mais Ryo finit par découvrir une trappe habilement dissimulée sous les lattes de plancher qu’il emprunta. Tantôt rampant, tantôt tirant à lui sa partenaire, ils finirent par déboucher à l’extérieur, non loin de la Mini.  

Il la porta à la voiture où il l’installa sur le siège passager avant de boucler sa ceinture. Puis, il prit place derrière le volant et démarra. L’entrepôt disparu bientôt dans le lointain.  

Jetant un regard en biais à sa belle endormie, il prit la direction de leur appartement tout en songeant à ce qui venait de se passer et aux répercussions que cela allait entrainer dans leur partenariat.  

Une demi-heure plus tard, il administra à Kaori un faible sédatif et l’observa un long moment. Puis, délicatement il remit une mèche rebelle derrière son oreille avant de rabattre les draps sur elle et de la laisser dormir. Le temps des explications viendrait bien assez tôt, jugea-t-il maussade, d’ici là il avait grand besoin de filer sous la douche et elle de repos.  

 

Cela faisait maintenant dix bonnes minutes qu’il se tenait immobile sous le jet brulant, les mains plaquées de chaque coté de son buste sur le carrelage frais de la cabine, incapable d’esquisser le moindre mouvement. Une fois de plus, ils avaient déjoué le sort, et hormis les multiples contusions qu’il arborait, elle s’en tirait sans une seule égratignure, juste la plus grande frayeur de sa vie !  

Il avait beau savoir cela, il ne parvenait pourtant pas à chasser de son esprit cette image insoutenable qui revenait sans cesse devant ses yeux depuis qu’ils avaient rejoint leur appartement : Celle du corps sans vie de Kaori qui, ne parvenant pas à s’extraire assez rapidement du piège mortel que leur ennemie lui avait tenu, mourait sous ses yeux. Inlassablement, cette vision qu’il savait pourtant n’être pas réelle, le hantait aussi surement que si la scène avait eu lieu en vrai. Tout son corps se crispait douloureusement à la seule pensée que cela pouvait très bien arriver la prochaine fois.  

Encore une fois, ils avaient dansé sur le fil du rasoir et elle avait failli perdre la vie à cause d’un adversaire qui se servait d’elle pour l’atteindre lui. Quand est-ce que ce cercle vicieux prendrait fin, se demanda-t-il le visage fermé.  

 

L’eau coulait toujours et Ryo broyait du noir, redoutant ce qu’il allait devoir faire.  

Le fait qu’il ait su se jouer de la mort à nouveau ne l’effleura meme pas, il vivait à deux cents à l’heure, il tuait, il sauvait…Tôt ou tard son destin était de recevoir une balle plus insidieuse que les autres, il le savait pertinemment et l’acceptait, cela faisait partie du jeu mais Elle ?  

Pas question qu’elle se retrouve encore en ligne de mire et ne fasse les frais de son mode de survie à lui, se dit-il en serrant les poings de rage.  

Non ! Plus jamais !  

Il parviendrait difficilement à survivre au bonheur de Kaori refaisant sa vie avec un autre que lui, mais après tout, ne méritait-t-elle pas de mener une vie épanouie comme toutes les jeunes femmes de son âge ? Loin de la fureur des malades qui peuplaient leur quotidien ? Elle ferait une mère exemplaire, il en était intimement persuadé et l’homme qui saurait gagner son cœur serait comblé ! A cette idée, il eut l’impression d’étouffer, imaginer Kaori avec un autre, se donnant à un autre, lui faisant l’amour…Stop !  

Et pourtant…Il devait s’y résoudre, lui ne comptait pas ou si peu. Seul le bonheur de sa partenaire lui importait.  

Il l’avait déjà soustraite trop longtemps à cette vie normale qu’il voulait pour elle car le simple fait de respirer sans elle à ses cotés lui était insupportable, il avait fait preuve de lâcheté voilà la vérité. ! Maintenant, le temps était venu d’agir et d’entrouvrir la cage qui la retenait, la laissant ainsi prendre son envol. Il le lui devait d’autant plus qu’il avait la promesse solennelle à Hideyuki lors de son dernier souffle de prendre soin d’elle et donc de lui faire mener une existence ordinaire et quoi que cela lui coute, c’est précisément ce qu’il allait faire, mettre de la distance entre eux, la forcer à renoncer à ce métier.  

 

Le cœur en miettes, il coupa enfin l’eau et les cheveux ruisselants, sorti de la douche. Puis il se saisit d’une petite serviette qu’il enroula autour de ses hanches tandis que d’une main énergique il essaya vainement de discipliner sa chevelure de jais, en vain.  

Finalement, il y renonça et attrapa un sèche-cheveux.  

 

Dans son lit, Kaori s’étira et ouvrit les yeux, toute étonnée de se retrouver là, chez eux, en sécurité. Elle s’assit et se rendit compte qu’elle était toute habillée. Etrange…Ryo l’avait mise au lit ? Se demanda-t-elle incapable de se rappeler avoir gravi les marches de l’escalier.  

Ryo…Le visage de l’homme qu’elle aimait tant lui apparut. Ses souvenirs affluèrent et elle frissonna au souvenir de ce qui aurait pu se produire.  

En effet, si Ryo n’avait pas hésité à la dernière minute et sectionné un autre fil noir plutôt que le violet, elle ne serait plus de ce monde à l’heure actuelle !  

Et dire qu’elle ne lui avait jamais clairement révélé les sentiments qu’elle nourrissait à son égard. Elle serait morte sans qu’il ne le sache jamais ! Kaori prit soudain conscience que si elle ne faisait pas le premier pas dans sa direction, il y aurait toujours ce fichu statut quo entre eux, un pas en avant puis deux en arrière, inlassablement…Et de ca elle ne voulait plus ! Ce soir, elle allait faire table rase du passé.  

 

Si Ryo avait pu seulement deviner l’état d’esprit de sa douce partenaire à cet instant précis, il aurait certainement sourit devant l’ironie de la situation. En effet, alors qu’il s’apprêtait à la faire sortir de son existence, celle-ci venait de décider de lier son existence à la sienne.  

 

Le regard décidé, la jeune femme se dirigea vers les escaliers qu’elle gravit pour pénétrer dans la chambre de Ryo. Le connaissant, il chercherait à éluder la conversation, aussi s’assit-elle sur son lit et attendit qu’il finisse de prendre sa douche en se triturant nerveusement les doigts. Ce qu’il fit cinq minutes plus tard.  

 

Lorsqu’il apparut dans l’embrasure de la porte et la vit là, il stoppa net, décontenancé. Elle était vraiment magnifique ! Comment un homme normalement constitué pourrait se passer d’elle impossible ! Et pourtant … Ryo prit sur lui et se ressaisissant rapidement, déclara tout en s’efforçant de paraitre le plus neutre possible:  

 

-Kaori, je voudrais m’habiller s’il te plait, tu veux bien sortir ? Dit-il en la dépassant et en ouvrant le tiroir de sa commode.  

 

Comme il lui tournait le dos Kaori pu remarquer les nouveaux bleus qui parsemaient ce corps musclé qui la faisait chavirer, bleus qu’il avait gagnés en venant la secourir. Un voile de tristesse passa dans ses yeux et elle c’est d’une voix mal assurée qu’elle lança :  

 

-Je…Balbutia Kaori. Je voudrais te remercier d’être intervenu tantôt et…  

 

-Kaori, insista Ryo d’un air las, ca ne peut pas attendre ? Je suis crevé et j’aurais besoin de…  

 

-Un petit massage pour te délasser et dénouer les tensions? S’entendit-elle proposer malgré elle et instantanément Ryo se raidit.  

 

Bon sang ! Mais qu’est-ce qui lui avait prit de dire ca ? Ce n’était pas ca qu’elle rêvait de lui avouer mais, trop tard ! Les mots étaient sortis tous seuls comme s’ils lui brulaient les lèvres.  

 

Ryo inspira profondément et lui répondit :  

 

-Kaori…  

 

-S’il te plait, insista la jeune femme. Laisse-moi au moins faire ca pour te remercier. Je ne t’embêterai pas longtemps, promis !  

 

-D’accord finit-il par dire à contre cœur sachant qu’il endurerait difficilement la douce torture des doigts de Kaori sur sa peau, les effluves de son parfum lui chatouillant les narines, ses mains fraiches embrasant tout son corps…Il n’allait pas savoir se maitriser !  

 

-Je reviens tout de suite, allonge-toi dit-elle avant de s’éclipser.  

 

Le regard du nettoyeur se rembrunit, se fustigeant d’avoir accepté qu’elle le touche. Pourquoi fallait-il qu’elle lui propose ca alors même qu’il souhaitait se détacher d’elle ? S’asseyant sur le bord de son lit, il se prit la tête entre les mains et attendit le cœur battant à tout rompre sa sentence des mains de son ange. Kaori revenait déjà munie d’un tube de gel et prit place à ses cotés.  

 

 

 


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