Capitolo 6 :: Dos au mur et conséquences

Pubblicato: 09-08-07 - Ultimo aggiornamento: 09-08-07

Commenti: Coucou avant-dernier chapitre, je préviens qu'il est court. Merci beaucoup aux lectrices qui me suivent et m'ont laissé une review :) Je remercie et dédicace ce chapitre à toutes les filles qui m'ont laissé un petit message sur mon portbale ou envoyé un gentil mail pour me souhhaiter un joyeux anniversaire, ca m'a fait super plaisir :) J'ai nommé : Kaochan23, Nanou, Tine, Belo, Messlat, Jimbo, Kihawke, Sand, Saintoise, Tetard, Sabi, Somomo, My Melody, Shamane, Rkever ainsi que Fauveet My :) Et bisous à ma petite Tsunata qui profite bien de ses congés j'espère Bonne lecture et pitié pas les massues :)

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Elle savait ce qu’il lui restait à faire : Provoquer un électrochoc chez son partenaire ou jamais il ne changerait d’avis, il fallait lui forcer la main. Il l’avait embrassé, il l’aimait, elle lutterait pour eux s’il le fallait !  

Surpris qu’elle abandonne la partie aussi facilement et se plie à sa décision, son partenaire l’observa sortir le cœur gros et à pas lents de sa chambre, avec le sentiment qu’il venait de les briser tous deux par sa décision. Un enfoiré, voilà ce qu’il était ! Il ne savait que la faire souffrir, encore et encore !  

Alors c’était ça être mort vivant ? Vivant mais vide d’elle. La perspective de l’avenir sans elle le glaça au plus profond de son être et lorsqu’elle fut partie, il se laissa lourdement glisser au sol pour se prendre la tête entre les mains tel un pantin désarticulé auquel le marionnettiste vient de couper ses fils.  

Soudain, un bruit de pas feutrés lui parvint. Qu’est-ce que ?  

La seconde suivante, Kaori réapparaissait dans l’embrasure de la porte. Le regard de Ryo accrocha immédiatement l’air déterminé qu’elle affichait et à la vue de ce qu’elle tenait dans sa main, son sang ne fit qu’un tour. Son magnum !  

-Kaori ? Demanda-t-il d’une voix étranglée en se redressant d’un bond pour lui faire face.  

-Ryo, je pense qu’il est grand temps que tu affrontes tes démons. Pour toi et moi, lui dit-elle en armant le chien de son arme d’un claquement sec qui fit sursauter le nettoyeur.  

-Qu’est-ce que tu…Commença-t-il une sourde panique s’emparant de lui.  

Elle n’allait pas faire une connerie tout de même ?  

-Tu ne me laisses pas le choix Ryo. Je refuse de te quitter sans me battre, jamais. Prends une arme.  

-Pose ça tout de suite, l’avertit son partenaire sur un ton qui ne souffrait pas la moindre réplique.  

La jeune femme secoua la tête et ajouta d’une voix étrangement calme qui contrastait avec ses doigts se crispant sur la détente, l’arme toujours pointée au sol.  

-De quoi as tu peur ? C’est ton arme, un prolongement de toi, elle m’a sauvé la vie de nombreuses fois.  

-Kaori, ce n’est pas un jeu, pose-la immédiatement ! Réitéra le nettoyeur en faisant un pas vers elle mais aussitôt elle recula.  

-Non. Tu vas m’écouter.  

-Kaori !  

-Nous allons nous affronter et je ne te laisse pas le choix. Si tu gagnes…Je partirai…Mais si c’est moi qui te bats alors tu seras enfin honnête envers moi et tu cesseras de te dissimuler derrière la promesse faite à Hideyuki.  

-Je ne me cache pas derrière cette foutue promesse !  

-Oh que si ! Prends une arme et affronte-moi.  

-Pas question que je te tire dessus !  

-Et que crois-tu qu’il m’arrivera une fois que je ne serai plus ta partenaire ? Y as-tu au moins réfléchi ?  

-Kaori…Grogna Ryo acculé dos au mur.  

-Tu sais pertinemment que notre séparation va finir par se savoir et que sans toi à mes cotés pour me protéger, tes ennemis me tueront tôt ou tard pour se venger de toi ou encore même t’atteindre. Hors je croyais que c’était tout le contraire que tu voulais pour moi. Que tu voulais que je vive !  

-Ce que je veux pour toi c’est une vie de famille, avec un métier normal et pas que tu survives à mes cotés, répondit Ryo en tentant une nouvelle fois de se rapprocher d’elle pour lui reprendre son arme mais, de nouveau, elle l’esquiva et garda ses distances.  

-Je préfère mille fois « survivre » avec toi que mourir loin de toi. Peu importe que je n’ai pas d’enfants ou ne me marie jamais, je veux juste être avec toi.  

-Donne-moi cette arme pour la dernière fois !  

-Non !  

-Ok, si c’est ce que tu souhaites, feignit-il d’accepter pour bondir sur elle la seconde suivante et d’un geste de la main lui ôter l’arme qu’il envoya valdinguer sur le lit tandis qu’il la maintenait fermement plaquée entre son corps chaud et le mur de béton froid. La tension entre les deux partenaires était électrique.  

Tout se passa trop vite pour Kaori qui n’eut pas le temps de réagir et se retrouva rapidement maîtrisée, les mains de Ryo enserrant ses poignets au dessus de son visage contre le mur et ne lui laissant pas de moyen de lui échapper. Elle pouvait sentir les battements désordonnés du cœur de ce dernier tambouriner contre sa poitrine, sa respiration hachée et ses yeux qui la fixaient étrangement. Elle ne pouvait pas dire si cette lueur qui dansait dans les prunelles noires de son partenaire était emprunte de désir trop longtemps contenu ou bien de fureur. Jamais elle ne l’avait vu dans cet état ! Quoi qu’il en soit, il ne semblait pas décidé à la libérer ni à relâcher la pression exercée sur ses poignets.  

D’un geste rapide, il emprisonna ses deux mains de la sienne et les plaqua dans son dos puis l’attira à lui en glissant sa main derrière la taille frêle de sa belle. La seconde suivante, il meurtrissait avec force ses lèvres contre les siennes, uniquement conduit par le désir de lui montrer qu’elle avait été trop loin, qu’elle n’aurait jamais du se jouer de sa peur de la sorte. Il détestait par-dessus tout être acculé au mur et c’est précisément ce qu’elle venait de faire. Il ne pensait plus, seul son désir d’elle guidait ses gestes. Kaori s’escrima vainement à le repousser, en vain. Non qu’elle n’apprécie pas qu’il l’embrasse mais elle ne voulait pas de violence entre eux et là, elle sentait le comportement de Ryo lui échapper complètement.  

-Ryo…Parvint-elle à murmurer quand ses lèvres libérèrent les siennes et se glissèrent dans son cou pour goûter la peau de sa nuque et la mordilla avant de s’attaquer au lobe de son oreille et de lui faire subir le même traitement, elle allait avoir des suçons s’il continuait !  

Il lui arracha un petit gémissement.  

-Comment as-tu osé ? Rugit-il dans un souffle au creux de son oreille. Alors que tu savais…  

Impossible pour la jeune femme de formuler une réponse cohérente, les lèvres avides de Ryo revenant quémander les siennes comme un noyé inspirant goulument sa première gorgée d’air à la surface. Les poignets de Kaori commençaient à devenir douloureux et elle murmura faiblement:  

-Tu me fais mal, grimaça-t-elle.  

Ces mots furent comme un électrochoc et le nettoyeur sembla réaliser enfin qu’il la maintenait contre son gré. Il s’immobilisa sur le champ et la libéra puis se recula de quelques pas, réalisant ce qu’il venait de faire. Il avait craqué et lui avait sauté dessus ni plus ni moins !  

-Pardonne-moi Kaori, je…  

-Ryo ? Quémanda Kaori d’une voix douce en couvrant la distance qui le séparait du nettoyeur et tendit la main pour caresser la joue crispée de son homme.  

Il se raidit fuyant son regard mais ne la repoussa pas.  

-Je t’ai acculé dos au mur, mais il fallait que je le fasse, je n’avais pas d’autre solution. Tu es si borné quand tu le veux aussi, lui dit-elle avec un petit sourire.  

Il ne répondit pas mais emprisonna délicatement le poignet de sa belle et embrassa du bout des lèvres sa paume, faisant preuve d’une délicatesse qui contrastait terriblement avec la froideur et la force dont il venait de faire preuve.  

-Je ne voulais pas te faire mal.  

-Je le sais bien, tu m’as juste surprise.  

Et ses lèvres chaudes vinrent se poser sur celles du nettoyeur qui cessa de respirer l’espace d’un instant.  

A suivre...  

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