Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): MY

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 30-09-07

Ultimo aggiornamento: 30-07-08

 

Commenti: 125 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Petite fic qui devrait comporter environ 5 à 7 chapitres et où on retrouve la petite famille Saeba mais au vert cette fois-ci et à la montagne.

 

Disclaimer: Les personnages de "Escapade dans le Kiso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Escapade dans le Kiso

 

Capitolo 2 :: Un promoteur immmobilier louche

Pubblicato: 14-10-07 - Ultimo aggiornamento: 16-10-07

Commenti: Hello ;) Comme promis, voici aujourd'hui le second chapitre de ce petit délire en espérant qu'il vous plaise :) Un gros bisous et un grand merci aux lectrices qui ont pris le temps de me laisser une petite review sur le chapitre précédent, ca motive vachement :) Un énorme bisous à ma super béta MY qui officie comme une chef et je vous dis au dimanche 28 Octobre pour le chapitre trois:)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Le lendemain matin, alors que tous les occupants de la ferme dormaient encore, Ryô, lui, était réveillé depuis un bon moment déjà. Les rayons du soleil léchant son visage, associés aux gazouillis des oiseaux dans les champs environnants, s’étaient chargés de le tirer des bras de Morphée. Mais en consultant le réveil placé sur la table de chevet, il nota qu’il n’était pas encore 8 heures, aussi décida-t-il de trainasser un peu plus longtemps au lit. Après tout, ils étaient en vacances, non ? (Ndebéta : Moi, je pense qu’il a une idée derrière la tête, le connaissant. Alors ??? ) ( NdeGrifter : Mdr ben tiens !:)  

 

Le corps chaud sensuellement alangui à ses cotés remua légèrement et une main fine vint se lover contre son torse, tirant un sourire au nettoyeur. Même au réveil, sans artifices, elle était magnifique ! Kaori avait pour habitude de se pelotonner contre lui et de se réveiller toujours de la sorte. Il attendit, immobile, quelques minutes puis, voyant qu’elle ne semblait pas vouloir ouvrir les yeux, décida de la tirer de son songe à sa manière. (Ndebéta : Ca y est, il craque le bougre. Sa face lubrique n’a pas tardé à montrer le bout de son nez !!!)  

Glissant son bras droit autour de la taille frêle de son épouse, il la ramena à lui tandis que de sa main gauche il remit délicatement en place une mèche rebelle de cheveux derrière son oreille. Kaori ne réagit toujours pas, ce qui fit sourire davantage l’Étalon de Shinjuku. La couvant toujours d’un regard tendre, il fit glisser sa paume sous sa nuisette et lui prodigua de lentes mais appuyées caresses tout le long du dos, suivant la ligne de sa colonne vertébrale et laissant sa main s’égarer au niveau de sa chute de reins. (Ndebéta : Quelle chance elle a quand même … Ca laisse rêveur) (NdeGrifter :Tu m’étonnes !:) Cette fois-ci, la jeune femme réprima un léger sourire mais n’entrouvrit pas les yeux pour autant, augmentant la frustration du nettoyeur. Celui-ci passa donc à l’étape suivante et lorsque ses lèvres commencèrent à taquiner celles de sa belle endormie, là, Kaori rendit les armes car, à ce petit jeu là, il sortait toujours gagnant.  

 

-Mh…Ryô, il est encore trop tôt pour se lever voyons, marmonna-t-elle avec un petit sourire en coin.  

 

-Qui a parlé de se lever ? Lui rétorqua-t-il dans un souffle au creux de l’oreille en la faisant basculer sous lui pour fondre sur ses lèvres qu’elle entrouvrit immédiatement et le laissa approfondir avec délice le baiser. J’avais plutôt autre chose en tête, poursuivit-il le regard brulant. (Ndebéta : On avait deviné…)  

 

-Je vois qu’on a la même idée alors, sourit-elle en reprenant ses lèvres alors que les mains impatientes de Ryô lui retirait sa nuisette et l’envoyait valser au sol où elle tomba dans froissement de soie, rapidement imité par le caleçon de Ryô.  

 

« Les vacances ne pouvaient pas mieux démarrer », songea-t-il ravi alors que Kaori s’abandonnait à ses mains expertes.  

 

Mais le répit fut de courte durée et Ryô s’arracha soudain à regret des bras de sa moitié pour s’emparer de son caleçon qu’il remit prestement, la mine déçue, laissant Kaori interdite.  

 

-Ryô… ?  

 

-Crois-moi, rien ne me ferait plus plaisir que de poursuivre notre tête à tête, expliqua-t-il en reprenant place à ses cotés. Mais nous avons de la visite, termina-t-il en déposant un baiser papillon au creux de l’épaule de sa belle tout en lui tendant sa nuisette qu’elle s’empressa d’enfiler en comprenant implicitement à quoi il faisait allusion : Les enfants ! (Ben oui, c’est ça les désavantages d’être parents).  

 

Peu après, deux coups sourds furent frappés à la porte de leur chambre et Tsunéo et Zaza passèrent leur tête timidement dans l’entrebâillement de cette dernière. Kaori sourit et entrouvrit instinctivement les draps, invitant les enfants, la mine encore toute ensommeillée, à se glisser à leurs cotés.  

 

-Bonjour maman, bonjour papa, déclara Tsunéo en plantant deux bisous sonores sur la joue de ses parents respectifs avant de se caler mieux dans les draps.  

 

Zaza, pour sa part, s’octroya l’oreiller le plus moelleux et le tapota allègrement pour lui donner un aspect bombé avant de le repositionner sous sa tête et de se blottir contre son père.  

 

Ryô ne put réprimer un sourire radieux à la vue de toute sa petite tribu réunie autour de lui. D’une main sure, il agrippa les chevilles de ses bambins et les attira à lui pour leur distribuer une ration de guilis qui déclencha des rires irrépressibles de la part des enfants. Au bout de trois minutes de ce traitement, ces derniers firent mine de demander grâce à leur père mais ce ne fut que pour mieux endormir sa méfiance et lui rendre la pareille sous le regard amusé de Kaori.  

 

-Kaori ! Aide-moi supplia entre deux éclats de rire le nettoyeur en implorant du regard sa moitié qui venait de se saisir de Mokorette pour lui gratter sous le cou, geste que la chienne adorait.  

 

Mokorette, ayant perçu la sortie des enfants de leur chambre, leur avait emboité le pas et avait profité de ce que les enfants occupaient l’attention de leur père pour se faufiler à son tour dans la chambre d’amis. Ignorant superbement ce dernier, elle alla tout droit vers Kaori qu’elle savait plus encline à lui passer ses bêtises.  

 

-Désolée, dit Kaori en reposant à terre la chienne pour se pencher au-dessus de Ryô, une lueur indéchiffrable au fond du regard. Et puis, Zaza et Tsunéo me semblent avoir besoin d’aide aussi…  

 

Avec un sourire, elle fondit à son tour sur son mari. Ryô endura tant qu’il put le traitement mais finit par demander grâce à la grande joie des enfants.  

 

-Ok, ok vous avez gagné, dit-il le souffle court en se redressant et empoignant en douceur ses chérubins pour les reposer à terre. Maintenant, filez déjeuner : on se prépare et on vous rejoint. Et, les enfants ?  

 

-Oui ? Firent en chœur Zaza et Tsunéo qui s’apprêtaient à franchir la porte.  

 

-Emmenez le rat avec vous, marmonna-t-il en apercevant la chienne installée comme un pacha en travers du tapis et occupée à mordiller allégrement le cuir de ses chaussures, totalement imperméable aux jérémiades de son maitre. (Ndebéta : C’est toujours l’amour fou à ce qu’on voit)  

 

-Mokorette ! Elle va encore me ruiner une paire de pompes ! Geignit le pauvre nettoyeur.  

 

Ni une ni deux, Zaza attrapa la coquine et descendit les escaliers, laissant le soin à Tsunéo de refermer la porte derrière eux.  

 

-Elle aime bien tes chaussures, que veux-tu ? Plaisanta Kaori mi-figue mi raisin.  

 

Ryô faisait toujours une montagne de tout lorsqu’il s’agissait de leur chienne. C’était un éternel recommencement entre eux. Mokorette n’avait cessé de se comporter en petit chenapan depuis le jour où Eriko l’avait offerte aux enfants, éprouvant les nerfs du nettoyeur par ses frasques tel que se coucher voire parfois s’oublier sur ses magazines de charmes préférés, ruinant définitivement ceux-ci pour la lecture. Sans oublier son récent hobby qui consistait à mordiller à pleines dents les factures que le pauvre facteur déposait à toute vitesse avant de prendre ses jambes à son cou de peur de voir débarquer la chienne fonçant sur lui si par mégarde quelqu’un avait laissé entrouverte la porte d’entrée. S’ensuivait alors une cavalcade effrénée dans toute la rue où le malheureux facteur finissait immanquablement par abandonner derrière lui un lambeau de tissu solidement coincé dans la gueule de l’animal et jurant que c’était la dernière fois qu’il viendrait donner son courrier à Ryô Saeba !  

Bref, Mokorette faisait de la vie du nettoyeur un véritable « enfer » si on l’écoutait se lamenter mais force était de reconnaitre que la chienne savait y faire pour obtenir le pardon de Ryô : elle se plantait devant lui et posait doucement sa petite bouille sur les genoux de son maitre et, là, ses yeux larmoyants de chien battu achevaient de faire fondre son maitre. C’était gagné d’avance.  

 

-On va lui offrir une paire de chaussures en plastique qu’elle pourra mâchonner à sa guise sans se faire les dents sur les miennes ! C’est la troisième paire qu’elle me bousille en une semaine, bougonna Ryô dans son coin en inspectant ses précieuses chaussures.  

 

-Fais-moi voir, dit-elle en repoussant les draps. Après y avoir jeté un rapide coup d’œil, elle déclara : Allez, elle s’est juste allongée dessus.  

 

-Pff ! Tu prends toujours sa défense de toute manière, je suis un pauvre incompris moi dans cette famille, maugréa-t-il bougon dans son coin.  

 

-Pauvre Ryô, répliqua Kaori amusée en déposant un chaste baiser sur sa joue avant de le planter là et de se diriger vers la porte de leur chambre pour descendre petit-déjeuner.  

 

Mais Ryô ne l’entendit pas de cette oreille. Il la ceintura d’un bras passé autour de sa taille et la ramena contre son torse tandis qu’il nichait son visage dans les cheveux. (Après la guéguerre, le réconfort amplement mérité : quel veinard !!!)  

 

-Hep, hep, je tire un trait sur ton parti pris pour Mokorette mais ne crois pas que tu vas t’en tirer aussi facilement… Commença-t-il d’une voix chaude en l’enlaçant. Ce que tu as fait avec les enfants n’est ni plus ni moins que de la sédition ma chère et j’exige réparation.  

 

-Ca m’aurait étonné que tu ne retournes pas la situation à ton avantage, murmura la jeune femme en se retournant pour lui faire face. Bon, je vais me montrer bonne joueuse et t’accorder une revanche, ca te convient ?  

 

-Bien essayé ma douce mais la revanche ne me conviendra que si je peux user les draps avec toi avant de descendre prendre le petit déjeuner Kaori, enchaina-t-il la voix rauque en lui mordillant le lobe de l’oreille, ses mains brulantes glissant sous sa nuisette pour redessiner ses courbes de ses doigts fébriles, la faisant frissonner et la ralliant définitivement à sa cause.  

 

-Mh, d’accord, lui rétorqua-t-elle les yeux brillants de désir. Tu sais très bien que je suis incapable de te résister quand tu fais ca, lâcha-t-elle dans un souffle en nouant ses mains derrière sa nuque.  

 

Et avec un grognement ravi, Ryô refondit sur sa proie oh combien consentante.  

 

 

Dans la cuisine, Zaza et Tsunéo étaient occupés à dévorer la montagne de toasts à la confiture de châtaigne que Mme Miso avait tout spécialement préparée à leur intention. Mokorette, pour sa part, avait déjà englouti sa pâtée sous le regard nonchalant de Shitake roulé en boule dans un recoin de la pièce puis était sortie se dégourdir les pattes flanqué de son nouveau compagnon de jeu.  

La vieille dame prit place aux cotés des enfants et les regarda manger de bon cœur.  

 

-Il va faire une splendide journée, déclara Aoki en vissant sa casquette sur ses oreilles. Est-ce que cela vous dirait de m’accompagner pêcher les enfants ? (Hum hum, je sens qu’il y en a qui vont plus faire trempouille dans l’eau que pêcher…)  

 

-Pêcher ? Reprit Zaza en consultant du regard son petit frère. Mais on n’a jamais fait ca… C’est difficile ?  

 

-Non, c’est en réalité très simple : il vous suffit juste de vous armer de patience. Vous verrez, c’est très amusant : il faut récolter des asticots dans la vase tout d’abord pour appâter le poisson et puis…  

 

-Beurk ! Fit Zaza avec une grimace de dégout en visualisant les asticots remuant dans la vase.  

 

-Dans ce cas, que dirais-tu de m’aider à faire les confitures Zaza ? Proposa Mme Miso.  

 

-D’accord, répondit du tac au tac la fillette dont les yeux s’illuminèrent d’excitation. Je pourrais lécher la cuillère quand on aura terminé ? (On reconnaît bien là la progéniture de Ryô !!)  

 

Elle adorait aider sa mère à confectionner les repas et, qui plus est, elle raffolait des confitures !  

 

-Bien sûr ma grande. Tu auras la charge de coller les étiquettes aussi si tu veux sur les pots et vous en prendrez pour les ramener à Shinjuku.  

 

-Chic !  

 

-Moi, je veux bien venir, répondit Tsunéo en mordant à belles dents dans sa tartine. On pourra emmener Monsieur Lapin ?  

 

-Monsieur Lapin ? Reprit Aoki, interdit, le sourcil levé.  

 

-Oui, pour le moment, il se repose du voyage dans la valise de maman mais, tout à l’heure, il va sortir et voudra venir avec moi. Il est très sage, vous verrez.  

 

Comprenant que l’enfant faisait référence à sa peluche favorite, le vieux monsieur sourit et acquiesça d’un hochement de tête.  

 

-Bien entendu, Monsieur lapin est le bienvenu lui aussi.  

 

-Youpi !  

 

 

Un crissement de pneus dans la cour avertit le couple de retraités qu’ils avaient de la visite. Mr et Mme Miso échangèrent un regard craintif, ne devinant que trop bien l’identité de leur visiteur inopportun à cette heure matinale. Avant qu’ils n’aient le temps d’ouvrir la porte, celle-ci tourna violemment sur ses gonds et livra le passage à un homme à la mine patibulaire et de taille moyenne qui déplut sur le champ aux enfants.  

Il portait un complet de bonne facture gris souris qui dissimulait à grand-peine son embonpoint et tenait une canne au pommeau finement ouvragée à la main. Un chapeau mou assorti à sa tenue lui tombait en partie sur les yeux, faisant ressortir l’éclat malfaisant de ses prunelles noires corbeau et il se dégageait un je ne sais quoi de diabolique chez cet ignoble individu laissant présager qu’il valait mieux ne pas de mettre en travers de son chemin sous peine d’encourir ses foudres ou voire bien pire. (Toute l’allure du méchant quoi !!)  

 

-Mr Myoga ? Balbutia la vieille dame interdite. Mais…  

 

-Mr et Mme Miso bonjour, clama le nouveau venu. Vous avez l’air surpris de me voir. Pourtant, je vous avez clairement prévenu de ma venue aujourd’hui, poursuivit mielleusement le rustre en tirant une chaise à lui et en s’attablant sans y être convié.  

 

Puis il tendit la main et s’empara du toast que Zaza allait prendre sous son nez. Tout en la mâchonnant bouche grande ouverte, il ajouta :  

 

-Pas mauvais ce toast, vous pourrez toujours vous recycler Mme Miso, ricana le triste sire en empoignant la confiture qui trônait devant Tsunéo et s’en servant largement. (Quel goujat tout de même !!!)  

 

-Mais vous nous aviez donné jusqu’à la fin du mois pour vous communiquer notre réponse définitive, répondit son interlocutrice en tachant de dissimuler du mieux qu’elle le put son malaise derrière une politesse de rigueur.  

 

-La fin du mois ou aujourd’hui, c’est du pareil au même ! J’ai assez perdu de temps avec vous ! J’exige votre réponse immédiatement et cela vaudrait mieux pour vous qu’elle me soit favorable. Jusqu’à présent, je me suis montré d’une patience exemplaire à votre égard car vous êtes des personnes âgées mais ma patience a des limites. Ce serait vraiment dommage de devoir recourir à des moyens de persuasions plutôt expéditifs si vous voyez ce que je veux dire… Menaça le promoteur immobilier avec un sourire mauvais.  

 

Mr Aoki s’apprêtait à répliquer lorsqu’une voix familière s’éleva dans le dos du vieil homme, le faisant sursauter.  

 

-Autrement quoi ? Que ferez-vous ? (Ah ! Voilà notre sauveur !!)  

 

-Papa !  

 

Ryô, qui était arrivé sur ses entrefaites avec Kaori, n’avait saisi que des bribes de la conversation mais suffisamment pour en déduire qu’ils n’avaient pas à faire à un enfant de chœur ! D’un regard noir, il détailla le nouveau venu des pieds à la tête et posa sa main sur l’épaule frêle de Mme Miso avant de déclarer :  

 

-Ces gens sont ici chez eux et je crois comprendre que vous n’êtes pas le bienvenu alors je vous conseille vivement de débarrasser le plancher !  

 

Mr Myoga le toisa furibond et lança :  

 

-A qui ais-je l’honneur ?  

 

-Ryô Saeba. Et vous êtes ?  

 

-Kurio Myoga, promoteur immobilier et futur propriétaire de ce terrain.  

 

-Que vous dites. Quoiqu’il en soit, pour l’instant, vous n’êtes pas ici chez vous. Aussi…  

 

-Ce n’est qu’une question de jours avant que je ne le sois et que mes bulldozers réduisent en cendres cette propriété pour y bâtir un immense complexe hôtelier à la place, croyez-moi !  

 

-Mr et Mme Miso habitent ici méchant Monsieur, répliqua vertement Zaza. Vous ne pouvez pas les chasser !  

 

-Personne ne va contraindre Mr et Mme Miso à partir Zaza, la rassura son père en plantant son regard dans celui de l’entrepreneur qui tressaillit sous l’aura sombre que Ryô dégageait à cet instant.  

 

Avalant de travers, il comprit qu’il n’aurait pas le dessus et préféra opter pour une retraite stratégique mais termina par une bravade pour la forme.  

 

-Bien, je m’en vais mais je vous préviens que vous vous en mordrez les doigts ! Je veux cette propriété et je l’aurais coûte que coûte ! (Le saligot !!!)  

 

Et sur ce, il claqua la porte et disparut.  

 

Mr Miso poussa un soupir de soulagement et échangea un regard entendu avec son épouse puis il prit la parole.  

 

-Merci Ryô. Nous sommes navrés que vous ayez du assister à tout ca mais…  

 

-Il veut vous exproprier n’est-ce pas ?  

 

-Oui, il a tenté de nous intimider au début puis, en voyant que nous ne cédions toujours pas, il a envoyé ses sbires nous menacer sans succès. Nous avons bien prévenu le Maire mais il est à la botte de Mr Myoga et nous commençons à nous demander vers qui nous tourner.  

 

-Nous serions ravis de vous offrir notre aide, proposa gentiment Kaori en posant sa main sur celle tremblante de Mme Miso, insufflant ainsi un peu de chaleur à cette dernière qui lui rendit son sourire.  

 

-C’est très aimable de votre part que de vouloir nous aider, mais…  

 

-Nous avons des amis dans la police qui peuvent réunir des preuves pour mettre hors d’état de nuire ce promoteur véreux. Faites-nous confiance !  

 

-Merci du fond du cœur, nous sommes tellement attachés à cet endroit et nous y avons investi toues nos économies afin de le restaurer…Commença Mr Aoki faiblement. Mais nous ne voudrions pas vous causer le moindre ennui.  

 

-Ne vous inquiétez pas, le rassura Kaori.  

 

Puis elle ajouta pour changer de sujet et faire retomber la tension :  

 

-Votre petit-déjeuner est tout bonnement succulent ! Vous êtes un vrai cordon bleu la complimenta Kaori, amenant un léger rouge aux joues de la vieille dame qui la remercia.  

 

-Délicieux en effet, complimenta Ryô en avalant le pain son poisson grillé à toute vitesse. (Le glouton est de retour !!!)  

 

-Il en reste encore si vous en revoulez.  

 

-Avec joie !  

 

-C’est un poisson que j’ai péché hier, expliqua le vieux monsieur. Aujourd’hui je projetais d’emmener Tsunéo pour lui donner sa première leçon de pêche. Si vous êtes d’accord ?  

 

Kaori acquiesça et la discussion s’orienta sur le programme de la journée.  

 

 

Dans le véhicule aux vitres fumées qui conduisait Mr Myoga à son bureau, le promoteur avachi à l’arrière ruminait de sombres pensées. Ce Ryô Saeba se mettait en travers de son chemin pour ce couple ? Bien ! Il allait faire disparaitre ce grain de sable qui bousculait ses plans ! Décrochant son portable, il composa le numéro du commissariat et ordonna qu’on fasse des recherches approfondies sur un certain Ryô Saeba de Tokyo comme le signalait la plaque d’immatriculation de la Mini.  

 

-Je veux tout savoir de ce type !  

 

Et dans un claquement sec, il raccrocha.  

 

A suivre…  

 

 


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