Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): MY

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 30-09-07

Ultimo aggiornamento: 30-07-08

 

Commenti: 125 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceHumour

 

Riassunto: Petite fic qui devrait comporter environ 5 à 7 chapitres et où on retrouve la petite famille Saeba mais au vert cette fois-ci et à la montagne.

 

Disclaimer: Les personnages de "Escapade dans le Kiso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is a Beta Reader?

 

A Beta Reader is a person who agrees to read and correct fanfictions of other authors. You just have to choose a beta reader and contact them by email to ask them to prof-read your work. Don't forget to give credit to your beta readers when you post your fic. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: Escapade dans le Kiso

 

Capitolo 4 :: Menaces

Pubblicato: 11-11-07 - Ultimo aggiornamento: 11-11-07

Commenti: Hello :) Comme promis voici le chapitre suivant, j'espère que ca chapitre-ci vous plaira:) Un grand merci à miss My qui a mis les bouchées doubles pour le corriger dans les temps :) Merci beaucoup pour vos gentilles reviews et bonne lecture:) Bisous:) Ps: Dédicace spéciale à Tine pour son anniversaire :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Déçu d'avoir été interrompus, Ryô toisa froidement du regard le nouveau venu et lança :  

 

-Mr Myoga...Tout le déplaisir est pour nous. Les ruelles sont vraiment mal famées ici, tu ne trouves pas Kaori ? Ajouta-t-il en se tournant vers sa femme.  

 

-Très drôle ! Ricana Myoga.  

 

-Qu'est-ce que vous nous voulez ? Demanda Kaori qui avait hâte de reprendre le cours de leur journée en amoureux.  

 

-Je passais juste par là et je me suis dit que j'allais prendre de vos nouvelles...  

 

-Tiens donc, vous passiez juste par là ? Vos hommes de main ne nous ont pourtant pas lâchés d'une semelle depuis ce matin.  

 

-Ryô ? S'étonna sa compagne qui n'avait pas remarqué du tout qu'on les filait.  

 

-Vous devriez au moins vous entourer d'individus qui ne jurent pas dans le décor comme ce grand nigaud affublé de sa ridicule cravate jaune fluo et au costume trois pièces de mauvais goût qui guettait planqué derrière un saule pleureur tandis que nous mangions ce midi.  

 

-...Vous l'aviez repéré ?  

 

-Difficile de le rater : Un éléphant dans un magasin de porcelaine passerait plus inaperçu.  

 

-…Je vois…Votre réputation n'est donc pas usurpée, enchaina Myoga avec un sourire mauvais.  

 

A ces mots, Ryô tressaillit imperceptiblement, comprenant que sa couverture était dorénavant grillée. Après tout, peu importe : tôt ou tard, Myoga aurait compris à qui il avait affaire. Mais Ryô aurait préféré que cela se produise le plus tardivement possible pour lui donner l'avantage de la surprise.  

 

-Ma réputation ? Vous voulez dire que ma réputation de plus grand séducteur du pays est parvenue jusqu'ici ? Sérieux ? Ca alors ! Répliqua le nettoyeur en portant son doigt à ses lèvres et en plissant les yeux, étonné.  

 

-Ha, ha, ha, répliqua Myoga, déconfit qui ne s'attendait pas du tout à une telle réponse. Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes mon cher. Je connais votre véritable identité. J'ai conduit ma petite enquête à votre sujet Ryô Saeba ou bien devrais-je dire City Hunter ?  

 

-City Hunter ? Reprit Kaori. Qui est-ce ? Tu en as entendu parler toi Ryô ?  

 

-Non, attends que je réfléchisse…S’agit-il d’un groupe de musique avec un nom pareil ?  

 

-…Trêve de bavardages ! Cria Myoga en perdant patience. Mon temps est précieux et je suis venu vous faire une offre.  

 

-Une offre ? Reprit Kaori. De quel ordre ?  

 

-Que diriez-vous de 1 million de yens pour oublier toute cette affaire et repartir dès demain pour Tokyo ? J’ai la somme dans mon attaché-case que voici, fit-il  

 

-1 Million de yens ? Rien que ca !  

 

-Cela vous conviendrait-il ? Renchérit Myoga soudainement soulagé de voir Ryô réfléchir à sa proposition.  

 

Tout homme avait un prix, il suffisait d’en fixer le montant exact et le tour était joué se disait le promoteur en ouvrant son attaché-case.  

 

-Quel est le terme exact Kaori ? Ah oui ! Corruption ! Ca va chercher dans les combiens ça ? 10 ans ou 20 ans de prison ?  

 

-10 ans je crois, répliqua sa compagne du tac au tac.  

 

-Hein ? Mais, mais ? Bredouilla Myoga devant la désinvolture dont ce couple faisait preuve.  

 

-Vous êtes un homme abject de penser qu’on va accepter votre argent et abandonner nos amis entre vos mains ! Aboya la jeune femme.  

 

-Très bien, vous ne me laissez donc pas d’autres alternatives ! Tout tueur que vous soyez, vous ne me faites pas peur ! Nous sommes bien loin de Tokyo ici et on ne peut pas dire que vous soyez en terrain connu...Enchaina-t-il d'une voix doucereuse qui ne laissait planer aucun doute quant à ses mauvaises intentions.  

 

-Serait-ce une menace ? Demanda Ryô froidement en balayant la ruelle du regard à la recherche d'un quelconque témoin mais non, personne, ils se trouvaient seuls et avaient donc toute liberté de mouvement.  

 

-Allons, allons, tout de suite les grands mots… Non, je me contente juste de vous donner un conseil avisé et, si vous avez un semblant de jugeote, vous vous empresserez de le suivre.  

 

-Vous n'êtes qu’un type méprisable qui s'en prend à des personnes âgées adorables ! Vous n'avez donc aucun scrupule ? S'indigna Kaori.  

 

-Mêlez-vous de vos affaires ma chère ou il pourrait bien arriver des bricoles aux Miso ! Suis-je suffisamment clair ?  

 

-Quoi ? Si jamais vous osez toucher à un seul cheveu d'eux, je vous jure que...Commença Kaori les poings serrés, bouillante de colère en s'avançant d'un pas.  

 

Ryô posa sa main sur son épaule et lui intima gentiment de se calmer et de le laisser régler cette affaire. Elle opina du chef et se recula légèrement.  

 

-Si je suis l'homme que vous prétendez, je pourrais donc tuer à mains nues sans aucun état d'âme le misérable insecte que vous êtes...Fit le nettoyeur en comblant la distance avec son interlocuteur. Alors imaginez ce que je serais prêt à faire si vous commettiez la bêtise de toucher à ma famille ou à mes amis... Vous tenez donc tant que ca à mourir ? Poursuivit-il en plongeant son regard acier dans celui du chef mafieux tout en articulant bien chacun de ses mots. (NDB : il lui a bien cloué le bec !!! Bien fait pour lui !!!)  

 

Kurio Myoga ravala péniblement sa salive. Ils se trouvaient en plein jour à découvert : City Hunter ne serait pas assez stupide pour le descendre comme ca à bout portant, n’est ce pas ?  

 

-...Si...Si vous vous avisez de me mettre des bâtons dans les roues, vos enfants le regretteront amèrement ! Trouva le courage de siffler avec morgue Myoga au visage de Ryô. (NDB : Mauvaise pioche Kurio… Tu viens de faire une grossière erreur)  

 

La seconde suivante, le nettoyeur enserrait d'une poigne de fer le cou du promoteur qui émit un gargouillis surpris, les yeux écarquillés de stupeur de voir le changement soudain qui venait de s'opérer chez le nettoyeur.  

 

-Tu oses menacer ma famille ?  

 

Les prunelles sombres que Ryô dardait sur Myoga avaient fait place à un regard noir nuit qui fit froid dans le dos de ce dernier, sentant la pression exercé sur les muscles de son cou se resserrer inexorablement. Battant le vide avec ses jambes, Myoga essaya vainement de se libérer de l'emprise de Ryô en prenant appui sur les avant-bras de celui-ci mais rien n'y fit.  

 

-Lâchez-moi ! Au secours ! A l'aide ! Hurla l'homme en réalisant qu'il venait de pousser à bout son interlocuteur et qu'il avait été trop loin.  

 

-Ryô, laisse-le, il n'en vaut pas la peine, déclara la jeune femme en posant sa main sur l'épaule de son mari pour le ramener à la raison.  

 

De mauvaise grâce, il obtempéra et laissa retomber à terre violemment le promoteur qui toussa difficilement pour ingurgiter une bonne bouffée d'air. Quelques secondes de plus et il n'osait imaginer ce qui se serait passé sans l'intervention de Kaori !  

 

-Déguerpissez hors de ma vue ! Rugit Ryô. Et tenez-vous éloigné des Miso et de ma famille ou je ne réponds plus de moi ! Siffla le nettoyeur au nez du promoteur qui se relevait péniblement, son coccyx douloureux.  

 

-Je n'ai pas dit mon dernier mot ! Beugla-t-il en disparaissant ventre à terre.  

 

La seconde suivante, vive comme l'éclair, Kaori avait dégainé sa massue et assené un coup violent à deux millimètres à peine de l'endroit où se tenait juste auparavant le sale type, creusant ainsi un trou conséquent dans le revêtement du sol que l'homme contemplait les yeux ahuris. Mais qui était donc cette furie ?  

 

-Je vous ai raté volontairement mais mon prochain coup fera mouche !  

 

-Au secours ! C'est une malade ! Couina Myoga en détalant sans demander son reste, bousculant au passage un groupe de touristes avant de s'engouffrer dans sa berline et d'ordonner au chauffeur de démarrer aussitôt.  

 

 

-Patron ? Qu'est-ce qui se passe ? Ils ont refusé l'argent ?  

 

-Un peu qu'ils ont refusé l'argent imbécile ! J'aurais dû m'en douter ! Et merde ! Ca va compliquer grandement la suite des évènements ! Gémit Myoga ne se servant tremblant un verre de Brandy.  

 

-On change le déroulement des opérations ?  

 

-...Impossible… chaque jour qui passe joue contre nous : il faut expédier cette affaire au plus vite ! Ce soir, ils se rendront sûrement tous au mat suri : il faudra en profiter pour agir mais je veux tous les hommes disponibles sur le coup ! Notre informateur avait raison, il s'agit bien de City Hunter !  

 

-Vous êtes certain ?  

 

-Oui.  

 

-Mais...Mais...Alors on n’a aucune chance ! Ce type est sans pitié ! J'ai eu vent d'une opération de nettoyage qu'il avait mené contre un quartel de la drogue à Shinjuku il y a de cela quelques années. A l'époque, tous les malfrats en parlaient et son nom seul suffisait à faire trembler ses adversaires !  

 

-Ne dis pas n'importe quoi ! On sait maintenant que l'argent ne l'attire pas mais que son talon d'Achille est sa famille. C'est un avantage décisif ! S'il persiste à se mêler de notre affaire, on n'aura qu'à kidnapper les gamins et il sera forcé de faire nos quatre volontés ! Ricana Myoga en portant son verre à ses lèvres et en buvant d'une traite son contenu ambré.  

 

Le chauffeur avala difficilement sa salive et s'efforça de reporter toute son attention sur la route. Finalement, venir s'enterrer dans cette petite bourgade paisible n'était peut-être pas le meilleur moyen de faire des vieux os finalement, songea-t-il en son fort intérieur.  

 

 

Restés seuls, Ryô regarda sa moitié ranger son arme de dissuasion et déclara en pleurnichant :  

 

-Je croyais que la massue c'était uniquement pour moi...  

 

Kaori lui sourit et glissant sa main dans la sienne, lui répondit :  

 

-Il fallait me dire que tu regrettais l'époque où je te corrigeais lorsque tu étais trop cavaleur et je l'aurais volontiers utilisé sur toi, plaisanta-t-elle.  

 

-Non, merci ! C'est déjà un miracle en soi qu'avec tous les coups que tu m'as distribué j'ai encore un crane intact ma chère, pitié ! (NDB : Ca, tu peux le dire Ryô)  

 

-Sérieusement, tu penses qu'il va mettre sa menace à exécution ? Il n'avait pas l'air de plaisanter...  

 

-Moi non plus.  

 

-Saeko ne t'a toujours pas rappelé ?  

 

-Non, mais ca ne saurait tarder. Et avec ses informations, on va pouvoir aviser sur la suite des évènements.  

 

-En attendant son appel, pourrions-nous retourner à ce petit magasin artisanal de tantôt ? Il me reste quelques emplettes à effectuer.  

 

-Volontiers.  

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx  

 

Un peu plus tard, lorsqu’ils revinrent à l'auberge chargés de leurs achats, une délicieuse odeur de ragout de poisson embaumait l'air. Après avoir déposé leurs paquets dans leur chambre et déposé dans le vase de l’entrée un splendide bouquet acheté sur le retour pour Mme Miso, ils rejoignirent les enfants et leurs hôtes.  

 

-Mh ! Ca sent rudement bon ! S'exclama Ryô en passant la tête dans l'entrebâillement de la cuisine tandis que Mme Miso et Aoki mettaient la dernière touche au plat, Zaza dressant quant à elle la table aidée de son frère.  

 

-Papa ! Maman! S'écria le petit garçon en leur sautant au cou. J'ai péché plein de poissons ! Déclara-t-il tout fier de lui.  

 

-Vraiment ?  

 

-Oui, Tsunéo a péché à lui tout seul le diner de ce soir, fit Aoki en soulevant le couvercle de la marmite sous le regard étonné de Ryô et Kaori.  

 

-Bravo Tsunéo ! Enchaina Kaori en ébouriffant tendrement les cheveux de l'enfant. Tu as été sage avec Mr Miso ?  

 

-Un vrai petit ange ! Ne vous inquiétez pas, lui sourit Aoki.  

 

-Et Zaza a aussi mis la main à la pâte et a confectionné ses premières confitures, ajouta Mme Miso en désignant du menton la pile de bocaux étiquetés trônant sur le buffet.  

 

-Oui et comme ca, je saurai en faire d'autres toute seule à la maison, répliqua souriante la petite fille en se tournant vers ses parents.  

 

-On aura de quoi se régaler de retour à Shinjuku, répliqua Ryô les yeux brillants de gourmandise.  

 

-Il faudra que tu m'apprennes alors ma chérie.  

 

-Promis maman. Par contre, Mokorette a fait des bêtises, poursuivit la fillette en posant son regard sur la petite chienne tranquillement assise sur le paillasson près de la porte et qui observait la préparation du repas, guettant les yeux brillants qu'un morceau ne s'échappe des assiettes et ne tombe à sa portée.  

 

-Allons bon, qu'a-t-elle encore bien fait ? Bougonna Ryô en s'accroupissant au niveau de l'animal et prenant son museau entre ses deux larges mains. Mais, tu as quoi sur le museau friponne ?  

 

-Du son, elle en avait plein la tête tantôt. La vilaine est allée voler la nourriture de Museau dans sa gamelle sous son nez et il l'a pourchassée jusqu'aux marches du perron quand elle est venue se réfugier à l'intérieur de la maison. Et après, quand Mr Miso et Tsunéo nettoyaient les poissons, elle en a volé un gros et est partie le manger en cachette sous la table. (NDB : C’est très étrange : La famille Saeba est pourvue d’un second estomac sur pattes !)  

 

-Museau ? Reprirent en chœur Ryô et Kaori en échangeant un regard indécis.  

 

-Oui le sanglier que Mr Miso a sauvé des chasseurs comme sa maman avait été abattue et élevé dans la grange : Il est un peu têtu mais pas méchant, je l'ai même caressé tout à l'heure, expliqua Zaza en disposant un saladier de crudités sur la table. On vous le présentera demain, là il est couché.  

 

-Un sanglier ? Mais il ne fait pas trop de dégâts ? S'étonna Kaori en imaginant l'animal ravageant les champs alentours.  

 

-Non, non…Il est bien dressé et très affectueux, sourit Mme Miso. Il s'entend très bien avec Shitake et aime bien faire courir les hommes de Myoga qui s'aventureraient trop près.  

 

-Je vois...  

 

-Je suis confuse que Mokorette ait fait des siennes, commença Kaori mais son hôte la rassura d'un sourire et enchaina :  

 

-Ne vous inquiétez pas, elle est juste un peu coquine, voyons... Que diriez-vous de passer à table ? Le repas est fin prêt.  

 

-Avec joie ! Répliqua Ryô en prenant place tout en décochant un regard assassin à Mokorette qui s'était rapprochée de lui et venait de poser sa tête sur ses genoux dans l'espoir de quémander un quignon de pain que le nettoyeur venait de piocher dans la corbeille devant lui.  

 

-Ah non, Mokorette ! Ouste ! Tu as volé un poisson, ca suffit !  

 

Elle baissa la tête, dépitée, et s'éloigna enfin rejoindre Shitake qui dormait paisiblement sur le paillasson de paille.  

 

-Avez-vous passé une agréable journée ? S'enquit Mme Miso en tendant à Kaori une assiette fumante de poissons.  

 

-Très agréable, répondit la jeune femme en se remémorant la ballade romantique entre les vieilles ruelles pittoresques du bourg et l'agréable shopping de l'après-midi.  

 

Elle passa volontairement sous silence leur rencontre fortuite avec le promoteur déplaisant et l'échange verbal musclé qui s'en était suivi, ne souhaitant pas alarmer inutilement le couple de retraités en leur apprenant les menaces qu'il avait proféré à l'encontre de la famille Saeba.  

S'ils venaient à l'apprendre, Mr et Mme Miso risquaient de leur demander de quitter Tsumago, ne voulant pas faire courir le moindre risque à leurs invités et ce serait les précipiter dans la gueule du loup sans personne pour se mettre en travers du chemin de Myoga.  

 

-Le marché était particulièrement animé et j'ai été surprise de voir tous ces touristes Américains ici. J'escomptais un peu que cet endroit ait encore échappé aux grands circuits touristiques étrangers.  

 

-C'est en partie le cas hors saison mais leur présence ces jours-ci vient du fait que durant toute cette semaine avait lieu un matsuri dont le couronnement sera ce soir l'embrasement de plusieurs kanjis dans les montagnes environnantes à la nuit tombée. C'est assez spectaculaire et draine toujours un grand nombre de visiteurs.  

 

-Ca doit etre joli, dit Zaza rêveuse. Papa, maman, on pourra y aller tout à l'heure ?  

 

-Ma foi, pourquoi pas… Tsunéo ?  

 

-Oui, oui allons-y ! J'aime bien les feux d'artifice moi aussi ! Répliqua enthousiaste le petit garçon.  

 

-Ryô ?  

 

-Il y aura des Takoyakis je présume et puis, si les enfants sont partants, pour moi ca marche.  

 

Kaori réprima un sourire. Des Takoyakis… Son mari était en train d'ingurgiter à vitesse grand V le contenu de son assiette et déjà il pensait aux boulettes de poulpe qu'il dégusterait plus tard. Décidemment ventre sur pattes il était, ventre sur pattes il resterait. (NDB : Qu’est-ce-que je disais !!! Même Kaori est d’accord avec moi !!! Lol)  

 

-Parfait ! Alors nous irons tous après le diner ! S'exclama souriante Mme Miso. Souhaitez-vous encore du poisson Ryô ? Demanda-t-elle ravie de voir qu'il se régalait visiblement.  

 

-Avec plaisir ! C'est succulent !  

 

-Merci, rosit la vieille dame en le réservant.  

 

-Est-ce que je peux aussi en ravoir ? Demanda Zaza.  

 

La vieille dame sourit et s’exécuta ravie que sa cuisine ait autant de succès.  

 

Kaori et les enfants se chargèrent de faire la vaisselle en laissant le soin à Ryô de débarrasser la table tandis que leurs hôtes se préparaient pour la soirée. Puis, ils sortirent attendre sous le porche que ces derniers soient prêts. Quelques minutes plus tard, Mme Miso fit son apparition et Zaza ne put s’empêcher de pousser un petit cri admiratif devant la toilette de la vieille dame.  

 

Vêtue d’un ample kimono en soie crème aux motifs brodés de fils d’or représentant des carpes koi évoluant entre deux eaux et aux couleurs chatoyantes, Mme Miso resplendissait. Le large obi ceinturant sa taille et maintenant en place le vêtement, rappelait par sa couleur ocre le petit peigne en écaille de tortue et ne laque ouvragé qui retenait en un chignon savamment travaillé ses boucles d’argent et achevait de lui conférer un port de tête digne et altier. La petite bourse en tissu qu’elle tenait à la main était assortie à l’ensemble ainsi que la paire de getas en bois qu’elle portait et qui lui donnait l’air d’une princesse sortie d’un conte millénaire.  

 

-Mme Miso ! Vous êtes magnifique ! La complimenta Kaori en la voyant s’avancer vers eux.  

 

-Tu es très belle ! Fit Tsunéo en admirant sa tenue et en lui tendant la main.  

 

-Merci, répond la vieille dame en la prenant volontiers. Aoki va nous rejoindre dans quelques minutes : Il s’occupe de fermer les volets, nous pouvons partir devant. A propos, merci beaucoup pour ce splendide bouquet mais vous n’auriez pas du…  

 

-Bien sur que si, voyons, vous nous gâtez comme des coqs en pate, c’est bien la moindre des choses que nous puissions faire que de vous prouver notre gratitude, intervint Ryo en se frottant le ventre en signe qu’il avait bonne chaire.  

 

Mme Miso le gratifia d’un petit signe de tête et hâta le pas tout en répondant de bonne grâce aux multiples questions sur le déroulement de la soirée dont Tsunéo la pressait.  

Ryo esquissa un petit sourire en voyant à quel point ses enfants s’étaient pris d’affection pour les deux retraités. Il était vrai qu’ils n’avaient ni grand-père ni grand-mère et trouvaient surement en Mr et Mme Miso une figure de substitution.  

 

-Mokorette ne vient pas ? Questionna soudain Zaza en cherchant du regard l’animal.  

 

-Non, ma chérie, elle courrait partout et ne pourrait s’empêcher de faire des bêtises. C’est mieux qu’elle reste à la maison avec Shitake, expliqua Kaori en ouvrant la marche avec sa fille.  

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx  

 

Non loin de là, tapis derrière un tracteur dans un champ de l’autre coté de l’auberge, deux types se dissimulaient dans l’ombre. Lorsqu’ils virent la petite troupe s’éloigner, ils échangèrent un sourire mauvais et attendirent que Mr Miso disparaisse de leur champ de vision pour décrocher leur portable.  

 

-Chef ? Oui, comme vous l’escomptiez, ils viennent tous de partir. Il y a fort à parier qu’ils se rendent au matsuri. Ok ! Pas de problème ! On va s’en occuper avec grand plaisir !  

 

Et sur ce, il raccrocha avant d’emboiter le pas à son comparse qui se dirigeait vers l’auberge.  

 

A suivre…  

 

Ps: En me relisant je me suis rendue compte que j'employais des termes japonais sans toujours bien les expliquer dans leur contexte aussi voici une petite notice ici pour ceux que cela intérèsse.  

 

GETAS: Chaussures en bois à haut talon central.  

MATSURI: Festival ou Fete  

OBI: Large ceinture pouvant atteindre plusieurs mètres et qui sert à maintenir en place un kimono.  

TAKOYAKIS: Boulettes de poulpe que l'on trouve partout au japon mais surtout vendus par les vendeurs ambulants lors de manifestatiosn ou encore aux abords des temples  

:)  

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de