Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: moonlight2707

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 19-08-07

Ultimo aggiornamento: 22-03-08

 

Commenti: 58 reviews

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DrameFantasy

 

Riassunto: Kaori, après une térrible bévue, décide de partir. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'en faisant cela, elle vient de signer son arrêt de mort! Ryo, avertit par quelqu'un de très spécial, fera alors tout pour sauver celle qu'il aime d'une mort certaine.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ne me laisse pas reposer en paix" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ne me laisse pas reposer en paix!

 

Capitolo 3 :: Confessions et Torture

Pubblicato: 18-11-07 - Ultimo aggiornamento: 18-11-07

Commenti: Salut à tous, me revoilà après une très longue absence. J'en suis désolée, je ne voulais pas mettre autant de temps pour mettre à jour mais j'avais quelques problèmes avec mon ordi. J'aimerais remercier tous ceux qui m'ont envoyés une review pour le chapitre précédent, cela m'a fait plaisir ^^. En tout cas voici le chapitre 3, qui je l'espère répondra à vos questions. Comme vous avez pu le remarquer grâce au rating et au titre, ce chapitre est plus violent donc plus sombre. Mais j'ai fait en sorte de rajouter quelques touches d'humour pour alléger un peu plus l'atmosphère. Je vous souhaite une très bonne lecture en espérant que vous apprécierez ce chapitre. Faites moi part de vos impressions! Enjoy ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Une mini de couleur rouge, fila à vive allure dans les rues désertes de Shinjuku.  

Eclaboussant au passage les façades des magasins.  

Le conducteur avait l'air passablement pressé.  

Il regardait toutes les secondes, les chiffres fluorescents de la radio.  

Celle-ci indiquait treize heure quatre.  

Il fallait qu'il la retrouve…coûte que coûte.  

Il passa la troisième vitesse d'un geste mécanique.  

Il avait l'intention d'aller au Cat's et d'avertir Mick et Falcon  

Il fallait absolument, tout mettre en ordre, pour la retrouver.  

Le nettoyeur serra un peu plus le volant.  

Il lui avait fait la promesse qu'il la retrouverait.  

Et il la tiendrait.  

-Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aider à retrouver ta Kaori, fit soudainement la forme fantomatique assise à ses côtés.  

-Tu ne dois pas l'être, dit-il sur un ton neutre.  

-Oui mais j'aurais dû le demander là-haut. Leur demander l'adresse exacte de ma mort…  

Elle baissa les yeux.  

-Je ne sais même plus où je suis…continua-t-elle ironiquement tout en croisant un peu plus ses bras transparents.  

Une idée, germa automatiquement dans la tête du nettoyeur.  

Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt?  

Il donna un violent coup contre le tableau de bord.  

Celui-ci s'ouvrit sur un ordinateur portable.  

-Le pisteur…dit l'apparition, complètement hébétée.  

-Je ne sais pas, si tu portes un mouchard en ce moment… commença Ryo.  

Il tapa quelques données sur l'ordi.  

-Si c'est le cas, on pourra te retrouver et…  

Il s'arrêta de pianoter le clavier et se tourna vers le fantôme.  

Celle-ci avait l'air passablement gênée.  

-Non…ne me dis pas que…fit le nettoyeur qui comprit instantanément sa gêne.  

-Que veux-tu que je te dise Ryo? Tu m'avais viré de ta vie alors je…  

-Je ne t'ai pas viré de ma vie, c'est toi qui es partis! La coupa-t'il, sèchement.  

-La faute à qui? Rétorqua le spectre.  

Le nettoyeur soupira.  

Il referma le tableau de bord ainsi que l'ordinateur qui aurait pu lui donner un sacré coup de pouce dans sa recherche.  

Tant pis.  

Il devra composer sans lui.  

 

Il entendit au loin, la voix de sa bien-aimée.  

Mais n'y prêta guère attention.  

Pour la première fois le nettoyeur le plus craint du Japon avait des doutes.  

Oui, il douta de réussir la mission la plus importante, non pas de sa carrière, mais de sa vie.  

Une vie sans son ange, équivaudrait à pas de vie du tout.  

Ca il le savait bien.  

Un feu de signalisation fit stopper brusquement le conducteur.  

Celui-ci en profita pour se défaire de sa ceinture de sécurité.  

-Que dis-tu? Demanda, finalement, Ryo, tout en enlevant son t-shirt rouge trempé par l'eau de pluie.  

Si Kaori avait été encore en vie à ce moment là, son sang aurait, sans doute, fortement influé au niveau de ses joues.  

-Pourrais-tu me dire où on va? Fit, enfin, l'apparition.  

-On va au Cat's, répondit le nettoyeur tout en balançant son t-shirt derrière lui.  

Sans quitter le feu des yeux, il tâtonna un peu partout pour trouver un vêtement de rechange.  

Kaori, se tourna, prit un pull noir qui trainait sur la banquette arrière et le lui tendit.  

-Merci…Fit-il en prenant le pull, nonchalamment.  

Quand soudain, il stoppa son geste, détourna vivement son regard du panneau et le tourna vers sa voisine.  

-Co…comment as-tu fait ça? Demanda-t'il, stupéfait.  

Le fantôme éclata de rire.  

-Tu ne te souviens plus du film Ghost?  

Le nettoyeur rougit.  

Bien sûr qu'il avait vu ce film.  

Et c'était même en compagnie de sa bien-aimée.  

Mais il avait plus passé son temps à la regarder, elle, plutôt que le film…  

Le feu passa au vert il enfila le pull et redémarra.  

-Au fait pourquoi aller au Cat's? Demanda Kaori.  

-J'aurais besoin de l'aide de Falcon et Mick, pour ce coups là.  

-N'oublies pas, ils ne doivent pas savoir sur mon "petit problème de transparence", lui recommanda-t-elle.  

-Ca je sais bien. J'ai pas envie qu'ils m'enferment dans un asile.  

-Oui, ils en seraient bien capables! Répliqua l'apparition tout en s'esclaffant.  

Cela lui fit du bien de voir celle qu'il aime rire aux éclats et ne plus être préoccupée par…elle-même.  

Machinalement il se gara devant la façade du Cat's.  

Il ouvrit la portière de la voiture et en sortit.  

En voyant la jolie barmaid du Cat's Eyes s'affairait derrière le comptoir, son faciès ne put s'empêcher de former un sourire de débile.  

-Génial pas d'Umibozu dans les parages, je vais pouvoir draguer la jolie Miki, tanquillou!  

Le nettoyeur gambada allègrement vers l'entrée du restaurant.  

Quand soudain il fut percuté par un O.V.N.I.C.T (objet volant non identifié car transparent) qui le fit embrasser le béton du sol.  

-Je suis peut-être morte, Ryo, mais encore là!! Fulmina le spectre tout en ramassant sa massue translucide.  

 

 

**  

 

Elle tira fortement sur les menottes qui lui meurtrissaient les poignets.  

Malheureusement celles-ci ne semblaient pas vouloir se détacher du radiateur.  

-Vous allez vous faire du mal, pour rien! Fit la voix imposante de son geôlier.  

Il se leva de sa chaise et s'avança lentement vers elle.  

Elle essaya de reculer.  

Peine perdue, elle n'avait aucun échappatoire.  

Il se mit à sa hauteur en s'accroupissant, et caressa lentement sa joue.  

-Je vous en prie, relâchez-moi! Fit-elle en essayant de se dégager.  

-Je vous en prie, relâchez-moi! Imita l'homme aux lunettes en écailles, avec une pointe de sarcasme dans la voix.  

Il lui prit le menton de sorte qu'elle le regarde droit dans les yeux, et dit d'une voix fluette:  

-Kaori Makimura a été une très vilaine fille…  

-Co…Comment savez-vous…  

Mais le coup qu'il lui porta à la mâchoire, la fit taire.  

Le coup fut si violent que la jeune nettoyeuse en fut tout étourdit.  

-On n'interrompt pas une personne pendant que celle-ci parle!  

Il lui tapota les joues, puis se releva.  

-Très très vilaine, répéta t-il comme une litanie.  

Il sortit de la pièce la laissant seule.  

De là où elle était, Kaori put le voir emprunter un escalier, avant de disparaître.  

Vu les bruits assourdissants que faisait celui-ci, il devait être très ancien.  

La jeune nettoyeuse soupira de soulagement.  

Mais dans quelle galère s'était-elle fourrée?  

Sa mâchoire la faisait énormément souffrir, le sale type louche n'y était pas allé de main morte avec elle.  

Qu'allait-il faire d'elle?  

Elle n'en avait aucune idée, mais savait qu'elle allait passer un sale quart d'heure.  

"Ressaisis toi, Kaori, se dit-elle pour s'encourager, ce n'est pas le moment de flancher. Tout va bien se passer!"  

Oui mais voilà il était plus facile de se le dire que d'en être convaincu.  

Et dire que ça ne concernait même pas Ryo cette histoire. Mais elle et elle seule!  

La jeune femme regarda la porte, par laquelle son bourreau était sorti, et se prit dans l'espoir de voir apparaître l'homme qu'elle aime venir la sauver.  

Mais ce n'était pas près d'arriver car elle avait enlevé tous les mouchards qu'il avait caché dans ses vêtements.  

Et quand bien même elle les aurait gardés, cela n'aurait pas changé grand-chose à sa situation.  

Elle lui avait clairement fait comprendre que c'était fini.  

En ce moment il devait surement encore être en train de fêter ça.  

Alors que elle était au prise avec un barjot, qui allait très certainement la tuer.  

Une larme coula le long de sa joue et vint s'écraser sur le sol.  

"Ce n'est pas le moment de perdre espoir! "se dit-elle, déterminée.  

Que lui disait Ryô, déjà?  

Ah oui: "prends d'abord le temps d'analyser les lieux et la situation avant de réfléchir sur le moyen de t'en sortir"  

Elle était assise par terre et ses mains se trouvaient sur le haut d'un radiateur, c'est-à-dire à plus de cinquante centimètres de son visage.  

"Pour les atteindre, c'est pas gagné!"  

Elle ressemblait à une espèce de pantin dans cette position, aussi ridicule qu'inconfortable.  

Elle réessaya de tirer un peu plus sur les menottes, mais en vain.  

De plus même si elle parvenait à se mettre debout, qu'allait-elle faire, sachant qu'elle n'avait pas les clés de ces fichus menottes?  

Elle regarda attentivement la pièce dans laquelle elle se trouvait, à la recherche d'un quelconque moyen de s'échapper.  

Celle-ci était très miteuse.  

Elle avait été peinte dans une couleur qui devait être autrefois du blanc, à en juger par l'aspect sale des murs.  

Il y avait une armoire, dont certains tiroirs manquaient, ainsi que la chaise dans laquelle le sale type s'était assis avant de lui foutre une mandale.  

Il y avait une unique fenêtre dont Kaori put voir la tour rouge de Tokyo.  

La tour de Tokyo…elle aurait tellement voulu la visiter à ce moment là…  

Au lieu de ça elle se trouvait dans une chambre, seule, accompagnée d'un cadavre et d'un cinglé qui voulait sans aucun doute, sa peau.  

Et bien sûr juste devant la fenêtre il y avait…un lit  

Le lit où était allongé son péché…  

Elle déglutit difficilement.  

Dire que c'était son "œuvre"…  

Elle entendit soudain le bruit monstrueux de l'escalier: il remontait!  

 

Quelques secondes plus tard, il revenait dans la pièce.  

Il avait les bras chargé d'un livre à reliure noire ainsi que d'une boîte de taille moyenne au bois laqué.  

-De quoi avez-vous parlé? demanda l'homme aux lunettes, en fixant tour à tour la jeune femme attachée et le cadavre de son frère sur le lit.  

"Il est complètement barje" pensa Kaori.  

Mais elle n'allait certainement pas se risquer à lui répondre.  

Pas après le coup qu'elle avait reçu à la mâchoire, pour avoir parlé.  

Le type sembla ne pas se soucier de son mutisme.  

Il s'avança lentement vers elle en prenant le soin de ne rien renverser.  

-J'ai beaucoup de choses à vous montrer, fit-il de sa voix fluette, je suis sûre qu'elles vont beaucoup vous plaire.  

Il s'assit par terre juste à côté d'elle.  

Il posa la boîte à ses côtés, et posa le livre sur les genoux de sa prisonnière.  

-Je vais vous raconter une histoire mademoiselle Makimura, commença-t'il, celle de deux frères jumeaux de naissance qui s'aimaient profondément mais que le destin incarnait en une femme diabolique a séparé.  

L'homme commença alors à ouvrir le livre, qui s'avérait être un album de photo.  

La première photo que Kaori put voir était celle de deux bébés couchés côte à côte et qui dormaient profondément.  

-Ca c'est moi et mon frère, fit il en montrant la photo, nous sommes nés jumeaux bien que nous nous ressemblons très peu.  

Il tourna une autre page et Kaori vit un homme et une femme qui souriaient à l'objectif.  

-Nos très chers parents, commenta-t'il, eux aussi n'ont pas eu de chance, ils sont morts quand mon frère et moi avions onze ans.  

L'homme aux lunettes les fixait un instant, puis il tourna la page.  

Une photo représentant un homme au visage barré au bic noir, apparut.  

-Le frère de mon père…cette sale pourriture a tué ma mère, car celle-ci se refusait à lui…un vrai malade…il a ensuite tué mon père après une altercation avec celui-ci…  

L'homme aux lunettes regardait la photo d'un air dégouté, puis tourna vivement la page.  

-Mon frère et moi dans un foyer d'accueil à douze ans, on n'avait pas de famille à part notre taré d'oncle qui a été envoyé en prison. C'est à partir de ce moment là qu'on s'est fait la promesse de ne plus jamais se quitter.  

Il jeta un coup d'œil à sa prisonnière puis ferma l'album photo d'un coup sec.  

Enfin il reposa le livre à côté de la boîte et tourna son regard sombre vers Kaori.  

-Je suppose que vous savez ce qui s'est passé à la fin.  

La jeune femme ne put réprimer un frisson.  

L'homme approcha, alors lentement, sa main du visage de la jeune femme et commença à lui caresser la joue avec une infinie douceur qui surprit la nettoyeuse.  

Pourtant il ne cessait de lui jeter un regard furieux.  

Il arrêta sa caresse et commença à appuyer de plus en plus fort sur la mâchoire de Kaori.  

Celle-ci déjà endolorie par le coup qu'il lui avait porté tout à l'heure, redevint de plus en plus douloureuse à mesure que la pression, qu'exerçait son tortionnaire, augmentait.  

-Vous avez détruit cette promesse! Vous avez tué mon frère! Vous avez anéanti ma vie! Lui cria-t'il tout en accentuant un peu plus la pression de sa main contre sa mâchoire.  

La douleur fut si forte que la vision de Kaori se troubla. Un horrible mal de tête lui transperça l'esprit.  

L'homme s'approcha, alors de l'oreille de sa victime et lui murmura:  

-Vous allez le payer!  

Ce fut tout ce que Kaori entendit avant de s'évanouir.  

 

 

**  

 

-Ha ha ha ha ha! Fit Mick Angel tout en s'écroulant sur une chaise et en se tenant le ventre.  

-C'est pas drôle Mick! Fit la barmaid du Cat's Eyes qui essayait visiblement de ne pas elle aussi éclater de rire.  

-Sympa l'accueil! Commenta le nettoyeur en se dirigeant vers le bar.  

L'Américain reprit peu à peu contenance, bien qu'il menaçait à tout moment de repartir dans un fou rire.  

-Excuse moi vieux…mais de…te voir te diriger joyeusement vers le café puis de…  

C'en était trop, son fou rire reprit le dessus.  

-Oui…bon ça arrive à tout le monde de tomber!  

Il jeta un coup d'œil vers la forme fantomatique.  

Celle-ci s'était assise vers sa place habituelle au bar.  

Bien sûr ni Miki ni Mick ne pouvaient la voir. Comme ils n'avaient pas vus le coup de massue qu'elle lui avait attribuée avant qu'ils n'entrent au Cat's.  

-Où est Umibozu? Demanda le nettoyeur à la barmaid.  

-Il est à la cave, lui répondit-elle, il ne veut pas monter tant que Goro-chan n'est pas parti.  

-Goro-chan?!  

-Le chat que nos voisins nous ont demandé de garder pour la journée, dit-elle tout en montrant l'animal au pelage orange assis sur une table du restaurant désert.  

-Je te dis pas déjà avec Umi et son histoire de chat j'étais au bord des larmes mais avec toi! Fit l'Américain tout en posant sa main sur l'épaule de son comparse.  

-Ecrase Mick!  

-Tu veux que je l'appelle, Ryo? Demanda l'ex-mercenaire.  

-Oui, si ça ne te dérange pas.  

Miki se dirigea alors vers la cave où elle disparût.  

-Je te jure, mec, je ne regrette pas de m'être levé ce matin, continua Mick.  

Mais le nettoyeur ne prêta pas attention aux paroles de son homologue américain.  

Il se dirigea vers l'endroit où sa bien-aimée transparente s'était assise.  

-Ne t'inquiète pas c'est bientôt fini, lui chuchota-t'il, tout en lui adressant un sourire confiant.  

L'apparition émit un soupir et souri faiblement.  

Il n'eut pas le temps de s'inquiéter de son état qu'un colosse de deux mètres apparut.  

Le géant jeta un regard circulaire autour de la salle, puis vint à l'encontre de Ryo.  

A cet instant le chat orange bondit sur le comptoir, faisant reculer d'un bond Falcon.  

-Miaou, chalut Umi! Fit Mick, hilare.  

-Fe…f…ferme-la Mick, bégaya le géant, apeuré.  

Il contourna le comptoir et se dirigea vers une table du restaurant.  

Le plus loin possible de l'animal.  

Obligeant ainsi le nettoyeur à le suivre.  

-Tu voulais me voir? Demanda Umibozu d'une voix bourrue.  

Entre temps Mick et Miki s'étaient aussi rapprochés, pour écouter ce que Ryo avait à dire.  

-Kaori a été enlevée!  

-Enlevée?! S'écria horrifiée la meilleure amie de cette dernière.  

-Un mariole a encore voulu te provoquer et il a enlevé la belle Kaori pour te faire savoir qu'il était le plus fort ? Demanda Mick, un sourire aux lèvres.  

Seul Umibozu resta impassible.  

Attendant visiblement que Ryo finisse de raconter.  

Le nettoyeur secoua la tête, comme pour répondre à la question de Mick et continua:  

-Non, ce n'est pas pour moi qu'elle a été enlevée mais pour ce qu'elle a fait.  

-Ce qu'elle a fait? Demanda l'ex-mercenaire, est-ce que ça aurait un rapport avec le fait qu'elle n'est pas venue me voir voilà une semaine?  

-Oui en partie, lui répondit le nettoyeur, tout en osant pas rencontrer son regard.  

Il savait que la barmaid était très attachée à sa partenaire.  

Il jeta un coup d'œil vers sa bien-aimée.  

Celle-ci était toujours assise au bar et jouait avec le chat.  

-Et cette fois-ci, si nous ne faisons rien, elle mourra! Continua-t'il.  

-Qu'est-ce que tu sais au sujet de l'homme qui l'a enlevé? Demanda Falcon.  

 

L'homme qui l'a enlevé…celui qui l'a assassiné…  

Pourquoi ne lui a-t'il rien demandé à son sujet?  

Parfois le nettoyeur se foutrait bien des baffes pour sa négligence.  

-C'est le frère de l'homme que j'ai tué, fit une voix derrière lui.  

Celui-ci sursauta et se retourna.  

Elle se trouvait juste derrière lui et avait croisé ses bras.  

-Ne te retourne pas, s'empressa-t'elle de l'avertir, tu veux qu'ils te prennent pour un cinglé?  

Il se retourna vivement vers ses compagnons qui le regardèrent, étonnés.  

-C'est le frère de l'homme que j'ai tué la semaine dernière, se contenta-t'il de leur répondre.  

Il n'avait pas voulu dire la vérité, respectant ainsi sa partenaire.  

Car après tout ce n'était pas à lui de le leur dire, mais elle, quand ce cauchemar aura prit fin.  

Il vit que le géant avait un sourcil relevé et que l'ex-mercenaire le toisa longuement du regard.  

Ils n'avaient visiblement pas l'air convaincu de son bobard, qui s'opposait avec ce qui leur avait dit tantôt.  

Le nettoyeur pria pour qu'ils ne lui en fissent pas la remarque.  

-Ca ne va pas être facile de retrouver sa trace, mais tu peux compter sur moi Ryo! Fit soudainement Mick Angel, brisant ainsi le silence dubitatif.  

Il prit un petit parapluie noir qui reposait sur le porte-parapluie de l'entrée, l'ouvrit et partit sous la pluie battante.  

-Je vais faire le tour de mes indics, en demandant ce qu'ils savent au sujet de deux frères installés récemment en ville, dit le géant qui se dirigeait lui aussi vers la sortie, je te mets au courant dès que j'ai du nouveau.  

-Merci!  

Dès que le colosse fut sorti, la belle barmaid se dirigea vers son lieu de travail, ne faisant nulle ment attention au nettoyeur.  

Ryo la suivit, il remarqua que l'apparition avait repris sa place et qu'elle jouait à "attrape-doigts" avec le chat.  

Miki commença à nettoyer plusieurs couverts quand soudain elle se tourna vers lui et lui demanda:  

-C'est une impression où tu ne nous dit pas tout ?  

-Je le devais…de toute façon ça ne change rien.  

-J'espère en tout cas que tu n'y es pour rien parce que sinon…  

-Je l'espère aussi…  

 

 

**  

 

La jeune femme se réveilla en sentant une horrible douleur, lui transpercer la cuisse.  

Elle put voir un poignard planté au beau milieu de sa cuisse droite.  

Une importante quantité de sang coulait le long de celle-ci.  

Maculant ainsi son jean de sang.  

L'homme aux lunettes la regardait se débattre, du haut de sa chaise.  

Il semblait se délecter de sa souffrance.  

-Ca fait mal, hein? Lui demanda-t'il tandis qu'un large sourire s'étira sur son visage.  

Il se leva de sa chaise et retira le poignard de la chair sanguinolente de sa prisonnière.  

Celle-ci poussa un juron.  

-Savez-vous ce que j'ai ressenti, en voyant mon frère se faire abattre par une garce, sous mes yeux?  

La jeune nettoyeuse eut du mal à le croire.  

Il était dans l'usine?  

Cela explique alors, comment il sait que c'est elle.  

Voyant la surprise se peindre sur le visage de Kaori, il s'expliqua:  

-Hé oui! J'étais là depuis le début. C'est moi qui ai jeté le gaz lacrymogène du haut d'une passerelle. J'étais en haut à l'abri, comme le voulait mon frère. Lui était en bas en train de viser le célèbre City Hunter. Le tuer nous aurait sorti de la misère dans laquelle nous vivions depuis la mort de nos parents. Nous aurions pu nous construire une solide réputation dans le milieu…  

Il se pencha juste à côté d'elle, à l'endroit où se trouvait la boîte noire.  

Il l'ouvrit et en sortit une arme.  

Kaori écarquilla les yeux d'horreur.  

 

L'homme eut un sourire amusé en voyant sa réaction, puis il reprit:  

-Mais notre rêve fut brisé, par vous, sale garce! Vous avez tué mon frère! Vous l'avez abattu! Quand votre partenaire est parti et vous a laissé seul, je suis descendu, je me suis approché de vous pendant que vous étiez évanoui et j'ai voulu vous tuer!  

Il s'arrêta et contempla l'arme qu'il tenait entre les mains, puis continua:  

-Mais je me suis dit qu'il serait plus amusant d'attendre un peu avant de vous tuer. Car si je l'avais fait, Saeba aurait facilement remonté jusqu'à moi. Alors imaginez un peu ma joie quand je vous ai vu sortir de votre appartement, seule, avec vos valises, signes que vous aviez quitté votre partenaire. Ce fut une véritable aubaine, vous me tombiez directement dans les bras!  

Un sourire de dément se dessina sur le visage de son tortionnaire.  

Il mit l'arme à l'intérieur de sa veste et attrapa vivement les beaux cheveux auburn de sa prisonnière.  

Il les tira fortement, obligeant ainsi Kaori à se lever de force.  

La jeune femme gémit de douleur.  

Sa cuisse l'élança affreusement.  

Elle était à présent debout, les mains derrière le dos, toujours attachés au radiateur.  

-Je…ne…voulais pas le tuer, balbutia Kaori.  

-La ferme! Il est trop tard pour les regrets! Lui hurla-t'il.  

Puis il lui donna un coup de poing qui atteignit son nez.  

Kaori entendit un grand crac sonore et sentit un liquide chaud coulant de celui-ci.  

Il le lui avait cassé.  

Kaori était en larme, elle ne savait pas jusqu'où elle supporterait encore la douleur.  

Ses jambes commencèrent à se dérober mais son tortionnaire ne lui laissa pas le temps de s'effondrer.  

Il la maintint debout en tirant de toutes ses forces sa crinière.  

Puis lui redonna un coup de poing, qui cette fois, atteignit son œil droit.  

Il s'apprêtait à faire subir le même sort à l'autre œil, quand il fut interrompu par les sirènes de la police et des pompiers qui hurlaient.  

Il relâcha les cheveux de la jeune femme, qui s'effondra sur le sol.  

Pendant un instant Kaori crut voir une once de peur, apparaître dans le regard de son geôlier.  

Celui-ci contourna le lit où se trouvait le corps de son frère et se dirigea précipitamment vers la fenêtre.  

La nettoyeuse sentit alors l'espoir la regagner.  

-Ne vous inquiétez pas, nous sommes là, fit la voix d'un homme amplifiée par un mégaphone.  

La police et les pompiers étaient venus la chercher, la sauver…  

Même si cette perspective semblait complètement surréaliste, elle y croyait.  

Quand soudain, l'homme aux lunettes se mit à rire à gorge déployé.  

La jeune femme frissonna de terreur.  

Pourquoi riait-il?  

Accoudé à la fenêtre, son tortionnaire se tourna vers elle, une lueur de triomphe dans le regard.  

-Un type…commença-t'il.  

Il essuya les larmes qui perlaient de ses yeux puis continua:  

-Un type veut se suicider du haut de la tour de Tokyo…les policiers sont venus lui faire entendre raison.  

Tout l'espoir de Kaori s'envola.  

 

 

**  

 

-Je ne comprends pas Ryo, pourquoi tu nous caches autant de chose, fit la barmaid du Cat's au nettoyeur accoudé au bar.  

Il était assis juste à côté de la forme fantomatique.  

Et la regardait, caressant le ventre du chat.  

Celui-ci se délecta des caresses que lui prodiguait l'apparition.  

-Il est très bizarre ce chat, commenta Miki, en regardant le félin fermer les yeux de contentement.  

L'ex-mercenaire reporta son attention vers le nettoyeur, mais voyant qu'elle n'obtiendrait rien de lui, prit la télécommande et alluma le téléviseur accroché au mur.  

-Ah tiens, vous avez une télévision, maintenant? Demanda Ryo qui ne s'était pas aperçu de la présence du poste de télé.  

-Oui, nounours l'a installé aujourd'hui, lui répondit-elle.  

Tous deux regardèrent l'écran où un homme au costume bleu marine de policier apparut et dit à la caméra:  

"Mes gars et moi tentons de raisonner ce brave type de ne pas sauter de cette fichue tour. On a dépêché les pompiers car un accident avec cette tempête est si vite arrivé…"  

La caméra se tourna vers l'imposante tour rouge et fit un zoom serré vers le haut de celle-ci.  

-J'espère qu'il ne va pas sauter, fit Miki visiblement inquiète du sort de cet inconnu.  

-Miaou, fit le chat.  

Le nettoyeur et l'ex-mercenaire se tournèrent vers lui.  

Celui-ci était assis et semblait donner des petits coups de pattes dans le vide.  

Ryo s'aperçut alors que Kaori s'était arrêtée de le caresser et fixa incrédule, l'écran télé.  

-Kaori? Murmura le nettoyeur.  

La forme fantomatique tourna son regard vers lui et dit d'une voix excitée:  

-Ryo, je sais où je suis!  

 

A suivre…  

 

 


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